Longue et belle lettre. Il regrette de ne pas pouvoir se trouver à Paris, les 8 et 9 avril prochain. « Mais si vous croyez pouvoir faire acheter quelque œuvre de moi à votre ami Mr François Franck - dites-moi par prochain courrier - si vous ne pourriez aller avec lui à mon atelier - où je donnerai des ordres pour vous laisser pénétrer et voir quelques toiles ». Il lui suggère « une composition avec personnages – Une marine la mer (avec 2 barques). Cela m’intéresserait de vendre (c’est entendu) mais surtout au musée d’Anvers ville qui a été un séjour d’admiration et de prédilection à plusieurs époques de ma vie d’artiste - et où j’ai d’ailleurs beaucoup travaillé ». Il lui demande une réponse rapide en souhaitant que l’affaire puisse se faire, sachant que « Si l’affaire était sûre qu’on vende un tableau très important j’aurai pu à la rigueur venir exprès… ». Il lui indique en marge de sa lettre, les prix souhaités.
FRIESZ (Emile-Othon) peintre français de compositions, de portraits, de paysages, un des principaux représentants du fauvisme (1879-1949)
Reference : 16C26
A propos d’une résidence que l’écrivain voudrait habiter « Je vous laisse à vos réflexions n’y pouvant rien ajouter, car ainsi que je vous l’ai dit, j’ai loué cette maison et son admirable terrain les yeux fermés pour être maître de choisir à la rigueur mes voisins et empêcher un morcellement possible. J’en connaissais l’intérieur très bien aménagé et entretenu du temps de son locataire le baron italien [...] Décidez, en résumé : maison et site admirable, le reste x. !.. ».