Très intéressante correspondance révélant un comédien enthousiaste pour les anciens du théâtre, particulièrement pour Le Bargy. « Le souvenir de sa fascinante personnalité est étonnamment vivant en moi et la sympathie que j’ai reçue de lui a été assurément, le plus encouragement de ma carrière », ainsi que pour l’actrice Julia Bartet, à laquelle il écrit. « J’écris aujourd’hui à Albert Dubeux ma reconnaissance pour la merveilleuse émotion que m’a procuré la lecture de l’ouvrage qu’il a consacré avec tant de talent, de délicatesse, de respect et d’intelligence à votre personnalité et à votre carrière qui sont pour nous des exemples auxquels nous nous reportons bien souvent, à notre époque où nous souffrons de voir le théâtre perdre tant de son éclat et de sa dignité… ». En écrivant à Albert Dubeux, il veut lui manifester son émotion « C’est une œuvre très importante pour le théâtre : son sujet étant le plus digne, le plus parfait, le plus exemplaire qui ait été offert à un critique sincèrement attaché à l’art dramatique. Vous l’avez traité avec un talent digne de la très grande artiste dont vous fixez pour jamais le caractère et le génie… ». 1948, à Willemetz, il lui manifeste sa déception à la lecture de la pièce d’Alfred Gehri. « Je ne vois la dedans aucune spontanéité, aucune sincérité aussi indispensable dans le comique qu’ailleurs. Le comique de ce 3 actes a quelque chose de laborieux….Le tout, comme vous semblez le trouver, d’un ton démodé. Ce n’est jamais sans scrupule que je donne mon opinion sur une pièce car je sais comme il est difficile de juger… ». Il tient à exprimer son regret à ce « Cher Monsieur » de ne pas être l’interprète du personnage de la pièce pour lequel il avait souhaité donner le rôle à Fresnay. « Je serais désolé que vous puissiez croire à mon indifférence de ma part à l’égard de votre pièce ». Il pense que des appointements aléatoires perçus pour cette pièce ne lui permettront pas d’assurer son quotidien, « non que mes craintes s’adressent à cette pièce mais parce que je doute de ma propre action sur le public et que le théâtre de la Potinière est un théâtre difficile… ». [10 août 1931] A Raoul Audier ( ?) A propos de la pièce de Lucien Descaves et Henri Duvernois « La Tuile d’argent », jouée à la Potinière. « Il y a plusieurs mois Messieurs Descaves et Duvernois ont bien voulu me parler de ce personnage et je leur ai moi-même signalé le mois de mars 1931, comme la date la plus proche où je puisse envisager d’être libre. Ils ont bien voulu aussi me proposer de me faire connaître la pièce dès qu’elle serait achevée… ». On joint un manuscrit autographe de Fresnay (4 pp. in-8) à propos d’un entretien avec Erich Von Stroheim portant sur ses rôles et sur le film « La Grande Illusion ».
FRESNAY, Pierre (1897-1975)acteur français du théâtre et du cinéma.-
Reference : 79321aaf
Paris, 25. jan. 1951, 21 cm x 13,5 cm, 15 lignes, tapées à la machine, bon état.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Pierre FRESNAY - [Pierre Jules Laudenbach dit] - [Paris 1897 - 1975] - Acteur français
Reference : 33237
2 pages in4 - bon état -
Il trouve son projet de film bien séduisant encore que parfois il sente mal la technique à laquelle il faudra avoir recours pour traduire en images certaines suggestions du texte - Il connait les craintes que lui a toujours inspiré le personnage de Napoléon, une "idole" pour le public - Il inscrit son film parmi ceux qu'il aura à choisir en septembre prochain pour "les deux films au maximum" qu'il tournera en 1950 - Il tourne de aout à octobre à Boulogne ou ils pourront se rencontrer -
Pierre FRESNAY - [Pierre Jules Laudenbach dit] - [Paris 1897 - 1975] - Acteur français
Reference : 33238
1 page 1/2 in4 - bon état - Joint un télégramme au même -
Il ne peut savoir le plaisir qu'il a à feuilleter "ses beaux livres" en attendant celui de les lire pendant les vacances - Il attend un synopsis du traitement cinématographique qu'il envisage pour le journal - Il le lira sans retard - Le télégramme : Il est contraint de prendre une décision pour un scénario plus rapidement que prêvu et ne peut se permettre de lui donner la préférence sur un scénario achevé -