Genève, A la Porte d'Ivoire, s.d., 1 plaquette (152 x 103 mm) brochée sous couverture crème à rabats, impression en noir sur le plat supérieur encadré de filets rouges et bleus, de 37 pp.Papier légèrement jauni, très bel exemplaire par ailleurs.
Rare édition clandestine, publiée à Genève, en 1944, par les Editions des Trois Collines et son courageux éditeur, François Lachenal, et imprimée par Kundig (petit cachet en bas du plat inférieur).Mention "Tiré comme manuscrit, pour des amis, à quelques exemplaires" imprimée en bas du verso de la page de faux-titre.Cette édition n'est pas référencée par Vignes dans sa Bibliographie des Editions de Minuit.
1944 S.l.n.é. MCMXLIV (1944) [Aurillac, Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, Octobre 1944], 1 plaquette 190 x 136 mm, brochée sous couverture beige imprimée en noir, de 31 pp.Petite tache et petites rousseurs en bas du plat supérieur de le couverture, papier jauni, bel exemplaire non coupé par ailleurs.
Rare réédition parue durant la guerre, après l'édition clandestine d'octobre 1943 parue sous forme de tract aux Editions de Minuit.On trouvera en début d'ouvrage un papillon imprimé sur papier rose "A la demande de nombreux lecteurs, le Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, s'est préoccupé de rééditer, parmi les ouvrages publiés par les Editions de Minuit, ceux ayant remporté le plus de succès dans la clandestinité. Commencée dès la libération d'ARILLAC et alors qu'une partie du département était encore occupée, cette oeuvre de réédition n'a pu être terminée aussi rapidement qu'il était souhaité, des difficultés matérielles l'ayant entravée. Le Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, Octobre 1944."Réf. biblio. : Vignes, bibliographie des Editions de Minuit, fiche 8 : "Plusieurs rééditions en volume pendant la guerre, notamment à Lyon, Paris et Aurillac".
1944 S.l.n.é. MCMXLIV (1944) [Aurillac, Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, Octobre 1944], 1 plaquette 190 x 136 mm, brochée sous couverture beige imprimée en noir, de 31 pp.Petites taches au plat supérieur de le couverture, papier jauni, bel exemplaire non coupé par ailleurs.
Rare réédition parue durant la guerre, après l'édition clandestine d'octobre 1943 parue sous forme de tract aux Editions de Minuit.On trouvera en début d'ouvrage un papillon imprimé sur papier rose "A la demande de nombreux lecteurs, le Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, s'est préoccupé de rééditer, parmi les ouvrages publiés par les Editions de Minuit, ceux ayant remporté le plus de succès dans la clandestinité. Commencée dès la libération d'ARILLAC et alors qu'une partie du département était encore occupée, cette oeuvre de réédition n'a pu être terminée aussi rapidement qu'il était souhaité, des difficultés matérielles l'ayant entravée. Le Comité National des Intellectuels, Section du Cantal, Octobre 1944."Réf. biblio. : Vignes, bibliographie des Editions de Minuit, fiche 8 : "Plusieurs rééditions en volume pendant la guerre, notamment à Lyon, Paris et Aurillac".
Les Editions de Minuit, Paris 1944, 13,5x19cm, broché.
Première édition de luxe de ce chef-d'uvre de la littérature de la Résistance, un des 100 exemplaires numérotés sur papier couché, seuls grands papiers. Une petite pliure en pied du premier plat atteignant aussi les feuillets suivants, infimes piqûres en marge droite du premier plat. D'abord paru, sans doute simultanément, en zone nord sous forme de tract par «?Les éditions de Minuit?» et en zone sud, en brochure artisanale (la couverture était du papier peint) inaugurant la célèbre «?Bibliothèque française?», ce long poème paraitra ensuite une première fois en volume en octobre 1943 avant qu'il ne soit décidé de réaliser enfin un tirage de luxe (vendu 100 fr au lieu de 10 fr pour l'édition courante) «?destiné à honorer les contributions financières des bibliophiles résistants?». Le Musée Grévin, considéré dès sa parution comme «?Les Châtiments de 1943?» (Les étoiles, déc. 1943, n°14), restera avec Liberté de Paul éluard, «?un des chefs-d'uvre de la littérature clandestine?». Dans L'Intelligence en guerre parue dès 1945, Louis Parrot, écrira à son propos?: «?ce poème, traversé d'images éblouissantes, est en même temps qu'une condamnation sans appel des traîtres, une prière, un acte de fois envers leurs malheureuses victimes. Il peint en termes vengeurs, les misérables qui les livrèrent aux bourreaux et évoque le visage de tant de femmes françaises torturées.?» Ce poème capital est en effet une des toutes premières évocations publiques, et la première littéraire, du camp d'Auschwitz?: «?Aux confins de Pologne, existe une géhenne dont le nom siffle et souffle une affreuse chanson. Ausschwitz?! Ausschwitz?! Ausschwitz?! ô syllabes sanglantes?! Ici l'on vit, ici l'on meurt à petit feu. On appelle cela l'exécution lente. Une part de nos curs y périt peu à peu?». Exceptionnel exemplaire imprimé sur beau papier, véritable acte de guerre dont on imagine la périlleuse opération pour se procurer du papier de luxe dans une France où les nazis contrôlait la production de papier à imprimer à travers le Comité d'organisation des industries, arts et commerces du livre (COIACL). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Les Editions de Minuit, Paris 1943, 11,5x16,5cm, broché.
Edition originale en volume. Plats presque entièrement ombrés. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85