PONTALIS (Jean-François et Jean-Bertrand). 12L.A.S. à Marc Barbezat. 26p. d’une fine écriture format in-8. Neuilly sur Seine (le plus souvent), octobre 1942 —5 mars 1949, enveloppes cons. « L ’ancien enfant prodige, qu’a-t-il fait de ses dons? Quel parti a-t-il tiré de ses lectures, de sa proximité avec des écrivains et des poètes —Cocteau, Genet, Olivier Larronde, Violette Leduc, Louise de Vilmorin, bien d’autres —, de ses rêveries prolongées que, pendant tout un temps, suscitaient les fumées de l’opium ? Qu’est devenu son « journal » où, j ’imagine, il n’épargnait personne, ni ses amis ni lui-même, lui qui s’était exclamé à mon adresse : “Publier de son vivant, c’est d’un vulgaire ! Posthume, mon bon Jean-Bertrand, posthume !” De lui, à part quelques pages inachevées, il ne reste rien. Même le “posthume”, il l’a refusé ». Une rare et très intéressante correspondance par le frère «maudit» du célèbre psychanalyste. Jean-Bertrand Pontalis fut l’élève de Jean-Paul Sartre, il collabora à la revue Les Temps modernes et fut en analyse avec Jacques Lacan. Il deviendra une sommité du monde psychanalytique à partir des années soixante. Il est co-auteur du célèbre Vocabulaire de la psychanalyse que l’on désigne toujours comme le Laplanche et Pontalis. Écrivain et éditeur, on lui doit d’avoir créé les collections L ’un et l’autre, chez Gallimard, après Connaissance de l’inconscient. Au terme d’une existence bien remplie, Jean-Bertrand, Jibé, publiera un troublant récit autobiographique intitulé Frère du précédent (Gallimard, 2006, Prix Médicis essai) qu’il consacre aux rapports avec son ainé, Jean-François. Il brosse par petites touches l’histoire d’une complicité devenue jalousie puis haine farouche… « Même s’il est mort depuis quelques années, je n’arrive toujours pas à savoir s’il me détestait ou s’il m’aimait. Mais, ne serait-ce que par pudeur, je ne voulais pas m’en tenir à une simple description de cette relation. J ’ai donc choisi de m’intéresser, par le moyen d’une série de jeux de miroirs, à d’autres couples de frères, réels ou de fiction : Marcel et Robert Proust, Vincent et Théo Van Gogh, les frères Champollion. Ou encore les Goncourt : à la mort du cadet, Jules, on surnomma le survivant la veuve — le mot couple prend là toute sa force ». Dans ces lettres il est question de différents projets de publications que Jean-François Lefèvre-Pontalis destine à L ’Arbalète, la revue dirigée par Marc Barbezat, en premier lieu d’un cahier consacré à Raymond Radiguet avec textes, documents inédits, études et hommages. Ses lettres, assez vibrionnantes, témoignent d’une belle maîtrise du langage ainsi que d’une solide connaissance du monde des écrivains et de l’édition. Rappelons qu’à cette époque on attend que Jean-François Lefèvre-Pontalis prenne une place de premier choix parmi les écrivains de la nouvelle génération. On parle de lui, ni plus ni moins, comme d’un nouveau Marcel Proust. Il est souvent question de Max Jacob, de Jean Cocteau ou de Jean Hugo avec lesquels il est en intimité. Deux lettres concernent le numéro spécial de l’Arbalète sur les romanciers américains, Eugene O’Neil, Erskine Caldwel ou Djuna Barnes. Il est aussi question de Jean Genet, Georges Auric, Christian Bérard, Olivier Larronde ou Michel Cournot (“un jeune grand ami à moi, il tient ses travaux très secrets, mais il écrit on ne peut mieux, j ’espère lui soutirer un jour une petite pièce, et vous la faire parvenir…”). Son frère cadet, Jean-Bertrand, est le plus souvent associé à ses projets. Jean-François évoque même “un numéro de notre façon ; The Waste-paperbasket « La Corbeille à papier », un recueil de poèmes et de proses à quatre mains, “que nous voulions présenter chez vous, et signer les frères Pontalis…” Suivent ces lignes : “Nous avons compris que notre imagination verbale n’est pas l’Imagination, Reine du vrai. Nous vous donnerons peut-être quelque chose d’autre un jour ; en attendant vous aurez mon travail de commis sur Radiguet. (…) Mon frère vous a envoyé un début d’un roman de jeunesse (Les Dimanches Illustrés) sur le conseil de Sartre. Je vous recommande mon frère. En rêve l’autre nuit on m’a dit que : non content d’avoir du talent il voulait avoir du génie. Et c’est ça même”. (…) “J ’espère que vous le rencontrerez en venant à Paris. Il habite St. Germain des Prés, et vous pourriez prendre rendez-vous. Il ne me ressemble pas du tout, heureusement pour lui”. À partir de la fin 1944 les rapports commencent à se désagréger entre J.-F. L.-P. et Marc Barbezat. C’est tout naturellement que Jean-Bertrand va prendre la relève. Ce sont les dernières lettres de cette précieuse correspondance.
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Laon et Paris, Rennesson, Couterot, 1680. 2 parties en 1 vol. in-4 de (18)-105-(2)-202 pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Édition originale sortie des presses d’Agrand Rennesson, premier imprimeur établi en 1660 de la ville de Laon décrite dans le Dictionnaire de géographie composé par le prêtre et professeur laonnois François Fondeur.Une première page de titre mentionne A Laon et à Paris chez Couterot suivie d’une deuxième page de titre latine Urbium Insularum à l’adresse de Lauduni (Laon), Rennesson ; la seconde partie qui a sa propre page de titre reprend l’adresse à Laon, chez Rennesson.Natif de Sedan, Agrand Rennesson (1635?-1708) a été quatre ans apprenti chez son beau-frère Gédéon Poncelet à Charleville puis compagnon en diverses villes de France et en Hollande, chez les Elzevier. Il s'installa à Sedan en 1660, et dirigea les presses de l'abbaye cistercienne de Bonne-Fontaine (commune de Blanchefosse-et-Bay, près de Rumigny, Ardennes) jusqu'en 1664 au moins. Dès 1661, il se transporta à Laon, dont il fut le premier imprimeur (délibération de l'échevinage du 2 mars 1661) - où il mourut au mois d'octobre 1708. Sa veuve Marie Rousseau (1637?-1713) lui succéda, aidée de son neveu François Meunier, qui prit la succession en 1711. Son frère Claude Rennesson fut imprimeur à Compiègne et à Soissons (B.N.F.).Ex-libris manuscrit ancien biffé sur la garde supérieure suivi de la référence du Dictionnaire universel de la France (Saugrain) 1726-3-1811 Topog. ; ex-libris manuscrit E. Birot ; cachet ex-libris «Barabé» ; feuillets légèrement roussis, restaurations discrètes.Conlon, Prélude, 219 (titre latin) ; Deschamps, Dictionnaire de géographie, 709 ; B.N.F., Répertoire d’imprimeurs-libraires, 4201.
Paris, A. Blondeau, 1840. In-4 broché de (2)-18 pp., couverture crème imprimée.
Édition originale. Projet de défense établi par l'ingénieur François Zola, soumis au Roi Louis-Philippe et à son Président du Conseil Adolphe Thiers, l'année de naissance de son fils Émile (1840). Grandi et formé en Italie - son pays natal, François Zola (Venise 1796- Aix-en-Provence 1847) s'installa à Marseille en 1833 après avoir servi en Algérie comme officier dans la Légion étrangère. Il y ouvrit un cabinet où furent conçus plusieurs projets de grande envergure dont ce plan de défense de Paris capitale du Royaume étendu à l'Algérie mais aussi l'agrandissement du port de Marseille ou encore la construction d'un barrage et d'un canal pour fournir l'eau à Aix-en-Provence - seul projet qui fut entériné et provoqua le départ de la famille Zola pour Aix-en-Provence.« François Zola offrit à son fils l'image d'un libéral, d'un novateur, d'un bâtisseur bouillonnant d'idées et de projets, type d'homme dont il mit plusieurs exemples dans ses romans : Octave Mouret, Aristide Saccard, entre autres. Son image et son souvenir pesèrent lourdement sur lui : il se sentit investi de la mission de le remplacer, et son oeuvre, vaste construction étayée par la science, est en quelque sorte une réplique de celle de son père, avec laquelle elle rivalise et dont elle reprend certaines idées, exaltant le héros du XIXe siècle, l'ingénieur, son rôle dans le "travail géant" de l'époque, ses luttes et triomphes et, à travers lui, François Zola » (Colette Becker et Véronique Lavielle pour le Dictionnaire Zola).
Marseille, Veuve Henry Martel, 1697. In-12 de 576 pp., veau brun, dos brun, dos à nerfs orné (reliure de l’époque).
Première édition marseillaise de la règle du Tiers-Ordre Régulier de Saint-François-d'Assise, établie et publiée une première fois en 1666 à Paris par le Père Claude Frassen.Précédé de : Ordonnance pour les Frères et les Soeurs du Tiers-Ordre de S. François, établi dans presque tous les couvents de Provence, Comtat, Languedoc & Roussillon qui composent la Province de S. Louis de l'Ordre de l'Observance de Saint François. Fait à Marseille ce 26 août 1677. Franciscain philosophe et théologien scotiste, Claude Frassen (1620-1711) était apprécié et recherché non seulement par les ecclésiastiques, mais également par les dignitaires laïques, notamment par Louis XIV qui le tenait en grande estime. Bel exemplaire relié à l'époque.
Paris, Chez l'Autheur, Jean Bessin, 1646-1650. 3 pièces reliées en un vol. petit in-4 de (32)-216 pp., 1 f. blanc, 25 pp., (10)-82-10-(6) pp., vélin souple, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Recueil en édition originale de trois pièces du romancier et occultiste François Du Soucy, sieur de Gerzan dont l'oeuvre hermétique fut publiée entre 1627 et 1653.« Cet auteur qui n'a pas d'articles dans les biographies et dont le nom est à peine connu, mérite d'être signalé. François du Soucy, sieur de Gerzan, écuyer, est un personnage bizarre, qui se vantait de pouvoir prolonger la vie humaine et conserver la beauté des femmes à l'aide des merveilleux procédés que la chimie lui avait fait découvrir. Il se donnait lui-même pour preuve vivante de l'efficacité de son or potable et de sa véritable huile de talc : il restait jeune en vieillissant et il vécut près d'un siècle sans infirmité physique. De plus, il écrivait des romans, assez ennuyeux il est vrai, où il ne manquait de faire intervenir, comme dans son, l'or potable et l'huile de talc. Nous avons lieu de croire que c'était là le plus clair de ses revenus (…) au reste, tous ses écrits appartiennent à la philosophie des adeptes du grand oeuvre notamment La Science des Sages, Le Triomphe des Dames » (Gay).Le Triomphe des Dames parut dans le courant de la vague féministe ou « Querelle des femmes » et avançait l’idée de la « femme forte », qui réunit les vertus traditionnellement féminines aux vertus héroïques dont les hommes prétendent avoir le monopole. Si le port des armes était requis des femmes, dit Gerzan, elles y surpasseraient les hommes, car chaque fois qu’on a vu une femme prendre les armes, elle a accompli ses desseins « ce qui ne s’est pas toujours rencontré aux hommes les plus héroïques ».Cyrano de Bergerac, lors de la parution de l'ouvrage en 1646, lui adressa une missive pleine d'humour et n'hésita pas à cette occasion à prendre position de façon courageuse « C'est à faire à me tronçonner d'un coup de serpe, le morceau qui me fait porter un caleçon ».Le Projet du plan de la création du monde où l'on verra quantité de curiositez inouyes et plusieurs merveilles du Paradis terrestre dont il manque la page de titre est probablement ici en édition originale (datée 1650, tirage en 25 pages chiffrées). À la fin de la Science des Sages se trouve un opuscule paginé séparément : Quel est le dessein de l'Autheur sur son Traicté de la Science des Sages suivi de cinq sonnets sur Le Livre des Agonizans de Mr De Gerzan, signés De La Chapelle, Du Pelletier, F. De La Mothe Le Vayer le fils, Chapuys De La Goutte.Ces trois pièces furent réunies et publiées en recueil par H. Legras à Paris en 1650 avec trois autres du même auteur sous le titre Les profitables curiosités inouïes.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps en regard du titre : Faireaux, Vandosme, Constances. Bon exemplaire conservé dan sa première reliure ; vélin fripé et sali, quelques petits manques de papier en marges, traces de mouillure.Gay II, 490 et III, 1262 ; Caillet, I, 3470-4.
Paris, Jacques Bessin, 1637. In-8 de 1042-(22) pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Édition établie en sept livres par Louis de Sales prévôt de l’église de Genève et neveu de saint François, publiée une première fois en 1625, sous la direction de Jeanne-Françoise de Chantal.Contient : I. Aux papes, cardinaux, évêques, rois, princes II. Plusieurs beaux enseignements touchant la dévotion, l'oraison, méditation, concession et communion III. Plusieurs beaux avis pour bien vivre spirituellement IV. Plusieurs beaux enseignements touchant la pratique des vertus et principalement de l'amour de Dieu et du prochain V. Plusieurs très belles et efficaces consolations VI. Plusieurs points remarquables touchant l'Institut des Religieuses VII. Plusieurs belles considérations sur les principales fêtes de l'année.« (François de Sales, 1567-1622) écrit des milliers de lettres qui le classeront parmi les grands épistoliers de la littérature universelle. La dixième partie seulement en a été retrouvée mais ces lettres sont le joyau de l'oeuvre salésienne. Elles constituent la biographie psychologique du saint, elles nous permettent de dégager non seulement les principes mais tout le détail d'une méthode de pédagogie spirituelle qui a fait merveille, méthode progressive, adaptée, affective, attrayante. On peut dire que le meilleur de la pédagogie moderne est déjà dans les lettres de saint François de Sales » (Grente).Provenance : Paul Schmidt avec son ex-libris et la devise "Tout à tous" ; bibliophile et collectionneur strasbourgeois (1834-1907), il se fixa à Paris en 1871 où ses livres furent vendus en 1910. Pâles rousseurs, mouillure sur le premier plat.Brunet, V, 73 ; Arbour, L'ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires, III, n°16108.
( RAMSAY, François -Michel de ) - FÉNELON, François Salignac de La Motte.
Reference : c5687
La Haye, Chez les Frères Vaillant et N. Prévost, 1723; in-12°, pleine basane brune mouchetée, dos lisse, petites palettes dorées, titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge ; frontispice gravé, 204 pp ( dont le titre imprimé en noir et rouge avec vignette gravée) et 28 pp. 'Discours philosophique sur l'amour de Dieu “. EDITION ORIGINALE de cette célèbre biographie de Fénelon ( Cf. Barbier, Cioranescu 52218; Brunet VI, 30621).
On a relié à la suite: (FENELON, François Salignac de LA MOTTE). Abrégé des Vies des Anciens Philosophes, avec un Recueil de leurs plus belles Maximes, par M. D. F. Paris, Jacques, Estienne, 1726 ;( 8)pp.( titre, avertissement, approbation, privilège et table), 495pp.EDITION ORIGINALE POSTHUME ( cf. Barbier, Quérard, BNF).Reliure frottée au dos, coiffes, manque de cuir aux coins émoussés, 1er plat gondolé. Pour le 1er texte, piqûres à plusieurs cahiers, manque le faux-titre, frontispice rogné court (sans marge externe), pour le 2ème texte : quelques piqûres et quelques feuillets jaunis. (Reu-CO1)
Paris, (Imprimé par Pierre Ménier) Pour Thimothée Joüan, 1584. In-12 de (10)-103 ff. (chiffrés par erreur 102), (1) f. achevé d’imprimer (sig. â4 î1 ê4 î2 A-H12 I8).BÉROALDE DE VERVILLE (François). Dialogue de la vertu. Paris, Thimothée Joüan, 1584. 24 ff. (sig. A-B12).2 ouvrages reliés en 1 vol. in-12, maroquin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons dorés au centre et aux angles, filet doré sur coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (Capé).
1. Édition originale très rare imprimée en petits caractères italiques. Long poème en sept livres précédés chacun d'un discours en résumant l'argument, fait à l’imitation de La République de Platon définissant un régime politique utopique qui doit beaucoup à Thomas More et Jean Bodin dans lequel l’auteur recherche « les lois, pour trouver la pratique de sagement régler la sainte République ».Cette édition compte parmi les plus rares de l'oeuvre de Béroalde. Contient : pièces liminaires en vers faisant l'éloge de François Brouart, dit Béroalde de Verville (1558-1612) et de son oeuvre ; dédicace à René Crespin Du Gast ; table alphabétique des matières ; "Au lecteur".2. Édition originale. Dialogue de la vertu entre la Dame et le Gentilhomme précédé d'un hommage en vers à Béroalde de Verville et de la dédicace à Marguerite de Beauvau. Bel exemplaire dans une reliure signée Capé. Discrètes traces blanchâtres sur les plats.Brunet, I, 804 (donne par erreur la date de 1583) ; Tchemerzine, I, p. 654-655a ; Versins, p. 110 ; Diane Barbier-Mueller, Inventaire, n°57.
1824 Châtillon-sur-Seine, C. Cornillac, 1824; in-16 de 228pp. Illustré d'une planche d'instrument (presse lithographique) et en fin d'ouvrage de 4 lithographies de paysages, animaux et portrait; demi-basane à coins de l'époque, dos lisse, filets ondulés à froid, titre manuscrit sur une petite étiquette blanche, on a contrecollé au 1er plat , le 1er plat imprimé de la couverture d'origine.Inscriptions manuscrites à l'intérieur du 1er plat et nom manuscrit sur le feuillet de garde. Rousseurs et mouillure angulaire aux 4 planches lithographiées de la fin, décolorations au 1er plat, nombreux passages soulignés anciennement.Rare ouvrage et rare seconde édition augmentée.
François Mairet est "Papetier et relieur, il déclare en 1811 le stock de caractères de plomb dont il dispose ; à cette occasion, il est signalé comme un "émule des meilleurs relieurs de la capitale" et Gabriel Peignot le classera parmi les plus grands relieurs de son temps.Il fait la demande en 1817 d'un brevet de lithographe car il pratique déjà cette technique, mais il semble que Berthaux-Durand ait été le premier à introduire la lithographie à Dijon. Il publie en janvier 1818 une Notice sur la lithographie dont il donnera une seconde édition en 1824, augmentée d'un essai sur la reliure à laquelle se réfèreront ensuite beaucoup de manuels de reliure dont le Manuel Roret. Il affirme décrire en 1818 les procédés lithographiques qu'il a lui-même mis en oeuvre : "On peut d'autant plus compter sur les renseignements détaillés dans ce volume que l'auteur n'a rien avancé qu'il n'ait exécuté lui-même et qu'il n'ait jugé vrai, bon et exact d'après les résultats satisfaisants qu'il a obtenus." C'est le second traité d'un auteur français sur le sujet et Peignot écrit : " Cet ouvrage, à peine sorti de la presse, jouit déjà d'un succès qui atteste l'importance de son objet et le service que rend son auteur au public et aux artistes, en indiquant, avec exactitude et clarté, un ensemble de procédés curieux dont les inventeurs de la lithographie avaient cru devoir faire un mystère."Il obtient un brevet de libraire le 31 août 1819 dont il démissionnera le 22 mai 1827. Noëllat, en 1829, affirme, pour soutenir sa propre candidature au brevet de lithographe, que Mairet a quitté Dijon depuis plusieurs années pour Fontenay où il a pris la tête d'une fabrique de papier pour laquelle il a un bail de 18 ans." (cf. Dictionnaire des Imprimeurs lithographes du XIXe, qui donne comme prénom à Mairet Jean, François). François Mairet, reçoit le 19 janvier 1827, alors qu'il demeure à Fontenay près de Montbard, le certificat d'un brevet d'invention de cinq ans pour une machine à fabriquer le papier, avec ou sans ouvrier, "faisant également le papier à verjure et en velin, d'une longueur indéfinie et d'un format fixe à volonté"( cf. Bulletin des Lois de la République de 1827). (Reu-Bur)
Annessy, Jacques Clerc, 1668. In-12 de (22) pp. 1 f.bl. 343 pp.ARENTHON D'ALEX (Jean). Additions des principales Constitutions et Exhortations. Annecy, Jacques Le Cler, 1683. 48 pp.ARENTHON D'ALEX (Jean). Règlement des Missions pastorales établies dans le Diocèse de Genève, par Monseigneur Jean d'Aranthon d'Alex. [suivi de :] La Société des bons et véritables amys. Annecy, Jacques Le Cler, 1683. 44-11-(1)-14 pp. 3 pièces en 1 vol. in-12, veau brun, dos muet à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Recueil savoisien sorti des presses annéciennes de Jacques Clerc établi par l’évêque de Genève Jean d'Arenthon d'Alex (1695), éditeur des trois textes réunis avec leurs propres pages de titre.Nommé prince-évêque de Genève en 1661, Jean d'Arenthon modela son épiscopat sur celui de son illustre prédecesseur François de Sales canonisé le 19 avril 1665 ; en 1684, il engagea la construction du séminaire d'Annecy. Belle impression de Jacques Clerc ou Le Clerc imprimeur-libraire d'Annecy actif de 1659 à 1698 avec sa marque typographique à la fin de la dédicace à St. François de Sales, répétée en fin de volume et au bas de quelques pages sans ornements héraldiques. Jacques Clerc méritait des faveurs à une époque où les privilèges florissaient ; il obtint en 1672 du duc de Savoie des lettres patentes qui lui permettent d’imprimer ou faire imprimer à l’exclusion de tous autres, une nouvelle édition de la grammaire Nova Despauterii editio. L’année suivante d’autres lettres du prince le nommaient son imprimeur ordinaire. Ex-libris Maurice Favre sur le premier contreplat. Un coin frotté, petit accident en pied de dos.Dufour, L’Imprimerie, les imprimeurs et les libraires en Savoie du XVe au XIXe siècle, p. 236.
Paris, Sébastien Huré, 1629. In-12 réglé de 695-(13) pp., maroquin brun décoré à petits fers, dos orné à nerfs, décor à plaque sur les plats avec double encadrement de filets dorés, roulette sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition parisienne donnée par Sébastien Huré, ornée du portrait de François de Sales (1567-1622) gravé par L. Picart (page 19). L'Introduction à la vie dévote publiée une première fois à Lyon en 1609, à l'usage des laïcs, visait à persuader l'élite mondaine que la dévotion pouvait s'accorder avec les exigences temporelles et les conventions sociales. « Ce livre a deux visées. La première, apologétique, est affirmée dès la préface : mettre à la portée de tout un chacun, là où il se trouve, et tel qu'il est, une spiritualité jusque là réservée à quelques sujets hors du commun, vivant dans des conditions exceptionnelles. La deuxième, polémique, est de prouver aux calvinistes (évêque de Genève, François de Sales appréciait leur piété et leur éthique) que les catholiques peuvent les égaler en dévotion et en vertu. Tel est le double parti de l'Introduction : à la fois propédeutique spirituelle et manuel de morale pratique »(En français dans le texte, n° 83 pour une édition à la date de 1610). Du vivant de l'auteur, l'Introduction connut une quarantaine d'éditions françaises et des traductions sans nombre. Titre rouge et noir orné d'une vignette gravée au Sacré Coeur sur le titre. Ex-libris manuscrits à l'encre du temps "Pierre Boniface" sur la première garde et "Guerou" sur le titre. Mors du premier plat fendu en pied, petit accident sur la coiffe de tête. Exemplaire réglé dans une charmante reliure en maroquin décoré de l'époque. Brunet, V, 73, pour l'édition originale.
, , 1796-1797. Ensemble 24 volumes.
Exceptionnel et rare ensemble de pièces relatives au procès de la conjuration des Égaux par la Haute Cour de Justice de Vendôme, source fondamentale pour comprendre Babeuf et ses théories égalitaires. Né à Saint-Quentin en 1760, Babeuf s'engagea dans la Révolution dès la convocation des États-Généraux en revendiquant la communauté des biens et des travaux. Pour lui, le but de la Révolution était d'instaurer l'Égalité. C'est cette théorie qu'il développa dans ses journaux le Courrier picard ou le Tribun du peuple, ou bien encore dans ses livres comme le Cadastre perpétuel. Déçu par Thermidore puis par le Directoire, il rassembla des robespierristes, des hébertistes et des démocrates révolutionnaires, afin de renverser le régime pour instaurer la constitution de 1793 et l'Égalité. Un traître (Grisel) dénonça le complot à Carnot qui le réprima et fit opérer les arrestations le 21 floréal an IV. Le procès s'ouvrit le 14 Vendémiaire an V (5 octobre 1796). Sur les 65 accusés, seuls Babeuf et Darthé furent condamnés à mort. Contient : • Débats du procès instruit par la Haute-cour de justice, contre Drouet et Baboeuf et autres. Paris, Imprimerie nationale, Baudouin, 1797. 4 vol. in-8 de 472 pp. ; 514 pp. ; 631 pp. ; 378-134 pp., demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre rouges et de tomaison bleues (reliure de l’époque). Édition originale très rare. Collection complète des 102 numéros de procès-verbal des séances suivis au tome IV et dernier du Discours des Accusateurs nationaux, défense des accusés, et de leurs défenseurs et du Résumé du Président de la Haute-Cour de Justice, à la suite du débat. Reliés en tête : - Viellart (René-Louis-Marie). Haute-cour de justice. Exposé fait par les accusateurs nationaux près la Haute-cour de justice, Viellart portant la parole dans la séance du 6 ventôse de l'an V, au sujet des accusations portées tant contre le représentant du peuple Drouet que contre Baboeuf et autres. Paris, Baudouin, (1797). In-8 de 71 pp. Tourneux, 4674.- Haute Cour de Justice. Pièces lues dans le cours de l'exposé fait par l'accusateur national à l'ouverture des débats. Séance du 6 ventôse, Haute cour de justice. Paris, Baudouin, (1797). In-8 de 80 pp. Tourneux, 4675.Étiquette ancienne "Bibli. coll. S.F. Xaverii Venetensis" du lycée Saint François-Xavier de Vannes. Petites galeries de ver passim, des feuillets roussis. Daline, Saitta, Soboul, Inventaire de Babeuf, 55. • [MARÉCHAL (Sylvain). Manifeste des Égaux]. Haute cour de justice. Copie des pièces saisies dans le local que Baboeuf occupoit lors de son arrestation. Paris, Imprimerie Nationale, (1796). 2 vol. in-8 de 334 pp. ; 352 pp., table, demi-basane brune, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure moderne).Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux, de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163). « Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a dirigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf... Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste: surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés"... C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné). Pâles mouillures (tome 1).Tourneux, 4672 ; Roland Desné, En français dans le texte, 197.• [Conspiration, Procès et Exécution de Babeuf (23 floréal an IV - 6 prairial an V - 12 mai 1796 - 25 mars 1797)]. 18 vol. in-8, demi-maroquin prune, titre doré en long (reliure moderne)]. Toutes les pièces sont en édition originale. Pâles rousseurs et mouillures, galeries de ver passim. - Pièces relatives à la conspiration, trouvées chez Baboeuf, reconnues et paraphées par lui. Paris, Imprimerie du directoire exécutif, 1797. In-8 à pagination multiple. Contient :Instruction principale sur ce qu’il faut faire ; 15e pièce. Septième lasse. 16e pièce. Deuxième liasse. 18e pièce. Deuxième liasse. 47e pièce. Septième liasse. 61e pièce. Septième liasse. Bonheur commun. Tourneux, 4677- DROUET (Jean-Baptiste). Lettre du représentant du peuple Drouet, écrite au Directoire exécutif la veille de son arrestation. Sur la visite nocturne faite chez lui par la force armée. Paris, De l'imprimerie du "Journal des hommes libres", (1796). In-8 de 7 pp. Lettre adressée à Carnot, président du Directoire exécutif, le 9 mai 1796. Drouet était entré en relation avec Babeuf en avril et fut arrêté le 10 mai, avec Darthé et cinq autres, sous l'accusation de complot contre le Directoire. Tourneux, 4643.- Protestation motivée des citoyens accusés d'avoir pris part à la prétendue conspiration du 21 floréal, par laquelle ils récusent et déclinent la haute cour de justice, comme incompétente pour procéder contre eux dans cette affaire. Paris, Imprimerie de Vatar, s.d. In-8 de 107 pp. Tourneux, 4638. - Acte d'accusation, dressé par le jury d'accusation du département de la Seine, contre Gracchus Baboeuf et les 59 prévenus de la conspiration du 22 floréal ; suivi de l'Acte du corps législatif, portant accusation contre le représentant du peuple Drouet. Paris, Vatar, fructidor an IV. In-8 de (2)-76-(1) pp. Tourneux, 4637.- Corps législatif. Conseil des Anciens. Extrait du procès-verbal des séances du Conseil des Anciens. Du 29 floréal, an 4, de la République française, une et indivisible (18 mai 1796). Paris, de l'Imprimerie nationale. Floréal, an 4. In-8 de (2)-34 pp. Faux titre : "Extrait du procès-verbal des séances du Conseil des Anciens. Message". Pièces concernant la conjuration de Babeuf : lettre de ce dernier au Directoire, création d'un Directoire insurrecteur, organisation du complot. Tourneux, 4628.- DROUET (Jean-Baptiste). Discours du représentant du peuple Drouet, prononcé par lui au Conseil des Anciens, le 7 messidor en réponse au lieu à l'examen prononcé par le Conseil des Cinq-cens... lu le 7 messidor. Paris, Vatar, (1796). In-8 de 15 pp. Tourneux, 4651.- THIBAUDEAU (Antoine-Clair). Discours prononcé le 2 messidor, sur la question de savoir s'il y a lieu à examen de la conduite du représentant Drouet, inculpé dans la conspiration de Baboeuf ? Paris, Maret, an IV. In-8 de 38 pp. Tourneux 4650.- Directoire exécutif. Le Directoire exécutif, aux Français. Du 2 prairial, l'an 4 de la République française, une et indivisible. Paris, De l'imprimerie du Directoire exécutif, (1796). In-8 de 7 pp. Lettre signée par Carnot, président du Directoire exécutif, et son secrétaire général, dénonçant la conspiration de Babeuf contre le Directoire et se félicitant de l'arrestation des conjurés. Tourneux, 4629.- COCHON DE LAPPARENT (Charles). Rapport au Directoire exécutif. Du 12 fructidor, l'an 4 de la République française, une et indivisible. Paris, De l'Imprimerie du Directoire exécutif (1796). In-8 de 11 pp. Sur la découverte d'un nouveau complot. Signé le ministre de la Police, Cochon le 12 fructidor an IV (29 août 1796). Tourneux, 4634.- FOISSAC-LATOUR (François-Philippe de). Directoire exécutif. Ministère de la police générale de la République. Au quartier général à Issy, le 24 fructidor an quatrième, 6 heures du matin. Foissac-La-Tour, général de division, commandant la première division de l'armée de l'intérieur, au général en chef. Paris, de l'Imprimerie du Directoire-exécutif (1796). In-8 de 7 pp. Conspiration de Grenelle. Tourneux, 4701.- COCHON DE LAPPARENT (Charles). Directoire exécutif. Rapport au Directoire exécutif, du 24 fructidor l'an 4 de la République française, une et indivisible. Paris, de l'Imprimerie du Directoire exécutif], (1796). 7 pp. Tourneux, 4702.- DROUET (Jean-Baptiste). Drouet, représentant du peuple, au Corps législatif. Paris, Imprimerie de R. Vatar, (1796). In-8 de 15 pp. Daté de la Prison de l'Abbaye, le 25 floréal an IV (14 mai 1796). Tourneux, 4645. - Directoire exécutif. Proclamation du directoire exécutif aux citoyens de Paris. Du 25 germinal, l'an IV. Paris, Imprimerie du directoire exécutif, (s. d.). In-8 de 6 pp. Tourneux, 4624.- Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Messages du Directoire exécutif, et pièces envoyées par lui au Conseil des Cinq-Cents, relativement au représentant du peuple Drouet. Paris, de l'Imprimerie nationale. Floréal, an 4 (avril-mai 1796). In-8 de 83 pp. Jean-Baptiste Drouet était entré en relation avec Babeuf en avril 1796 et fut arrêté le 10 mai, avec Darthé et cinq autres, sous l'accusation de complot contre le Directoire. Il s'agit de 48 messages de floréal an 4 relatant les origines du complot et l'implication de Drouet dans l'affaire : s'appuient sur des rapports de police, des interrogatoires, des procès-verbaux et pièces à conviction divers. Tourneux 4644.- Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Egalité. Liberté. Paris, le 12 prairial, l'an 4e de la République française une et indivisible.[31 mai 1796] Le Directoire exécutif a la commission du Conseil des Cinq-Cents chargée de l'examen de l'affaire du représentant Drouet. Paris, de l'Imprimerie nationale. Prairial, an IV [mai-juin 1796]. In-8 de 74 pp. Titre de départ. - Jean-Baptiste Drouet était entré en relation avec Babeuf en avril 1796 et fut arrêté le 10 mai, avec Darthé et cinq autres, sous l'accusation de complot contre le Directoire. - Pièces concernant la conjuration de Babeuf : placards séditieux, lettres compromettantes, dépositions de témoins, interrogatoires des accusés,... Tourneux, 4646- DROUET (Jean-Baptiste). Corps législatif. Conseil des Anciens. Pièces relatives à l'affaire du représentant du peuple Drouet, adressées par le Directoire exécutif. Paris, de l'Imprimerie nationale. Messidor, an IV (juin-juillet 1796). In-8 de 66 pp. Jean-Baptiste Drouet était entré en relation avec Babeuf en avril 1796 et fut arrêté le 10 mai, avec Darthé et cinq autres, sous l'accusation de complot contre le Directoire. Il s'agit de messages, lettres, rapports et procès-verbaux de dépositions de témoins révélant l'implication de Drouet dans la conjuration. Tourneux, 4647.- DROUET (Jean-Baptiste). Mémoire justificatif de Drouet,... en réponse à la dénonciation faite contre lui par le Directoire exécutif de la République française le 21 floréal an 4... Lu dans la séance du 28 prairial. Paris, Imprimerie de R. Vatar, (1796). In-8 de (2)-81 pp. Tourneux, 4648.- LAMARQUE (François). Discours prononcé au Conseil des Cinq-Cents sur la question de savoir : s'il y a lieu à examen de la conduite du représentant Drouet. Lu le 2 messidor an IV. Paris, R. Vatar, (1796). In-8 de 39 pp. Tourneux, 4649.
Paris, Cardin Besongne, 1651. In-4 de (8) pp. dont le frontispice, 140 pp., 1 portrait hors texte et 8 planches dans le texte (16,2 x 12, 2 cm en moyenne), vélin ivoire à rabats, tranches dorées (reliure moderne).
Troisième édition, la première sous ce titre, de l'éloge du Grand Condé par Puget de La Serre, illustrée de dix planches dessinées par François Chauveau dont cinq gravées par lui-même.Général pendant la guerre de Trente Ans puis l'un des meneurs de la Fronde, Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé (1621-1686) était d'abord connu sous le titre de duc d'Enghien. Le toulousain Jean Puget de La Serre, né en 1593 ou 1594, mort à Paris en 1665, fut considéré de son vivant comme un extravagant ; il publia de nombreux ouvrages religieux, historiques, des pièces de théâtre - il est le premier à avoir composé des tragédies en prose -, des romans, de la morale, des traductions. Son titre d'historiographe lui fut confirmé par Louis XIII après son retour à Paris. Il fut en outre le bibliothécaire de Gaston d'Orléans.La première édition a paru chez Besongne en 1647 sous le titre Éloge historique de Mgr le prince duc d'Anguien, contenant tout ce qui s'est passé de plus mémorable en ses campagnes, depuis la bataille de Rocroy jusques à présent, suivie la même année d'une deuxième édition sous le titre modifié Parallèles et éloges historiques d'Alexandre le Grand et de monseigneur le prince, duc d'Anguien avec les planches des plus importantes villes qu'il a réduites en ses quatre campagnes sous l'obéissance du roi. Cette troisième édition augmentée est illustrée d'un frontispice (les deux Alexandre), d'un portrait du Grand Condé accompagné d'un quatrain de Puget de La Serre (Que sert-il de louer ce Prince Belliqueux…) et 8 vues des principales batailles du prince de Condé dont Rocroi, Thionville, Fribourg, Philisbourg, Norlinghen, Furnes, Dunkerque et Ypres. Les 10 planches ne sont pas signées mais « il convient d’observer que François Chauveau (1613-1676) a dessiné les vues des principales batailles ou des places conquises par le Prince de Condé savoir Rocroi, Thionville, Fribourg, Philisbourg, Furnes, Nordlingen et Dunkerque (165x138, Manuscrit de Stockholm CLIV et CLVI). Seules les cinq premières sont gravées par lui. » (Dominique Larcena). Relié à la suite : 1 planche gravée d'après Ambrous (Christ en croix) et 1 feuillet imprimé Serenissime Princeps de Condé in hoc signo… Exemplaire sans le feuillet blanc Gi (pages 49/50) dont le cahier F (pages 41-48) est issu de l'édition originale de 1647 (texte légèrement modifié entre la première et la troisième édition) ; des feuillets roussis. Inventaire du Fonds Français, Graveurs du XVIIe siècle, Armand Weigert, tome II, n°371-375 ; Dominique Larcena, François Chauveau peintre, dessinateur & graveur (1613-1676), 2009, p. 55, note 2.
A Paris, Chez Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1760. In-8 de (4)-IV-300-(4) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin havane, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Guillaume François Tiphaigne de la Roche (1702-1788) médecin à Caen et fondateur en 1744 de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Rouen peut être considéré comme un des précurseurs de l'analyse et de l'économie politique des pêches ; ses interrogations sont de nature multidisciplinaire et posent les problèmes en termes biologiques et sociaux. Tiphaigne dénonce la surpêche dont il annonce dès 1760 qu'elle menace les réserves poissonnières de l'Atlantique. La réalité a rattrapé son imagination étonnamment perspicace.Ouvrage très souvent attribué à Charles François Tiphaigne de la Roche. « On doute par exemple de sa paternité tel l'Essai sur l'histoire économique des mers occidentales de France, dont le sujet est très original et se démarque de beaucoup par rapport à ses autres oeuvres. En fait, le soupçon vient du fait qu’un autre académicien, savant conférencier en botanique, dont le nom est proche (Guillaume François Tiphaigne de la Roche). Son corpus a été établi par la proximité entre les oeuvres, et les plus périphériques sont sujettes à interrogations » (Jacques Marx, Tiphaigne de la Roche : Modèles de l'imaginaire au XVIIIe siècle, Éditions de l'Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1981).
Paris, Skira - Seuil / Clermont-Ferrand, Musée d'Art Roger-Quilliot, 2002 ; in-4, broché. 141pp. Illustrations in-texte en noir et en couleurs. Couverture couleurs. Une petite déchirure sans manque en tête du premier plat.
Catalogue de l'exposition réalisée par Nathalie Roux et Françoise Gibert, présentée à Clermont-Ferrand de juillet à septembre 2002. Jean-François Millet a séjourné pendant 3 saisons successives de 1866 à 1867 en Bourbonnais pour y accompagner son épouse qui faisait des cures thermales à Vichy. A l'invitation de l'un de ses amis clermontois, l'avocat Michel-François Chassaing, il visite aussi l'Auvergne et les environs de Vichy ; il fait à cette occasion de nombreux dessins, croquis et pastels.
Paris , chez la Veuve Savoye, 1776 ; 2 volumes in-4°, pleine basane fauve marbrée de l' époque, dos à nerfs, compartiments de double filet doré ornés de fleurons et petits fers dorés, titre et tomaison dorés sur deux étiquettes de maroquin brun, double filet doré sur les coupes, tranches rouges.(4), LXVII, (2),514pp. ;(4), 451pp. Texte sur 2 colonnes.Reliure légèrement frottée, coins un peu émoussés. Bon exemplaire.
“D'une famille distinguée dans la Robe aux Parlements de Dijon et de Besançon, François- Bernard Espiard de Saux, avait exercé plus de trente les fonctions de président à Besançon … depuis qu'il s'était retiré du Palais, il avait employé son temps à la composition de plusieurs ouvrages de jurisprudence ; Il était un des Commissaires nommés par le Roi pour la Réformation générale de la Province de Franche-Comté… Armes d' azur, à trois épis d'or. “ (Dictionnaire héraldique, historique et chronologique par Aubert de La Chesnaye Des Bois).François-Bernard Espiard de Saux ( 1689 - 1743), est cité pour avoir faits des adjonctions à plusieurs décisions de de Grivel, qui constitueraient un véritable recueil de jurisprudence. Il cite les arrêts du Parlement de Besançon et d'autres parlements ( In Mélanges offerts au Professeur Gresset.. la Jurisprudence au Parlement de Besançon au XVIIIe siècle.) . ( Reu-Bur)
Arché Milano 1989 In-12 ( 175 X 125 mm ) de 336 pages, broché sous couverture imprimée. Traduction d'un manuscrit latin avec une introduction et des notes par François SECRET. Suivi du texte latin. Très bel exemplaire, non coupé. +++Le grand orientaliste de la Renaissance Guillaume Postel ne pouvait mieux intituler les Paralipomènes de la vie de François I° ( 1560-1561 ), destinés à combler les lacunes de ses contemporains et, après eux, des historiens modernes qui n'ont pas disposé de ce document. Oeuvre d'un témoin direct qui a bien connu le roi et son entourage, cette histoire inédite, traduite du latin et annotée par F. Secret, n'en présente pas moins le bilan objectif, qui ne doit rien au panégyrique, de trente-trois années d'un règne où la lumière eut sa part d'ombre. Faute d'avoir entendu les avertissements prophétiques de saint François de Paule, réitérés par Postel en personne, et correspondu à sa vocation impériale, François I° inconséquent et influençable, n'a pas toujours su apprécier ses intérêts ni ceux du pays, notamment dans sa politique religieuse, en prenant en Europe la tête d'une réforme de l'Église imposée à la Babylone romaine. Face aux désastres - le concordat de 1516, Pavie en 1525, l'acceptation de la suprématie du pape sur le concile en 1547 - les réussites, qui livrent aussi leur lot d'informations précieuses: les politiques étrangères, en direction de la Turquie, et coloniale, pour jeter en Amérique du nord les bases du premier empire français l'oeuvre culturelle de rassemblement et d'édition de textes, parachevée par la fondation du Collège trilingue, qui deviendra le Collège de France.A travers les jugements de Postel, dont l'illuminisme prophétique n'oblitère en rien la lucidité et la pénétration psychologique, c'est toute la Renaissance qui se regarde jaillir, consciente d'elle-même tout en élaborant ses mythes.Synopsis:L'occasion de la conception du Roi François. La naissance, l'éducation, le caractère et le mariage du Roi François. Le Concile de Tours et ses sanctions. L'avènement de François au trône, et la préparation de la guerre en Italie. Les causes vraies et légitimes de la guerre entreprise par le Roi. Le crime du Concordat avec Léon. La cause du nom évangélique suscité en Allemagne par Martin Luther. La seconde expédition du Roi en Italie et ses causes. Quels avantages ont résulté de la captivité du Roi François non seulement pour la Gaule mais pour le monde entier. La réussite, admirable sur les mémoires de tous les temps, de Charles, Duc d'Alençon, commandant de l'arrière-garde des troupes du Roi François, quand il fut fait prisonnier. Les professeurs au Collège des trois langues créé par le Roi. L'invitation de Philippe Mélanchton, et la lettre que lui envoya le Roi François. Quels savants de grande culture il eut de préférence pour familiers. Le double avertissement fait au Roi divinement et par commandement surnaturel. L'excellence de la typographie du Roi, et sa Bibliothèque. Les biens conquis par François dans la guerre navale et acquis pour le monde entier. Des avantages, acquis par la guerre, au Roi du Portugal et à diverses autres puissances. De l'art militaire restitué sous la conduite du Roi François. La religion de François. De sa générosité. De sa constitution physique et de ses exercices. Quels grands malheurs il subit. La mort de François. Quels vestiges de sa vie il a laissé dans la vie présente. Texte latin.
Paris, Chez Toussainct du Bray, 1615
In-8 (18,4 x 12,4 cm), (4) ff. - 1080 pp., reliure plein maroquin bleu marine janséniste, dos à cinq nerfs, double filet de coupes, dentelle et filets intérieurs, tranches dorées (reliure signée Huser). Edition originale rare de cette anthologie de la poésie française du XVIe et du début XVIIe s., contenant des poèmes de Jacques Davy du Perron, Jean Bertaut, François de Malherbe, Nicolas Vauquelin des Yveteaux, Honoré dUrfé, Adrien de Monluc, François de Cauvigny de Colomby, Pierre Motin, Pierre Forget Chevalier Sieur de la Picardière, Pierre dAvity, Jean de Lingendes, de lEspine, Raoul Callier, François Maynard, Charles de Piard Sieur dInfrainville et de Touvant, De Bellan, Daniel Dumonstier, Bonnet (neveu de Motin), Louis de Chabans Sieur du Maine, Vital dAudiguier et de lauteur, François de Rosset. Texte imprimé en italique. Très bel exemplaire. // Octavo (18,4 x 12,4 cm), (4) ff. - 1080 pp., jansenist binding dark blue full morocco, spine raised on five bands, double fillet on turns-in, dentelle and fillets Inside, gilt edges (binding signed Huser). Rare first edition of this anthology of 16th and early 17th century french poetry, containing poems by Jacques Davy du Perron, Jean Bertaut, François de Malherbe, Nicolas Vauquelin des Yveteaux, Honoré dUrfé, Adrien de Monluc, François de Cauvigny de Colomby, Pierre Motin, Pierre Forget Chevalier Sieur de la Picardière, Pierre dAvity, Jean de Lingendes, de lEspine, Raoul Callier, François Maynard, Charles de Piard Sieur dInfrainville et de Touvant, De Bellan, Daniel Dumonstier, Bonnet (neveu de Motin), Louis de Chabans Sieur du Maine, Vital dAudiguier and by the author, François de Rosset. Text is printed in italic letters. Very nice copy.
[Chez Sebastien Cramoisy] - SAINT FRANCOIS XAVIER ; [ SOLIER, Père François ]
Reference : 55012
(1628)
Traduites par un P. de la mesme Compagnie, 1 vol. fort in-8 reliure de l'époque plein vélin blanc à lacets, Chez Sebastien Cramoisy, Paris, 1628, 20 ff., 907 pp., 11 ff. n. ch.. Rappel du titre complet : Lettres du B. Père Sainct François Xavier, de la Compagnie de Iesus, Apostre du Iapon [ Lettres du B. Père Saint François Xavier de la Compagnie de Jésus, Apostre du Japon ] [ Edition originale de la traduction française - First edition of the french translation]
Rare exemplaire de la première traduction française de l'intégralité de la correspondance de Saint François Xavier. Torsellini avait donné en 1596 un première édition latine. La canonisation de Saint François Xavier en 1622 favorisa les traductions à travers l'Europe ; on se rappellera que François Xavier fut étudiant à Paris, à la Sorbonne, logeant au collège Sainte-Barbe avec Pierre Favre et Ignace de Loyola. Les lettres de Saint François Xavier demeurent une source d'information remarquable sur l'Inde (à Goa), Malacca et le Japon. Exemplaire en belle reliure d'époque (sans les lacets, plusieurs galeries de vers marginales n'affectant pas le texte hormis deux lettres affectées partiellement, qq. mouill. angulaires). Cordier, Bibliotheca Japonica, 172 (qui cite Sommervogel : "J'inclinerais à croire que la traduction est du P. Solier"). Routhier, L'espace missionnaire, 53. Rare copy of the first French translation of the entire correspondence of Saint Francis Xavier. Torsellini had given in 1596 a first Latin edition. The canonization of St. Francis Xavier in 1622 favored translations throughout Europe; It will be remembered that François Xavier was a student at the Sorbonne in Paris, living at the College Sainte-Barbe with Pierre Favre and Ignace de Loyola. The letters of St. Francis Xavier remain a remarkable source of information on India (in Goa), Malacca and Japan.
Collectif ; LEVASSOR ; MEYERBEER ; NIEDERMEYER ; DEJAZET ; GAVARNI ; SCHUBERT, François [SCHUBERT, Franz ]
Reference : 27466
(1830)
1 vol. in-4 relié demi-basane à coins rouge, supra-libris Madame de Monicault, s.d. (circa 1825-1840), Le Galopin Industriel. Scène comique. Paroles de E. Bourget, musique de A. Marquerie exécutée au Théâtre des Variétés par Levassor, Chez Heu - Le Petit Cochon de Barbarie. Tyrolienne chantée au Théâtre du Palais-Royal par Mr. Levassor. Paroles et musiques de Frédéric Bérat - Tétard au Bateau à Vapeur. Chantée au Théâtre du Palais-Royal par Mr. Levassor. Paroles d'Alfred Deschamps, musique de Eugène Dejazet - Le Nouveau Bélisaire. Complainte chantrée au Théâtre des Variétés par Levassor, paroles de Mr. Lefort, Chez Heu - Un Premier Bal. Paroles de M. Eugène de Lonlay. Musique de F. Masini, chez Gentile - Nella, paroles d'Emile Deschamps, musique de Meyerbeer - La fille de l'air, paroles de Méry - Une Scène des Apennins. Paroles de Deschamps, musique de Niedermeyer, dessin de Gavarni, Maurice Schlesinger Editeur ; Le Martyr. Mélodie pour voix de Basse. Paroles de M. Gustave Desfossés, musique d'Adolphe Vogel,Chez Colombier - L'Ange Déchu. Paroles de Defossé et musique de Vogel, lith. de Guillet d'après un dessin de Célestin Nanteuil - Tu es le repos de François Schubert - Mon âme par François Schubert, chez Richault - Délire par François Schubert, chez Richault - Adieu par François Schubert, chez Richault - Le Rendez-Vous par François Schubert, chez Richault - La Reine d'un Jour par Adolphe Adam - etc.
Rare recueil de partitions dont d'étonnantes chansonnettes de l'époque a titre lithographié (dont un titre par Gavarni). On relèvera notamment "Le Galopin Industriel", tiré de la "Physiologie" d'E. Bourget et "Tétard au Bateau à Vapeur", chansonnette introduisant dans la langue française l'onomatopée "Pchitt" ! Etat satisfaisant (petit travail de vers au mors en queue, rel. lég. frottée)
BERNOUARD (François, sous le pseud. de François Le François).
Reference : 104394
(1938)
P., Cie des Libraires, 1938, in-12, 168 pp, broché, couv. imprimée rempliée, état correct. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers
Rare édition originale de ce texte érotique écrit et publié par le célèbre typographe "à la rose", François Bernouard. — François Bernouard a publié ce texte en 1938, sinon clandestinement, du moins fort discrètement. Le livre est dédié à C. (François de Curel ?), "le plus grand poète dramatique de notre époque qui m'encouragea d'écrire ce livre pour me délivrer, ce qui me perdit". Bien que le seul éditeur indiqué soit la "Cie des Libraires à Paris", la typographie de François Bernouard est très reconnaissable (Jean-Jacques Pauvert, "Anthologie des lectures érotiques"). Il y a tous les ingrédients qui auraient pu faire de ce texte une banale accumulation de clichés : l'amour fou et contrarié par un mariage de raison, la guerre, le héros qui cherche l'oubli et la mort pendant les combats sans trouver ni l'un ni l'autre, des retrouvailles vingt ans plus tard et trop tard, etc. Or, non seulement une émotion passe, mais la manière moderniste dont la sexualité, présente à tous moments, est traitée, donne une dimension intéressante à ce récit. Les deux jeunes amants, à l'impudeur délicate, assouvissent leurs désirs avec beaucoup de naturel et l'une des dernières répliques est tout à fait révolutionnaire : Rose confie à son ancien amant qu'elle a transmis à sa fille ce qu'il lui a appris : "voilà pourquoi souvent nos maris courent après les filles (...) Sache être l'une d'elles en restant dame : ainsi tu auras plus de chances d'être heureuse et de garder ton mari". Inconnu de Pia.
IMPORTANTE LETTRE DE FRANÇOIS DE BOURBON À LAMBASSADEUR DE FLORENCE PENDANT LA SEPTIÈME GUERRE DITALIE, DITE AUSSI GUERRE DE LA LIGUE DE COGNAC.Contexte : Fait prisonnier à lissue de la défaite de Pavie en février 1525, François 1er restera prisonnier de Charles Quint un an. Il ne recouvre la liberté quen mars 1526, après avoir signé le Traité de Madrid par lequel il sengageait, entre autres, à renoncer à toutes prétentions sur Naples et le Milanais. Mais sitôt libéré, il dénonce le Traité et sallie à la Ligne de Cognac contre lempire de Charles-Quint. Il déclare la guerre à lempereur en janvier 1528 et envoie une armée en Italie sous le commandement de Lautrec. François de Bourbon naquit à Ham (Somme) en octobre 1491. Frère cadet du premier duc de Vendôme Charles, il était le troisième garçon de Marie de Luxembourg. Titré comte de Saint-Pol, il représenta le comte de Champagne au sacre de François Ier (janvier 1515) quil accompagna de suite en Italie. Armé chevalier à Marignan par Bayard, semble-t-il, il recevait, la même année, lordre de Saint-Michel.Dès 1518, le roi le gratifiait de la baronnie de Mortagne, près de Tournai. Lannée suivante, en remplacement de son frère Charles nommé gouverneur de Picardie, François recevait la charge de lieutenant général des ville, prévôté et vicomté de Paris, de lÎle de France, du Soissonnais, du Valois et les bailliages de Senlis, Melun et du Vermandois.De 1520 à 1522, il entreprenait la campagne de Flandre et de lArtois, avant de rejoindre le Milanais en 1524.À Pavie (24 février 1525), François de Bourbon, blessé, était fait prisonnier ; mais de cette captivité rien ne ressort. Sans doute libéré comme François Ier en mars 1526, nous le retrouvons bientôt gouverneur du Dauphiné, le roi lui octroyant alors 12 000 livres tournois de pension.En 1528, François commandait à nouveau, en Italie, les troupes royales composées de lansquenets, daventuriers français, de chevau-légers et dhommes darmes. Plusieurs autres actes signés par le roi nous apprennent ainsi lenvoi, à son nom, de renforts, de vivres et de munitions ainsi que de fortes sommes dargent pour la solde des troupes et lentretien des armées....Le 9 février 1535, il épousait à Paris, Adrienne duchesse dEstouteville....Jay receu deux lectres que mavez escriptes du XXIIe de ce moy par lesquelles, par celles que escripvez au Roy, et aussi par ce que mescript la seigneurie de Fleurence, jay [...] entendu le besoing quil est que larmée que je mayne [...] face toute extresme dilligence... afin dempêcher les …diversion du chemyn que les ennemys menassent faire pour lever le siege de Naples... François réclame un délai supplémentaire pour réunir ses troupes : ...Bien vous prie-je, Monsieur de Velly, asseurer hardiment ladicte seigneurie que jay fait et faitz plus que le povoir de faire toute dilligence, et combien que je soye encores de present en ceste ville qui est pour assembler ma force sans laquelle je ne puis faire aucun exploict vallable comme vous entendez assez. Toutesfois voyant madicte force quasi joincte [...] je suis desliberé pour le plus tard partir mardy ou mercredy de cestedicte ville et faire telle et si bonne dilligence que de brief je me trouveray en lieu pour donner toute layde, confort et faveur que je pourray non seullement aux affaires du Roy, maiz generallement à toute la ligue... Claude Dodieu, sieur de Vely, ecclésiastique et diplomate, fut ambassadeur de France à la cour de Florence de juin 1527 à août 1529. Il fut chargé par François 1er dimportantes missions diplomatiques, en particulier auprès de Charles Quint en 1535. Cest lui qui accepta, au nom du roi de France, le défi lancé par lempereur de régler leurs différends par un duel.
[Jacques MARTIN, François ALLOT, Michel ROUGE, André JUILLARD, François DERMAUT, J.Pierre DANARD, J.François HENRY, Michel PLESSIS,] - COLLECTIF - Préface de Charles LE QUINTREC - Illustrations de couverture de Jacques MARTIN et bandes dessinées de François ALLOT, Michel ROUGE, André JUILLARD, François DERMAUT, J.Pierre DANARD, J.François HENRY, Michel PLESSIS, etc...
Reference : 9019
PARIS, Ed. i.d.p. - 1983 - In-4 - Cartonnage éditeur illustrée en couleurs par Jacques Martin - Préface de Charles Le Quintrec - 15 parties d'histoire comprenant chacune des illustrations NB et une bande dessinée en couleurs - Bien complet de la reproduction de l'illustration en couleurs sur feuille volante de Jacques Martin - 71 pages - Bon exemplaire
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Paris, Jean de Nully, 1741. 2 vol. in-4 de (16)-965-(3) pp. et (12)-680-184-(16) pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition corrigée et augmentée. La première édition du Praticien français avait paru sous le nom de Gastier avant les ordonnances de 1667 ; la dernière édition est datée 1755. C'est dire le succès durable de ce manuel de procédure et de droit usuel (civil, criminel, bénéficial) destiné spécialement aux avocats. François Lange (1610-1684) était avocat au Parlement de Paris.Ex-libris manuscrit Arnauld de Chesne ; Jean-Noël Arnauld de Chesne, chevalier, ceigneur de Chesne, de Bouex, Vouzan, Méré & autres lieux, lieutenant des Maréchaux de France en la province d'Angoumois (†1799) ; Arnault de Chesne tirait son nom de la la terre de Chesne (aujourd'hui à la famille d'Harcourt), sise à la limite des départements du Loiret et de l'Yonne, sur la paroisse de Saint-Ezoges (aujourd'hui Saint-Eusoge). Ex-libris héraldique Harcourt.Dupin (1832), 1691. Bel exemplaire.
Strasbourg, , 1674. Petit in-12 de (20)-87 pp., vélin dur, titre manuscrit au dos (reliure de l'époque).
Rare pamphlet du polémiste Lisola publié l'année de sa mort dont il existe au moins trois tirages à la date de 1674, celui-ci probablement le premier orthographié saulce et orné d'un fleuron sur le titre.Il est destiné à servir de réponse à une lettre de l'ambassadeur Louis de Verjus sur la conduite de l'Allemagne durant la guerre de 1673 ; Verjus de Crécy avait protesté contre la politique de l'Empereur, favorable aux Hollandais, et l'avait accusé de vouloir se subordonner l'Empire. Lisola répondit que la couronne impériale est élective et que l'Empereur est lié par les capitulations. L'épître dédicatoire au prince d'Osnabrug est signée François de Warendorp pseudonyme du baron de Lisola.Franc-comtois né à Salins, François-Paul de Lisola (1613-1674) se mit au service de l'Empire d'Autriche : chargé de diverses missions, il se montra diplomate habile. Mais il fut avant tout un polémiste infatigable et redouté qui de 1667 à 1674, combattit la politique de Louis XIV et lui chercha partout des adversaires. Galerie de ver marginale en tête et fin d'exemplaire (cahiers liminaires et E).Bourgeois André, VIII, 8149 ; Willems, 1886.