1980 1980. . RARE GRAND TIRAGE PHOTOGRAPHIQUE moderne tiré par les ayants-droits,d'après le négatif original. Alain-Fournier âgé de 19 ans (1905) habillé de l'uniforme de Khâgne du Lycée Lakanal (Sceaux, Hauts-de-Seine), classe d'interne de préparation au concours de l'École Normale Supérieure. Au verso, ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ D'ALAIN RIVIÈRE - NEVEU D'ALAIN-FOURNIER: " à Simone, son frère d'âge et de cour dans l'amour d'Alain-Fournier Alain Rivière 9 mars 1980" En octobre 1903, Henri Alban Fournier entre au Lycée Lakanal pour préparer l'entrée à l'Ecole Normale Supérieure ; il se lie d'amitié avec Jacques Rivière, un camarade de classe, futur directeur de la NRF, qui épousera sa soeur Isabelle en août 1909. En 1905, année de prise de vue de ce cliché, "survient un évènement qui marque toute la vie ainsi que l'oeuvre d'Alain-Fournier". Le 1er juin, à la sortie du Salon de la Nationale au Grand Palais, il est frappé par la beauté d'une jeune fille - Yvonne de Quiévrecourt - qu'il suit le long du Cours la seine, puis sur un bateau mouche et jusque devant sa maison, boulevard Saint-Germain. Sur le bateau, il écrit fiévreusement sur un carnet les premières lignes qu'il transposera textuellement dans le Grand Meaulnes pour décrire la rencontre avec Yvonne de Galais. Les jours suivants, il revient guetter, attendre sous ses fenêtres et reçoit un premier sourire et un signe de la main. "Le lendemain matin, dimanche de la Pentecôte, je me suis mis en uniforme. Je ne veux pas lui mentir; elle doit savoir que je ne suis encore qu'un collégien" (lettre à a soeur). Il la suit à l'église de Saint-Germain des Près, réussit à échanger quelques phrases, compliments et la nomme Mélisande. Elle conclut leur rencontre par une phrase reprise telle quelle dans son roman : "Nous sommes des enfants, nous avons fait une folie !". Il apprend son mariage lhiver suivant avec un médecin de la marine, nommé Brochet, qu'elle suit à Brest, Rochefort et Toulon ; ils auront deux enfants. En 1913, quelques mois avant la sortie du Grand Meaulnes, Alain-Fournier revit une dernière fois Yvonne de Quiévrecour, en ayant pris soin de s'annoncer auprès de sa soeur Jeanne : "Je sais maintenant que la jeune femme a deux petits enfants. Jai sangloté tout le soir dans ma chambre" , (lettre à Jeanne de Quiévrecourt, Rochefort, 2 mai 1913) Cliché peu courant qui fut notamment utilisé pour illustrer la couverture de l'ouvrage Isabelle Rivière, Images d'Alain-Fournier (Fayard, 1989).
L’exemplaire Robert Hoe imprimé sur grand-papier. Paris, Imprimé par l’Auteur, & se vend chez Barbou, 1764-1766 [1768]. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff.bl., 1 frontispice gravé, 1 portrait de l’auteur, xxxii pp. d’avertissement, 323 pp., (5) pp., 16 planches sur double-page ; II/ 1 frontispice, 1 titre gravé, xliv pp. d’avertissement, (2), 306 pp., 16 planches sur double-page. Reliés en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée A. Motte. 174 x 110 mm.
Edition originale de l’ouvrage le plus célèbre consacré à l’art typographique. Brunet, II, 1359 ; Cohen, Manuel de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 410 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 431 ; Bulletin Morgand et Fatout, 10316 et 6118 ; Catalogue Destailleur, 937 ; Bigmore & Wyman, I, p. 228 ; Sander 728 ; « Le premier volume de cet ouvrage intéressant traite de la gravure et de la fonderie des caractères d’imprimerie ; le second (qui n’a paru qu’en 1768) contient les épreuves des différentes sortes de caractères. Ces deux volumes devaient être suivis de deux autres, dont l’un aurait traité de l’art de l’imprimerie, et l’autre de l’histoire des typographes célèbres ; mais la mort de l’auteur nous a privés de cette suite. » (Brunet). « Le plus grand ouvrage de Fournier, celui qui lui a coûté le plus de travail, est son Manuel typographique, utile aux gens de lettres ; ouvrage immense dont il n’a pu donner que deux volumes, et pour lequel il a laissé une quantité de matériaux, entr’autres sur la vie des typographes, matière intéressante, que Fournier pouvait traiter lui seul, puisque lui seul réunissait les connaissances nécessaires pour juger du talent de ceux qui l’avaient précédé. Le premier volume du Manuel typographique contient la description des deux premières parties ; savoir, la gravure ou taille des caractères, qui n’avait jamais été décrite, et la fonte des mêmes caractères qui n’avait été connue jusqu’alors que par le détail abrégé donné par Fournier lui-même dans l’Encyclopédie. On y trouve aussi l’histoire et le détail des nouveaux caractères pour la musique, inventés par Fournier, exécutés par lui, approuvés par l’académie royale des sciences, et honorés du suffrage du célèbre Rameau. Le second volume est divisé en six articles. Le premier contient un exemple des caractères tant romains qu’italiques, dont on se sert ordinairement dans l’imprimerie, avec les différentes nuances de grosseur qui les font distinguer. Le second contient ce qui regarde les ornemens de l’impression. Le troisième présente les modèles de divers caractères propres à quelques pays, d’un usage particulier ou ancien. Le quatrième renferme les exemples des différents caractères orientaux, hébreux, rabiniques, samaritains, cophtes, arméniens, éthiopiens et grecs. Le cinquième comprend les notes de musique et de plain-chant. Le sixième offre les signes que l’esprit humain a inventés pour exprimer ses idées, en nous présentant une suite des alphabets de chaque langue, d’après les différens monumens imprimés ou manuscrits qu’on a pu consulter sur cette partie. Une explication très curieuse de ces différens alphabets, termine le volume, où se trouvent encore des détails intéressans sur les principales fonderies établies en Europe […]. Voilà ce que nous avons du grand ouvrage de Fournier. Il devait y joindre deux volumes ; l’un sur le mécanisme de l’imprimerie, et l’autre sur l’histoire des meilleurs typographes. Sa mort prévint l’exécution entière d’un si beau plan. » (Les Siècles littéraires de la France, pp. 133-138). Le second volume comporte 250 pages de spécimens de caractères français et étrangers, dont 101 alphabets des langues modernes et anciennes et 5 planches dépliantes de musique dont une gravée en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l’imprimerie européenne jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. « Le ‘Manuel typographique’ de Fournier contient de nombreuses vignettes, qui décèlent un goût parfait. Ce manuel est, du reste, un petit chef-d’œuvre typographique. L’école de Fournier pour l’ornement des livres dura près d’un demi-siècle. » (Dupont, Histoire de l’imprimerie, p. 372). L’illustration se compose de deux frontispices gravés par Fessard d’après Gravelot et De Sève, d’un portrait de l’auteur gravé par Gaucher d’après Bichu, et de 16 planches sur double page à la fin du premier volume qui montrent les différents instruments propres à l’art typographique. Le présent exemplaire comporte en outre une suite supplémentaire des 16 planches techniques, reliée à la fin du second volume. Précieux exemplaire, tres grand de marges car imprime sur grand papier (hauteur : 174 mm contre 165 mm pour un exemplaire ordinaire), provenant de la collection Robert Hoe, l’un des grands bibliophiles américains. Cette association est particulièrement intéressante car Robert Hoe (1839-1909), fabricant de presses à imprimer et inventeur de nouveaux procédés d’impression, est une personnalité qui a marqué l’histoire de l’imprimerie au XIXe siècle.
07/01/1910 Fournier prévient Jean-Gustave Tronche (administrateur des éditions de la NRF) de sa visite pour le lendemain : ...Si vous ne deviez pas être chez vous dimanche matin entre 10 h 1/2 et 11 h 1/2, ou si cela vous dérangeait que je passe chez vous à cette heure - avec un ami qui désire voir La Grappe, voulez-vous être assez aimable pour mavertir dun mot... Fils dinstituteurs, élève de la classe de son père, Henri-Alban Fournier vit une enfance berrichonne à La Chapelle dAngillon. En 1910, on le retrouve chroniqueur littéraire à Paris-Journal. Il commence à publier quelques poèmes, essais, ou contes, qui connaissent quelque succès. Mais surtout il élabore lentement l'?uvre qui le rendra célèbre : Le Grand Meaulnes, paru en novembre 1913 chez Émile-Paul. Ce roman manque de peu le prix Goncourt, mais est salué presque unanimement par la critique de l'époque. Mobilisé en tant que lieutenant de réserve, Fournier fut tué dès les premiers combats. Le tableau La Grappe, ou autour de la chanteuse, est une toile dAndré Lhote, datée de 1908, qui appartenait à Jean-Gustave Tronche dont la s?ur, Lucie, était une amie de jeunesse du peintre. Cest à Bordeaux en 1906 que Jacques Rivière fait la connaissance dAndré Lhote. Commence alors une importante correspondance à laquelle s'associera dès 1909, Henri Alain-Fournier, ami et beau-frère de Jacques Rivière. La correspondance des trois jeunes artistes Lhote, Fournier et Rivière donne un aperçu de la mutation artistique de lépoque.
1897 Paris ,Rueff, 1897 ,In-8 , 558 p., 12 pl. en couleur hors texte : (chromolithographies)
petits manques au dos ,couvertures leg. défraichies
Tapuscrit original inédit, en feuilles, (21 x 30 cm) sous chemise à rabats. 6 parties présentées chacune sous chemise de papier bleu avec le titre manuscrit : 1f.-3pp. - 30pp. - 2ff.-20pp. - 1f.-91pp. - 1f.100pp. - 1f.-15pp. Tâche angulaire sur les 4 premiers feuillets. Quelques corrections manuscrites. Bel état.
Jacques Bereilh -Liégaux (Castre 1895 - Paris 1977) était membre de l'Institut français de Bucarest, c'est sans doute là-bas qu'il rencontra la peintre Stéfania Manuoliu, élève et amie du peintre Nicolae Tonitza, qui deviendra son épouse. Il s'adonna lui-même, avec réussite, à la peinture. Son étude approfondie sur Alain-Fournier et Le Grand Meaulne a sans doute été établie dans les années 1940 (il cite abondamment Isabelle Rivière "Images d'Alain-Fournier", (1938) et Fernand Desonay "Le grand Meaulne d'Alain Fourbier", (1941) ; ainsi que la correspondance Alain-Fournier - Henri Rivière (1926). Il s'intéresse d'abord à "Alain-Fournier et les siens", puis au "Grand Meaulne" et aux personnages du roman, et s'attache ensuite à dresser un portrait psychologique de l'écrivain, et ses rapports amoureux.
( ALAIN FOURNIER) - ASSOCIATION DES AMIS DE JACQUES RIVIÈRE ET D'ALAIN-FOURNIER.
Reference : 8341
(1979)
1979 Virofaly, 1979 ; in-8°, broché, couverture verte illustrée et imprimée en noir , dos muet; 96pp. Illustrations dans le texte;
Fascicule 15/16 de la 5ème année ( 2e et 3e trimestre 1979) : Portrait d'Alain-Fournier par lui-même, Lettre inédite d'Alain-Fournier à Jacques Rivière, Photographies de tableaux préraphaélites, Alain-Fournier et Thomas Hardy par Robert Giannoni, Ecrire des romans comme on les conçoit en Angleterre par Adeine Lesot... ( CH1)
Viroflay, Association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1979. In-12 broché, photos d'Alain-Fournier et de ses proches. Alain-Fournier et son pays.
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste.
Reference : 015421
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste. 20 L.A.S. (+ quelques enveloppes), 24 août 1907 au 30 juin 1909 (une sd), 45p in-8 & in-12. [on joint une L.A.S de Camille Martin à Chesneau & 2 L.A.S. de Gabriel Chesneau, oncle de Jean, à Camille Martin après la mort de Jean] Importante correspondance amicale et littéraire de Chesneau à Camille Martin, condisciple d'Alain-Fournier et Chesneau au lycée Lakanal. Jean Chesneau, « épris de poésie » fut un ami important d'Alain-Fournier. C'est, par exemple, par son entremise que le futur auteur du Grand Meaulnes rencontra Jean Moréas, Adolphe Retté et Paul Fort. Quand Chesneau est malade pendant l'hiver 1906, Fournier vient lui réciter ses poèmes. Ils avaient un excellent ami commun, Jacques Rivière, bordelais comme Chesneau. Chesneau fait partie des convives du banquet Gauguin organisé par Charles Morice en 1906. De ses années à Lakanal, il a gardé plusieurs amis : Camille Martin, Georges Le Cardonnel, Jean Giraudoux et Martial Piéchaud. Il devient ensuite le précepteur du jeune Jean de Vogüé (1898-1972), suivant la famille. Chesneau souffrit beaucoup. Son père, avocat, André Chesneau meurt en 1888 à 33 ans. Sa mère le rendra orphelin en 1906. Après plusieurs périodes de maladie, notamment l'hiver 1906, il meurt à l'hôpital le 10 juillet 1909. Martin avec prévenu Giraudoux, ce dernier avait prévu de rendre visite à Chesneau le dimanche, 11 juillet. Il arriva donc trop tard. L'essentiel de nos informations sont tirées du livre de Jean Loize, Alain-Fournier, sa vie et Le Grand Meaules (Paris, Hachette, 1968. P.100, 149, 203, 204). Loize était alors propriétaire des lettres de Chesneau à Martin. Il les vendit au collectionneur auprès de qui nous avons pu les acquérir. Dans une très longue lettre (12p), écrite entre le 24 et le 28 août 1907, il parle de sa rencontre au Luxembourg avec « le verdâtre Cottard, solitaire et bien gentil » qui était accompagné du poète Albert de Bersaucourt (1883-1937). Il retrouve ce dernier au café d'Harcourt où les rejoint l'écrivain José de Bérys (1883-1957) « qui ne s'appelle hébraïquement que Joseph Bloch », « poète [.] de quelque talent ». Il copie ensuite plusieurs poèmes de Bérys. Ses deux comparses veulent créer et reprendre des revues. Il a vu Jean Moréas qui a demandé des nouvelles de Martin, etc. Le 22 octobre 1907, il lui fait part d'une invitation chez le poète Maurice de Noisay (1886-1942). La plupart des lettres ont un ton plus amical, mentionnent quelques amis (comme Le Cardonnel). La dernière lettre dit simplement : « Mon vieux, Suis à l'Hôpital Cochin. Crise d'albuminurie aiguë. Amitiés. Jean ». Il s'agit certainement de sa dernière lettre. Plusieurs autres lettres parlaient déjà de ses problèmes de santé. Après sa mort, son oncle gère les affaires de son neveu, livres et sommes prêtées, comme le montre les deux lettres qu'il écrit à Camille Martin. Bel ensemble. [353-2]
[ Imp. Lemercier et Cie] - SEVIN-TALIVE ; FOURNIER ; LATERRADE ; CREPIN
Reference : 65136
(1882)
Atlas cantonal du département de Lot-et-Garonne, 28 cartes dépliantes entoilées conservées par arrondissement sous étuis cartonnés, Imp. Lemercier et Cie, Paris, (pour la deuxième édition) échelle de 1 millimètre pour 30 mètres, 1/30.000. [ Détail : ] Arrondissement d'Agen (7 cartes : Canton d'Agen, Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, Troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton d'Astaffort, Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1881 - Canton de Puymirol, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Beauville, deuxième édition, 1882 - Canton de Laplume, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886 - Canton de Laroque-Timbaut, Troisième édition Bès-de-Berg et Crépin, 1888 - Canton de Prayssas, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886) - Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot (10 Cartes : Canton de Castillonnès : Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Sainte-Livrade, idem, 1881 - Canton de Villeneuve, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Chapront, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Fournier, Ingénieur-Voyer en chef, 1886 - Canton de Villeréal, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Penne, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Fumel, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Tournon, idem, 1882 - Canton de Monclar, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Monflanquin, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Cancon, idem, 1882) - Arrondissement de Marmande (8 Cartes : Canton de Bouglon, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Meilhan, idem, 1888 - Canton de Castelmoron, idem, 1888 - Canton de Seyches, Troisième édition, 1888 - Canton de Lauzun, Deuxième édition, 1882 - Canton de Marmande, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886 - Canton de Duras, Deuxième édition , 1882 - Canton de Mas-d'Agenais, idem, 1888) - Arrondissement de Nérac (3 cartes : Canton de Casteljaloux, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1882 - Canton de Francescas, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1881 - Canton de Houeilliès, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1882)
Très rare ensemble, réuni par un amateur éclairé, de 28 cartes de l'Atlas cantonal du département de Lot-et-Garonne établi par Sevin-Talive et corrigé par Fournier, Crépin et Laterrade. Les renseignements sur cet important travail sont très difficiles à obtenir, et la consultation des grands catalogues ne nous a pas permis de trouver trace d'une bibliothèque disposant d'un tel ensemble dans les grands catalogues (la BNF évoque, seule, une série de "10 feuilles" pour cet ensemble). Le découpage cantonal nous permet de penser que 6 cartes seulement doivent manquer à cet ensemble pour obtenir un atlas absolument complet : manqueraient pour Nérac les cartes des cantons de Damazan, Mézin, Lavardac et Nérac ; pour l'arrondissement de Marmande la carte du canton de Tonneins et l'arrondissement de Marmande la carte du canton de Port-Sainte-Marie. Bon et rare ensemble (usures aux étuis, bon exemplaire par ailleurs).
[Librairie des Amateurs, A. Ferroud] - LEMAITRE, Jules ; (FOURNIER, Louis-Edouard)
Reference : 48954
(1903)
Compositions de Louis-Edouard Fournier, Gravures de Xavier Lesueur, Préface par l'auteur, Un des 30 exemplaires sur papier du Japon (ou vélin d'Arches) numérotés (n°7) paraphé par Ferroud, contenant trois états des eaux-fortes, dont l'eau-forte pure, et une composition originale de Louis-Edouard Fournier, 1 vol. in-8 reliure plein maroquin brun, dos à 5 nerfs, double filet doré sur coupes, chasses richement ornées, toutes tranches dorées, couv. et dos conservés, reliure signée de G. Mercier successeur de de son Père, datée de 1923, Librairie des Amateurs, A. Ferroud, Paris, 1903, xvi-68 pp. et 4 ff. (dont le prospectus d'origine)
Splendide exemplaire du tirage de tête, parfaitement établi par G. Mercier dans une élégante reliure en plein maroquin. Comme l'indique le prospectus d'origine relié avec l'ouvrage (et plus précis en cela que la justification), il s'agit d'un des 30 exemplaires imprimés sur papier du Japon (ou vélin d'Arches) proposant trois états des eaux-fortes (dont l'eau-forte pure, avant la lettre), avec un dessin original, sur japon, par l'illustrateur Louis-Edouard Fournier (en l'occurence un beau nu, placé en frontispice). Bon exemplaire (très lég. marbrures et dos très lég. passé, parfait état par ailleurs). Grand Prix de Rome en 1881, Louis-Edouard Fournier (1857-1917) a notamment participé à l'élaboration des fresques du Grand Palais ; il est également connu pour son tableau "L'enterrement de Shelley" et pour plusieurs séries de travaux relatifs aux beautés et aux gloire de Lyon.
... Je vais vous faire envoyer un exemplaire des Miracles dAlain- Fournier, pour qui votre sollicitude, au moment où vous vous occupiez de la collection Larousse, mavait tellement touché...Fils d'un grand médecin bordelais, Jacques Rivière se lie d'amitié avec Alain-Fournier (1886-1914) sur les bancs du lycée Lakanal, à Sceaux, où tous deux préparent le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Le 24 août 1908, il épouse la jeune soeur d'Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants. D'abord collaborateur à L'Occident, il devient secrétaire de rédaction de la Nouvelle Revue française en 1911. Mobilisé en 1914 au 220' régiment d'infanterie, il est fait prisonnier le 24 août, dès les premières échauffourées. Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu'à la fin de la guerre. Au lendemain du conflit, il songe à relancer la NRF dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît en juin 1919. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Louis Aragon. En 1919, il reçoit le Prix Blumenthal. Il n'écrira qu'un court roman psychologique, Aimée, paru en 1922. Après sa mort, son épouse Isabelle se consacre à la publication de ses ?uvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier. Louis Artus (1870-1960) est un écrivain français.
Paris, Le Cherche Midi, (1991). Un vol. au format in-8 (242 x 157 mm) de 344 pp., broché.
''Alain-Fournier n’est pas seulement le romancier que nous connaissons. Il est aussi l’auteur de notes critiques et de chroniques, certaines parues quotidiennement de 1910 à 1912 dans Paris-Journal. Ces textes n’avaient pas encore été réunis en volume et il a fallu plusieurs années de recherches à André Guyon, professeur à la Faculté des Lettres de Brest et spécialiste d’Alain-Fournier, pour les rassembler. L’intérêt ou le charme de tel écho avait bien été signalé par Brasillach – dans un article qu’on trouvera ici – mais rien n’y avait fait : chroniques et critiques d’Alain-Fournier étaient restées quasi inconnues et inaccessibles. Peut-être leur morcellement donnait-il à l’ensemble l’aspect peu significatif et peu attrayant d’un puzzle en vrac. En rapprochant les textes et les échos qui se répondent, André Guyon révèle une pensée, une action. Voici le véritable Alain-Fournier, tel que, de son vivant, il était apparu à ses lecteurs, appliqué à transformer la presse, mêlé aux tensions et aux combats de la société française, répercutant les interrogations et les inquiétudes des jeunes écrivains d’alors – Apollinaire, Giraudoux, Mauriac, Pergaud, Romains… Dans ces années cruciales où s’élabore Le Grand Meaulnes, tandis que se cherche un art nouveau et que se jouent les destinées du XXe siècle, Alain-Fournier se trouve associé à l’effort d’une génération pour définir un goût neuf, fonder une autre littérature. Et toujours, dans ces chroniques, sautent aux yeux une vivacité, un charme, une émotion, une énergie, un humour qu’on ne soupçonnait pas et qui sont ici la marque du créateur.'' Très belle condition.
S.l., [Paris ?], 1789,. In-4 de 1 f.n.ch. et 45 pp. , tel que paru.
Factum contre les agissements des administrateurs de la colonie de Saint-Domingue et les chefs du bureau de la marine, et enfin contre les ministres de la Marine eux-mêmes : le marquis de Castries et ensuite le comte de La Luzerne. Divisé en deux parties, la première contient le récit des persécutions arbitraires de la part des frères Guibert qui désireux de s'emparer de la « guildiverie » ou fabrique de tafia de Fournier le firent emprisonner le 26 septembre 1783, sans motif déclaré, avec l'appui et la complicité du lieutenant du roi. La seconde partie donne le récit des démarches infructueuses auprès des ministres lors de son retour en France, en 1785. Après avoir été débouté en 1787, la justice ne fut rendue à Fournier qu'après plusieurs années de combat lors d'un jugement du Tribunal de Cassation de Paris, rendu le 22 septembre 1792. Meurtri et amer, nourrissant un ressentiment à l'égard de l'Ancien Régime, Fournier va jouer un rôle important lors de la Révolution. Résidant au quartier de l'Artibonite, paroisse de Verettes, à Saint-Domingue, Claude Fournier L'Héritier, dit l'Américain (1745-1825), faisait partie des Dragons des milices bourgeoises de Saint-Marc, avant de créer une petite distillerie d'eau-de-vie tirée de la canne à sucre.
PONTSEVREZ, [FOURNIER Louis-Edouard) - Illustrateur, DEBLOIS (Charles) - graveur]
Reference : 22367
(1895)
Paris Librairies-imprimeries réunies May et Motteroz 1895 in-12 demi-Maroquin 1 volume, reliure demi-maroquin vieux rose in-douze à coins (half morocco binding in-12 with corners) (18,2 x 11,7 cm), reliure d'Epoque non-signée mais superbe (elle le mériterait largement), dos à nerfs (spine with raised band), décoré or et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé "or" avec un filet "or" en encadrement, filet perlé "or" en place des nerfs avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, entre-nerfs à fleuron "or" au fer plein dans un encadrement d'un double filet "or", date "or" en pied dans un encadrement d'un filet "or" et d'un filet perlé "or", plats décorés "or" d'un filet "or" au mors et aux coins, tête lisse dorée, gouttière et tranche de queue non-rognées, couverture illustrée en gris et marron par Louis-Edouard Fournier conservée, Tirage limité à 290 exemplaires numérotés, ICI UN DES 250 exemplaires sur papier de Hollande (N° 225), Illustré de 7 compositions originales de Louis-Edouard Fournier gravées à l'eau-forte par Charles Deblois, 86-(6) pages, 1895 Paris, Ancienne Maison QUANTIN, Librairies-imprimeries réunies May et Motteroz Editeurs,
RARE EDITION ORIGINALE.......Dans une superbe reliure non signée mais qui le mériterait largement........RARE....en parfait état (as new condition). bon état
Paris, NRF, Gallimard, 1937; 4 volumes petit in-8°, brochés, couverture blanche imprimée en noir et rouge; 351pp.; 396pp.; 380pp.; 388pp.Complet des 4 volumes que recouvrent cette correspondance échangée entre 1905 et 1914.
Jacques Rivière ( 1886 - 1925), collabora à la Nouvelle Revue Française ( NRF), très tot. Il en devint secrétaire en 1911 et y publia des critiques, au retour de la guerre, en 1919 , il en devient le directeur. Très proche ami d' Alain-Fournier, qu'il avait cotoyé au Lycée de Sceaux, et avec qui il échangea une abondante correspondante, objet de la présente publication, Jacques Rivière épousa en 1909, la soeur d'Alain -Fournier, Isabelle.Alain-Fournier ( Henri-Alban Fournier), né à La Chapelle - d'Angillon ( Cher) en 1886 est mort le 22 septembre 1914. Disparu à l'age de 27 ans, il ne laissera, à part quelques poèmes et essais ( " Miracles" ), et sa correspondance avec Rivière, Bichet, Madame Simone, sa famille, que le roman qui le rendit célèbre " Le Grand Meaulnes" , qui, paru en 1913, peu avant sa mort et avant que l'on découvre ses autres textes, dont l'ébauche d' un second roman, contribua à créer une légende autour de Fournier. ( GrF)
Paris imprimerie Baudoin 1986 in-folio Paris, chez l'Artiste, imprimerie Baudoin, 1986, in-folio, sous couverture rempliée titrée à la gouache, 50 pages.
Édition originale de ce texte inédit de Alain Fournier, aquarellée à la main par Jean-Pierre Rémon (1928-2024). Paris, cher l'artiste, 1986. In-folio, couverture titrée à la gouache, rempliée, chemise et étui de l'édition. Edition originale. Illustrée de 12 gouaches originales de Jean-Pierre Rémon, toutes signées, enluminant tout le texte. Tirage à 185 exemplaires, celui-ci marqué "EXEMPLAIRE UNIQUE", signé par Rémon et Alain Rivière. Envoi de Jean-Pierre Rémon à un bibliophile. Exemplaire exceptionnel comprenant: les épreuves corrigées de tout le texte; lettre tapuscrite signée de Jacques Rivière, qui était le beau frère de Alain-Fournier; lettre manuscrite de 5 pages d'Edmond Pillon à François Porche, concernant l'auteur Alain-Fournier et son oeuvre majeur du Grand Meaulnes, écrite 3 ans après la mort de ce dernier; photocopie tapuscrit largement corrigée de l'avant-propos par Alain Rivière, accompagnée de photocopies de tout le manuscrit d'Alain-Fournier.
Emile-Paul frères, Paris 1913, 12x19cm, relié.
| Étonnante dédicace au rédacteur en chef de L'Opinion | * Edition originale comportant bien les caractéristiques du premier tirage, un des 300 exemplaires de première émissionsur alfa satinénumérotés à lapresse et réservés à l'auteur. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée de Devauchelle. Rare et précieux envoi autographe signé d'Alain-Fournier à l'écrivain et journaliste Jean de Pierrefeu : "A Jean de Pierrefeu avec mon admiration et ma sympathie. H. Alain-Fournier." *** Étonnante dédicace au rédacteur en chef de l'Opinion qui, par l'intermédiaire d'Henri Massis, offrit au jeune primo-écrivain sa toute première offre de publication officielle en février 1913, finalement rejettée par les autres responsables de la revue. Grace à Rivière, Alain-Fournier réussi à faire paraitre une pré-originale en feuilleton à la Revue de la Nrf, mais c'est finalement la discrète maison d'édtion Emile-Paul qui accepta de publier l'oeuvre achevée en septembre. Le succès immédiat de ce chef d'oeuvre de la littérature française du XXeme siècle, dut quelque peu froisser l'orgeuil de Jean de Pierrefeu qui rédigera une critique acerbe et ambivalente:«J'aurais voulu qu'Alain Fournier arrêtât son récit au moment du départ pour Paris..., nous aurions très bien accepté que ce récit un peu fou et chimérique reste sans explications.... mais il a voulu alourdir son roman, qui dès lors s'avère absurde, les personnages deviennent des fantoches... squelette desséché d'une histoire d'amour à laquelle il n'est pas permis de s'attacher sérieusement... » Sans doute, Pierrefeu souhaitait-il ainsi justifier l'offre avortée de publication par l'Opinion, mais ce faisant, il traduisait une incompréhension générale de la critique, confrontée à l'originalité d'un double récit qui se redéploie au moment même où on le pense achevé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris L. Carteret 1926 grand in-8 broché Paris, L. Carteret, 1926. 28 x 19,5 cm, grand in-8, 274 (5) pp., 3 planches hors texte en noir, fac-similés à pleine page, broché sous couverture imprimée.
TOUS LES PRIX d'adjudication sont marqués en marge. Assez bon exemplaire (menus accidents). Assez bon ///// ATTENTION : la librairie sera fermée du 17 décembre au 5 janvier. Pendant cette période je ne pourrai que prendre note de vos réservations d'ouvrages. En vous souhaitant à tous et toutes de joyeuses fêtes !
Paris, Émile-Pauyl frères, 1913. In-12, 366 pp., broché, couverture originale imprimée (minuscules déchirures en tête et queue du dos, quelques taches de poussière à la couverture).
Édition originale de l'unique roman d'Alain-Fournier paru de son vivant. Le texte avait auparavant paru dans 5 numéros La Nouvelle Revue française entre le 1er juillet et le 1er novembre 1913. Notre exemplaire comporte la couverture datée d'octobre 1913 et numérotée 15824; la page 133 présente le chapitre I (au lieu de II) et, en fin de volume, après la mention de l'imprimeur se trouve la mention 22406-12-13. Un des 1000 exemplaires sur alfa satiné, sans mention de tirage. Ce roman est l'un des titres français le plus traduit et lu à l'étranger. Il rencontre un grand succès dès sa sortie et manque de peu le Goncourt. L'auteur ne profitera que peu de sa célébrité car il est tué par les Allemands le 26 septembre 1914 à proximité de la tranchée de Calonne. Association Alain-Fournier, "Le grand Meaulnes, Bibliographie de l'édition originale" [en ligne]. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Édition originale. Exemplaire de première émission. Exemplaire enrichi d'une importante lettre d'Alain-Fournier. Parfaite et rare reliure d'Huser en maroquin ivoire. Paris, Émile-Paul frères, (septembre) 1913. 1 vol. (115 x 185 mm) de 366 p. et 1 f. Maroquin ivoire doublé, dos à nerfs, titre doré, date en pied, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, gardes moirées, couvertures et dos conservés, étui-cigare (reliure signée de Huser). Édition originale. Exemplaire de première émission avec les dates de septembre pour l’impression du texte « 15822-9-13 » p. 366 et d’octobre pour la couverture « 15824-10-13 », et avec la mention au dos du prix 3F.50. Un des 1 000 exemplaires sur vélin satiné (n° 555), seul papier 10 exemplaires sur papier vert et 30 exemplaires supplémentaires (10 sur japon et 20 sur hollande) imprimés en février 1914 (cf. Deprechins, Le Livre et l’Estampe, 1970, n°63-4, p. 177-8).
Précieux exemplaire, enrichi d'une importante lettre d'Alain-Fournier, écrite quelques mois avant la parution du Grand Meaulnes, au printemps 1913 : « L'Opinion [...], a trouvé, je crois, très sincèrement, mon livre bien [...] mais il n'a pas paru assez Jeune France, assez ‘roman de l'Opinion', assez ‘enquête d'Agathon' [...] Je ne regrette qu'une chose, c'est que cette aventure ait retardé la publication de ce livre depuis longtemps terminé. Désormais, je résisterai à toutes les tentatives de séduction. Et il paraîtra en juillet soit à La NRF, soit à La Grande Revue (à mon choix), et en octobre, en volume, soit à la NRF, soit chez Émile-Paul (à mon choix également) ». En tête, copie dactylographiée de la réponse envoyée par Émile-Paul à Raoul Simonson, lequel s'était enquis du tirage, indiquant que six exemplaires avaient été tirés sur papier vert, et non 10 (vente du 28-11-1990, n° 103). L'exemplaire Gaffé-Hayoit contenait la même copie dactylographiée, l'exemplaire Jacques Guérin détient, lui, la lette originale. Dans l'exemplaire Gaffé figurait une autre lettre à Georges Le Cardonnel, datée du 24 juin 1913, dans laquelle Alain-Fournier lui annonçait la parution du Grand Meaulnes dans La Nouvelle Revue française. Le Cardonnel faisait partie de la rédaction de Paris-Journal, où une sincère amitié s'établit entre lui et Alain-Fournier. Notons enfin que ce magnifique exemplaire a figuré à l'exposition Reflets de la Bibliophilie en Belgique (Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1969) sous le n° 103. Provenance : Bibliothèque Egide Bouchez (ex-libris) ; Jean E. Leclerq (ex-libris).
Christian Pirot, Corrêa, Editions de la Nouvelle Revue Française, Editions Emile-Paul Frères, Editions J. Duculot, Gallimard Témoignages chrétiens, Maison d'écrivain Broché "Lot de 6 livres,2 in-8 et 4 in-12 (de 19 x 25,5 à 12,5 x 19 cm), brochés, 1. ""Itinéraire spirituel d'Alain-Fournier"" (1946 - 167 pages) / 2. Miracles (1948 - 217 pages) / 3. Lettres au petit B., précédées de La fin de la jeunesse par Claude Aveline (1949 192 pages) / 4. Correspondance 1905 - 1914 (1926 - 396 pages - non-coupé) / 5. Alain-Fournier (1991 - 93 pages, photographies noir et blanc in-texte) / 6. Le rêve d'Alain-Fournier (1965 - 162 pages - cahier de photographies noir et blanc in-fine - jaquette illustrée) ; 6: manques à la jaquette défraîchie et dos incurvé, 5: coiffes et bords blanchis, quelques traces aux plats, 1 à 4: couvertures brunies/piquées, coiffes frottées, non-rognés, assez bon état d'ensemble pour cette série de 6 livres. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
London, Edwardi Story, 1654. 12mo. In contemporary full vellum. Binding slightly twisted. Front board with large stain. Annotations in contemporary hand to pasted down front end-paper and free front end-paper. Small marks with annotations pasted in margin. Internally fine and clean. (10), 302, 72 pp. with many diagrams and illustrations in text.
Rare first edition of George Fournier's work on Euclid's Element. “Some of the benefits of the smaller format adopted by Clavius’s edition were negated by the length of the text, and the next phase of Euclidean publication during the seventeenth century saw the rapid adoption of smaller formats, culminating in a number of tiny duodecimo issues such as the 1644 Paris edition of Georges Fournier, later reprinted in Cambridge. (In note:) Issued as a duodecimo in Paris in 1644 and 1654, and in London in 1654 and 1665.” (Anja-Silvia Goeing, Early Modern Universities: Networks of Higher Learning). Georges Fournier, a French Jesuit priest, geographer and mathematician, served as a naval military chaplain on a ship of the line, and acquired a strong knowledge of technical and naval matters. In 1642, he published the treaty Hydrographie, where he attempted to provide a scientific foundation to the design of ships. He also authored a Treaty of fortifications or military architecture, drawn from the most estimated places of our times, for fortifications, whose original edition was published in Paris in 1649 by Jean Hénault at the Salle Dauphine of l'ange gardien. Another edition was published in 1668 in Mayence by Louis Bourgeat. His works on Euclidean geometry (Paris, 1644 and 1654) were translated into English, and gave rise to three successive editions.Georges Fournier taught René Descartes.Steck IV, p. 100.
Bordeaux William Blake and Co 1986 2 volumes in-8, brochés, couvertures illustrées.Edition originale de cette passionnante correspondance qui témoigne de la grande amitié qui liait André Lhote, Alain-Fournier et Jacques Rivière. A travers ces 210 lettres écrites entre le 28 octobre 1907 et le 3 octobre 1924, on découvre les joies, les déceptions, les projets et les tracas de chacun. On remarquera en particulier parmi les 10 lettres d'Alain-Fournier écrites en 1909, celle adressée à André Lhote le 20 janvier 1909 dans laquelle l'écrivain esquisse déjà avec émotion ce que sera son Grand Meaulnes : ... Dans mon livre il y aura bien d'autres fêtes! dans les campagnes, les fermes et les jardins; bien d'autres promenades merveilleuses sous les pommiers de Pâques; bien d'autres noces qui s'en iront en voiture, quand souffle le premier vent tiède du printemps, gonflant la blouse des paysans et que midi sonne dans les villages...Le ton de la correspondance évolue au fil des années car la jeunesse insouciante disparaît avec les préoccupations professionnelles. Dans la dernière lettre adressée à André Lhote le 26 juin 1914, Alain-Fournier écrit: ... il faut nous résigner maintenant que le temps est venu de réaliser sans relâche, à ne nous écrire que de brèves lettres d'affaires amicales. Cela ne veut pas dire que rien soit changé dans l'affection très fidèle, très dévouée, très pleine de foi que je n'ai pas cessé de vous porter... L'échange épistolaire sera même brisé dès le début de la guerre: mobilisé en 1914, Jacques Rivière est fait prisonnier le 24 août, et Alain-Fournier disparaît quelques semaines plus tard, le 22 septembre 1914. La correspondance s'interrompt le 18 juillet 1914, et il faut attendre le 13 août 1917 pour qu'elle renaisse. 34 lettres sont alors échangées, bien que les deux amis habitent le même immeuble de la rue Boulard.Un des 100 premiers exemplaires sur papier Ingres d'Arches. Neufs, non coupés.
Heraclio Fournier Heraclio Fournier, 1982, 344 p., cartonnage éditeur, environ 29x22cm, bon état.
En espagnol. 1 volume. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une r0 éférence au sein de notre librairie.
ALAIN-FOURNIER ..//.. Alain-Fournier, pseudo de Henri-Alban Fournier (1886-1914).
Reference : 8536
(1949)
Paris, Emile-Paul frères, 1949, 1 volume, in-12, broché, 197 p.. Petit défaut à la coiffe inférieure.
Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).