L’exemplaire Robert Hoe imprimé sur grand-papier. Paris, Imprimé par l’Auteur, & se vend chez Barbou, 1764-1766 [1768]. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff.bl., 1 frontispice gravé, 1 portrait de l’auteur, xxxii pp. d’avertissement, 323 pp., (5) pp., 16 planches sur double-page ; II/ 1 frontispice, 1 titre gravé, xliv pp. d’avertissement, (2), 306 pp., 16 planches sur double-page. Reliés en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée A. Motte. 174 x 110 mm.
Edition originale de l’ouvrage le plus célèbre consacré à l’art typographique. Brunet, II, 1359 ; Cohen, Manuel de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 410 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 431 ; Bulletin Morgand et Fatout, 10316 et 6118 ; Catalogue Destailleur, 937 ; Bigmore & Wyman, I, p. 228 ; Sander 728 ; « Le premier volume de cet ouvrage intéressant traite de la gravure et de la fonderie des caractères d’imprimerie ; le second (qui n’a paru qu’en 1768) contient les épreuves des différentes sortes de caractères. Ces deux volumes devaient être suivis de deux autres, dont l’un aurait traité de l’art de l’imprimerie, et l’autre de l’histoire des typographes célèbres ; mais la mort de l’auteur nous a privés de cette suite. » (Brunet). « Le plus grand ouvrage de Fournier, celui qui lui a coûté le plus de travail, est son Manuel typographique, utile aux gens de lettres ; ouvrage immense dont il n’a pu donner que deux volumes, et pour lequel il a laissé une quantité de matériaux, entr’autres sur la vie des typographes, matière intéressante, que Fournier pouvait traiter lui seul, puisque lui seul réunissait les connaissances nécessaires pour juger du talent de ceux qui l’avaient précédé. Le premier volume du Manuel typographique contient la description des deux premières parties ; savoir, la gravure ou taille des caractères, qui n’avait jamais été décrite, et la fonte des mêmes caractères qui n’avait été connue jusqu’alors que par le détail abrégé donné par Fournier lui-même dans l’Encyclopédie. On y trouve aussi l’histoire et le détail des nouveaux caractères pour la musique, inventés par Fournier, exécutés par lui, approuvés par l’académie royale des sciences, et honorés du suffrage du célèbre Rameau. Le second volume est divisé en six articles. Le premier contient un exemple des caractères tant romains qu’italiques, dont on se sert ordinairement dans l’imprimerie, avec les différentes nuances de grosseur qui les font distinguer. Le second contient ce qui regarde les ornemens de l’impression. Le troisième présente les modèles de divers caractères propres à quelques pays, d’un usage particulier ou ancien. Le quatrième renferme les exemples des différents caractères orientaux, hébreux, rabiniques, samaritains, cophtes, arméniens, éthiopiens et grecs. Le cinquième comprend les notes de musique et de plain-chant. Le sixième offre les signes que l’esprit humain a inventés pour exprimer ses idées, en nous présentant une suite des alphabets de chaque langue, d’après les différens monumens imprimés ou manuscrits qu’on a pu consulter sur cette partie. Une explication très curieuse de ces différens alphabets, termine le volume, où se trouvent encore des détails intéressans sur les principales fonderies établies en Europe […]. Voilà ce que nous avons du grand ouvrage de Fournier. Il devait y joindre deux volumes ; l’un sur le mécanisme de l’imprimerie, et l’autre sur l’histoire des meilleurs typographes. Sa mort prévint l’exécution entière d’un si beau plan. » (Les Siècles littéraires de la France, pp. 133-138). Le second volume comporte 250 pages de spécimens de caractères français et étrangers, dont 101 alphabets des langues modernes et anciennes et 5 planches dépliantes de musique dont une gravée en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l’imprimerie européenne jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. « Le ‘Manuel typographique’ de Fournier contient de nombreuses vignettes, qui décèlent un goût parfait. Ce manuel est, du reste, un petit chef-d’œuvre typographique. L’école de Fournier pour l’ornement des livres dura près d’un demi-siècle. » (Dupont, Histoire de l’imprimerie, p. 372). L’illustration se compose de deux frontispices gravés par Fessard d’après Gravelot et De Sève, d’un portrait de l’auteur gravé par Gaucher d’après Bichu, et de 16 planches sur double page à la fin du premier volume qui montrent les différents instruments propres à l’art typographique. Le présent exemplaire comporte en outre une suite supplémentaire des 16 planches techniques, reliée à la fin du second volume. Précieux exemplaire, tres grand de marges car imprime sur grand papier (hauteur : 174 mm contre 165 mm pour un exemplaire ordinaire), provenant de la collection Robert Hoe, l’un des grands bibliophiles américains. Cette association est particulièrement intéressante car Robert Hoe (1839-1909), fabricant de presses à imprimer et inventeur de nouveaux procédés d’impression, est une personnalité qui a marqué l’histoire de l’imprimerie au XIXe siècle.
Paris, Chez P. Jannet, 1855. 1 vol. in-8 de [XLVII] 300 pages, reliure d’éditeur pleine percaline rouge, dos lisse orné. Gardes tachées avec étiqutte, petit manque de percaline au dos.
Bibliothèque Elzevirienne. Catalogue de la Bibliothèque Elzevirienne et des autres ouvrages du fonds de P. Jannet, 1855, 32 p.
Paris, Chez P. Jannet, 1858. 1 vol. in-8 de [CXII] 256 pages, reliure d’éditeur pleine percaline rouge, dos lisse orné.
Bibliothèque Elzevirienne.
A Paris, Chez Emile-Paul frères, 1930. 1 vol. br. in-4 de XXX-[2]-90-[4] pages. Couv. blanche à rabat. Nom de possesseur sur garde, marque des rabats sur gardes.
Paris, Édition de Cluny, 1932. In-8 de 316-[4] pages, plein maroquin beige, dos à dix nerfs regroupés au milieu, large bandes intérieures de même maroquin, gardes de papier décoré, couvertures et dos conservés, tête dorée.
Illustré d'un portait photographique de l'auteur au frontispice, hors texte. Jolie édition imprimée sur papier vergé du Marais, numérotée (539).
Paris, P. Jannet / Pagnerre, 1855-1863. 10 volumes in-12 reliés en demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés de fleurons dorés.
Avec d'indispensables table méthodique et table alphabétique des 272 pièces formant les 10 volumes. Passionnante réunion de publications anciennes. Quelques petits chocs aux reliures, intérieur sans défaut. Imprimé sur joli papier vergé. Nom de possesseur sur pages de titre.
LACROIX Paul; SERÉ Ferdinand; FOURNIER Édouard; BÉGIN Émile;:
Reference : 6071
(1850)
Paris, Librairie historique, archéologique et scientifique de Seré, [et] Adolphe Delahays, 1850. In-4, de [8]-216-[6]p. et [2]-160p. et [4]-31p., demi-chagrin marron, dos à nerfs (passé et un soupçon épidermé). Très bel exemplaire totalement exempt de la moindre rousseur.
Les trois titres sont illustrés comme ainsi: l'orfèvrerie: frontispice, 13 planches hors-texte dont 3 en couleurs, ainsi que 6 pl. de d'armoiries dont 1 en couleurs, plus 3 planches pleines page ainsi que de très nombreuses gravures in-texte; l'imprimerie: 19 planches hors-texte dont 4 en couleurs et une dépliantes, et 9 pl. pleines page plus une abondante iconographie in-texte; la charpenterie: 12 pl. dont 2 dépliantes. Le relieur a gentiment interverti quelques feuillets pour l'histoire de l'imprimerie, mais il n'y a pas de manque.
Paris, Laplace, Sanchez et Cie, 1875. 1 vol. grand in-8 de LXXXIII-560-[4] pages. Demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Non rogné et, mises à part quelques minuscules épidermures, à l'état de neuf. Superbe édition imprimée sur papier vergé.
Illustré de 20 portrait en pieds, tous en double état, (un état en noir tiré sur chine, et un état colorié à l'aquarelle) par MM. Emile Bayard et Maurice Sand, et de 2 fac-simile dépliants de l’écriture de l’auteur. Ex-libris de Louis François de Marval.
Paris, Les Editions de Minuit, 2002. In-12 broché de 59-[5] pages, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.
Edition originale de la traduction au tirage limité à 106 exemplaires sur vergé de Vizille, celui-ci un des 99 numérotés en arabe.
Genève, Les éditions du Mont-Blanc, 1942. In-4 de [2]-280-[2] pages, demi-vélin blanc à coins, titre, filets et roulettes dorés au dos, filets rouge ornant les plats.
Illustré d'un frontispice couleurs (Jean Calvin jeune) et de nombreux hors-texte en noir, en couleurs ou en deux tons. Figures in-texte en noir. Edition originale au tirage limité à 1440 exemplaires, celui-ci un de 1200 numérotés en arabe (268) [Geisendorf 331]. Tampon de possesseur en début de volume, tout petits manques de papier en bord du premier plat.
Paris, Carrier, 1845. 1 vol. in-8 de III-406-[2] pages, pleine percaline bleue d’éditeur, dos lisse richement orné, plats ornés de fleurons et d’un médaillon doré au centre, tranches dorées. Rousseurs.
Illustré d’un titre gravé, de vignettes et de gravures hors-texte par Victor Adam.
Paris, B. Renault, 1846. In-8 de [4]-236 pages, demi-toile verte décorée à froid, tite et fleurons dorés au dos. Mors inférieurs fendus, coiffes et coins frottés, rares rousseurs.
Illustré de 46 planches hors-texte dont 13 dépliantes. Certaines planches dépassent des cahiers et de ce fait ont les bors pliés et un tout petit peu déchirés. Manque en coin inférieur à 2 planches, l'une avec petite atteinte à l'image.
07/01/1910 Fournier prévient Jean-Gustave Tronche (administrateur des éditions de la NRF) de sa visite pour le lendemain : ...Si vous ne deviez pas être chez vous dimanche matin entre 10 h 1/2 et 11 h 1/2, ou si cela vous dérangeait que je passe chez vous à cette heure - avec un ami qui désire voir La Grappe, voulez-vous être assez aimable pour mavertir dun mot... Fils dinstituteurs, élève de la classe de son père, Henri-Alban Fournier vit une enfance berrichonne à La Chapelle dAngillon. En 1910, on le retrouve chroniqueur littéraire à Paris-Journal. Il commence à publier quelques poèmes, essais, ou contes, qui connaissent quelque succès. Mais surtout il élabore lentement l'?uvre qui le rendra célèbre : Le Grand Meaulnes, paru en novembre 1913 chez Émile-Paul. Ce roman manque de peu le prix Goncourt, mais est salué presque unanimement par la critique de l'époque. Mobilisé en tant que lieutenant de réserve, Fournier fut tué dès les premiers combats. Le tableau La Grappe, ou autour de la chanteuse, est une toile dAndré Lhote, datée de 1908, qui appartenait à Jean-Gustave Tronche dont la s?ur, Lucie, était une amie de jeunesse du peintre. Cest à Bordeaux en 1906 que Jacques Rivière fait la connaissance dAndré Lhote. Commence alors une importante correspondance à laquelle s'associera dès 1909, Henri Alain-Fournier, ami et beau-frère de Jacques Rivière. La correspondance des trois jeunes artistes Lhote, Fournier et Rivière donne un aperçu de la mutation artistique de lépoque.
1897 Paris ,Rueff, 1897 ,In-8 , 558 p., 12 pl. en couleur hors texte : (chromolithographies)
petits manques au dos ,couvertures leg. défraichies
Tapuscrit original inédit, en feuilles, (21 x 30 cm) sous chemise à rabats. 6 parties présentées chacune sous chemise de papier bleu avec le titre manuscrit : 1f.-3pp. - 30pp. - 2ff.-20pp. - 1f.-91pp. - 1f.100pp. - 1f.-15pp. Tâche angulaire sur les 4 premiers feuillets. Quelques corrections manuscrites. Bel état.
Jacques Bereilh -Liégaux (Castre 1895 - Paris 1977) était membre de l'Institut français de Bucarest, c'est sans doute là-bas qu'il rencontra la peintre Stéfania Manuoliu, élève et amie du peintre Nicolae Tonitza, qui deviendra son épouse. Il s'adonna lui-même, avec réussite, à la peinture. Son étude approfondie sur Alain-Fournier et Le Grand Meaulne a sans doute été établie dans les années 1940 (il cite abondamment Isabelle Rivière "Images d'Alain-Fournier", (1938) et Fernand Desonay "Le grand Meaulne d'Alain Fourbier", (1941) ; ainsi que la correspondance Alain-Fournier - Henri Rivière (1926). Il s'intéresse d'abord à "Alain-Fournier et les siens", puis au "Grand Meaulne" et aux personnages du roman, et s'attache ensuite à dresser un portrait psychologique de l'écrivain, et ses rapports amoureux.
( ALAIN FOURNIER) - ASSOCIATION DES AMIS DE JACQUES RIVIÈRE ET D'ALAIN-FOURNIER.
Reference : 8341
(1979)
1979 Virofaly, 1979 ; in-8°, broché, couverture verte illustrée et imprimée en noir , dos muet; 96pp. Illustrations dans le texte;
Fascicule 15/16 de la 5ème année ( 2e et 3e trimestre 1979) : Portrait d'Alain-Fournier par lui-même, Lettre inédite d'Alain-Fournier à Jacques Rivière, Photographies de tableaux préraphaélites, Alain-Fournier et Thomas Hardy par Robert Giannoni, Ecrire des romans comme on les conçoit en Angleterre par Adeine Lesot... ( CH1)
Viroflay, Association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1979. In-12 broché, photos d'Alain-Fournier et de ses proches. Alain-Fournier et son pays.
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste.
Reference : 015421
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste. 20 L.A.S. (+ quelques enveloppes), 24 août 1907 au 30 juin 1909 (une sd), 45p in-8 & in-12. [on joint une L.A.S de Camille Martin à Chesneau & 2 L.A.S. de Gabriel Chesneau, oncle de Jean, à Camille Martin après la mort de Jean] Importante correspondance amicale et littéraire de Chesneau à Camille Martin, condisciple d'Alain-Fournier et Chesneau au lycée Lakanal. Jean Chesneau, « épris de poésie » fut un ami important d'Alain-Fournier. C'est, par exemple, par son entremise que le futur auteur du Grand Meaulnes rencontra Jean Moréas, Adolphe Retté et Paul Fort. Quand Chesneau est malade pendant l'hiver 1906, Fournier vient lui réciter ses poèmes. Ils avaient un excellent ami commun, Jacques Rivière, bordelais comme Chesneau. Chesneau fait partie des convives du banquet Gauguin organisé par Charles Morice en 1906. De ses années à Lakanal, il a gardé plusieurs amis : Camille Martin, Georges Le Cardonnel, Jean Giraudoux et Martial Piéchaud. Il devient ensuite le précepteur du jeune Jean de Vogüé (1898-1972), suivant la famille. Chesneau souffrit beaucoup. Son père, avocat, André Chesneau meurt en 1888 à 33 ans. Sa mère le rendra orphelin en 1906. Après plusieurs périodes de maladie, notamment l'hiver 1906, il meurt à l'hôpital le 10 juillet 1909. Martin avec prévenu Giraudoux, ce dernier avait prévu de rendre visite à Chesneau le dimanche, 11 juillet. Il arriva donc trop tard. L'essentiel de nos informations sont tirées du livre de Jean Loize, Alain-Fournier, sa vie et Le Grand Meaules (Paris, Hachette, 1968. P.100, 149, 203, 204). Loize était alors propriétaire des lettres de Chesneau à Martin. Il les vendit au collectionneur auprès de qui nous avons pu les acquérir. Dans une très longue lettre (12p), écrite entre le 24 et le 28 août 1907, il parle de sa rencontre au Luxembourg avec « le verdâtre Cottard, solitaire et bien gentil » qui était accompagné du poète Albert de Bersaucourt (1883-1937). Il retrouve ce dernier au café d'Harcourt où les rejoint l'écrivain José de Bérys (1883-1957) « qui ne s'appelle hébraïquement que Joseph Bloch », « poète [.] de quelque talent ». Il copie ensuite plusieurs poèmes de Bérys. Ses deux comparses veulent créer et reprendre des revues. Il a vu Jean Moréas qui a demandé des nouvelles de Martin, etc. Le 22 octobre 1907, il lui fait part d'une invitation chez le poète Maurice de Noisay (1886-1942). La plupart des lettres ont un ton plus amical, mentionnent quelques amis (comme Le Cardonnel). La dernière lettre dit simplement : « Mon vieux, Suis à l'Hôpital Cochin. Crise d'albuminurie aiguë. Amitiés. Jean ». Il s'agit certainement de sa dernière lettre. Plusieurs autres lettres parlaient déjà de ses problèmes de santé. Après sa mort, son oncle gère les affaires de son neveu, livres et sommes prêtées, comme le montre les deux lettres qu'il écrit à Camille Martin. Bel ensemble. [353-2]
[ Imp. Lemercier et Cie] - SEVIN-TALIVE ; FOURNIER ; LATERRADE ; CREPIN
Reference : 65136
(1882)
Atlas cantonal du département de Lot-et-Garonne, 28 cartes dépliantes entoilées conservées par arrondissement sous étuis cartonnés, Imp. Lemercier et Cie, Paris, (pour la deuxième édition) échelle de 1 millimètre pour 30 mètres, 1/30.000. [ Détail : ] Arrondissement d'Agen (7 cartes : Canton d'Agen, Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, Troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton d'Astaffort, Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1881 - Canton de Puymirol, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Beauville, deuxième édition, 1882 - Canton de Laplume, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886 - Canton de Laroque-Timbaut, Troisième édition Bès-de-Berg et Crépin, 1888 - Canton de Prayssas, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886) - Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot (10 Cartes : Canton de Castillonnès : Carte dressée sur les plans d'assemblage du Cadastre pour le service des chemins vicinaux par M. Sevin-Talive, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Sainte-Livrade, idem, 1881 - Canton de Villeneuve, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Chapront, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Fournier, Ingénieur-Voyer en chef, 1886 - Canton de Villeréal, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Penne, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Fumel, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Tournon, idem, 1882 - Canton de Monclar, deuxième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. A. Henry, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. Laterrade, Ingénieur-Voyer en chef, 1882 - Canton de Monflanquin, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Cancon, idem, 1882) - Arrondissement de Marmande (8 Cartes : Canton de Bouglon, troisième édition, corrigée et mise à jour sous l'Administration de M. Bès-de-Berc, Officier de la Légion d'Honneur, Préfet du Département, par M. A. Crépin, Ingénieur-Voyer en chef, 1888 - Canton de Meilhan, idem, 1888 - Canton de Castelmoron, idem, 1888 - Canton de Seyches, Troisième édition, 1888 - Canton de Lauzun, Deuxième édition, 1882 - Canton de Marmande, Troisième édition, Chapront et Fournier, 1886 - Canton de Duras, Deuxième édition , 1882 - Canton de Mas-d'Agenais, idem, 1888) - Arrondissement de Nérac (3 cartes : Canton de Casteljaloux, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1882 - Canton de Francescas, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1881 - Canton de Houeilliès, Deuxième édition, Henry et Laterrade, 1882)
Très rare ensemble, réuni par un amateur éclairé, de 28 cartes de l'Atlas cantonal du département de Lot-et-Garonne établi par Sevin-Talive et corrigé par Fournier, Crépin et Laterrade. Les renseignements sur cet important travail sont très difficiles à obtenir, et la consultation des grands catalogues ne nous a pas permis de trouver trace d'une bibliothèque disposant d'un tel ensemble dans les grands catalogues (la BNF évoque, seule, une série de "10 feuilles" pour cet ensemble). Le découpage cantonal nous permet de penser que 6 cartes seulement doivent manquer à cet ensemble pour obtenir un atlas absolument complet : manqueraient pour Nérac les cartes des cantons de Damazan, Mézin, Lavardac et Nérac ; pour l'arrondissement de Marmande la carte du canton de Tonneins et l'arrondissement de Marmande la carte du canton de Port-Sainte-Marie. Bon et rare ensemble (usures aux étuis, bon exemplaire par ailleurs).
[Librairie des Amateurs, A. Ferroud] - LEMAITRE, Jules ; (FOURNIER, Louis-Edouard)
Reference : 48954
(1903)
Compositions de Louis-Edouard Fournier, Gravures de Xavier Lesueur, Préface par l'auteur, Un des 30 exemplaires sur papier du Japon (ou vélin d'Arches) numérotés (n°7) paraphé par Ferroud, contenant trois états des eaux-fortes, dont l'eau-forte pure, et une composition originale de Louis-Edouard Fournier, 1 vol. in-8 reliure plein maroquin brun, dos à 5 nerfs, double filet doré sur coupes, chasses richement ornées, toutes tranches dorées, couv. et dos conservés, reliure signée de G. Mercier successeur de de son Père, datée de 1923, Librairie des Amateurs, A. Ferroud, Paris, 1903, xvi-68 pp. et 4 ff. (dont le prospectus d'origine)
Splendide exemplaire du tirage de tête, parfaitement établi par G. Mercier dans une élégante reliure en plein maroquin. Comme l'indique le prospectus d'origine relié avec l'ouvrage (et plus précis en cela que la justification), il s'agit d'un des 30 exemplaires imprimés sur papier du Japon (ou vélin d'Arches) proposant trois états des eaux-fortes (dont l'eau-forte pure, avant la lettre), avec un dessin original, sur japon, par l'illustrateur Louis-Edouard Fournier (en l'occurence un beau nu, placé en frontispice). Bon exemplaire (très lég. marbrures et dos très lég. passé, parfait état par ailleurs). Grand Prix de Rome en 1881, Louis-Edouard Fournier (1857-1917) a notamment participé à l'élaboration des fresques du Grand Palais ; il est également connu pour son tableau "L'enterrement de Shelley" et pour plusieurs séries de travaux relatifs aux beautés et aux gloire de Lyon.
... Je vais vous faire envoyer un exemplaire des Miracles dAlain- Fournier, pour qui votre sollicitude, au moment où vous vous occupiez de la collection Larousse, mavait tellement touché...Fils d'un grand médecin bordelais, Jacques Rivière se lie d'amitié avec Alain-Fournier (1886-1914) sur les bancs du lycée Lakanal, à Sceaux, où tous deux préparent le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Le 24 août 1908, il épouse la jeune soeur d'Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants. D'abord collaborateur à L'Occident, il devient secrétaire de rédaction de la Nouvelle Revue française en 1911. Mobilisé en 1914 au 220' régiment d'infanterie, il est fait prisonnier le 24 août, dès les premières échauffourées. Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu'à la fin de la guerre. Au lendemain du conflit, il songe à relancer la NRF dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît en juin 1919. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Louis Aragon. En 1919, il reçoit le Prix Blumenthal. Il n'écrira qu'un court roman psychologique, Aimée, paru en 1922. Après sa mort, son épouse Isabelle se consacre à la publication de ses ?uvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier. Louis Artus (1870-1960) est un écrivain français.
Paris, Le Cherche Midi, (1991). Un vol. au format in-8 (242 x 157 mm) de 344 pp., broché.
''Alain-Fournier n’est pas seulement le romancier que nous connaissons. Il est aussi l’auteur de notes critiques et de chroniques, certaines parues quotidiennement de 1910 à 1912 dans Paris-Journal. Ces textes n’avaient pas encore été réunis en volume et il a fallu plusieurs années de recherches à André Guyon, professeur à la Faculté des Lettres de Brest et spécialiste d’Alain-Fournier, pour les rassembler. L’intérêt ou le charme de tel écho avait bien été signalé par Brasillach – dans un article qu’on trouvera ici – mais rien n’y avait fait : chroniques et critiques d’Alain-Fournier étaient restées quasi inconnues et inaccessibles. Peut-être leur morcellement donnait-il à l’ensemble l’aspect peu significatif et peu attrayant d’un puzzle en vrac. En rapprochant les textes et les échos qui se répondent, André Guyon révèle une pensée, une action. Voici le véritable Alain-Fournier, tel que, de son vivant, il était apparu à ses lecteurs, appliqué à transformer la presse, mêlé aux tensions et aux combats de la société française, répercutant les interrogations et les inquiétudes des jeunes écrivains d’alors – Apollinaire, Giraudoux, Mauriac, Pergaud, Romains… Dans ces années cruciales où s’élabore Le Grand Meaulnes, tandis que se cherche un art nouveau et que se jouent les destinées du XXe siècle, Alain-Fournier se trouve associé à l’effort d’une génération pour définir un goût neuf, fonder une autre littérature. Et toujours, dans ces chroniques, sautent aux yeux une vivacité, un charme, une émotion, une énergie, un humour qu’on ne soupçonnait pas et qui sont ici la marque du créateur.'' Très belle condition.
S.l., [Paris ?], 1789,. In-4 de 1 f.n.ch. et 45 pp. , tel que paru.
Factum contre les agissements des administrateurs de la colonie de Saint-Domingue et les chefs du bureau de la marine, et enfin contre les ministres de la Marine eux-mêmes : le marquis de Castries et ensuite le comte de La Luzerne. Divisé en deux parties, la première contient le récit des persécutions arbitraires de la part des frères Guibert qui désireux de s'emparer de la « guildiverie » ou fabrique de tafia de Fournier le firent emprisonner le 26 septembre 1783, sans motif déclaré, avec l'appui et la complicité du lieutenant du roi. La seconde partie donne le récit des démarches infructueuses auprès des ministres lors de son retour en France, en 1785. Après avoir été débouté en 1787, la justice ne fut rendue à Fournier qu'après plusieurs années de combat lors d'un jugement du Tribunal de Cassation de Paris, rendu le 22 septembre 1792. Meurtri et amer, nourrissant un ressentiment à l'égard de l'Ancien Régime, Fournier va jouer un rôle important lors de la Révolution. Résidant au quartier de l'Artibonite, paroisse de Verettes, à Saint-Domingue, Claude Fournier L'Héritier, dit l'Américain (1745-1825), faisait partie des Dragons des milices bourgeoises de Saint-Marc, avant de créer une petite distillerie d'eau-de-vie tirée de la canne à sucre.
PONTSEVREZ, [FOURNIER Louis-Edouard) - Illustrateur, DEBLOIS (Charles) - graveur]
Reference : 22367
(1895)
Paris Librairies-imprimeries réunies May et Motteroz 1895 in-12 demi-Maroquin 1 volume, reliure demi-maroquin vieux rose in-douze à coins (half morocco binding in-12 with corners) (18,2 x 11,7 cm), reliure d'Epoque non-signée mais superbe (elle le mériterait largement), dos à nerfs (spine with raised band), décoré or et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé "or" avec un filet "or" en encadrement, filet perlé "or" en place des nerfs avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, entre-nerfs à fleuron "or" au fer plein dans un encadrement d'un double filet "or", date "or" en pied dans un encadrement d'un filet "or" et d'un filet perlé "or", plats décorés "or" d'un filet "or" au mors et aux coins, tête lisse dorée, gouttière et tranche de queue non-rognées, couverture illustrée en gris et marron par Louis-Edouard Fournier conservée, Tirage limité à 290 exemplaires numérotés, ICI UN DES 250 exemplaires sur papier de Hollande (N° 225), Illustré de 7 compositions originales de Louis-Edouard Fournier gravées à l'eau-forte par Charles Deblois, 86-(6) pages, 1895 Paris, Ancienne Maison QUANTIN, Librairies-imprimeries réunies May et Motteroz Editeurs,
RARE EDITION ORIGINALE.......Dans une superbe reliure non signée mais qui le mériterait largement........RARE....en parfait état (as new condition). bon état