Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste.
Reference : 015421
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste. 20 L.A.S. (+ quelques enveloppes), 24 août 1907 au 30 juin 1909 (une sd), 45p in-8 & in-12. [on joint une L.A.S de Camille Martin à Chesneau & 2 L.A.S. de Gabriel Chesneau, oncle de Jean, à Camille Martin après la mort de Jean] Importante correspondance amicale et littéraire de Chesneau à Camille Martin, condisciple d'Alain-Fournier et Chesneau au lycée Lakanal. Jean Chesneau, « épris de poésie » fut un ami important d'Alain-Fournier. C'est, par exemple, par son entremise que le futur auteur du Grand Meaulnes rencontra Jean Moréas, Adolphe Retté et Paul Fort. Quand Chesneau est malade pendant l'hiver 1906, Fournier vient lui réciter ses poèmes. Ils avaient un excellent ami commun, Jacques Rivière, bordelais comme Chesneau. Chesneau fait partie des convives du banquet Gauguin organisé par Charles Morice en 1906. De ses années à Lakanal, il a gardé plusieurs amis : Camille Martin, Georges Le Cardonnel, Jean Giraudoux et Martial Piéchaud. Il devient ensuite le précepteur du jeune Jean de Vogüé (1898-1972), suivant la famille. Chesneau souffrit beaucoup. Son père, avocat, André Chesneau meurt en 1888 à 33 ans. Sa mère le rendra orphelin en 1906. Après plusieurs périodes de maladie, notamment l'hiver 1906, il meurt à l'hôpital le 10 juillet 1909. Martin avec prévenu Giraudoux, ce dernier avait prévu de rendre visite à Chesneau le dimanche, 11 juillet. Il arriva donc trop tard. L'essentiel de nos informations sont tirées du livre de Jean Loize, Alain-Fournier, sa vie et Le Grand Meaules (Paris, Hachette, 1968. P.100, 149, 203, 204). Loize était alors propriétaire des lettres de Chesneau à Martin. Il les vendit au collectionneur auprès de qui nous avons pu les acquérir. Dans une très longue lettre (12p), écrite entre le 24 et le 28 août 1907, il parle de sa rencontre au Luxembourg avec « le verdâtre Cottard, solitaire et bien gentil » qui était accompagné du poète Albert de Bersaucourt (1883-1937). Il retrouve ce dernier au café d'Harcourt où les rejoint l'écrivain José de Bérys (1883-1957) « qui ne s'appelle hébraïquement que Joseph Bloch », « poète [.] de quelque talent ». Il copie ensuite plusieurs poèmes de Bérys. Ses deux comparses veulent créer et reprendre des revues. Il a vu Jean Moréas qui a demandé des nouvelles de Martin, etc. Le 22 octobre 1907, il lui fait part d'une invitation chez le poète Maurice de Noisay (1886-1942). La plupart des lettres ont un ton plus amical, mentionnent quelques amis (comme Le Cardonnel). La dernière lettre dit simplement : « Mon vieux, Suis à l'Hôpital Cochin. Crise d'albuminurie aiguë. Amitiés. Jean ». Il s'agit certainement de sa dernière lettre. Plusieurs autres lettres parlaient déjà de ses problèmes de santé. Après sa mort, son oncle gère les affaires de son neveu, livres et sommes prêtées, comme le montre les deux lettres qu'il écrit à Camille Martin. Bel ensemble. [353-2]
Paris, Émile-Pauyl frères, 1913. In-12, 366 pp., broché, couverture originale imprimée (minuscules déchirures en tête et queue du dos, quelques taches de poussière à la couverture).
Édition originale de l'unique roman d'Alain-Fournier paru de son vivant. Le texte avait auparavant paru dans 5 numéros La Nouvelle Revue française entre le 1er juillet et le 1er novembre 1913. Notre exemplaire comporte la couverture datée d'octobre 1913 et numérotée 15824; la page 133 présente le chapitre I (au lieu de II) et, en fin de volume, après la mention de l'imprimeur se trouve la mention 22406-12-13. Un des 1000 exemplaires sur alfa satiné, sans mention de tirage. Ce roman est l'un des titres français le plus traduit et lu à l'étranger. Il rencontre un grand succès dès sa sortie et manque de peu le Goncourt. L'auteur ne profitera que peu de sa célébrité car il est tué par les Allemands le 26 septembre 1914 à proximité de la tranchée de Calonne. Association Alain-Fournier, "Le grand Meaulnes, Bibliographie de l'édition originale" [en ligne]. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
A Paris, Imprimé par l'Auteur, et se vend chez Barbou, 1764-1766. 2 vol. in-8 (161 x 105 mm) de (3)-V à XXXII-323-[5] ; (2)-XLIV-306 pp., planches, veau marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin lavallière, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Cet ouvrage, le plus célèbre consacré à l'art typographique, est illustré de deux frontispices gravés, l'un par Gravelot, l'autre par de Sève (non signé) et de 16 planches repliées au tome I montrant les différents instruments propres à cet art. Le second volume est un catalogue de spécimens des caractères français et étrangers, de vignettes et de musique, gravés par Fournier, dont 4 dépliantes et certains imprimés en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l'imprimerie européenne jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Il intervint particulièrement dans le domaine de l'italique en introduisant dans le dessin de la lettre des empattements "romains" et en réduisant au minimum le nombre de lettres liées qui décelaient encore l'origine calligraphique du caractère. Le livre lui-même est un régal typographique. Bel exemplaire. Légère usure aux coins. Brunet, II, 1359 ; Audin, 185-190 ; Bigmore & Wyman, I, 228.
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin.
Reference : 005519
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin. L.A.S.+enveloppe, sd [1870], 1pœ in-8 (16 lignes). « Mon cher Aurélie, j'ai eu une matinée très orageuse. Il a fallu composer avec les prussiens. Je n'ai plus le sou ». Il a une affaire avec « l'homme aux révolvers », Mignot, à qui il doit de l'argent et qui reste insensible aux problèmes de Fournier. Il demande à Scholl d'intervenir. [124]
S.l., Editions numériques La Comédie du Regard, s.d. [1999 ?]. In-8, [32]p. Edition originale, n°38/96, numéroté et signé par l'auteur, sous couverture rempliée en papier fait main avec incrustations de petites feuilles d'arbre. Cet ouvrage reproduit 12 gousses de plantes (page de droite) avec le nom de chacune (page de gauche). On remarquera la volonté érotique de l'auteur puisque chaque gousse est prise en photo de manière à donner l'impression d'un sexe féminin. Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Fournier à Le Goff : « A mon tour un petit envoi, restant toujours très sensible aux vôtres ». Fournier fait ici référence aux fameux petits papiers de Le Goff. Curieux ouvrage.
A Paris, chez François Clouzier, Sébastien Cramoisy, 1671. In-4 de (18)-154 pp. les pages 97/98 forment un tableau in-folio replié.L'Antiloimotechnie ou l'art qui chasse la Peste, et tous ses accidents, qui sont, le Pourpre, la petire Verolle, la Rougeolle pourpre, la Dyssenterie, les Bubons, les Charbons, l'Estiomene, & la Gangrene, par une Methode generale de la Medecine, & par un remede experimenté appelé Alexipharmaque. 1671. In-4 de (10)-83-(1) pp.2 parties en 1 vol in-4, veau brun, dos orné à nerfs, armes gaufrées au centre des plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Éditions originales. Exemplaire réglé. Les armes de Charles Maurice Le Tellier ont été poussés à froid maladroitement à l'époque de la reliure (différentes des fers recensés par O-H-R.) ; pour autant, peut-on dire qu'il s'agit d'un exemplaire de dédicace !Portrait de l'auteur daté 1668, gravé par Étienne Gantrel (1646-1706) d'après Paul Androuet du Cerceau (1630-1710). L'auteur est représenté en tenue d'empereur romain. De l'index de sa main droite, il montre le soleil situé derrière lui, avec l'inscription : Hoc ego (voilà ce que je suis). Au verso de la page de titre les armes gravées de Charles Le Tellier ont été contrecollées. Quelques bois gravés dans le texte.Épître dédicatoire à Monseigneur Charles Maurice Le Tellier, Conseiller du Roy. Approbations données à Paris le 1er octobre 1668. Extrait du privilège du Roy enregistré sur le Livre de la Communauté des Imprimeurs et Marchands Libraires de Paris le 3 décembre 1669. Achevé d'imprimé pour la première fois le 9 janvier 1671. Pages de titre à encadrement orné, bandeaux, lettres ornées, culs-de-lampe gravés sur bois. Denis Fournier (1613-1683) est un chirurgien et accoucheur français né à Lagny-sur-Marne, près de Paris. On sait assez peu de choses sur lui, si ce n’est qu’il exerce à Paris et qu’il se passionne pour les instruments médicaux et chirurgicaux. Il conçoit et met au point un grand nombre d’outils nouveaux et de méthodes inédites. Il est notamment l’un des premiers à imaginer des prothèses chirurgicales. Il rédige plusieurs traités portant sur le corps humain, sur les maladies des os et des fractures, ainsi que sur les accouchements.L’impression de ses ouvrages a vraisemblablement été financée et surveillée par l'auteur lui-même. La structure et l’organisation des différents exemplaires en témoignent, confuses et parfois désordonnées ; souvent les exemplaires présentent une collation fantaisiste. L'auteur a t-il éliminé certains cahiers, des planches gravées, interverti ou ajouté d'autres ?Cet exemplaire est cohérent bien que différent de ceux passés sur le marché ces dernières années. Le Traité de Myologie est placé logiquement (pp.99 à 154) après les pages 97/98.Provenance : Dominicains de Rouen : ex-libris manuscrit pro bibliotheca Praedicatorum Rothomagensium daté 1688.Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710), fils du chancelier Michel Le Tellier et frère de Louvois ; archevêque de Reims depuis 1671, le catalogue de sa bibliothèque fut rédigé par Nicolas Clément en 1693 ; il légua ses livres à l'abbaye Sainte Geneviève.Bon exemplaire. Les coiffes ont été restaurées.Absent du catalogue Bibliotheca telleriana (1693) ; fer inconnu de Olivier-Hermal-Roton (planche 1753) ; Waller 3155.
Paris, Alphonse Desesserts, s.d. (1844). In-4 oblong de (4)-91 pp., nombreuses illustrations en noir dans le texte, cartonnage illustré en couleurs (reliure de l'éditeur).
Album illustré de 260 vignettes gravées sur bois dont quelques-unes sont aquarellées, disposées à la manière des publications de Rodolphe Töpffer (1799-1846) considéré comme le père de la bande dessinée ; plusieurs vignettes sont signées Ecosse, Breval, Lacoste jeune, A. Honoré, Eulalie B., De Saillet, J. Vogel.Le titre est orné d'un portrait-charge de l'auteur, le journaliste Ortaire Fournier (179.?-1864) directeur de la Tribune littéraire. Coiffes et coins légèrement frottés.Très bon exemplaire conservé dans son cartonnage illustré de l'éditeur, représentant l'éventaire d'un marchand d'estampes entouré d'enfants.Gumuchian, 2601.
Paris, Librairies-imprimeries réunies, 1895. In-12, 86-(6) pp., reliure demi-maroquin fauve à coins (V. Champs), tête dorée, couverture et dos conservés.
Tirage limité à 290 exemplaires numérotés, ICI UN DES 25 sur Japon impérial (après 15 Chine), contenant les gravures en TRIPLE ETAT. Dans une élégante reliure signée de Champs. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, éditions de la bonne compagnie, 1946. In-4, 265 pp., en feuilles, couverture originale imprimée, chemise et étui de l'éditeur (petits frottements, quelques petites taches, quelques décharges).
Édition illustrée de l'unique roman d'Alain-Fournier. Elle est ornée des compositions en noir de Madeleine Melsonn, gravées sur bois. Un des 50 exemplaires sur vélin Lana pur chiffon, tirage de tête comprenant une suite des gravures sur malacca teinté. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, à l’enseigne du pot cassé, Bibliotheca Magna, 1928. In/8 broché, couverture illustrée, illustrations (Bois) en noir de Henry Chapront , 217 pages. Exemplaire numéroté (N° 67 sur papier de Bornéo). Mise en trois actes avec transcription en vers modernes en regard du texte du XVé siècle par Edouard Fournier.
Ravi Kumar éditeur, Bâle, 1983. In-4 (29 x 22 cm) reliure pleine toile sous jaquette illustrée en noir, photographies de Lionel Fournier, 67 pages. de texte, nombreuses planches en couleurs non paginées. Edition limitée.
Complexe monastique du Ladakh, préservé miraculeusement et dont les peintures bouddhiques sont d'une splendeur inégalée.
FRANCE (Anatole), FOURNIER (Louis-Edouard), PENNEQUIN (E.), MARIE (L.), WITTMANN,
Reference : 7585
Paris, Librairie des amateurs F. Ferroud, 1906. In-4 carré, broché, couverture illustrée rempliée (décharge d'adhésif sur la première et la dernière page, petites taches en haut des pages et sur les gardes)
Tirage limité à 225 exemplaires, ici un des 80 de tête réimposés sur grand vélin, exemplaire nominatif de l'imprimeur Philippe Renouard, paraphé par Ferroud, et enrichi d'une suite des eaux-fortes en noir avec remarques et d'une suite sur Chine des encadrements en orange et en noir. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin.
Reference : 005516
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin. L.A.S.+enveloppe, vendredi 8 juillet, 1p in-8 (5 lignes). Il aura l'honneur de le recevoir le surlendemain chez lui. [124]
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin.
Reference : 005518
Marc Fournier (1818-1879), directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin. L.A.S., sd, 1p in-8 (8 lignes). « Mon cher Aurélien, je préfère à la pièce que vous me proposez le drame auquel vous faites allusion. Venez m'en parler. ». [124]
L’exemplaire Robert Hoe imprimé sur grand-papier. Paris, Imprimé par l’Auteur, & se vend chez Barbou, 1764-1766 [1768]. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff.bl., 1 frontispice gravé, 1 portrait de l’auteur, xxxii pp. d’avertissement, 323 pp., (5) pp., 16 planches sur double-page ; II/ 1 frontispice, 1 titre gravé, xliv pp. d’avertissement, (2), 306 pp., 16 planches sur double-page. Reliés en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée A. Motte. 174 x 110 mm.
Edition originale de l’ouvrage le plus célèbre consacré à l’art typographique. Brunet, II, 1359 ; Cohen, Manuel de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 410 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 431 ; Bulletin Morgand et Fatout, 10316 et 6118 ; Catalogue Destailleur, 937 ; Bigmore & Wyman, I, p. 228 ; Sander 728 ; « Le premier volume de cet ouvrage intéressant traite de la gravure et de la fonderie des caractères d’imprimerie ; le second (qui n’a paru qu’en 1768) contient les épreuves des différentes sortes de caractères. Ces deux volumes devaient être suivis de deux autres, dont l’un aurait traité de l’art de l’imprimerie, et l’autre de l’histoire des typographes célèbres ; mais la mort de l’auteur nous a privés de cette suite. » (Brunet). « Le plus grand ouvrage de Fournier, celui qui lui a coûté le plus de travail, est son Manuel typographique, utile aux gens de lettres ; ouvrage immense dont il n’a pu donner que deux volumes, et pour lequel il a laissé une quantité de matériaux, entr’autres sur la vie des typographes, matière intéressante, que Fournier pouvait traiter lui seul, puisque lui seul réunissait les connaissances nécessaires pour juger du talent de ceux qui l’avaient précédé. Le premier volume du Manuel typographique contient la description des deux premières parties ; savoir, la gravure ou taille des caractères, qui n’avait jamais été décrite, et la fonte des mêmes caractères qui n’avait été connue jusqu’alors que par le détail abrégé donné par Fournier lui-même dans l’Encyclopédie. On y trouve aussi l’histoire et le détail des nouveaux caractères pour la musique, inventés par Fournier, exécutés par lui, approuvés par l’académie royale des sciences, et honorés du suffrage du célèbre Rameau. Le second volume est divisé en six articles. Le premier contient un exemple des caractères tant romains qu’italiques, dont on se sert ordinairement dans l’imprimerie, avec les différentes nuances de grosseur qui les font distinguer. Le second contient ce qui regarde les ornemens de l’impression. Le troisième présente les modèles de divers caractères propres à quelques pays, d’un usage particulier ou ancien. Le quatrième renferme les exemples des différents caractères orientaux, hébreux, rabiniques, samaritains, cophtes, arméniens, éthiopiens et grecs. Le cinquième comprend les notes de musique et de plain-chant. Le sixième offre les signes que l’esprit humain a inventés pour exprimer ses idées, en nous présentant une suite des alphabets de chaque langue, d’après les différens monumens imprimés ou manuscrits qu’on a pu consulter sur cette partie. Une explication très curieuse de ces différens alphabets, termine le volume, où se trouvent encore des détails intéressans sur les principales fonderies établies en Europe […]. Voilà ce que nous avons du grand ouvrage de Fournier. Il devait y joindre deux volumes ; l’un sur le mécanisme de l’imprimerie, et l’autre sur l’histoire des meilleurs typographes. Sa mort prévint l’exécution entière d’un si beau plan. » (Les Siècles littéraires de la France, pp. 133-138). Le second volume comporte 250 pages de spécimens de caractères français et étrangers, dont 101 alphabets des langues modernes et anciennes et 5 planches dépliantes de musique dont une gravée en rouge et noir. Ces spécimens représentent le fonds de Fournier qui influencera l’imprimerie européenne jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. « Le ‘Manuel typographique’ de Fournier contient de nombreuses vignettes, qui décèlent un goût parfait. Ce manuel est, du reste, un petit chef-d’œuvre typographique. L’école de Fournier pour l’ornement des livres dura près d’un demi-siècle. » (Dupont, Histoire de l’imprimerie, p. 372). L’illustration se compose de deux frontispices gravés par Fessard d’après Gravelot et De Sève, d’un portrait de l’auteur gravé par Gaucher d’après Bichu, et de 16 planches sur double page à la fin du premier volume qui montrent les différents instruments propres à l’art typographique. Le présent exemplaire comporte en outre une suite supplémentaire des 16 planches techniques, reliée à la fin du second volume. Précieux exemplaire, tres grand de marges car imprime sur grand papier (hauteur : 174 mm contre 165 mm pour un exemplaire ordinaire), provenant de la collection Robert Hoe, l’un des grands bibliophiles américains. Cette association est particulièrement intéressante car Robert Hoe (1839-1909), fabricant de presses à imprimer et inventeur de nouveaux procédés d’impression, est une personnalité qui a marqué l’histoire de l’imprimerie au XIXe siècle.
07/01/1910 Fournier prévient Jean-Gustave Tronche (administrateur des éditions de la NRF) de sa visite pour le lendemain : ...Si vous ne deviez pas être chez vous dimanche matin entre 10 h 1/2 et 11 h 1/2, ou si cela vous dérangeait que je passe chez vous à cette heure - avec un ami qui désire voir La Grappe, voulez-vous être assez aimable pour mavertir dun mot... Fils dinstituteurs, élève de la classe de son père, Henri-Alban Fournier vit une enfance berrichonne à La Chapelle dAngillon. En 1910, on le retrouve chroniqueur littéraire à Paris-Journal. Il commence à publier quelques poèmes, essais, ou contes, qui connaissent quelque succès. Mais surtout il élabore lentement l'?uvre qui le rendra célèbre : Le Grand Meaulnes, paru en novembre 1913 chez Émile-Paul. Ce roman manque de peu le prix Goncourt, mais est salué presque unanimement par la critique de l'époque. Mobilisé en tant que lieutenant de réserve, Fournier fut tué dès les premiers combats. Le tableau La Grappe, ou autour de la chanteuse, est une toile dAndré Lhote, datée de 1908, qui appartenait à Jean-Gustave Tronche dont la s?ur, Lucie, était une amie de jeunesse du peintre. Cest à Bordeaux en 1906 que Jacques Rivière fait la connaissance dAndré Lhote. Commence alors une importante correspondance à laquelle s'associera dès 1909, Henri Alain-Fournier, ami et beau-frère de Jacques Rivière. La correspondance des trois jeunes artistes Lhote, Fournier et Rivière donne un aperçu de la mutation artistique de lépoque.
1897 Paris ,Rueff, 1897 ,In-8 , 558 p., 12 pl. en couleur hors texte : (chromolithographies)
petits manques au dos ,couvertures leg. défraichies
Paris-Genève, éditions Jeheber, 1955, in/8, broché avec jaquette, exemplaire non coupé. 12 illustrations dont 10 par Doisneau.
Texte ludique, amusant et instructif, ancien et curieux métier, dompteur de puces, brocanteur, tatoueur,...
Editions g.p. département des presses de la cité, paris, collection Super, in/8, reliure éditeur, 266 pages. Illustrations en couleurs in et hors texte.
Société d'Edition Artistiques et Littéraires, Paul Ollendorff, 1901, publié sous le patronage du Club Alpin Français, Section des Hautes Vosges, 680 pages. Edition Originale. Fort et grand In/4. Reliure éditeur illustrée en couleurs sur les deux plats avec la signature de l'artiste Steinlen, dos lisse, dorée sur tête. Ouvrage orné de très nombreuses reproductions photographiques en héliogravure et sépia in et hors texte par V. Franck, peintre-photographe à Saint-Dié.
Edition originale de cet ouvrage monumental abondamment illustré de photographies (paysages, vues, monuments, activités humaines, scènes, portraits, etc.) par V. Franck, peintre-photographe à Saint-Dié. Album publié sous le patronage du Club Alpin Français, Section des Hautes-Vosges, dont l’auteur était président. On y trouve l’histoire, les légendes, les habitudes, les moeurs de ces régions. Le Donon - Saint-Odile - Saint-Dié - Gérardmer - Les Hautes-Chaumes - La Moselle.
Paris, éditions Vialetay, 1965. In-folio, 230 pp., oasis noir à long grain d'Anick Butré, plats ornés de filets à froid formant des formes géométriques, doublure de d'oasis noir estampé à froid, garde de veau velours gris, chemise de demi-oasis noir et de soie moirée grise, étui bordé de même (frottements à la chemise et l'étui).
Édition illustrée des lithographies en noir hors-texte de Gaston Barret, exemplaire imprimé pour Fernand Mourlot sur papier de Rives, signé par l'artiste à la justification. Impressionnante reliure doublée noire d'Anick Butré jouant sur différentes textures du cuir. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Editions Jeheber. 1955. In/8 broché, couverture illustrée en noir, illustrations : 13 planches de photographies en noir dont certaines de Doisneau, 195 pages. Exemplaire à l'état de neuf, non coupé.
La puce dans tout ses états : compagne opiniâtre des dessous de nos ancêtres pas si lointains (les spectateurs des salles obscures des années 50 ressortaient souvent avec des démangeaisons), mais aussi en littérature et dans l'art, artiste de cirque ou de théâtre, comment s'en débarrasser...
Tapuscrit original inédit, en feuilles, (21 x 30 cm) sous chemise à rabats. 6 parties présentées chacune sous chemise de papier bleu avec le titre manuscrit : 1f.-3pp. - 30pp. - 2ff.-20pp. - 1f.-91pp. - 1f.100pp. - 1f.-15pp. Tâche angulaire sur les 4 premiers feuillets. Quelques corrections manuscrites. Bel état.
Jacques Bereilh -Liégaux (Castre 1895 - Paris 1977) était membre de l'Institut français de Bucarest, c'est sans doute là-bas qu'il rencontra la peintre Stéfania Manuoliu, élève et amie du peintre Nicolae Tonitza, qui deviendra son épouse. Il s'adonna lui-même, avec réussite, à la peinture. Son étude approfondie sur Alain-Fournier et Le Grand Meaulne a sans doute été établie dans les années 1940 (il cite abondamment Isabelle Rivière "Images d'Alain-Fournier", (1938) et Fernand Desonay "Le grand Meaulne d'Alain Fourbier", (1941) ; ainsi que la correspondance Alain-Fournier - Henri Rivière (1926). Il s'intéresse d'abord à "Alain-Fournier et les siens", puis au "Grand Meaulne" et aux personnages du roman, et s'attache ensuite à dresser un portrait psychologique de l'écrivain, et ses rapports amoureux.
OTUA (Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier), TOURNON, CHAPPEY, EXPERT (R.), FOURNIER (Alex et Pierre), MOLINIE, NICOD, BOULANGER, LETROSNE (Charles et Daniel), UMBDENSTOCK, BEAUDOUIN, LODS, BOURDEIX, BOUTTERIN, GRANET, MADELINE (Léon, Joseph, Louis), CASSANDRE
Reference : 9461
Editions O.T.U.A., s.d. (1934-1935). In-folio, 164 pp., reliure dos toilé, couverture montée sur les deux plats (Cassandre), dessins, plans, photographies (usure et petites salissures, étiquettes, dos refait ?).
Présente les projets, jamais réalisés, pour un Grand Palais des Expositions à La Défense. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Editions Emile Paul Frères, Paris, s.d. (1957). In/8 (17,5 x 11,5 cm) broché, couverture imprimée, 328 pages.