A Leipzig [i.e. Lyon], 1808 1 volume in-8 (20 x 12,5 cm) de (4)-425-(3) pages et un grand tableau dépliant (replié relié entre les pages 56 et 57). Reliure strictement de l'époque demi-basane fauve, dos lisse orné de plattes dorées en guise de faux-nerfs, fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier marron. Quelques usures (coins, plats, coupes, légères fentes en tête des mors, légères marques et éraflures au dos, le tout sans gravité), intérieur frais. Quelques rousseurs peu pregnantes aux premiers et aux derniers feuillets. Quelques annotations manuscrites, corrections et rajouts, notamment sur le grand tableau dépliant. Collationné complet. Edition originale rare du premier livre de Fourier.
Charles Fourier est né à Besançon, département du Doubs, le 7 avril 1772. Issu d'un famille bourgeoise aisée (son père possède un commerce de draps dans la ville de Besançon), il travaille comme commis-marchand ou commis-voyageur à Rouen puis à Lyon qui est la ville où la misère ouvrière est la plus visible, et où l’on peut trouver une abondance de sociétés secrètes de réformateurs. Il est âgé de 36 ans lorsque paraît en 1808 la Théorie des Quatre Mouvements et des Destinées Générales. En 1822 il publie son Traité de l'Association Domestique-Agricole puis en 1829-1830, son Nouveau monde industriel et sociétaire ou invention du procédé d'industrie attrayante et naturelle, distribuée en séries passionnées. Puis en 1835-1836, paraît La fausse industrie morcelée répugnante et mensongère et l'antidote, l'industrie naturelle, combinée, attrayante, véridique donnant quadruple produit. Il meurt le 10 octobre 1837 laissant derrière lui des milliers de feuillets manuscrits. Ce corpus sera publié par le soin de ses amis (Paris, La Phalange) entre 1841 et 1858. La Théorie des Quatre Mouvements et des Destinées Générales fut imprimé à Lyon et publié sans nom d'auteur. Fourier y donne son système de pensée sous le titre sybillin de : "Théorie des quatre mouvements et des destinées générales". Le sous-titre indique qu'il s'agit là des prospectus et annonces de la découverte. Cette première tentative d'explication du système de Fourier fut un échec. Son volume ne fut pas diffusé et les lecteurs alors très peu nombreux. Cependant le Fouriérisme était né et allait faire école à travers le monde entier et les expériences des phalanstères, ces communautés d'individus regroupés dans un même ensemble architectural et animés des mêmes idées fondatrices : une vie harmonieuse autour de l'entraide, la bienveillance, le collectivisme, le socialisme et le libertarisme. Ce socialisme épicurien et poétique, difficilement accessible à la première lecture, de ces concepts remplis de nélogismes à la limite de l'ésotérisme social et politique, sera reconnu par les surréalistes (notamment André Breton qui écrira une Ode à Charles Fourier en 1947). "Sa nouveauté est effectivement radicale ; (Fourier) unit ce qui avait été dissocié dans la société occidentale : la raison et les passions, l'observation et l'imaginaire, l'éthique et l'innocence. Si sa culture dérive des spéculations cosmologiques de Kepler et des loges maçonniques lyonnaises (Swedenborg, Saint-Martin), des recherches des Lumières (Quesnay, Montesquieu, Rousseau, Mably), et de l'ombre (Sade, Rétif de la Bretonne), ses inventions sont absolument personnelles. Le moteur de sa pensée est le scandale de l'organisation sociale : jeune et sensible, il a découvert l'indigence ouvrière, l'opulence inacceptable des puissants ; sa clairvoyance lui a révélé l'inégalité désordonnée et a fait de lui un précurseur du socialisme anti-étatique fondé sur un ensemble de garanties qui sont encore partiellement à l'horizon de nos démocraties. Son outil intellectuel est un combinatoire qu'il applique hardiment à tout le champ du savoir et une écriture extraordinaire associant la verve de Rabelais et le sarcasme de Swift au moyen d'un lexique visionnaire poétique et subversif qui enchantera les Surréalistes." (En français dans le texte, 218). "[...] Alors qu’en 1825, Saint-Simon fait une mort publique, Fourier meurt seul : sa logeuse, ne le voyant pas sortir le matin du 10 octobre 1837, monte dans sa mansarde et le trouve, habillé, mort au pied de son lit. Seul, inconnu, mais nullement dans la solitude. Il a de grands amis, quelques vrais disciples : il aura une formidable postérité ! Déjà, en 1837, Stendhal écrit dans son Journal d’un Touriste : « mort de Fourier ; L’Association de Fourier fait des pas immenses ; mais comme Fourier n’avait aucune élégance et n’allait pas dans les salons, on ne lui accordera que dans vingt années son rang de rêveur sublime, ayant prononcé un grand mot : « Association » ! Quelle postérité ! : l’École fouriériste et Considerant et les milliers de lecteurs de la Démocratie Pacifique ; Owen, Engels, Marx, Weitling, Leconte de Lisle, Dostoievski, Brisbane, Marcuse, André Breton avec son Ode à Fourier et Jaurès, qui a écrit : « Fourier ! lui seul a su concevoir un monde nouveau ». [...] C’est le premier des quatre grands traités de Fourier : exposé incomplet, bancal, déséquilibré de son système de pensée. Fruit d’une imagination débordante qu’il est incapable de contrôler à moins qu’il ne s’y refuse, « sa pensée est comme l’eau du fleuve qui balaie les obstacles et de même que le cours est plus vif près de la source, La Théorie des quatre Mouvements et des destinées générales est un livre plus hardi, plus spontané que ceux qui le suivent ; il a le ton inimitable de la jeunesse et la ferveur de la découverte ». Dans une première partie, exposition, destinée aux « studieux » Fourier expose très brièvement sa conception de l’attractivité « passionnée », comme moteur de fonctionnement des rapports sociaux. Il présente ses idées sur l’organisation du « travail-plaisir », sur le comportement des petits groupes et l’épanouissement de la communauté qui doit tendre et atteindre à l’harmonie. En second lieu, Description. Il s’adresse aux voluptueux et tout particulièrement aux femmes : il aborde le problème de la sexualité, de l’amour, dénonce les vices du système conjugal et matrimonial, beaucoup trop contraignant, répressif, refoulant pourrait-on dire. Il expose sa conception d’une sexualité libératrice, libérée des interdits et des tabous, fait profession de foi féminine et féministe : « l’extension des privilèges (des droits) des femmes est le principe général de tous les progrès sociaux ». Il ne se veut nullement immoral ou amoral, il revendique une vraie morale, une nouvelle éthique basée sur la nécessité des passions (comme mode supérieur de fonctionnement des rapports entre les êtres humains) et sur le travail-plaisir. Travail et passions sont les deux chemins qui ouvrent la voie et donnent accès à la vertu et au bonheur. En fin de cette seconde partie, il analyse et célèbre ce que l’on pourrait appeler les arts synthèses : la gastronomie, appelée gastrosophie, et la musique dans sa forme la plus achevée et la plus complète, l’opéra. Enfin, dans une troisième partie, Démonstration et Confirmation, Fourier, après une critique des philosophes et de leur étourderie méthodique, analyse les insuffisances de la franc-maçonnerie, du système des sociétés insulaires : il dénonce, dans la civilisation, les vices du système commercial, aboutissant à la spoliation, à l’accaparement, à l’agiotage, à la spéculation. Fourier termine par un épilogue d’une éloquence grandiose et pessimiste, une adresse aux philosophes : « Apôtres de l’erreur, moralistes et politiques ! après tant d’indices de votre aveuglement prétendez-vous encore éclairer le genre humain ? … vous avez étouffé la voix de quelques hommes qui inclinaient à la sincérité tels que Hobbes et J.-J. Rousseau qui entrevoyaient dans la civilisation un renversement des vues de la nature, un développement méthodique de tous les vices. Vous avez repoussé ces traits de lumière pour faire entendre vos jactances de perfectionnement. La scène change et la vérité que vous feigniez de chercher va paraître pour votre confusion ». (Gaston Bordet, maître de conférences honoraire à l’université de Franche-Comté, président d’honneur de l’Association d’études fouriéristes, in Commemorations Collection 2008). "La publication du livre… est un échec cuisant ! Fourier a beau envoyer des paquets de livres partout en France, en Suisse, en Allemagne, dans les pays scandinaves, en Angleterre ou en Écosse (il en expédie plus de 600 !!! Qu’on se rende compte du travail de manutention et d’expédition auquel il se livre), le Traité ne se vend pas ! Fourier essaie d’obtenir des articles dans les journaux ou gazettes, rien ne vient, ou pire, le livre incompris est tourné en ridicule ! Plus tard, les enfants qui jouent dans les jardins du Palais Royal à Paris, quand ils le voient, le poursuivent en criant « Fou-riez » ! Sinistre ! Fourier très amer… n’est pas abattu. C’est un lutteur. Le reste de sa vie, il reprend la tâche et écrit trois grands traités. 1822 : Traité de l’Économie domestique agricole – 2 volumes (explication du phalanstère). 1829 : Le Nouveau monde industriel et sociétaire ou procédé d’industrie attrayante et naturelle distribuée en séries passionnées. 1835-1836 : La Fausse industrie morcelée, répugnante, mensongère et l’industrie naturelle, combinée, attrayante, véridique donnant quadruple produit. Il dira : « d’abord lisez ces trois traités, et ensuite et seulement abordez l’étude de mon premier ouvrage, La Théorie des quatre mouvements, il est la parodie avant la pièce » !" (Gaston Bordet, maître de conférences honoraire à l’université de Franche-Comté, président d’honneur de l’Association d’études fouriéristes, in Commemorations Collection 2008). Fourier était-il fou, comme on pourrait le penser à la lecture d'une seule demie-page de l'un de ses ouvrages ? Si l'on en croit la spécialiste de son oeuvre Simone Debout : "il ne faut pas « prendre figure à la lettre », et la cosmologie délirante de l’attraction universelle ressort pour elle de la tradition du miracle grec, des fables de Socrate, propres à faire entendre sous une forme imagée ce que l’on ne peut exprimer conceptuellement." Références : BnF, Utopie : la quête de la société idéale en Occident, n°173 ; Simone Debout « Introduction à la Théorie des quatre mouvements », J.-J. Pauvert édit. Paris, 1967 ; Beecher, Fourier, Paris, Fayard, 1993, pages 141-152. Très bon exemplaire de cet ouvrage fondamental et fondateur des idées progressistes jusqu'à nos jours. Rare en bonne condition d'époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Bossange père"" Londres, Martin Bossange et Comp., 1822 & 1823. 8vo. [Traité:] Two lovely contemporary, uniform half calf bindings with gilding and blindstamped ornamentations to spines. ""E. C."" in gilt lettering to top of spine on both volumes + [Sommaire:] a bit later red half cloth with marbled paper over boards. Gilt title to spine. [Traité]: signed by the author on verso of half-title in vol. 1: ""Ch Fourier"". Title-page of vol. 1 with a small light brown stain (probably candle-starin), far from affecting lettering. Both volumes in lovely condition, with only very light occassional brownspoting. LXXX, 592 pp."" VIII, 648 pp. [Sommaire:] Title-page slightly browned, evenly. Otherwise very nice, clean, and fresh. 16 pp, pp. (1329) -1448 + 4 ff. (= (A8 (unnumbered) - on two leaves, first recto and second verso blank) + B8, C8, D8, E8).A lovely set.
Scarce first edition of Fourier's milestone work of political theory, which is considered a founding work of Utopian Socialism and a main inspiration for Marx. The work, which contains ""the essence of Fourier's doctrine"" (David Owen Evans, Social Romanticism in France 1830-1848, p. 129.), is here presented together with the exceedingly rare complete supplement, which was published the following year.It is in the ""Traité..."" that Fourier presents the revolutionary ideas that Marx were to adopt and use in his ""Kapital"", namely the theory of poverty and exploitation and its relation to the means of production. These same ideas are those that made Marx speak of Fourier's ""Gargantuan view of man"".It is due to the ""Traité de l'association"" that Fourier is considered one of the founding fathers of Utopian Socialism (being by far the most utopian of them)"" in his quest for a more equal society, he became one of the very first to defend things such as same-sex sexuality and the rights of women - in fact, it is Fourier that later coins the word ""Feministe"", while stating that the position of women in society was equal to that of slaves. Many of his publications preceded those of de Saint-Simon, Owens, and Marx, but his ideas seemed to find greater influence when interpreted by others. Due to the lack of success of the ""Traité"", Fourier decided, the following year, to publish the ""Sommaire"", in an attempt to draw attention to his revolutionary ideas in the ""Traité"". The ""Sommaire"" constitutes a short, more easily understood, summary, though also containing some additional new work. The ""Sommaire"" is often referred to as ""The Appendix"" to the ""Traité"" and is considered as belonging to that work. One of the central themes of the work is the thought of ""harmony"": ""The word harmonisme - here fully explained and described for the first time - was first applied to the highest of the passions or motives of humankind" then (as a synonym for Harmonie) to the ultimate stage of social evolution. The fortunate inhabitants of the perfected world he called harmoniens, a word coined in the present work. These words were duly translated by the Fourierites of other lands. Harmony, the Harmonic state, Harmonization, or integral contrasted association, were the terms used in the earliest English translations in 1841 to describe Fourier's proposed social system and Harmonism was employed in the 1850's. The inhabitants were spoken of as Harmonians" and Fourier's philosophy as a whole was sometimes described as the Harmonian Doctrine. Even the word harmonious was called into service as a technical term, one English disciple writing of a Harmonious Phalanx."" (Bestor, The Evolution of the Socialist Vocabulary, p. 264).Charles Fourier claimed to find inspiration in the exorbitant price of an apple in a Parisian restaurant and he convinced himself that he could design a more efficient way to produce and deliver goods. Unlike other socialists of his day, Fourier believed that the pursuit of self interest served as an effective incentive to productive work. He simply did not believe that the market economy of his day successfully mobilized the pursuit of self interest for the common good and he was offended by the low productivity of labor. He argued that most people were employed in deadening jobs that failed to fully utilize their energies, and that nearly two thirds of all workers were performing virtually useless tasks. A more efficient economic organization promised enormous benefits to all if only a benefactor capitalist would advance the money necessary to set up the first community or ''phalanstery''.Phalanxes, structures called Phalanstères or ""grand hotels"", were four level apartment complexes where the richest had the uppermost apartments and the poorest occupied the ground floor residence. Wealth was determined by one's job, jobs were assigned based on the interests and desires of the individual. There were incentives: jobs people might not enjoy doing would receive higher pay. Fourier considered trade, which he associated with Jews, to be the ""source of all evil"" and advocated that Jews be forced to perform farm work in the phalansteries. Furthermore he believed that there were twelve common passions which resulted in 810 types of character (it is not clear why exactly this number), so the ideal phalanx would have exactly 1620 people. One day there would be six million of these, loosely ruled by a world ""omniarch"", or a World Congress of Phalanxes.Fourier and his contemporaries such as Owen and Saint-Simon were named utopian socialist because of their visions of imaginary ideal societies. Many saw them as not being grounded in the material conditions of society and as reactionary. Despite Fourier's lacking sense of practicality his ideas profoundly influenced all later socialist political and economic though"" Not only was he immortalized by Marx, ""John Stuart Mill shared the same enthusiasm for Fourier as did the German Marx and Engels and the American George Ripley. Fourier's was ""the most skillfully combined, and with the greatest foresight of objections, of all the forms of Socialism."" (Feuer, The Influence of the American Communist Colonies on Engels and Marx, P. 466). Fourier's views inspired in the mid 19. century the founding of the communities in Utopia, Ohio, La Reunion near present-day Dallas, Texas and several other communities within the United States of America, including the North American Phalanx in Red Bank, New Jersey"" Brook Farm in West Roxbury, Massachusetts and the Community Place and Sodus Bay Phalanx in New York State.In the mid 20th Century, Fourier's influence began to rise again among writers appraising socialist ideas outside the Marxist doctrines. After the Surrealists had broken with the French Communist Party, André Breton turned to Fourier, writing Ode à Charles Fourier in 1947.""Traité de l'association domestique-agricole "":Kress C864 Goldsmiths 23694 Einaudi 1960 (including both works). ""Sommaire du traité"":Kress C1060Goldsmiths 23997.
"FOURIER, (JEAN BAPTISTE JOSEPH). - FOURIER'S THEORY OF EQUATIONS.
Reference : 42087
(1830)
Paris, Firmin Didot Frères, (1830) 1831. 4to. Orig. clothbacked boards. Red titlelabel in paper with gilt lettering on spine. Spine faded and with small nicks to titlelabel and spine. Light wear to spine ends. (4),XXIV,258 pp. and 1 folded engraved plate. Htitle a bit browned. A few scattred brownspots. A wide-margined copy.
Scarce first edition (with the reprinted titlepage 1831 instead of 1830).Fourier's ""Analyse des equations determines"" constitutes a highly important work on the theory of equations, a work which occupied Fourier throughout his life and the last thing that he wrote. The work contains numerous theories that had not previously been published, e.g. his method of solution and applications of linear qualities, due to which he actually anticipated linear programming.The work was of great importance to Fourier himself, who had attempted to publish some of his important results on the subject as early as 1789 and who later ended up in a priority-dispute due to the much delayed publication of one of these results (the Fourier-Budan theorem). His final opus constitutes his final preparation of the Fourier-theorem as well as many other important theories and results connected to his theory of equations, and it thus presents us with his final views on this important science. ""[H]e had almost finished only the first two of its seven ""livres"". His friend Navier edited it for publication in 1831, inserting an introduction to establish from attested documents (including the delayed 1789 paper) Fourier's priority on results which had by then become famous. Perhaps Fourier was aware that he would not live to finish the work, for he wrote a synopsis of the complete book which also appeared in this edition. The synopsis indicated his wide interests in the subject, of which the most important not yet mentioned were various means of distinguishing between real and imaginary roots, refinements of the Newton-Raphson method of approximating to the root of an equation, extensions to Daniel Bernoulli's rule for the limiting value of the ratio of successive terms of a recurrent series, and the method of solution and applications of linear inequalities. Fourier's remarkable understanding of the last subject makes him the great anticipator of linear programming."" (D.S.B., V:98). - Honeyman IV:1361.
Paris, Firmin Didot, 1830, in-4, de (4), XXIV, 258 pages et 1 planche, demi-chagrin marron postérieur, tête dorée, Très rare premier état à la date de 1830. Edition originale de la première, et seule partie parue, de l'ultime oeuvre mathématiques de Fourier publiée posthume par son ami Navier. "In constrast with the famous work on heat diffusion, Fourier's interest in the theory of equations is remarkably little know. Yet it has a much longer personal history, for it began in his sixteenth year when he discovered a new proof of Descarte's rule of sign and was just as much in progress at the time of his death [...]. Fourier's proof was based on multiplying f(x) by (x + p), thus creating a new polynomial which contained one more sign in its sequence and one more positive (or negative) root, according as p was less (or greater) than zero, and showing that the number of preservations (or variations) in the new sequence was not inscreased relative to the old sequence. Hence the number of variations (or preservations) is increased by at least one, and the theorem follows. The details of the proof may be seen in any textbook dealing with the rule, for Fourier's youthful achievement quickly became the standard proof, even if its authorship appears to be viertually unknown[...]". "Fourier appears to have proved his own theorem while in his teens and he sent a paper to the Academy in 1789. However, it disappeared in the thrumoil of the year in Paris, and the pressure of administrative and other scientific work delayed publication of the resultats untiel the late 1810's. Then he became involved in a priority row with Ferdinand Budan de Bois-Laurent, a part-time mathematician who had previously published similar but inferior result. At the time of his death, Fourier was trying to prepare thse and many other result for a book to be called Analyse des équations déterminées ; he had almost finished only the first two of its seven "livres". His friend Navier edited it for publication in 1831 [sic], inserting an introduction to establish from attested documents (including the delayed 1789 paper) Fourier's priority on results which had by then become famous. Perhaps Fourier was aware that he would not live to finish the work, for he wrote a synopsis of the complete book which also appeared in this edition. The synopsis indicated his wide interests in the subject, of which the most important not yet mentioned were various means of distinguishing between real and imaginary roots, refinements of the Newton-Raphson method of approximating to the root of an equation, extensions to Daniel Bernoulli's rule for the limiting value of the ratio of successive terms of a recurrent series, and the method of solution and applications of linear inequalities. Fourier's remarkable understanding of the last subject makes him the great anticipator of linear programming." On trouve à la suite, deux extraits d'articles de Fourier tirés des Mémoires de l'Académie des Sciences portant sur le sujet de la théorie des équations : -Sur la distinction des racines imaginaires, et sur l'application des théorèmes d'analyse algébrique aux équations transcendantes qui dépendent de la théorie de la chaleur (Mémoires de l'Académie royale des sciences de l'Institut de France, tome VII, Paris, Didot, 1827, pages 605 à 624) ; -Remarques générales sur l'application des principes de l'analyse algébrique (lues à l'Académie des Sciences le 9 mars 1829 et publiées dans les Mémoires de l'Académie Royale des Sciences de l'Institut de France, tome X, Paris, Didot, 1831 ; pages 119 à 146). Bel exemplaire, à toute marge, portant l'ex-libris imprimé du bibliophile Henri Viellard et l'estampille, annulée, de l'Institut Catholique de Paris. DSB, V, p. 93-99. Couverture rigide
Bon de (4), XXIV, 258 pages et 1
1986 Presses Universitaires de Nancy, 1986 - 1991. 5 volumes in 4° reliés toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, très bon état. CX, 500 ; 660 ; 652 ; 602 et 197 pages, tables et index.
Pierre Fourier est un religieux catholique lorrain, né à Mirecourt1, le 30 novembre 1565 et mort à Gray le 9 décembre 1640. Il est considéré par ses biographes comme l'un des pionniers de la Réforme Catholique, dans le sillage du Concile de Trente et d'autre part comme pionnier en matière d'éducation (promotion de l'enseignement des filles et de la méthode pédagogique dite simultanée). Le pionnier de la Réforme Catholique : Deux périodes historiques contrastées chevauchent la vie de Pierre Fourier : La période brillante et féconde des règnes des Ducs de Lorraine ( Charles III de 1559 à 1608, et Henri II de 1608 à 1624) et une période d'atroces misères avec la Guerre de Trente Ans. Une telle chute des sommets vers les bas-fonds a sans doute inspiré la gravité dramatique qui traverse sa vie et son oeuvre. Les années de son existence (dernières décennies du XVIe siècle et premières du XVIIe siècle) sont celles d'une mutation profonde du monde occidental: celle de l'expansion de l'Humanisme, de la diffusion du livre, celle aussi du passage d'une société terrienne à une société urbanisée, d'une économie rurale à une économie d'affaires. « Par sa large culture, sa pastorale fervente, la hardiesse de ses initiatives, par l'ampleur et la qualité de ses écrits, Pierre Fourier s'impose comme un témoin privilégié de la Réforme Catholique » Deux sources majeures l'ont inspiré : Le Concile de Trente et l'enseignement de l' Université jésuite de Pont-à-Mousson. Au cours de ces années de transition, il sait tirer des conséquences pratiques remarquables dans de nombreux domaines . D'où son intéret pour l'école et la culture, pour la promotion de la femme dans différents secteurs d'activité, pour le développement du crédit, pour une politique fondée non plus seulement sur des dynasties mais sur des principes moraux et le respect scrupuleux de la Loi. Jeunesse dans la Lorraine Tridentine : Fils dun marchand drapier (son père est maître de la Frairie des drapiers de 1579 à 15816), il voit le jour au lendemain du Concile de Trente, alors que se lève en occident le renouveau spirituel de la Réforme Catholique. La Lorraine, terre de forte catholicité, accueille et applique sans difficulté les décrets conciliaires à la différence de la France qui demeure toujours réservée vis-à-vis des décisions romaines, du fait de ses positions gallicanes. En 1578, à l'âge de 14 ans, il entre à la Faculté jésuite des Arts de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique. Son cousin Jean Fourier (1559-1636) y est professeur de théologie avant de devenir recteur de l'université. Le Père jésuite Louis Richeome - surnommé le Cicéron français- le marque profondément avec sa conception optimiste de la nature humaine qui rejoint l'enseignement du Concile de Trente et annonce l'Humanisme dévot. En 1585, il rejoint à côté dÉpinal, est ordonné prêtre en 1585. Il revient à l'Université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit, au contact du légiste Pierre Grégoire fondateur de l'«École doctrinale de Droit Public de Pont-à-Mousson». Il est formé à la théologie de Saint Thomas actualisée par le dominicain Cajetan. La Lorraine connaît à cette époque une période faste marquée par le déclin du régime féodal et l'affermissement de l'autorité de l'État : mise en place d'une magistrature, centralisation du pouvoir ducal, institution des États-généraux. De profondes nouveautés économiques voient également le jour : montée du crédit et du commerce d'exportation, instauration d'une économie dirigée qui préfigure le Colbertisme. On lui confie en 1623 la réforme de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin à labbaye de Chaumousey, ordre religieux tombé dans un certain laxisme . À de nombreuses reprises entre août 1625 et janvier 1626, Pierre Fourier séjourne à l'abbaye de Domèvre-sur-Vezouze. Il institue la Congrégation de Notre-Sauveur dont il devient le supérieur pour le duché de Lorraine en 1632. Curé de Mattaincourt : En 1597, il devient le curé de Mattaincourt (Vosges) , paroisse où résident de nombreux foyers protestants et considéré par les autorités catholiques comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640. Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la Congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers et la création d'un enseignement élémentaire, que ses biographes tiennent pour ses titres de gloire essentiels. Détenteur en tant que curé de Mattaincourt des droits de moyenne et basse justice, il exerce les pouvoirs de seigneur justicier. Voir section ci-dessous : Les fonctions administratives ) Le même privilège de juridiction lui permet de faire montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide proche du Secours catholique qu'il appelle une petite dévotionnette (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire. Pour éviter aux artisans en difficulté davoir à emprunter de largent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt Il oeuvre pour la promotion de la santé ( nourriture saine, salubrité des locaux, pureté de l'eau consommée) et participe activement à la lutte contre la Grande Peste de 1631-32 en édictant des règles et des pratiques qui enrayent la progression du mal. La pastorale éducative et la méthode « simultanée » : Le concile de Trente rappelle le rôle de la catéchèse mais aussi celui de la culture profane dans l'évolution spirituelle du chrétien. Pierre Fourier écrit aux religieuses de Mirecourt en 1619 :« Gagner une seule âme dans vos écoles..., est plus que de créer un monde ». Pour satisfaire au besoin d'instruction des filles il crée avec de jeunes bourgeoises de la ville et avec la romarimontaine Alix Le Clerc, une association qui devient la Congrégation Notre-Dame en 1628 (appelée parfois également la congrégation Saint-Augustin) et qui se destine à léducation gratuite des filles. La première école ouvre non loin de Mattaincourt, à Poussay, où se tient un chapitre de dame Noble, en 1598. Tolérant, il demande aux religieuses d'accueillir à l'école les petites protestantes et insiste dans une de ses lettres pour que rien ne soit fait qui « puisse troubler leur foi ».Cette nouvelle congrégation du fait de son attachement exclusif à l'enseignement des filles ( adjonction d'un quatrième voeu « de l'instruction » aux trois voeux traditionnels des ordres religieux ) marque une date dans l'histoire de l'éducation et dans les progrès des principes pédagogiques l'enseignement ( Recueil de Pierre Fourier , les vrayes constitution de la congrégation Notre-Dame publiées neuf ans après après sa mort, en 1649) : L'enseignement est distribué à des groupes d'élèves au même niveau de formation. 'école est divisée en classes et chacune de celle-ci en plusieurs ordres. Chaque ordre dirigé par une maîtresse comprend quinze à vingt écolières. Usant chacune du même manuel, toutes apprenaient à lire en même temps. Cette méthode neuve, rationnelle et efficace trouvera sa pleine application avec la diffusion du livre à bon marché qui intervient à la fin du siècle. On lui doit l'invention du tableau noir et son introduction dans les classes. Fonctions administratives : Outre ses fonctions de curé de Mattaincourt, Pierre Fourier assurait des fonctions administratives. En effet, les coutumes lorraines de l'époque attribuaient des fonctions municipales au curé de la paroisse. Chaque année, le dimanche avant la saint Jean, il présidait une assemblée où étaient élus le maitre d'école, le marguillier qui gérait les biens de l'église, un échevin et un lieutenant de justice. Par délégation du duc de Lorraine, il rend la basse et la moyenne justice (selon que l'amende est inférieure ou supérieure à 10 sols). Depuis 1627, un édit du duc Charles IV obligeait tout individu entrant dans une ville du duché à être en possession d'un certificat attestant qu'il était indemne d'infection contagieuse et en particulier de la peste. Dans la correspondance de Pierre Fourier, on retrouve un certificat qu'il rédige le 15 septembre 1631 : « Je soussigné Curé et Chef de justice à Mattaincourt en Lorraine sous l'autorité de son Altesse, atteste à tous qu'il appartiendra que ce jourd'hui quinzième septembre mil six cent trente et un, Jean Mailfer, fils de Hugues Mailfer, natif de Châlons-en-Champagne, est sorti dudit Mattaincourt, qui y a séjourné dix sept semaines ou environ, au quel lieu Dieu grâce, n'y a aucun danger de peste ni d'autres maladies contagieuses. En foi de quoi j'ai signé les présentes et y apposé le cachet de notre justice. Faict audit Mattaincourt les an et jour que dessus »Outre son action durant l'épidémie de peste, il impose un rationnement du blé lors de la disette de 1626, selon le principe chacun selon ses besoins et non pas en fonction de sa fortune.L'exil :Alors que Louis XIII et le cardinal de Richelieu essaient dannexer le duché de Lorraine, sa fidélité à son souverain légitime, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut dêtre expulsé en 1636 par le redoutable prélat. Il trouvera refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. Il a alors 71 ans. A son arrivée, il ne trouva pour logement qu'un réduit de 2 m 90 × 2 m 70 et 2 m 42 de haut, dans une vieille tour carrée, ayant seulement 3 fenêtres pour l'éclairage et une vieille cheminée (datant de 1338) pour se chauffer.Même dans l'adversité, il reste un patriote lorrain très attaché à la famille ducale. Depuis trois ans à Gray, dans une lettre adressée à la duchesse Nicole, il l'assure de sa fidélité et de son attachement à la famille ducale en ces termes : « comme très humbles et très fidèles et très obéissants sujets, portent en tout temps à leurs bons princes, et encore à leurs bonnes princesses. C'est le cur des lorrains ».Il y meurt quatre ans plus tard à l'âge de 75 ans.Vénération :Pierre Fourier est l'archétype du patriote Lorrain. Ses portraits (vitraux, statues...) sont le plus souvent auréolés de sa devise, qu'il a reprise à saint Ambroise : Obesse nemini, omnibus prodesse (ne nuire à personne, être utile à tous).Aujourd'hui certains établissements scolaires portent son nom, par exemple à Mirecourt, Paris dans le 12ème arrondissement, à Lunéville en Lorraine et à Gray. Une statue le représentant (uvre du sculpteur français Louis Noël) orne l'un des piliers entourant l'autel surplombant la tombe de l'apôtre Saint Pierre au centre de la Basilique Saint-Pierre de Rome.(Notice Wikipedia) Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
Paris, Firmin Didot Frères, (1830) 1831. 4to. Contemp. hcalf. Richly gilt spine. A paperlabel pasted on top of spine. (4),XXIV,258 pp. and 1 folded engraved plate. A few minor brownspots. A fine, wide-margined copy.
Scarce first edition (with the reprinted titlepage 1831 instead of 1830).Fourier's ""Analyse des equations determines"" constitutes a highly important work on the theory of equations, a work which occupied Fourier throughout his life and the last thing that he wrote. The work contains numerous theories that had not previously been published, e.g. his method of solution and applications of linear qualities, due to which he actually anticipated linear programming.The work was of great importance to Fourier himself, who had attempted to publish some of his important results on the subject as early as 1789 and who later ended up in a priority-dispute due to the much delayed publication of one of these results (the Fourier-Budan theorem). His final opus constitutes his final preparation of the Fourier-theorem as well as many other important theories and results connected to his theory of equations, and it thus presents us with his final views on this important science. ""[H]e had almost finished only the first two of its seven ""livres"". His friend Navier edited it for publication in 1831, inserting an introduction to establish from attested documents (including the delayed 1789 paper) Fourier's priority on results which had by then become famous. Perhaps Fourier was aware that he would not live to finish the work, for he wrote a synopsis of the complete book which also appeared in this edition. The synopsis indicated his wide interests in the subject, of which the most important not yet mentioned were various means of distinguishing between real and imaginary roots, refinements of the Newton-Raphson method of approximating to the root of an equation, extensions to Daniel Bernoulli's rule for the limiting value of the ratio of successive terms of a recurrent series, and the method of solution and applications of linear inequalities. Fourier's remarkable understanding of the last subject makes him the great anticipator of linear programming."" (D.S.B., V:98). - Honeyman IV:1361.
In-12, broché, couverture imprimée, 105 p., qqs rousseurs, ex. non rogné. Paris, Dentu, 1874.
Edition originale posthume de cette lettre adressée par Charles Fourier au ministre de la Justice en 1803. Fourier répond aux accusations portées contre lui à la suite d'un article qu'il avait publié dans le "Bulletin de Lyon".Il y prophétisait une "épouvantable guerre européenne" qui se terminerait par la "paix perpétuelle".L'article eut un retentissement suffisamment important pour qu'il parvienne au Premier Consul. La "Lettre" est suivie de deux articles de Fourier reproduits du "Journal de Lyon" et de trois essais du phalanstérien Charles Pellarin.(Del Bo, 'Fourier et son école', p. 9. Einaudi, 4356).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
P., Firmin Didot, 1831, un volume in 4 relié en demi-basane verte, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque), (2), 24pp., 258pp., 1 planche dépliante
---- EDITION ORIGINALE de cet ouvrage de J.B.J. FOURIER dans lequel apparaît pour la premièe fois le "théorème de FOURIER" ---- BON EXEMPLAIRE ---- "At the time of his death, Fourier was trying to prepare these and many other results for a book to be called Analyse des équations déterminées; he had almost finished only the first two of its seven livres. His friend Navier edited it for publication in 1831 inserting an introduction to establish from attested documents (including the 1789 paper) Fourier’s priority on results which had by then become famous. Perhaps Fourier was aware that he would not live to finish the work, for he wrote a synopsis of the complete book which also appeared in the edition. The synopsis indicated his wide interests in the subject, of which the most important not yet mentioned were various means of distinguishing between real and imaginary roots, refinements to the Newton-Raphson method of approximating to the root of an equation, extensions to Daniel Bernoulli’s rule for the limiting value of the ratio of successive terms of a recurrent series, and the method of solution and applications of linear inequalities. Fourier’s remarkable understanding of the last subject makes him the great anticipator of linear programming." (DSB V, p. 98) ---- Cajori, A History of Mathematics, p. 433**8679/ARM3
Paris, Journal de l'Ecole Polytechnique et Mémoires de l'Académie des sciences, 1797-1833, , , demi-chagrin havane, dos à faux nerfs, tête dorée [H. Durand], Cinq extraits, dont quatre concernent la théorie de Joseph Fourier sur la chaleur. Le traité qui ouvre le recueil traite de la statique. Fourier exposa sa célèbre Théorie de la chaleur, définissant les lois mathématiques auxquelles obéit cet élément, pour la première fois devant l'Institut en 1807, puis en 1811. "Cette théorie formera désormais l'une des branches les plus importantes de la physique générale" (En français dans le texte). La Théorie du mouvement de la chaleur ici présentée dans des tirés à part en édition originale (2e et 3e pièces du recueil), forme la première mouture de la Théorie analytique qui fut publiée en 1822. C'est la "copie littérale de la pièce déposée aux archives de l'Institut le 28 septembre 1811... Elle contient tous les principes fondamentaux d'une nouvelle branche de la physique-mathématique : il était nécessaire d'exposer ces principes avant de publier les recherches entreprises depuis par l'auteur sur le même sujet". Elle est accompagnée du titre étonnant sur la chaleur du globe terrestre et "des espaces planétaires". Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : 1. "Mémoire sur la statique, contenant la démonstration du principe des vitesses virtuelles, et la théorie des momens". Extrait du Journal de l'école polytechnique, Ve cahier, 1797. Pages 20 à 60. Important mémoire qui serait tiré, selon Arago, de l'une des leçons de Fourier à l'École polytechnique. 2 et 3. "Théorie du mouvement de la chaleur dans les corps solides". Extrait des Mémoires de l'Académie des sciences, tome IV, année 1819 (impression en 1824). Pages 185 à 556. [Et la] "Suite du mémoire intitulé Théorie du mouvement de la chaleur dans les corps solides". Extrait des Mémoires de l'Académie royale des sciences, tome V, années 1821-1822 (impression en 1826). Pages 153 à 246. Premières éditions. Sans la planche dépliante qui accompagne le premier mémoire. 4. "Mémoire sur la température du globe terrestre et des espaces planétaires". Extrait des Mémoires de l'Académie des sciences, vol. 7, 1827. Pages 569 à 622. Reparution de ce mémoire qui avait été publié en 1824 dans les Annales de Chimie et de Physique (vol. 27, 1824). Fourier applique ici sa théorie de la chaleur à la température du globe terrestre et "des espaces planétaires", en distinguant trois causes de cette température : les rayons du Soleil, la température de l'espace , la chaleur interne datant de la formation de la Terre. 5. "Mémoire d'analyse sur le mouvement de la chaleur dans les fluides". Extrait des Mémoires de l'Académie des sciences, tome XII, 1833. Pages 507 à 530. Première édition ; mémoire lu le 4 septembre 1820 et jamais imprimé auparavant. Joseph Fourier (1768-1830) fut successivement titulaire de la chaire d'analyse mathématique à l'École polytechnique tout juste fondée, secrétaire perpétuel de l'Académie créée par Bonaparte au Caire, préfet de l'Isère, membre de l'Académie des sciences, puis de l'Académie française. Ses recherches scientifiques se sont avant tout portées sur les mathématiques. Étiquette ex-libris d'Henri Viellard et cachets de l'Institut catholique de Paris annulé. Étiquette en pied du dos. Légers frottements au dos. Rousseurs éparses, quelques feuillets brunis. DSB V, p. 94 et suiv. Couverture rigide
Bon
Paris, Bossange Père, P. Mongie aîné, Londres, Martin Bossange, 1822 2 vol. in-8, LXXX-592 et VIII-648 pp., demi-chagrin rouge à grain long à coins, dos lisse orné de guirlandes et de filets dorés (Lavaux et Laurenchet). Dos passés. Rousseurs. Mouillures marginales à la fin du tome 1.
Edition originale peu commune, comportant la signature autographe de Fourier au verso du faux-titre. C'est là l'oeuvre majeure de Fourier, exposé déjà très complet de sa pensée, qui fut publiée grâce au soutien financier de son pays Just Muiron, mais qui ne connut à l'époque aucun succès malgré la promotion personnelle de l'auteur à Paris.Sous ce titre volontairement restreint, le penseur socialiste fait rentrer l'intégralité de sa doctrine générale de l'harmonie universelle Le style de l'ouvrage est passablement étrange, comme les autres productions du visionnaire, la composition en apparaît complexe et interminée, les néologismes surabondent, notamment dans les divisions (Fourier est l'inventeur des "postiennes" comme des "cisludes", "transludes", "citra-pauses" et autres "ulter-logues", etc.), ainsi que les appels à la passion et à l'imagination. Il est fascinant de comparer ce monument du premier socialisme balbutiant ses sévérités un peu enfantines contre le commerce, à la rigueur méthodologique à la fois exhaustive et pédante du Marx du "Kapital", et l'on comprendra mieux le mépris un peu condescendant que le penseur allemand réservait à ce qu'il appelait le "socialisme utopique", ceci servant à masquer d'autant plus efficacement les nombreux emprunts qu'il lui faisait dans l'élaboration de sa propre théorie ... C'est que le fouriérisme, "Weltanschauung" globale, a pour désir de recomposer tout l'homme et verse facilement dans l'anticipation visionnaire, en court-circuitant les étapes de réalisation.Le tome I contient le Supplément à l'Avant-propos, paginé LXV à LXXX, que l'on trouve dans très peu d'exemplaires.Feltrinelli, Fourier e la scuola societaria, 5. Kress C864.On joint :Sommaire du Traité de l'association domestique-agricole, ou attraction industrielle. Paris, Bossange père, P. Mongie aîné, Londres, Martin Bossange, 1823, in-8, 16 pp. (avec un encart d'un feuillet chiffré 8b, 8c, 8d et 8e), puis pages 1329-1448 (avec un encart d'un feuillet chiffré 1398b, 1398c, 1398d, 1398e), un feuillet non chiffré (appendice aux conclusions).Edition originale de ce curieux texte, mi-supplément, mi-index, censé compléter les deux volumes de l'Association domestique-agricole, parue l'année précédente : de fait, l'étrange pagination s'explique en ce qu'elle prend la suite du chiffre total des deux précédents volumes... L'opuscule était censé être distribué aux acquéreurs de l'oeuvre, mais il est très rarement joint en fait.Feltrinelli, Fourier e la scuola societaria, 6.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Bossange Père, P. Mongie aîné, Londres, Martin Bossange, 1822 2 vol. in-8, LXXX-592 et VIII-648 pp., demi-basane bleu nuit, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque).
Edition originale peu commune, comportant la signature autographe de Fourier au verso du faux-titre. C'est là l'oeuvre majeure de Fourier, exposé déjà très complet de sa pensée, qui fut publiée grâce au soutien financier de son pays Just Muiron, mais qui ne connut à l'époque aucun succès malgré la promotion personnelle de l'auteur à Paris.Sous ce titre volontairement restreint, le penseur socialiste fait rentrer l'intégralité de sa doctrine générale de l'harmonie universelle Le style de l'ouvrage est passablement étrange, comme les autres productions du visionnaire, la composition en apparaît complexe et interminée, les néologismes surabondent, notamment dans les divisions (Fourier est l'inventeur des "postiennes" comme des "cisludes", "transludes", "citra-pauses" et autres "ulter-logues", etc.), ainsi que les appels à la passion et à l'imagination. Il est fascinant de comparer ce monument du premier socialisme balbutiant ses sévérités un peu enfantines contre le commerce, à la rigueur méthodologique à la fois exhaustive et pédante du Marx du "Kapital", et l'on comprendra mieux le mépris un peu condescendant que le penseur allemand réservait à ce qu'il appelait le "socialisme utopique", ceci servant à masquer d'autant plus efficacement les nombreux emprunts qu'il lui faisait dans l'élaboration de sa propre théorie ... C'est que le fouriérisme, "Weltanschauung" globale, a pour désir de recomposer tout l'homme et verse facilement dans l'anticipation visionnaire, en court-circuitant les étapes de réalisation.Le tome I contient le Supplément à l'Avant-propos, paginé LXV à LXXX, que l'on trouve dans très peu d'exemplaires.Feltrinelli, Fourier e la scuola societaria, 5. Kress C864. Relié à la suite du tome 1 :Sommaire du Traité de l'association domestique-agricole, ou attraction industrielle. Paris, Bossange père, P. Mongie aîné, Londres, Martin Bossange, 1823, in-8, 16 pp, puis pages 1329-1448.Edition originale de ce curieux texte, mi-supplément, mi-index, censé compléter les deux volumes de l'Association domestique-agricole, parue l'année précédente : de fait, l'étrange pagination s'explique en ce qu'elle prend la suite du chiffre total des deux précédents volumes... L'opuscule était censé être distribué aux acquéreurs de l'oeuvre, mais il est très rarement joint en fait.Feltrinelli, Fourier e la scuola societaria, 6.Bon exemplaire, rare en reliure de l'époque. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.d. Imprimerie Lange Lévy et Compagnie, Rue du Croissant, 16, [Paris, vers 1845-1847] 1 volume in-8 (23,8 x 16,5 cm), pagination multiple (environ 500 pages). Collationné complet des divers textes publiés à la suite et séparément dans La Phalange (voir détail des parties et chapitres ci-dessous). Reliure à la bradel moderne plein vélin blanc, dos muet, doublures et gardes de papier noir (reliure signée Elsa Rambour). Reliure parfaitement exécutée avec tranchefiles main. Intérieur frais sur papier fin, sans rousseurs.
ÉDITION ORIGINALE. Ce volume se compose de 18 fragments des manuscrits de Fourier publiés dans La Phalange, dans le désordre chronologique. Ils ont été réunis ici dès l'origine (vers 1850) par un amateur. En voici la liste dans l'ordre dans lequel on les trouve reliés dans le volume : L'arbre passionnel. Sa dualité et ses subdivisions en séries nuancées et puissancielles. Etat subversif de la vue en accords de 0. 1. 2. puissances. Complément sur le luxe interne en sens de la vue. Citerlogue. Récréation de correspondance sidérale. Transmission de la langue universelle et des connaissances acquises dans tous les mondes. Des Séries mesurées. Des séries mesurées de 4e et 5e puissances. Du groupe hypermineur ou amour. Du groupe d'amitié ou de confusion. Echelle puissancielle de l'amitié. Antienne. De la composite. De la cabaliste. De la papillonne. Résumé sur les trois distributives. Tableau abrégé des conflits passionnels. Des parcours passionnels. Transitions passionnelles. De l'unitéisme. De la passion foyère dite unitéisme. Sublimité de cette passion. Appendice à l'analyse passionnelle. Analogie tirée du système aromal ou planétaire. Section ébauchée des trois unités externes. Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines. Fragments. Selon Charles Fourier, l'humain est habité de 12 passions qui se divisent en 3 classes : 5 sensuelles, 4 affectives et 3 distributives. Une passion unifiante, l'unitéisme couronne les douze premières. a. Les passions sensuelles correspondent aux cinq sens. 1. L'ouïe, 2. la vue, 3. le goûter, 4. l'odorat et 5. le toucher permettent de développer les passions associées par exemple à la musique, la peinture, la gastronomie, les parfums et la sexualité. b. Les passions affectives créent des liens avec les autres. 1. L'amitié est un sentiment de complicité personnelle. 2. Le corporatisme stimule l'ambition et la collaboration à partir du sentiment d'appartenance et d'affinité avec un groupe. 3. Le familisme est un lien de sang, celui du clan familial. 4. L'amour, sentiment le plus intense, est un sentiment divin et enivrant. c. Les passions distributives se constituent à partir d'agencements des précédentes. 1. La papillonne s'exprime par le désir de renouveau qui pousse d'une passion à l'autre et permet de fuir la monotonie de l'exclusivité. 2. La composite permet de jouir de la combinaison d'un agencement particulier de plusieurs passions. 3. La cabaliste supplée au goût pour l'intrigue, le calcul (conspiration) et la compétition. L'unitéisme est une passion proprement religieuse. Elle apporte le sentiment d'unité avec tout ce qui nous entoure : humains, nature, cosmos. C'est un sentiment de bienveillance universelle qui se dégage dans l'harmonie où tous se sentent riches, libres et éprouvent la justice. Les Manuscrits inédits de Fourier (mort en 1837) ont été publiés en 10 volumes par La Phalange entre 1845 et 1849. Fils de marchand de draps, commis de magasin, Fourier exerce différents métiers et ce n’est qu’en 1830 qu’il pourra entièrement se consacrer à l’écriture. Il conçoit l’homme heureux et juge les passions positives puisqu’elles sont voulues par Dieu. S’inspirant des principes de Newton, il ambitionne d’appliquer la loi universelle d’attraction à l’attraction passionnelle : user du désir et utiliser les vocations pour une société inégalitaire mais harmonieuse et ainsi créer une communauté où chacun supplée à chacun. héorie des quatre mouvements, son premier traité, paraît en 1808. Il y classe les douze passions (cinq sensuelles correspondant aux cinq sens, quatre affectives – amitié, amour, paternité, ambition –, trois distributives – cabaliste ou goût de l’intrigue, composite ou plaisir des sens et de l’âme, papillonne ou goût du changement) et projette de grouper les individus en fonction de celles-ci pour obtenir l’Harmonie. Il est favorable au retour à la terre, notamment par le biais de phalanstères, associations de production et de consommation fondées sur la copropriété et la cogestion. (Bnf). Très rare réunion uni-thématique (Passions sensuelles) et complète des Manuscrits de Fourier. Bel exemplaire dans une sobre reliure en vélin blanc immaculé.
Phone number : 06 79 90 96 36
"FOURIER, (JEAN BAPTISTE JOSEPH). - THE GREENHOUSE - EFFECT.
Reference : 43911
(1824)
(Paris, Crochard, 1824). Without wrappers. In: ""Annales de Chimie et de Physique, Par MM. Gay-Lussac et Arago."", tome 27, Cahier 3. Pp. 225-336. (Entire issue offered). Fourier's paper: pp. 236-281.
First printing of this importent paper dealing with the ""Green-House-Effect"". It is the second paper from 1824 in which Fourier investigates the connection between the temperature of the earth and radiation. Fourier's analysis in these two papers is widely recognized as the first proposal of what is now known as the greenhouse effect theory.In the 1820s Fourier calculated that an object the size of the Earth and at its distance from the Sun should be considerably colder than the planet actually is if warmed only by the effects of incoming solar radiation. He examined various possible sources of the additional observed heat in articles published in 1824 (the paper offered is the second of the papers published 1824) and 1827. While he ultimately suggested that interstellar radiation might be responsible for a large portion of the additional warmth, Fourier's consideration of the possibility that the Earth's atmosphere might act as an insulator of some kind is widely recognized as the first proposal of what is now known as the greenhouse effect theory.
Leipzig [i. e. Lyon] : 1808 In-8, (4)-425-(3) pages et un tableau dépliant. Demi-chagrin légèrement postérieur, dos lisse orné.
Bel exemplaire. Nombreuses annotations manuscrites, corrections et rajouts, en particulier sur le grand tableau dépliant. Edition originale, rare, du premier livre de Fourier. Il contient tout ce qui fera l'originalité de la pensée de Fourier, qui jette ici les bases de sa réflexion sur une société communautaire. Cette théorie universelle, dont la plupart des éléments étaient pour leur auteur des questions résolues, est exposée d'une manière déroutante, sous forme d'aperçus ou de prospectus annonçant des développements à venir, selon la demande des lecteurs. De cet ouvrage, Fourier dira, de son propre aveu, qu'il est une "énigme".En dépit de l'échec total de la publication, le fouriérisme était né et fera école à travers les expériences des phalanstères. Son socialisme épicurien et poétique enchantera un siècle plus tard les surréalistes : André Breton écrira son Ode à Charles Fourier en 1947.« Sa nouveauté est effectivement radicale ; [Fourier] unit ce qui avait été dissocié dans la société occidentale : la raison et les passions, l'observation et l'imaginaire, l'éthique et l'innocence. Si sa culture dérive des spéculations cosmologiques de Kepler et des loges maçonniques lyonnaises (Swedenborg, Saint-Martin), des recherches des Lumières (Quesnay, Montesquieu, Rousseau, Mably) et de l'ombre (Sade, Rétif de la Bretonne), ses inventions sont absolument personnelles. Le moteur de sa pensée est le scandale de l'organisation sociale : jeune et sensible, il a découvert l'indigence ouvrière, l'opulence inacceptable des puissants ; sa clairvoyance lui a révélé l'inégalité désordonnée et a fait de lui un précurseur du socialisme anti-étatique fondé sur un ensemble de garanties qui sont encore partiellement à l'horizon de nos démocraties. Son outil intellectuel est une combinatoire qu'il applique hardiment à tout le champ du savoir et une écriture extraordinaire associant la verve de Rabelais et le sarcasme de Swift au moyen d'un lexique visionnaire poétique et subversif qui enchantera les Surréalistes. » (En français dans le texte, n° 218) BnF, Utopie : la quête de la société idéale en Occident, n° 173.
, 1819-1831, in-4, pagination multiple, demi-chagrin brun, dos à faux nerfs [H. Durand], Fourier fut l'un des savants qui participa à la reconstitution de l'Académie des Sciences en 1817 ; il en devint le secrétaire perpétuel en 1822. Il publia plusieurs travaux au sein des Mémoires de l'Académie, dont ceux ici présentés, notamment le rapport de la commission dont Fourier faisait partie, avec Lacroix et Poisson, au sujet des tontines : ce travail suscita un grand intérêt à l'époque où il parut et il fut perçu comme oeuvre de bien public. En effet, Fourier y dénonçait ces groupe d'épargnants percevant des intérêts viagers lors du décès de l'un des associés ; d'une part, concluait-il, ce système implique la part funeste du hasard en lieu et place de ce qui devrait être le fruit du travail, d'autre part il encourage la jouissance personnelle et le retrait de la société. Les pièces extraites de l'Histoire de l'Académie sont reliées dans l'ordre suivant : 1. "Mémoire sur la température des habitations et sur le mouvement varié de la chaleur dans les prismes rectangulaires". Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, année 1817, T. II (publication : 1819) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences), p. XVIII à XXVI. 2. "Recherches sur l'analyse algébrique". Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, année 1821-1822, T. V (publication : 1826) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences, p. 9 à 11. 3. "Rapport sur les tontines, présenté dans la séance du 9 avril 1821. La commission était composée de MM. Fourrier, rapporteur, Lacroix et Poisson". Id, p. 26 à 43. Les rapports suivants donnent l'analyse des travaux de l'Académie pour la partie mathématique : Fourier en est désormais le rapporteur, après avoir succédé à Delambre en tant que secrétaire perpétuel en 1822. 4. "Rapport lu dans la séance publique de l'institut, le 24 avril 1823". Id, p. 231 à 320. 5. Géométrie. Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, année 1823, T. VI (publication : 1827) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences), p. I à LX. 1823. 6. "Rapport lu dans la séance publique de l'institut, le 24 avril 1824". Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, T. VII (1827). P.I à XCI. 7. Géométrie. Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, T. VIII (publication : 1829) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences, p. I à LXXII. 8. Géométrie. Analyse des travaux de l'Académie Royale des Sciences pendant l'année 1826. Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, T. IX (publication : 1830) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences), p. I à XCV. 9. Géométrie, "Supplément au cinquième volume du Traité de la mécanique céleste de M. Laplace". Analyse des travaux de l'Académie Royale des Sciences pendant l'année 1827. Extrait des Mémoires de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institut, T. X (publication : 1831) ; Histoire de l'Académie Royale des Sciences, p. I à LIX. La 10e pièce, reliée à à suite du rapport sur les tontines, est extraite quant à elle du Journal de physique, de chimie et d'histoire naturelle, novembre an 1821 : "Considérations générales sur la population (Extrait des Mémoires statistiques de la ville de Paris)". Tome XCIII, novembre 1821, p. 321 à 446. Joseph Fourier (1768-1830) fut successivement titulaire de la chaire d'analyse mathématique à l'École polytechnique tout juste fondée, secrétaire perpétuel de l'Académie créée par Bonaparte au Caire, préfet de l'Isère, membre de l'Académie des sciences, puis de l'Académie française. Il est reconnu pour sa célèbre Théorie de la chaleur, élaborée dès 1805. Ex-libris imprimé du bibliophile Henri Viellard et l'estampille annulée de l'Institut Catholique de Paris. Couverture rigide
Bon pagination multiple
P., Dentu, 1874, in-12, 105 pp, broché, couv. imprimée lég. défraîchie, bon état. Edition originale
Edition originale posthume d'une lettre adressée par Fourier au ministre de la Justice en 1803. Fourier répond aux accusations portées contre lui à la suite d'un article qu'il avait publié dans le “Bulletin de Lyon”. Il y prophétisait une "épouvantable guerre européenne" qui se terminerait par la "paix perpétuelle". L'article eut un retentissement suffisamment important pour qu'il parvienne au Premier Consul. La Lettre est suivie de deux articles de Fourier reproduits du “Journal de Lyon” et de trois essais de Charles Pellarin. (Del Bo, p. 9).
Paris, Beauchesne 1918 xxiii + 395pp. + frontispice, 20cm., br.orig., petit cachet ex-libris sur la p.d.t., les pages sont toujours non coupées, bon état, R106818
Editions Fata Morgana à Fontfroide Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1993 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur jaune, ornée de motifs In-8 1 vol. - 83 pages
1 portrait de Charles Fourier en frontispice par Jean Messagier "Contents, Chapitres : Comme le note Louis Ucciani : ""Ce court texte de Fourier offre une attaque de la morale civilisée, autour de ce quelle se fixe comme but, à savoir selon Corneille, la purgation des passions. « Quel triomphe pour la morale si je lui fournis un moyen assuré de purgation des passions ! ». Il sagirait de purger les quelques passions qui « en Harmonie, sacrifieraient les intérêts de la masse pour servir ceux de quelques individus ». Le procédé sappuie sur lAbsorption active ou passive appliquées à la chasse, la pêche, la cueillette et le pâturage. En découle une série déléments qui pourraient servir de base à un traité décologie ou de rationalisation des pratiques et activités rurales"". (source : site Internet Charles Fourier)" bel exemplaire, très frais, papier de qualité, exemplaire non coupé
GAY-LUSSAC ; ARAGO ; AMPERE ; FOURIER ; POISSON ; WOHLER ; DUMAS et BOULLAY ; DUTROCHET ; Auguste DE LA RIVE ; Collectif
Reference : 25835
(1828)
1828 Chez Crochard, Paris, 1828,3 fascicules brochés: janvier,fevrier,mars- 335 pp. avec 1 planche dépliante. Contient notamment : Sur les Propriétés électriques de la Tourmaline (Becquerel) ; Mémoire sur les Ethers composés (Dumas et Boullay) ; Sur l'Aluminium (Wöhler) ; Note sur l'Action mutuelle d'un Aimant et d'un Conducteur voltaïque (Ampère) ; Recherches expérimentales sur la Faculté conductrice des corps minces soumis à l'action de la chaleur ; et Description d'un nouveau Thermomètre de contact (Fourier) ; Mémoire sur l'Equilibre et le Mouvement des Corps élastiques (Poisson) ; Nouvelles Recherches sur l'Endosmose et l'Exosmose (Dutrochet) ; Analyse des Circonstances qui déterminent le sens et l'intensité du courant électrique dans un élément voltaïque (Auguste de La Rive) ; etc. Rare exemplaire du tome 37 des "Annales de Chimie et de Physique" recueillant d'importants articles d'Ampère, Fourier, Poisson, Dutrochet, Wöhler etc.
un peu défraichi,rare,dans l'état.
(Paris, Crochard, 1823). 8vo. Without wrappers as extracted from: ""Annales de Chimie et de Physique, Par MM. Gay-Lussac et Arago."", Vol. 22, pp. 375-389.
First appearance of this paper, revealing the results of experiments with the galvanic elements, using pairs of small antimony and bismuth bars welded in series, which Oersted performed together with Fourier during his visit to Paris. This constitutes the invention of the first thermo-electrical pile. Oersted and Fourier had found that heat had a significant effect upon the performance of the galvanic element. - ""Seebeck seems to have had another theory about this. However, I have experimented with the matter, and found the conjecture correct. I believe that this discovery will be of far-reaching consequence. The laws for this new effects are, I suppose, in reality the same as for the galvanic battery"" yet this looks so different that I have been obliged to spend a great deal of my time during the last fortnight in discovering and defining them..."". In a letter of somewhat later date to prince Christian, he states that he has made the experiments ""in conjunction with Fourier, the secretary of the mathematical department of the Institute"". Oersted, when reading this paper to the Academy on 31st of March 1823, proposed the name ""thermo-electric"" for these currents, a name which has since been adopted everywhere. Ronalds Catalogue p. 374. - Ørsted, Works II, p. 272. Stitched together with this paper is ""Extrait d'une Lettre de M. Ampere à M. Faraday"". Pp. 389-400. First printing. Dealing with electricity.
X brochures en 1 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse romantique orné de frises et filets dorés, tranches marbrées (reliure défraîchie, petites rousseurs, quelques mouillures angulaires, petits manques marginaux à l'une des brochures).
DAIN (Ch.); FOURIER (Ch.). De l'abolition de l'esclavage [...]suivi d'un article de M. Fourier. Paris, au bureau de La Phalange, 1836. 54 pp. Édition originale de ce tiré à part de la revue La Phalange, publication de l'École Sociétaire. CONSIDERANT (Victor). Déraisons et Dangers de l'engouement pour les chemins de fer. Avis à l'Opinion et aux Capitaux. Paris, au bureau de La Phalange et chez Ducor, 1838. 93 pp., couverture conservée. Édition originale de cette publication de l'École Sociétaire, complet de son catalogue in fine. [CONSIDERANT (Victor)] La Conversion c'est l'impôt. Paris, H. Delloye, 1838. 57 pp., couverture conservée. Édition originale de cette publication anonyme de Considerant. CONSIDERANT (Victor). La Paix ou la Guerre. Paris, au bureau de La Phalange, février 1839. 45 pp., couverture conservée. Deuxième édition de ce manifeste au préalable paru dans la revue La Phalange. CONSIDERANT (Victor). De la politique générale et du rôle de la France en Europe suivi d'Une appréciation de la marche du gouvernement depuis juillet 1830. Paris, au bureau de La Phalange et chez Perrotin, 1840. 8-[2]-160 pp., couverture conservée. Édition originale. Il a été relié, entre la table des matières et l'avertissement, un autre article de Considerant : "Projet sur la loi sur les sucres", tiré à part de la revue La Phalange, où il a été publié pour la première fois le 1er février 1840. CONSIDERANT (Victor). Contre M. Arago - Réclamation du droit de propriété. Paris, au bureau de La Phalange , juin 1840. 80 pp., couverture conservée. Édition originale de la brochure en réponse au discours d'Arago du 16 mai 1840 sur la réforme électorale. Elle comprend la représentation d'un phalanstère dans le texte, ainsi qu'un plan sur le second plat de couverture et La Théorie du droit de propriété. [CONSIDERANT (Victor)] Théorie générale de Fourier. Lyon, chez Nourtier, 1841. 16 pp., couverture conservée. Édition originale de ce discours prononcé par Considerant à la 5e section du Congrès le 5 septembre 1841. [Anonyme] Immoralité de la doctrine de Fourier. Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. [1841] 46 pp. Édition originale de cette plaquette. Ex-dono manuscrit "offert par l'École Sociétaire" et tampon "Considerant et Cie" au premier feuillet de faux-titre. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., Gauthier-Villars, 1888/1890, 2 fort volumes in 4 reliés en demi-chagrin noir, têtes dorées, (reliure postérieure), T.1 : 28pp., 563pp., T.2 : 12pp., (2), 636pp.
---- EDITION ORIGINALE DES OEUVRES DE FOURIER ---- TRES BEL EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER ET GRAND DE MARGES ---- "The first volume contains FOURIER's Théorie analytique de la chaleur with a separate title-page, reproducing that of the first edition of 1822. This work enormously influential in both pure and applied mathematics, more so, perhaps than any other important work in theoretical physics before or after up to the presend day. His manner of dealing with a succession of increasingly complex problems based on the heat propagation equation yielded a harvest of original mathematical discoveries and techniques which laid the foundation for further work in both pure and applied mathematics and in theoretical physics. The second volume contains FOURIER's memoirs published in the Mémoires of the Academy, in the Bulletins de la Société philomatique and in the Annales de Chimie et de physique...". (Bibliotheca mathematica p. 119) ---- DSB V, pp. 93/99**6217/P5AR
Anthropos, 1974, gr. in-8°, 174 pp, une illustration et un fac-similé hors texte, broché, bon état
Ouvrage d'une des spécialistes de Charles Fourier (1772-1837) qui, entre autres, a été chargée de l'édition des oeuvres complètes en 12 volumes (Anthropos entre 1966 et 1968). Dans cet ouvrage, Simone Debout exhume et commente l'étrange lettre de Fourier du 24 aout 1827 [Ça me dit, 24 AH ! OU DIX HUIT S’EN VINTTE CETTE] , et tente de comprendre les essais un peu fous de Fourier, en relation directe avec le sens qu’il entendait donner au monde ; Simone Debout nous révèle comment ce texte fou, cette plaisanterie pouvait dissimuler une cohérence formelle d’écriture.
2 pages in-8, Beaucaire, 29 Messidor an XI - 18 juillet 1803, adresse et marques postales au dos (double feuillet contrecollé en marge inférieure sur carton fort). Très rare missive, antérieure aux premières œuvres publiées de Charles Fourier (1772-1837), qui témoigne avec éloquence de ses années de formation. Entré en apprentissage en 1791 à Lyon chez un marchand drapier (comme son père), le futur fondateur de l’Ecole sociétaire, déclassé par la fonte du reliquat de son héritage, est désormais négociant en étoffes et, à ce titre, commis voyageur (Jonathan Beecher, Charles Fourier: the Visionary and His World, University of California Press, 1986). Participant à la foire de Beaucaire, l'une des plus importantes de l’époque, il rend compte de ses revers commerciaux à l'un de ses employeurs, Frédéric Fournier de Lyon avec lequel il est en relation de travail depuis 1796 (comme le précise Beecher) : « Les nouvelles de la foire sont si misérables que j’ai différé encore dans l’espoir qu’il en viendrait de meilleures. » Son négoce d'étoffes est mis à rude épreuve par la concurrence : « De Fabre vend à côté de moi des percales fond blanc à 5.5 f. Dessuis fait moins bien, mais il les vend au milieu d’un magasin bien garni qui les fait valoir et les a achetés à 4.10 en bloc »... De cette expérience professionnelle, Fourier a tiré en 1807 son premier opuscule intitulé "Sur les charlataneries commerciales" (connu par la seule livraison de 1841 de La Phalange : 3e série, tome II, pp. 732-736). Plus généralement, ce frottement contraint au négoce a puissamment nourri l’élaboration du modèle d’organisation sociale à laquelle il travaillait assidûment déjà à ses heures de liberté : une théorie bien loin d’être coupée de la réalité sociale de son temps, comme le laisse trop souvent penser sa réputation d’utopiste, ainsi que le montre cet étonnant document.