S. l. n. d. [XVIIIe siècle] ; in-12. 94 ff. non chiffrés. Broché. Couverture d'attente en papier rose. Petit accroc au dos. Agréable copie manuscrite, très lisible, du texte publié anonymement, par Fougeret de Montbron en 1745.
Cette parodie est composée de 10 chants comme celle à laquelle elle se réfère, les vers ne sont toutefois plus des alexandrins comme chez Voltaire, mais des octosyllabes. On peut lire dans les "Mémoires pour l'histoire des sciences et des Beaux-arts", (volume 183, octobre 1746, p.2180, un article critiquant la "Henriade travestie" et le mode burlesque en général : l'auteur conclut ainsi : "...toute cette poésie est semée de termes d'Argot, d'expressions basses, d'images indécentes qui n'amuseront point les honnêtes gens. Boileau reléguait le "Typhon" [allusion au Virgile travestie de Scarron] en Province. La Henriade travestie ne mérite pas même de trouver là un asile". On doit à Fougeret de Montbron quelques romans galants (Le canapé couleur de feu, Magot la ravaudeuse, La belle sans chemise, Eve ressuscitée...).