Montpellier, Fata Morgana, 1986. In-8 broché de 61-[11] pages, couverture à rabats.
Illustrations de Pierre Tal Coat. Édition originale tirée à 1000 exemplaires, celui-ci un des 30 exemplaires sur Johannot (20).
Montpellier, Fata Morgana, 1986. In-8 broché de 57-[7] pages, couverture à rabats.
Frontispice d'Ipoustéguy. Édition originale tirée à 1000 exemplaires, celui-ci un des 30 exemplaires sur Johannot (22).
Montpellier, Fata Morgana, collection Scholies, 1973. In-8 en feuilles de 96 pages sur papier de diverses teintes, couverture à rabats imprimée de l'éditeur.
Illustrations de René Magritte. Édition originale tirée à 1200 exemplaires, celui-ci un des 60 numérotés sur popset moutarde (21) comportant une suite des lettres et dessins de Magritte sur papiers multicolores.
1973 Sl [Paris ?], sn, sd [ca 1973]. 21 x 15 cm, deux cahiers agrafés dos à dos. Le premier cahier porte la couverture d'ensemble illustrée suivi du texte du dialogue entre Gilles Deleuze et Stéphane Czerkinsky ("Faces et surfaces") : (1) 9 (1 bl.) pp. (une page entre les pp. 8 et 9. n'est pas paginée), soit 6 ff. sur papier saumon avec 5 illustrations en noir à pleine page (celle entre les pp. 8 et 9, reprise en couverture, compte double). Le second cahier porte une couverture-titre distincte (Michel Foucault, "Le Pouvoir et la norme") : 7 (1 bl.) pp., soit 4 ff. sur papier blanc.
Deuxième édition en partie originale pour "Faces et surfaces". EDITION ORIGINALE et UNIQUE pour "Le Pouvoir et la norme" de Michel Foucault. Très rare. Rousseurs à la couverture, sinon très bon.
Gallimard, 2004-2005, 3 vol. gr. in-12, 211, 339 et 334 pp, brochés, couv. illustrées, bon état (Coll. Tel)
I : La Volonté de savoir. II : L'Usage des plaisirs. III : Le Souci de soi. — 1. Nommé au Collège de France, Michel Foucault a entrepris, durant la fin des années soixante-dix, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale : l'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L'usage des plaisirs et Le souci de soi). Il y prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir, mais en concentrant ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le "sexe" et la sexualité. L'axe de cette entreprise n'est pas de s'ériger contre une "répression" de la sexualité afin de la "libérer", mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe qui s'est systématisée en une "science de la sexualité", laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence. Foucault fait ainsi l'archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIe siècle et, surtout, au XIXe, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de libération sexuelle, l'attitude de censure et celle d'affranchissement se rencontrant finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l'ensemble de l'existence sociale. – 2. Dans le deuxième volume, Foucault poursuit son enquête historique sur les sources de notre sexualité occidentale. Il a dû infléchir son projet initial pour s'intéresser aux sources antiques, grecques et surtout romaines. La recherche se développe selon tous les aspects concernés par la sexualité et prend ainsi les dimensions d'une anthropologie générale du plaisir. Foucault ne néglige pas non plus l'économie de la sexualité et son inscription dans un cadre social et juridique, et il étudie le statut du mariage, ainsi que l'organisation des foyers. Enfin, l'ouvrage se conclut sur un traité d'érotique et une réflexion sur ce que serait l'amour véritable. – 3. Le troisième et dernier volume de l'histoire de la sexualité est consacré à un thème à la fois antique et très contemporain : la formation de l'individu telle qu'elle a été développée à travers des textes souvent peu analysés – Artémidore, Galien, le Pseudo-Lucien –, mais déterminants dans la mise en place d'une finalité générale de la culture qui culmine dans l'émergence d'une personnalité singulière, capable de faire le meilleur usage de son corps et de son esprit harmonieusement éduqué pour le rendre à même d'assumer les fonctions politiques auxquelles il est d'emblée destiné. La formation du corps, la perspective du mariage, les relations avec la femme comme celles avec les autres garçons, les représentations du plaisir s'inscrivent toutes à l'horizon politique et culturel de la Cité, et toutes se confrontent à l'idéal de la vie bonne. Le souci de son corps, de son éducation au plaisir ne sont pas compris d'un point de vue naïvement eudémoniste d'un culte du moi, mais toujours interprétés en fonction d'un idéal de vie qui n'est absolument pas celui de l'excellence chrétienne du saint ou l'ascèse préfigure le détachement du monde. Le souci de soi n'est pas égoïsme étroit, mais recherche de la vie selon un ordre qui assure la pérennité de la Cité, et que l'on cherche à déduire de la nature telle qu'on en comprend les lois. Foucault se révèle ainsi en quête de rétablir certains liens, rompus par la modernité, avec une tradition antique classique qu'il nous fait redécouvrir. — Cette œuvre est une magistrale exposition des différents rôles sociaux, économiques et politiques, qu’a tenu la sexualité à travers l’histoire. Les codes, les tenants et aboutissants et les règles y sont analysés et décortiqués dans un style relativement classique et infiniment plus accessible que le reste de ses ouvrages. Encore une fois, Foucault y apparaît comme un penseur remettant systématiquement en cause ce qui paraît être établi pour montrer les constructions sociales qui sont à l’origine de tout cela.
Par l'auteur, s.l. 1981, 21,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 8 portraits de petites dimensions de Michel Foucault par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Par l'auteur, s.l. 1981, 14,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 6 portraits de Michel Foucault de plain pied par Marc Trivier de petites dimensions. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Palais de Tokyo, Ville de Paris 2004 1 vol. en feuilles in-folio, en feuilles, plié en 2, couverture illustrée, 47 pp., nombreuses photos et dessins en noir. Journal-catalogue publié à l'occasion du projet de Thomas Hirschhorn, accompagné de Philippe Artières, Daniel Defert, Guillaume Désanges et Marcus Steinweg, autour de Michel Foucault : "Je veux que « 24 h Foucault » produise de l’urgence, de l’écoute, de la réflexion, de la résistance, de la confrontation et de l’amitié". Tirage limité. Très bon état.
Par l'auteur, s.l. 1983, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.
Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Petite déchirure sur le bord supérieur. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, éd. de Minuit, 1986, in-8, br., couv. photo en noir éd., 219 pp., sommaire, bibliographie, Un numéro de cette excellente revue littéraire sur le philosophe Michel Foucault. Mais aussi des souvenirs de Pierre Boulez, Jurgen Habermas, Odorno et Wilhelm Miklenitsch. Pas courant Très bon état du papier; la couverture est très légèrement défraîchie
Portrait original d’Albert Simonin par Michel Foucault, le photographe attitré de Gallimard. Tirage argentique d’époque (circa 1960) aux dimensions 18 x 24 cm, cachet blanc du photographe « Photo Foucault » au pied de la planche. Grand et beau portrait en parfait état.
Tchou 1970 Paris, éditions Tchou, 1970. Préface de Michel Foucault. In-8 broché de XIX - 337 pp. Couverture illustrée, à rabats. Coupure de presse jointe. Dos plissé sinon très bon état.
P., Tchou, coll. Rhétorique et Langage, 1970, in-8, br., couverture rempliée, 337 p. Edition originale du texte de Michel Foucault.
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, 2001 2 forts vol. in-8°, 1708 et 1736 pp, biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état (Coll. Quarto)
Volume 1, 1954-1975 ; Volume 2, 1976-1988. — « Si je devais écrire un livre pour communiquer ce que je pense déjà, avant d'avoir commencé à écrire, je n'aurais jamais le courage de l'entreprendre. Je ne l'écris que parce que je ne sais pas encore exactement quoi penser de cette chose que je voudrais tant penser. [...] Je suis un expérimentateur en ce sens que j'écris pour me changer moi-même et ne plus penser la même chose qu'auparavant. » (Michel Foucault, 1978) — Ces Dits et écrits, qui réunissent, parallèlement à ses grands livres, la totalité des textes publiés du vivant de Michel Foucault (1926-1984), constituent l'autobiographie intellectuelle de l'un des grands esprits du XXe siècle. On y découvre l'immensité de sa culture, la variété de ses préoccupations, une curiosité toujours en éveil, une liberté et une générosité de parole et d'engagement, qui permettent de mieux cerner le personnage et éclairent la lecture de ses ouvrages. Publiés dans l'ordre chronologique, ces conférences, préfaces, articles, essais et entretiens, croisés avec la biographie qui les précède, donnent la possibilité de suivre les cheminements de sa pensée, son perpétuel renouvellement.
Plon, Paris 1961, 14x20,5cm, broché.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Une deuxième édition révisée paraîtra en 1972. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte quelques déchirures et manques de film pelliculé qui la recouvre, quelques rousseurs affectant les marges de certains feuillets. Exceptionnel envoi autographe signé de Michel Foucault, alors jeune enseignant, à Jean-Charles Varennes. Très rare exemplaire service de presse qui peut faire office de grand papier du premier ouvrage d'importance de Michel Foucault, tiré de son doctorat d'État. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault à son bureau. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Goujon Jean-Paul, Foucault Michel, P.Bogart Simon
Reference : RO20212385
ISBN : 2910476111
Magasin Universel. Non daté. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 92 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hros texte.Frontispice. Couverture contre-pliée.. . . . Classification Dewey : 704.948-Erotisme
Sommaire : Michel Foucault: préface à My secret life, Simon P. Bogart : Le Blé en gerbe, Bibliographie essentielle, etc. Classification Dewey : 704.948-Erotisme
S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] avril 1984, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait du philosophe Michel Foucault assis sur une chaise. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, librairie Plon, [1961], in-8, XI-672-[1] p, [8] p. catalogue éditeur, [1] p. pour le dépôt légal, broché sous jaquette illustrée, chemise et étui modernes, Édition originale de la fameuse thèse de doctorat de Michel Foucault. Exemplaire presque intégralement non coupé, à l'exception des quatre premiers feuillets de la préface. Bien complet de sa jaquette illustrée reproduisant l'un des Caprices de Goya. Où le jeune philosophe Michel Foucault définit la folie comme un phénomène de civilisation, insistant sur le fait que soigner le fou n'est pas la seule réaction possible au phénomène de la folie ; il n'y a pas de culture sans folie, avance t-il, et c'est précisément les rapports de la culture classique avec ce phénomène qu'il s'est proposé d'étudier dans cette oeuvre majeure. Ouvrage dont il n'y a pas eu de grand papier. Jaquette usée, avec petits manques en tête du dos. Pages jaunies. Autrement, bon exemplaire. Couverture rigide
Bon XI-672-[1] p, [8] p.
N.R.F. "Les Vies Parallèles". 1978. In-8° broché. 160 pages. E.O. (pas de grand papier).
Bon exemplaire. Peu courant.
Gallimard, coll. "Les vies parallèles" 1978 1 vol. broché in-12, broché, 160 pp. Edition originale avec appareil critique et postface de Michel Foucault. Légère brunissure de la couverture, sans gravité.Sinon bon état. "Herculine Barbin née en 1838, mort(e) en 1868 sous le prénom d'Abel". Ainsi pourrait-on résumer le terrible destin d'un être hermaphrodite que la nature a condamné à l'anomalie la plus singulière : celle d'un état sexuel si peu affirmé qu'il peut conduire à la méprise la plus complète. Herculine Barbin fut en effet déclarée fille à sa naissance ; elle ne l'était pas, et cette erreur de diagnostic détruira sa vie.
[Bruno de Monès] - Foucault, Michel (1926-1984)] - Monès, Bruno de (né en 1951)
Reference : 4501
en feuilles 40,5 x 30,5 cm marges comprises. Sujet : 35 x 26 cm. Tirage gélatino-argentique sur papier baryté, justifié au dos épreuve d'artiste, numéroté (4/30), légendé et signé par l'artiste.
L'un des derniers portraits photographiques de Michel Foucault, pris deux mois avant sa mort. Paru pour la première fois dans le "Magazine littéraire" de mai 1984 et repris dans "Le Monde" du 13 octobre 1989. (Nous disposons également d'un tirage vintage de ce cliché - voir notre référence n° 4125) Très bon