Paris. Auguste Ghio, éditeur. 1883. In-8°, reliure demi-percaline rouge. XXXIV+294 pages. E.O. Bon exemplaire, malgré ses rousseurs.
" Je démontre d'une façon irréfutable, par l'histoire, par les lois, les coutumes, les murs, ainsi que par les langues, que les Grecs, les Arias et tous les peuples qui en descendent et qui parlent un langage phonétique, sont issus des Hébreux et, conséquemment, d'Abraham et de Sem, le fils béni de Noé. Je ferai en sorte d'établir que les Chinois et certains peuples de l'Asie, les Colchidiens entr'autres, descendent des Egyptiens et, conséquemment, de Cham, par les Ethiopiens ; qu'en un mot, toute la civilisation dans quelque pays qu'elle se soit révélée sur le globe, est partie des rives du Nil, d'où deux grands fleuves humains ont inondé de leurs flots noirs et blancs toute la surface de la terre. L'Amérique d'avant Colomb sera l'objet d'un travail tout particulier. Je prouverai que les peuples qui l'occupaient alors descendaient de deux sources principales, l'une Phénicienne, conséquemment Hébraïque, par l'Occident, et l'autre Chinoise, c'est-à-dire Egyptienne, par l'Orient. Jamais je ne me séparerai de l'histoire, qui jusqu'à ma dernière heure sera ma compagne préférée. C'est parce que tous les écrivains qui jusqu'à ce jour se sont occupés de ces matières, l'ont méprisée et mise de côté, qu'ils ont si profondément erré et qu'ils ont sombré dans un océan d'absurdités ". (Blavier ignore cet auteur mais cite, p. 982, son fils Paul Théodore-Vibert.)