Librairie de " L'Intégrale ". Puch (Lot-et-Garonne). 1929. In-8° broché. 159 pages. Nouvelle édition. Très bon état.
L'auteur, après avoir édifié un système philosophique qu'il appelait le Collecthéisme, s'est rallié au système pluraliste de Victor Coissac, dont il vante ici les mérites par des nouvelles exemplaires et de médiocres alexandrins. " Tant qu'il existera, dans nos sociétés, / Des clans favorisés, des inégalités, / Des situations hautes, moyennes, basses, / Toujours se poursuivra l'âpre lutte des classes". --- Victor Coissac (1867-1941) naquit en Corrèze dans un milieu modeste. Il obtint le brevet supérieur et accomplit sa carrière d'instituteur à Tours. Durant les années précédant la Première Guerre mondiale, Victor Coissac se mêla à la vie syndicale, adhéra au Parti socialiste unifié et participa à diverses expériences de coopératives ouvrières et d'éducation populaire. Indigné par l'injustice sociale, que les partis socialistes et les syndicats lui semblaient incapables de supprimer, il préfère s'orienter vers une forme de révolution non-violente, où les ouvriers se libéreraient eux-mêmes des patrons, en s'associant pour vivre et produire en commun. Les bénéfices ainsi réalisés permettraient de créer de nouvelles communautés. L'organisation est baptisée " L'Intégrale ". En 1917, l'association fondée et les statuts déposés, il lance avec succès, auprès des militants et des milieux enseignants, un emprunt permanent sur la base d'obligations remboursables à terme avec intérêt. A sa retraite, en 1922, il achète un domaine agricole de 22 hectares, près de Puch-d'Agenais (Lot-et-Garonne). Soixante-dix personnes traverseront en treize ans la vie de la communauté. Mais, incapable de tirer profit de son agriculture et ne subsistant qu'avec l'aide d'amis que Victor Coissac ne cesse de solliciter, " L'Intégrale ", accablée de dettes et de conflits, est contrainte de fermer ses portes en 1935. (D'après le "Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français" de Jean Maitron). --- La frontière est ténue qui sépare les hétéroclites et les utopistes. Par sa volonté de prendre en compte toutes les données de la vie sociale et de les adapter à son système, Victor Coissac est souvent conduit à franchir cette frontière. (Blavier, pp. 357 & 693. Cooper-Richet Diana & Pluet-Despatin Jacqueline, "L'Exercice du bonheur", " Comment Victor Coissac cultiva l'utopie entre les deux guerres dans sa communauté de L'Intégrale ", Champ Vallon éd., 1985.)
Puch (Lot-et-Garonne). Librairie de " L'Intégrale ". Sans date [vers 1922]. In-8° broché. 175 pages. 3e édition, revue et augmentée. Est joint le prière d'insérer. Très bon état.
Victor Coissac (1867-1941) naquit en Corrèze dans un milieu modeste. Il obtint le brevet supérieur et accomplit sa carrière d'instituteur à Tours. Durant les années précédant la Première Guerre mondiale, Victor Coissac se mêla à la vie syndicale, adhéra au Parti socialiste unifié et participa à diverses expériences de coopératives ouvrières et d'éducation populaire. Indigné par l'injustice sociale, que les partis socialistes et les syndicats lui semblaient incapables de supprimer, il préfère s'orienter vers une forme de révolution non-violente, où les ouvriers se libéreraient eux-mêmes des patrons, en s'associant pour vivre et produire en commun. Les bénéfices ainsi réalisés permettraient de créer de nouvelles communautés. L'organisation est baptisée " L'Intégrale ". En 1917, l'association fondée et les statuts déposés, il lance avec succès, auprès des militants et des milieux enseignants, un emprunt permanent sur la base d'obligations remboursables à terme avec intérêt. A sa retraite, en 1922, il achète un domaine agricole de 22 hectares, près de Puch-d'Agenais (Lot-et-Garonne). Soixante-dix personnes traverseront en treize ans la vie de la communauté. Mais, incapable de tirer profit de son agriculture et ne subsistant qu'avec l'aide d'amis que Victor Coissac ne cesse de solliciter, " L'Intégrale ", accablée de dettes et de conflits, est contrainte de fermer ses portes en 1935. (D'après le "Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français" de Jean Maitron).La frontière est ténue qui sépare les hétéroclites et les utopistes. Par sa volonté de prendre en compte toutes les données de la vie sociale et de les adapter à son système, Victor Coissac est souvent conduit à franchir cette frontière. (Blavier, pp. 357 & 693. Cooper-Richet Diana & Pluet-Despatin Jacqueline, "L'Exercice du bonheur", " Comment Victor Coissac cultiva l'utopie entre les deux guerres dans sa communauté de L'Intégrale ", Champ Vallon éd., 1985.)