A Paris, chez Trouvé; Delafoêt; et chez tous les marchands de nouveautés, 1826, 1 broché. in-8 de 372 pages, exemplaire à pleines marges, ex-libris (tampon): "S. Dejour Montélimar" (Séverin Dejour , nougatier), légére mouillure au bas des 2 premiers et 2 derniers feuillets ;
Issu d'une famille bourgeoise, Bernard François Anne Fonvielle, naît le 19 août 1760 à Toulouse. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêche la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprend un long périple à l'étranger. Converti au royalisme, il s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales.Fonvielle est mort à Paris en 1839 dans un état voisin de la misère.Ouvrage provenant de la bibliothèque de Séverin Dejour, l'un des premiers confiseurs nougatiers de Montélimar. Il créat les nougats "la Ruche d'Or" en 1848 dans une ancienne usine à gaz, près de la gare de Montelimar. La confiserie fut modernisée en 1913 par Henri Guillot, qui plus tard, associé à son beau-frère, Charles Chabert, créèrent ensemble la célèbre marque "Chabert-Guillot" toujours en activité.
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S.l., s.d. (1800) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible, quelques ajouts et biffures, en feuille.
Cette copie manuscrite est à placer chronologiquement entre la composition de la pièce et sa présentation au comte de Provence pendant son séjour à Vérone (entre 1794 et mai 1796) d'une part, et la parution de la collective de l'auteur intitulée Essais de poésies, qui parut en 1800 à l'adresse de Paris.En effet, une note finale témoigne du dépit que Fonvielle nourrit au refus d'insérer cette poésie dans l'ouvrage : "Mr. de Fonvielle, auteur de l'Essai sur l'état de la France au 1er mai 1796 (...) a osé imprimer son Ode à Louis XVI, dans son recueil de poësies, signé de lui, imprimé en 1800, à Paris, en 2 volumes. Cette Ode ne fut pas insérée, malgré les pressantes sollicitations de l'auteur." Le jeune gouvernement consulaire, avec de surcroît Fouché à la tête de la police générale, ne pouvait effectivement guère tolérer ce qui pouvait raviver le souvenir de l'ancienne famille royale. Mais le sieur Fonvielle n'avait qu'à attendre une quinzaine d'années, et en effet son immortel poème put enfin connaître la gloire de l'impression .. en 1816 chez Dentu.Le Toulousain Bernard-François-Anne Fonvielle (1760-1839) fut, tout au long de sa vie, un personnage extravagant et fantasque, à la fois publiciste, homme d'affaires et fonctionnaire, bien évidemment à convictions et positionnements multiples. Selon un de ses observateurs, "il ne réussit qu'à faire figure d'aventurier dans la politique, les affaires et dans les lettres". Pendant la Révolution, il commença par militer aux côtés des Girondins. Fédéraliste agissant contre la tyrannie jacobine, il prêcha la révolte dans plusieurs départements. Poursuivi, il entreprit un long périple à l'étranger. Et brusquement, il se convertit au royalisme, s'établit à Marseille où il s'enrichit par des spéculations plus ou moins légales et put ainsi fournir un prêt de 142.000 livres à un émissaire du comte de Provence (le futur Louis XVIII), pour soutenir la cause royaliste. Mieux, au cours d'un voyage en Italie, il réussit à se présenter au comte de Provence comme ardent partisan du retour de la royauté. Et c'est à l'occasion de cette visite qu'il dut présenter son Ode.Cf. Quérard III, 158 et 159. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 23 septembre 1832 in-folio, [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture régulière, soignée et très lisible, quelques ratures, en feuille. Manque de papier réparé en bas des deux feuillets, avec perte de quelques lettres.
Directement adressée au Roi, contre tous les usages, cette longue et profuse missive, dont on a ici un brouillon ou une copie, trace le portrait d'un solliciteur insistant et malheureux ("Je ne rappelerai point à Votre Majesté ce que j'ai pris la liberté de lui exposer par diverses suppliques. Le sort qu'elles ont eu dans votre cabinet, où sans doute on ne les a pas jugées dignes de passer sous vos yeux, puisque je n'en ai obtenu aucune réponse, m'avertit que je me suis abusé ...").Bernard-François-Anne Fonvielle, dit le chevalier de Fonvielle (1760-1839), aventurier instable et brouillon né à Toulouse, ancien Jacobin méridional, puis fédéraliste, passa au royalisme après le siège de Toulon, s'était beaucoup agité en tous sens et avait mené une activité de conspirateur sous le Directoire. Depuis la Restauration, il s'épuisait en sollicitations pour recouvrer une créance de 142 000 livres remontant au siège de Toulon, et pour obtenir une pension, alléguant de sa "fidélité" à la cause royaliste ; ce qui ne marcha pas avec la branche aînée, il l'essaya avec la branche cadette après 1830, et notre missive offre un bon exemple de sa manière larmoyante et répétitive, ainsi que de son style insupportable : mettant en avant son dévouement (bien récent) à la cause "gouvernementiste" et les opuscules qu'il avait publiés depuis 1830 en faveur du changement de régime, il revient sur la créance dont il s'estime lésé, et demande la réévaluation de la pension consentie par le ministère Villèle."Je jouissais d'une allocation de 6000 fr. par an sur les fonds du ministère de l'intérieur ; elle était le prix d'une concession par moi faite à Mr. de Corbière, qui me l'avait assurée ma vie durant. Successivement réduite, au mépris d'une convention positive, dont la déclaration des bureaux a vainement établi la réalité, elle n'est plus que de 2400 fr., mon unique moyen de subsistance. J'ai eu beau réclamer contre ce manque de foi ; j'ai eu beau exposer quelles étaient les conséquences d'un tel retranchement pour mon ménage composé de 11 personnes, la Restauration ayant commis le crime de laisser sans travail un homme tel que moi, après que deux pillages, en 1814, et 1815, m'auront chassé de mon domaine aux portes de Paris, et s'étant fait chasser elle-même sans m'avoir payé 142 000 fr. qu'elle me doit depuis 39 ans, et pour lesquels je n'ai rien obtenu depuis 16 ans, j'ai eu beau représenter que la révolution avait empiré mon horrible situation en faisant avorter une banque du bâtiment que j'étais à la veille d'instituer lorsque tonna le canon de juillet, ce qui m'a coûté au-delà de 40 000 fr., j'ai eu beau enfin appeler la justice ou même la pitié du ministère sur un père de famille exposé à périr avec tous les siens, tout est resté sourd à mes cris de détresse".Rétrospectivement, et sans doute cruellement, on voudrait ajouter : "et à raison ..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A PARIS. CHEZ L’AUTEUR, MOLLER IMPRIMEUR ET EDITEUR, SUROSNE LIBRAIRE. AN VIII (1800). IN-8 BROCHE (13,5 X 21,5 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE 327 ET (1) PAGES, COUVERTURE D'ORIGINE PAPIER BLEU. MANQUES DE PAPIER AU DOS, BON EXEMPLAIRE «DANS SON JUS», TEL QUE PARU A LA FIN DU XVIII°.