Londres et Paris chez Barrois l'Aîné Libraire 1784 2 in-18 A Londres et se trouve à Paris, Chez Barrois l'Aîné Libraire, 1784, 2 volumes in-18, basane fauve, dos à faux nerfs orné, titre et auteur dorés, triple filets dorés sur les plats, tranches dorées, hachures sur les coupes et en encadrement supérieur sur les plats, doublures et gardes de papier peigne, 196 et 196 pages.
Troisième édition revue et augmentée, en partie originale dont l'auteur, Mademoiselle de Fontette de Sommery est ignorée de la Biographie universelle ainsi que de la Nouvelle Biographie générale, selon Barbier. Chaudon et Dalandine, dans le Nouveau Dictionnaire historique (1805), la décrivent comme une "demoiselle de Paris, dont l'origine est ignorée, et qui ne savait elle-même à qui elle devait la naissance". Femme d'esprit et d'à-propos, elle nous livre des maximes pleines de finesses : "Juger, n'est pas médire, c'est ce que beaucoup de gens ne savent pas distinguer", "Qui veut conserver de l'ascendant sur une femme, ne doit pas la perdre de vue", "On est agréable par l'esprit, on est intéressant par le coeur, on est grand par l'âme", "L'excès de l'amour-propre voile l'esprit, & dévoile la sottise". "Il faut savoir qu'une troisième édition, revue et augmentée, (...), Barrois l'aîné, venait d'être mise en vente alors que Cailleau avait encore en magasin 600 exemplaires de la seconde édition. C'est à ces exemplaires, qualifiés par lui de quatrième édition, qu'il a ajouté les additions de la troisième édition, ce qui n'a pu se faire qu'avec l'agrément de l'auteur", in Barbier, Les supercheries littéraires et les ouvrages anonymes, T.IV, 1118-1119. Petites usures d'usage, quelques pâles rousseurs.
Amsterdam, Paris, Cailleau, 1782. In-12 de VII-(1)-124 pp., demi-vélin ivoire, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos, tranches marbrées (reliure du XIXe siècle).
Édition originale rare qui connut un grand succès.Recueil de pensées sur divers sujets : Du jeu, De la naissance, Des domestiques, Des malades & des médecins, De la vieillesse & de la mort, De la beauté, De la bêtise, De l'éducation, etc.Mlle Fontette de Sommery (1720-1790) « auteur d'ouvrages et surtout de romans, tous anonymes » (Grente) fut dans la seconde moitié du XVIIIe siècle l'animatrice d'un salon. « Son nom est à peu près inconnu aujourd’hui, parce qu’elle n’a pas eu un salon brillant comme Mesdames de Tencin, du Deffand, des amis comme d’Alembert ou Diderot, etc. Elle était une moraliste, une vieille demoiselle de condition qui s’est occupée toute sa vie de l’étude des hommes et des lettres. Tous ceux qui fréquentent les assemblées publiques de l’Académie française la connaissent. Elle édita ses Lettres comme ayant été écrites par une contemporaine de Mmes de La Fayette et de Sévigné, dont elle imite parfaitement le langage (…) on les attribua à Mme Riccoboni, puis à Mme de Genlis, et cela ne fit que contribuer à son succès. Grimm disait qu’on « y trouvait de la grâce, de la facilité, un goût fort sage, et le meilleur ton » (Louise d’Alq, Anthologie féminine, 1893 pp. 163-167).Ex-libris manuscrit sur le titre « J.S Flottes 1794 ». Exemplaire modeste, restauration de papier marginale (feuillet A), quelques rousseurs.Barbier, I, 1119.