A Paris, Chez la veuve Brunet, Imprimeur de l’Académie Françoise, 1762. In-12, reliure plein veau de l’époque, manque au dos, usures aux coins, mors et coiffes, mais reliure solide, deux feuillets non chiffré, 504 pages, une carte du ciel dépliante hors-texte, table des titres et sujets.
Le livre contient : entretiens sur la pluralité du monde repartis en six soir de conversation, dialogues des morts anciens avec des modernes.
Chez Hippolyte-Louis Guérin 10 x 16,5 Paris 1752 In-12, reliure plein veau raciné de l'époque, dos à cinq nerfs orné de cinq grenades dorées encadrées de filets dorés, pièce de titre de maroquin lavallière, titre doré, tranches rouges, roulette dorée sur les coupes, XXXI-[1]-215-[5] pp. Edition originale sans nom d'auteur. Fontenelle a 95 ans lorsqu'il commet sa "Théorie des tourbillons cartésiens." Il apparait en 1752 comme un des derniers défenseurs de la thèse que Descartes avait exposée près d'un siècle plus tôt dans "Les principes de la philosophie", parus en 1644-1647, à savoir que "la matière du ciel est liquide" et que "Les planètes tournent sans cesse en rond ainsi qu'un tourbillon qui aurait le soleil en son centre". Fontenelle avait participé dès 1686 à la diffusion du cartésianisme. Le frontispice de ses "Entretiens sur la pluralité des mondes" présentait un système solaire environné de multiples tourbillons. Or au même moment (1687) paraissaient à Londres les "Principia" de Newton (1643-1727) qui démontraient de manière rigoureuse l'attractivité universelle des corps et l'incompatibilité de la théorie des tourbillons avec les lois de Kepler. Dans les années 1720-1740, le cartésianisme fait toujours la loi en France, malgré la lente diffusion des théories de Newton, à laquelle participa Voltaire par ses "Eléments de la philosophie de Neuton" parus en 1738. Pour mémoire la première traduction française à partir du texte latin des "Principia" par Emilie du Chatelet date de 1759. Fontenelle en 1752, sous couverture de l'anonymat, descend à nouveau dans l'arène, qui oppose à l'époque "cartésiens" et "newtoniens", "impulsionnistes" et "attractionnistes." Le petit volume se présente comme une synthèse. Son angle d'attaque, en s'appuyant sur Kepler et la force centrifuge de Huguens [Huygens], est contenu en fait dans la deuxième partie du titre "avec des réflexions sur l'attractivité", qui occupent le dernier chapitre (p. 185). Newton a expliqué les phénomènes célestes par la force de la gravitation, mais il est accusé (cf. la préface de l'éditeur écrite par un des proches de Fontenelle, Camille Falconet) de revenir aux "qualités occultes" de la scholastique pour expliquer la cause de cette gravitation. Coiffe supérieure abimée, coins légèrement émoussés, dos agréable, intérieur frais, bon exemplaire. Peu fréquent.(Bbis6)
Chez Brunet, Imprimeur-Libraire De l'Académie Française 10 x 17 Paris 1752 Huit volumes in-12, reliure plein veau marbré de l'époque, dos à cinq nerfs guillochés ornés de motifs floraux et de filets dorés, pièces de titre et de tomaison lavallière pour les six premiers volumes, pièces de maroquin bordeaux pour les deux derniers, titre et tomaison dorés, tranches rouges, filet doré sur les coupes, gardes à la coquille, [8]-VIII-568, [8]-406, [8]-387, [8]-408, [8]-570, [8]-673-[3], [8]-456-[3], [8]-387-[2] pp. 8 frontispices dont le portrait de Fontenelle (buste sans mains, la tête en bonnet de velours) d'après Rigaud gravé par Dossier, les autres gravés par Duflos, ainsi que 5 gravures hors texte, dont la planche dépliante des "Tourbillons" du tome 2, titres rouge et noir, vignettes de titre gravées. Edition agréable des oeuvres de Fontenelle, publiée du vivant de l'auteur, où l'on retrouve ses principaux ouvrages les "Dialogues des Morts", les "Entretiens sur la pluralité des Mondes", une "Histoire des Oracles", "De l'origine des fables", des "Éloges des Académiciens de l'Académie royale des Sciences morts depuis 1699...Ensemble bien relié, coins en bon état, petit accroc à la coiffe enqueue du tome V, quelques frottements, taches sur les plats supérieurs des tomes I et VII, auréoles en coin inférieur des pp. 160-200 du tome I, gardes blanches parfois tachées ou avec auréoles sans conséquences sur le corps de l'ouvrage, petite déchirure à la pliure de la planche des "Tourbillons". Bon ensemble.(Bbis6)
A PARIS. CHEZ LA VE DEFER DE MAISONNEUVE. DE L'IMPRIMERIE DE DIDOT LE JEUNE. L'AN IV. - 1796. GRAND IN-4 A TRES GRANDES MARGES (27,5 X 36,5 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE 213 + (2) PAGES, RELIURE D'EPOQUE A LA BRADEL CARTONNAGE ROSE, DOS LISSE, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN VERT. ILLUSTRE EN FRONTISPICE D'UN PORTRAIT AVANT LA LETTRE DE FONTENELLE, PEINT PAR VOIRIOT, DESSINE PAR FORTY ET GRAVE PAR LANGLOIS ET D'UNE PLANCHE HORS TEXTE GRAVEE SUR ACIER AVANT LA LETTRE, REPRESENTANT SOUS LA FORME D'UNE TAPISSERIE, L'UNIVERS AVEC AU CENTRE LE SOLEIL AUTOUR DUQUEL GRAVITENT LES PLANETES. TRES BELLE EDITION DUE AUX SOINS DES DIDOT, IMPRIMEE SUR FORT PAPIER VELIN. BON EXEMPLAIRE.
Chez Michel Brunet 10 x 17 Paris 1724 In-12, reliure plein veau de l'époque, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux et de filets dorés, pièce de titre lavallière, titre doré, pages de gardes à la coquille, tranches rouges, frontispice gravé du système solaire illustrant la théorie cartésienne des tourbillons, [4]-481 pp., 3 pp. de privilège et 17 pp. de catalogue des livres nouveaux de l'éditeur. Nouvelle édition augmentée de pièces diverses. (Thétis et Pelée, Enée et Lavinie, de l'origine des fables, du bonheur, discours de la patience, discours à l'Académie, oeuvres mélées). L'édition originale date de 1686. Composé alors que Fontenelle avait à peine trente ans, l'ouvrage fut un des grands succès de librairie et maintes fois réédité. Sa réédition en 1724 montre la permanence, dans la première moitié du XVIIIe siècle français, des théories cartésiennes, alors que les "Principia" de Newton (1643-1727) parus à Londres datent de 1687. Dos agréable, frottement sur les plats, coins usés, gardes blanches tachées, petite déchirure à la pliure du frontispice, bon intérieur.(Bbis6)
1713 A Paris, chez Michel Brunet, grandsalle du Palais, au Mercure Galant, 1713. Un volume in-12° (102 x 169 mm) de [24]+321+[3] pages. Reliure en pleine basane marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges.
A PARIS. CHEZ A. L. REGNARD. 1764. IN-12 (11 X 18 X 2,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 207 PAGES SOUS COUVERTURE MUETTE D’ORIGINE, PAPIER ROSE. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS,, SINON BON EXEMPLAIRE «DANS SON JUS» TEL QUE PARU AU XVIII°.
Paris, Libraires Associés, 1766, pt. in-8°, 2 ff. + 487 p., avec une planche gravée dépliante (21 x 26,5 cm) (représentant le système solaire avec Mercure - Venus - La Terre - Mars - Jupiter - Saturne), reliure en veau, dos à cinq nerfs doré, coiffe tirée, tranches rouges, assez bon exemplaire.
» Contenant une des premières anticipations de la conquête lunaire «C'est dans cet ouvrage que l'on trouve une des premières anticipations de la conquête de la Lune: “J'ai une pensée très-ridicule, qui a un air de vraisemblance qui me surprend; je ne sais où elle peut l'avoir pris, étant aussi impertinente qu'elle est. Je gage que je vais vous réduire à avouer, contre toute raison, qu'il pourra y avoir un jour du commerce entre la Terre & la Lune. Remettez-vous dans l'esprit l'état où étoit l'Amérique avant qu'elle eût été découverte par Christophe Colomb. (...) Il est vrai qu'il faudra traverser ce grand espace d'air & de ciel qui est entre la Terre & la Lune. Mais ces grandes Mers paroissent-elles aux Américains plus propres à être traversées?” (p. 69).L Cf. Quérard III/155 (pas cette édition); Hoefer NBG XVIII/124; En français dans le texte, Bibliothèque nationale n° 122; Dictionary of Scientific Biography V/57-62; Versins p. 342. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
A Londres, Chez Nourse, 1761, pt. in-8°, VIII + 332 p. / 3 ff. + 386 p. + 1 f., (au début légèrement taché d’eau ) reliures en veau, dos à nerfs richement dorés aux petits fers, pièces de titre et de tomaison en cuir, coupes et coiffes dorées, tranches rouges, bel ensemble.
Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808