Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Paris, chez Augustin Courbé, 1653. In-8 en vélin de (1) f.bl., (1) f. de titre, 590 pp., (3) ff., pt. manque de papier ds. la marge bl. de la p. 397, étiquette ancienne de la Librairie Ancienne Acatélan de Nimes sur le premier contreplat portant les mentions « Rare – Ouvrage complet ». Vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, petit manque de vélin sur le dos et dans la partie basse du plat inférieur, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 167 x 114 mm.
Edition originale rare et recherchée « de cet excellent morceau d’histoire littéraire ». (Brunet). Brunet, IV, 475 (« elle est rare et assez recherchée ») ; Tchemerzine, II, 668. « Dans cet ouvrage, Pellisson a introduit un quatrain inédit de Corneille sur la mort de Richelieu, et des fragments de Lettres ». (Tchemerzine). Il s’agit du premier monument historiographique consacré à l'Académie française. Le privilège était partagé entre Courbé et Le Petit. L'un des poètes les plus représentatifs du mouvement précieux, Paul Pellisson n'a pourtant consacré à la littérature qu'une part restreinte de sa vie. Ce protestant originaire de Béziers, homme d'esprit et de talent, se fixe à Paris en 1650 et achète une charge de secrétaire du roi. Il publie une Relation contenant l'histoire de l'Académie française (1653) - il s'agit plutôt d'un exposé familier présentant l'Académie et ses membres - qui lui vaudra le privilège d'être reçu dans la compagnie sans qu'on attende la vacance d'un fauteuil. En 1653, il rencontre Madeleine de Scudéry. Il deviendra son « tendre ami », mais seulement après avoir parcouru cette carte du Tendre qu'il contribuera ensuite à dresser ; il devient aussi l'un des habitués les plus fidèles et les plus brillants de son salon de la rue de Beauce, l'« Apollon du samedi ». Meilleur prosateur que poète, et servant mieux la cause de la préciosité lorsqu'il en expose la doctrine que lorsqu'il tente de l'illustrer, il écrit un remarquable Discours qui préface l'édition posthume des œuvres de Sarasin (1656). En même temps, il s'acquitte de sa charge de façon si exemplaire que Fouquet le remarque et fait de lui, en 1658, son premier commis, son homme de confiance. Il s'absorbe dès lors dans les affaires et délaisse les samedis et les vers. Il est entraîné dans la chute du surintendant et emprisonné en 1661. Il obtient sa libération cinq ans plus tard, grâce à la dignité de son attitude ; en abjurant le protestantisme, il rentre totalement en grâce et devient l'historiographe de Louis XIV. Précieux exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Paris, Librairie Universelle de P. Mongie Ainé, 1829. 1829 1 vol. in-8° (210 x 140 mm) de : 1 frontispice ; [2] ff. (faux titre, titre) ; XIII (préface) ; [1] p. (faux-titre) ; 332 pp. (dont table) ; 6 planches ; 1 grande carte dépliante. 1 feuillet dun autre ouvrage relié par erreur (entre p. 216 et 217). Inscription manuscrite au regard du premier faux-titre. (Rousseurs, taches, déchirure restaurée à la carte). Pleine basane mouchetée d'époque, dos lisse orné et titré avec pièces de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches et gardes marbrées. (Dos et coins restaurés).
Rare édition originale de cette relation dun voyage en Orient dû à Victor Fontanier (1796-1857), naturaliste de formation, attaché à lambassade de France à Constantinople. Il sagit de son premier voyage exécuté par ordre du gouvernement français, qui sera suivi dun second intitulé deuxième voyage en Anatolie pendant les années 1830 à 1833 (Paris, 1834). Normalien et membre de la société de géographie, Fontanier entame son voyage en 1821. Il séjourne à Constantinople, à Odessa et dans les provinces russes du Caucase. Il atteint ensuite Bakou ainsi que les bords de la mer Caspienne, arrive en Perse par Erevan, Nakhitchevan et Tabriz. Il passe alors par Bagdad et Hamadan et descend le Tigre jusquà Bassora. Fontanier se rend alors en Géorgie en passant par le sud de la Perse, parcourt le Guriel et la Mingrélie avant de retourner à Constantinople en longeant la côte Lazique ou Lazistan (côtes de la mer Noire, pays des Lazes) tout en empruntant les routes les moins parcourues pour gagner la capitale du vaste Empire ottoman, occasion pour lui de se livrer à de nouvelles observations. Il quitte Constantinople pour Smyrne par Brousse, Apollonie et Mohalich. Il achève alors enfin son très long périple par la visite des îles de lArchipel grec en pleine guerre dIndépendance grecque (1821-1830). S'il déclare lui-même que la cadence de ce voyage fut rapide et épuisante, elle ne l'empêcha pas pas de recueillir un nombre important de renseignements géographiques, géologiques, ainsi que de précieux détails sur les murs des populations visitées. Le récit de Fontanier, rédigé à la première personne, est vif et poignant, il livre avec sincérité ses aventures, impressions et réflexions sur les très nombreuses personnes rencontrées, ainsi que paysages et cultures découverts. Au chapitre XVIII (p. 249) sur la Turquie, à Amasya, lauteur raconte un incident qui faillit lui coûter la vie: je me décidai à parcourir les environs, et, à cet effet, je me dis à mon domestique de voir si mon fusil était en bon état, Il tira un coup en lair et le replaça dans la chambre que joccupais et devant laquelle je déjeunais. Tout à coup un Turc se présente, parcours, sans autre formalité lappartement de larchevêque, puis entre chez moi et se saisit de mon fusil sans dire un mot. Je veux le reprendre, et mon domestique venant à mon secours, nous parvenons à le lui arracher, mais alors il présente son pistolet et nous sommes obligés de lui montrer les nôtres Louvrage est illustré de huit planches : une mosquée, une grande carte dépliante de lOrient, des coupes de terrains, des plans de fortification et de terrain, une vue de la grande caverne dAmasya et des inscriptions copiées sur les colonnes de la plaine de Bolo. Bel exemplaire de cette relation dun incroyable et interminable voyage en Orient. 1 vol. 8to (210 x 140 mm) with : 1 frontispiece ; [2] ff. (false title, title) ; XIII (preface) ; [1] p. (false title) ; 332 pp. (including table) ; 6 plates ; 1 large folding map. 1 leaf of another work bound in error (between pp. 216 and 217). Handwritten inscription opposite first false title. (heavy foxing, some spotting). Contemporary full speckled basane, smooth spine decorated and titled in red morocco, gilt fillet on edges, marbled edges and endpapers (spine and corners restored). Rare first edition of this account of a trip to the Orient by Victor Fontanier (1796-1857), a naturalist by training attached to the French Embassy in Constantinople. This was his first trip by order of the French government, followed by a second entitled Deuxième voyage en Anatolie pendant les années 1830 à 1833 (Paris, 1834). A graduate of the Ecole Normale Supérieure and member of the Société de Géographie, Fontanier began his journey in 1821. He visited Constantinople, Odessa and the Russian provinces of the Caucasus. He then reached Baku and the shores of the Caspian Sea, arriving in Persia via Yerevan, Nakhchivan and Tabriz. He then passed through Baghdad and Hamadan, and down the Tigris to Basra. Fontanier then travelled to Georgia via southern Persia, through Guriel and Mingrelia, before returning to Constantinople along the Lazic or Lazistan coast (Black Sea coast, land of the Lazes), taking the roads less traveled to reach the capital of the vast Ottoman Empire, an opportunity for him to make further observations. He left Constantinople for Smyrna via Brousse, Apollonie and Mohalich. Finally, he completed his very long journey by visiting the islands of the Greek Archipelago in the midst of the Greek War of Independence (1821-1830). Although he himself declares that the pace of this journey was rapid and exhausting, it did not prevent him from gathering a wealth of geographical and geological information, as well as invaluable details on the customs of the populations he visited. Fontanier's narrative, written in the first person, is lively and poignant, as he candidly recounts his adventures, impressions and reflections on the many people he met, as well as the landscapes and cultures he discovered. In chapter XVIII (p. 249) on Turkey, in Amasya, the author recounts an incident that almost cost him his life: "I decided to explore the surrounding area, and to this end I asked my servant to see if my rifle was in good condition, he fired a shot into the air and replaced it in the room I was occupying and in front of which I was having breakfast. Suddenly, a Turk appeared, walked through the archbishop's apartment without further formality, then entered my house and seized my rifle without saying a word. I want it back, and my servant coming to my rescue, we manage to wrest it from him, but then he presents his pistol and we are obliged to show him ours...". The work is illustrated with eight plates: a mosque, a large fold-out map of the Orient, sections of land, fortification and ground plans, a view of the great Amasya cave and inscriptions copied from columns on the Bolo plain. A fine copy of this account of an incredible and interminable journey to the Orient.
Paris, Pierre Le Petit, 1653 in-8, titre, 590 pp., [3] ff. n. ch. (privilège et errata), basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, étiquette de titre factice du XIXe, encadrement de double filet doré sur les plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coiffes rognées, petites galeries de vers stoppées.
Edition originale peu commune de la première histoire de l'Académie, rédigée par Paul Pellisson-Fontanier (1624-1693), qui au départ ne faisait pas partie de la compagnie : présenté aux académiciens par son coreligionnaire Valentin Conrart, il obtint rapidement le privilège d’assister à leurs séances avec tous les droits d’un académicien en attendant son élection au prochain siège vacant, qui eut lieu le 17 novembre 1653.Cioranescu, XVII, 54053. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
PELLISSON-FONTANIER (Paul), OLIVET (Pierre-Joseph de Thoullier d')
Reference : 223466
Paris, Didier, 1858 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., xxiij pp., 526 pp., un f. n. ch. , avec un frontispice ; [2] ff. n. ch., 574 pp., demi-basane verte, dos lisses ornés de filets et caissons dorés, encadrement de simple filet doré et plaque d'ornements à froid sur les plats de toile chagrinée, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Version la plus complète de la célèbre Relation contenant l'histoire de l'Académie Françoise (1653), première histoire de l'Académie, rédigée par Paul Pellisson-Fontanier (1624-1693), lequel, au départ, ne faisait pas partie de la compagnie : ancien secrétaire de Fouquet, il fut présenté aux académiciens par son coreligionnaire Valentin Conrart, mais obtint rapidement le privilège d’assister à leurs séances avec tous les droits d’un académicien en attendant son élection au prochain siège vacant, qui eut lieu le 17 novembre 1653.Notre édition intègre évidemment la continuation (de 1653 à 1700) donnée par Pierre-Joseph d'Olivet (1682-1768) dans sa version de 1729 (rééditée en 1730 et 1743).Cioranescu, XVII, 54 056.Exemplaire de prix décerné pour la version et le thème grecs le 9 août 1869 au Lycée impérial de Nîmes à Paul Gerchon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez Jean Anisson 1694 [40] + 358 + [2] pp., avec blason gravé du pape Innocent XII sur la première page de déd., 17cm., reliure plein-cuir d'époque (titre et belles décorations dorées au dos, petit manque au bout supérieur du dos, petit trou de ver dans la charnière supérieure, coins frottés), texte frais avec qqs. rares rousseurs, bon état, peu commun, [Paul Pellisson-Fontanier, 1624-1693, homme de lettres français. Ceci est un ouvrage posthume édité par Jacques de Faure Ferriés. Seule et unique édition originale de 1694], R97871
[Chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy] - Anonyme ; [ PELLISSON-FONTANIER, Paul ]
Reference : 62125
(1690)
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez la Veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy, Paris, 1690, 27 pp., 6 ff., 436 pp. et 1 f. n. ch.. Rappel du titre complet : Réflexions sur les Différends de la Religion, Troisième Traité ou Les Chimères de M. Jurieu. Réponse Générale à ses Lettres Pastorales de la seconde année, contre le Livre des Réflexions, & examen de ses Prophéties [ Edition originale ]
Converti au catholicisme, l'académicien Paul Pellisson-Fontanier (1624-1693), décrit par Bussy-Rabutin comme "encore plus honnête homme que bel esprit", s'oppose à son ancien coreligionnaire protestant Pierre Jurieu (1637-1713), lui reprochant ses prophéties, notamment celles interprétées du livre de l'Apocalypse. Paru en 1686, l'ouvrage de Jurieu intitulé "Accomplissement des prophéties ou la délivrance prochaine de l'Eglise. Ouvrage dans lequel il est prouvé, que le papisme est l'empire antichrétien" avait connu une importante diffusion justifiant sa réfutation par Pellisson. La dernière partie de l'ouvrage est consacrée, à titre de preuve, à la traduction sur l'édition latine de 1666 d'une partie de "l'Histoire Ecclésiastique & Politique" par George Horn, professeur à Leyde. Etat très satisfaisant (petit mq. en coiffe en queue, bon exemplaire par ailleurs).
A Paris, chez Jean-Baptiste Coignard Fils, 1830. 2 vol. in-12 de (8)-430-(18) pp. et (8)-435-(18) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Écrivain français, né à Béziers en 1624 de parents protestants, Pelisson Fontanier décéda à Versailles le 7 février 1693. Il termina ses études classiques à l'âge de onze ans à Castres, étudia la philosophie à Montauban, le droit à Toulouse et, à dix-neuf ans seulement, publia une traduction latine et un commentaire dupremier livre des « Instituts » de Justinien. En 1653, il rédigea son « Histoire de l'Académie française », qui lui valut d'être élu académicien. Il devient secrétaire du surintendant Fouquet en 1652, maître des comptes à Montpellier en 1659, conseiller du roi en 1660. Une coiffe usée.
Paris Ledoyen 1852 in-8 demi-chagrin aubergine, dos lisse orné de filets et larges fleurons à froid [Rel. de l'époque], dos insolé, rousseurs
2 ff.n.ch. (faux-titre et titre), xv et 320 pp.Bourquelot III, 527. Cordier, Indosinica, 1466. Édition originale.Voyage à Singapour et à Java à travers la Hollande, l'Italie, l'Allemagne et la Grèce: nombreuses considérations d'ordre politique, visite de Djakarta, scènes pittoresques (mangeurs de feu, danses…), etc.Victor Fontanier (1796-1857) devint, en 1819, aide-naturaliste au Muséum et, en 1821, fut envoyé comme naturaliste à l'ambassade de Constantinople. En raison de ses fonctions, il fit, jusqu'en 1833, de longs voyages en Turquie d'Europe et en Asie Mineure. En 1838, il fut nommé vice-consul de France à Bassorah, ce qui lui permit de visiter l'Arabie et la Mésopotamie. En avril 1846, il fut affecté à un consulat en Hollande, puis désigné pour le vice-consulat de Singapour. Il s'embarqua à Marseille à la fin de l'année mais, étant parvenu en Indonésie, refusa de prêter serment au régime de Février 1848, dut démissionner et revenir en France
A Paris chez Gabriel Martin 1687. 2 parties en 1vol in-12 10ff n ch 1-172pp 1f n ch 3-311pp. Plein maroquin grenat, dos à nerfs orné de compartiments dorés, double encadrement doré à la Du Seuil sur les plats, tranches dorées, rel époque. Bel exemplaire.
L'auteur de cet ouvrage paru anonymement a été identifié par Barbier IV, col 164 comme Paul Pellisson Fontanier (Béziers 1624-Paris 1693). Ce Protestant converti entra dans les Ordres et sut se faire apprécier de Louis XIV qui reconnut en lui un homme de grande valeur.
A Paris, Gabriel Martin, 1686 ; 3 parties en 1 volume in-12°, plein veau brun de l' époque, dos à nefs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées de rouge; 10ff.nch., 242pp.; 165pp.; 173pp.Reliure frottée aux coupes, coiffes et coins ( émoussés) , manque de cuir à la coiffe supérieure, rares piqûres.
Renferme également: Remarques ou Preuves pour le Traité de l' Examen en général et : Preuves pour le Traité de l' Encharistie.Recueil paru anonymement, son auteur est Paul Pellisson-Fontanier( 1624-1693), érudit, originaire d'une famille protestante, né à Béziers, il embrassa le catholicisme sans conviction ( selon de Linière). ( Cf. Pierre Larousse qui lui consacre un long article).( GrG)
Hachette pratique (1/2024)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782016290538
Hachette pratique (1/2024)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782017187264
Belin-Le-Prieur 1818 690 pages Paris. in-8. 1818. Demi-Cuir titré au dos. 690 pages.
Etat correct malgré des craquelures au dos et coupures aux charnières. Intérieur avec peu de rousseurs et des passages soulignés au crayon gris à la préface
Paris, Pierre Le Petit, 1671 in-4, 27 pp., vignette au titre, armes royales en bandeau en initium, en feuilles.
Traduction latine du Panégyrique du roy Louis quatorzième, prononcé dans l'Académie françoise. Paul Pellisson était membre de l'Académie depuis 1653 (fauteuil 34). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[s.l.], Les Presses universelles, 1961, in-12, br., 57 p., feuille volante présentant qqs extraits de retour du livre adressé à des destinataires officiels (Assemblée nationale, Ministère des Anciens combattants).
Ex-libris et classification bibliographique Collection Claude Parent. Bel exemplaire
Paris En la boutique de P. Rocolet, Chez Damien Foucault 1664 in-8° (130 x 195mm), (26) 603 (3) pp. Reliure en basane brune, dos à nerfs orné d'une pièce de titre, de filets et de fers dorés, tranches dorées (reliure ancienne). (quelques frottements à la reliure, un manque de cuir au second plat, en tout début de volume présence d' une cerne claire en marge supérieure mais sans incidence sur le texte, rares et faibles rousseurs, salissures en marge d'une gravure). Texte en français et en latin. Table des fêtes mobiles. Belle vignette de titre gravée. Titre-frontispice (reproduisant les armes de la Chancelière en haut de celui-ci) et 7 figures hors-texte gravées sur cuivre (5 sont signées Da. Foucault). Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Deuxième édition, la première fut publiée en 1659. Belle impression sortie des ateliers de Damien FOUCAULT.
Imprimerie Georges Chevalier 62 pages Salon de Provence. In-12. Sans date. Broché. 62 pages.
Etat correct avec papier jauni
Champs flammarion 1977 poche. 1977. broché. 505 pages. Bon Etat intérieur propre
1735 3 volumes in-12, plein veau marbré de l'époque, dos lisses à 5 nerfs ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, palettes en tête et pied, filet sur les coupes, tranches rouges, (2) f., cxliv, 230 p. ; (1) f., (6), 477 p. et (1) f., (2), 517 p., portrait frontispice gravé par Scotin. Paris, Didot, 1735.
Première et unique édition collective ancienne des oeuvres de Pellisson, publiée par l'abbé Souchay, accompagnée d'une préface et de pièces annexes, dont son éloge par Madame de Scudéry. T. I: Préface de l'éditeur. Éloges. Poésies -- T. II: Oeuvres d'éloquence. Mémoires, placets, inscriptions, épitaphes, lettres. T III: "Mémoires et productions". Plusieurs de ces textes concernent le procès de Foucquet.Monogrammes aux titres, bandeaux, lettres ornées et culs de lampe gravés sur bois. Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par J.-B. Scotin.Protestant de Castres, Pellisson monta à Paris et fut introduit dans les milieux littéraires par Mme de Scudéry. Devenu premier commis de Fouquet, il lui demeura fidèle dans sa disgrâce et fut emprisonné à la Bastille. Après sa libération, séduit par les propositions de Louis XIV qui voulait s'attacher un homme dont la réputation restait très grande, il se convertit au catholicisme et devint historiographe du roi. Sur le style de Pellisson et son importance pour les doctrines littéraires de son temps, cf. A. Adam, II, p. 98 sq.(France littéraire, VII, 36. Sur les pièces concernant le procès Fouquet, 'Sources de l'Histoire de France', n° 2914 et s.).Petite signature ex-libris sur les gardes blanches: "F. Burette, Sacerdocio, 1748".Coins un peu émoussés, quelques rousseurs.Très bon exemplaire, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1672 Paris, chez Louis Billaine, 1672 ; in-12 de (5) ff. - 617 - (1) pp. ; pleine basabe fauve marbrée, dos à nerfs, roulette dorée sur les nerfs, caissons ornés de felurons et petits fers dorés, palette en tête et queue, titre doré sur étiquette de maroquin rouge, lieu et date dorés sur étiquette d-verte, coupes guillochées, tranches rouges ( Fraeuly relieur) . Ex-libris orné "Bibliothèque de Louis Régneux" et étiquette de classement de la "Bibliothèque du Docteur Compin", on a de plus collé sur les gardes deux notices décrivant d'autres éditions de ce même ouvrage.
Reliure frottée aux charnières et coiffes, mais bon exemplaire relié par le relieur grenoblois, Eugène Fraeuly,fin XIXe. (Reu-Bur)
Paris, chez Augustn Courbé, 1671. In-16 de (II)-254 pp., veau blond glacé, dos lisse orné à la grotesque, frise de feuillages et raisins dorés encadrant les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Bozerian Jeune).
Bel exemplaire relié par François Bozerian (1765-1826), relieur de Napoléon Ier et de Marie-Louise.Double ex-libris armorié de Philippe-Louis de Bordes de Fortage.
Paris, Charconac 1910. In Paris, Charconac 1910. In-8 broché de 80 pages non coupées .Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
A Paris, chez Gabriel Martin, 1686. 3 parties reliées en un vol. au format in-12 (164 x 98 mm) de 10 ff. n.fol., 154 pp. et 1 f. bl. ; 164 pp. et 111 pp. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, roulette dorée sur les nerfs, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches jaunes et mouchetées.
Edition en partie originale agrémentée de jolis ornements typographiques. Ensemble complet de ses 3 parties ; ici reliées en un volume. ''Si, dans la seconde moitié du XVIIème siècle, la tolérance est devenue un sujet de réflexion, les positions tranchées engendrent bien des débats. Un des plus célèbres est celui qui est initié par Paul Pellisson (1624-1693). Très proche de l’Académie française, dont il publie l’Histoire, et secrétaire du surintendant des finances Nicolas Fouquet, il devient historiographe du roi en 1666. Ayant abjuré le protestantisme en 1670, il est doté de riches bénéfices ecclésiastiques dont l’abbaye de Cluny. À côté d’une œuvre chantant le roi, comme son Panégyrique du Roy Louis Quatorzième (1671), il s’intéresse aux questions religieuses, donnant, par exemple, des Réflexions sur les différends de la religion (1686). Ses pensées sur la tolérance sont transmises à Leibniz (1646-1716) par la duchesse Sophie de Hanovre (1630-1714). Le philosophe lit ce texte, en fait une synthèse qu’il enrichit d’observations''. (Philippe Martin in Entre politique et philosophie). Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 164-f - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française au XVIIème, 54067. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Rares tout autant que discrètes rousseurs dans le texte. Petit travail de ver en marge des feuillets ; sans atteinte au texte. Du reste, bonne condition.