Paris : Moutardier, 1827 In-8, (4)-364 pages et 2 planches. Demi-veau de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge.
Déchirure au faux-titre sans manque, planches roussies. Edition originale, ornée d'un frontispice d'Henry Monnier. Le prétendu portrait de M. de Fongeray ne serait rien de moins que celui de Stendhal (Escoffier n° 652).« Une des idées les plus curieuses de Dittmer et Cavé fut d'avoir senti que l'histoire récente, et, en particulier, les événements et les personnages de l'époque révolutionnaire et impériale, offraient un intérêt pariticulier. Les thèmes satiriques sur lesquels ils aiment à travailler n'appartiennent déjà plus au roman de mœurs puisqu'il s'agit du passé et n'appartiennet pas encore au roman historique […] Ce recul variable entre dix et vingt ans est d'autant plus intéressant à souligner qu'il sera précisément une des "distances" favorites de Balzac dans son histoire des mœurs […]. Les physionomies qu'on rencontre dans les Soirées de Neuilly sont, en effet, celles que Balzac placera lui aussi dans cette génération historique de la Comédie humaine…» (M. Bardèche, Balzac romancier) Vicaire II, 274 ; Quérard, Littérature française contemporaine, III, 521.