Paris, Jouve & Cie, 1914 in-8, 36 pp., avec des illustrations dans le texte, broché.
Faustin-Eugène Foiret était clerc de notaire ; il a composé une monographie précieuse sur les notaires parisiens pendant la Révolution (1912).Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à l'Institut.Ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Honoré Champion, 1912, gr. in-8°, xii-493 pp, préface de M. Paul Viollet, index, reliure pleine toile bordeaux, dos lisse, pièce de titre chagrin bordeaux, tête dorée, couv. et dos conservés (reliure signée Canape), bon état
"On lira avec fruit et intérêt cette monographie consacrée à une corporation puissante dont le rôle social était plus considérable encore en ce temps-là qu'aujourd'hui. Comment la corporation des notaires au Châtelet fut supprimée, comment ces charges furent liquidées, comment furent nommés au concours les nouveaux notaires, les « Carmagnoles », comment la vénalité des charges, supprimée en théorie, fut rétablie en pratique par l'obligation faite aux nouveaux notaires de racheter les minutes de leurs prédécesseurs, comment peu à peu se reconstitua la corporation sous le Directoire et le Consulat, tel est le cadre général adopté par l'auteur. Mais dans ce cadre assez large, il a glissé de nombreuses anecdotes qui coupent le récit, l'égaient et l'illustrent. Il raconte quelle part les notaires ont prise au mouvement politique, il nous les montre partisans des réformes en 1789, devenant de plus en plus rétrogrades, organisant des pétitionnements royalistes après le 20 juin 1792, montant sous la Terreur les degrés de l'échafaud pour leurs liaisons avec les émigrés, qu'ils aident à tourner les lois..." (Emile Dubois-Geoffroy, Annales révolutionnaires, 1913)