In-8, pleine percaline moderne, (4), 468 p. Paris, Pagnerre, 1851.
Edition originale. Officier de marine phalanstérien, Flotte participa à la Révolution de 1848 comme vice-président de la société Républicaine Centrale (le club de Blanqui) et aux journées insurrectionnelles de juin. Déporté puis gracié, il fut élu député de Paris puis expulsé après le coup d'Etat du 2 décembre. Rentré clandestinement en France, il travailla dans une compagnie de chemin de fer sous un nom d'emprunt. Flotte se mis au service de la cause italienne dans les chemises rouges de Garibaldi et trouva la mort au combat lors de la marche sur Naples.Cet "important ouvrage doctrinal" (selon Maitron), et le seul que Paul de Flotte composa, fut rédigé durant son mandat à la Législative. Il y expose son credo républicain et démocrate construit autour de la relation entre morale et politique. "Les forces économiques ont seules de nos jours un caractère organique véritable, et seules elles peuvent servir d'éléments à la construction sociale dont la révolution est le moyen" (Introduction, p. 14).(Maitron, II, 36. Jaurès, 'Hist. Socialiste', IX, 194 et s.).Faux-titre un peu débroché.Bon exemplaire.
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Paris, Pagnerre, 1851. in-8, 2ff.-468pp. Relié à l'époque demi-cuir de Russie vert, coins, dos lisse, frises et fleurons dorés encadrant une rocaille rococo dorée.
Édition originale. L'officier de marine breton Paul de Flotte participa à plusieurs expéditions sous les ordres de Dupetit-Thouars et de Dumont-d'Urville lorsqu'éclata la révolution de 1848. En rupture avec les opinons de sa famille, il milita avec Blanqui, connut la prison et l'exil. À son retour, il fut nommé représentant du Peuple, et c'est pendant son mandat qu'il rédigea le présent essai. Il trouva la mort au combat en Italie, aux côtés de Garibaldi. - Quelques petites rousseurs, bien relié.
Paris Pagnerre 1851. In-8 broché 468pp. Petit manque en bordure du 1er plat de couverture. Edition originale. Peu commun.
Officier de marine, fouriériste convaincu, Paul de Flotte fut un agitateur redoutable qui encouragea l'insurrection de 1848. Plus tard, il s'engagea dans les Chemises Rouges de Garibaldi et trouva la mort en combattant dans leurs rangs en 1860. Cet ouvrage, le seul qu'il composa, expose ses revendications politiques: souveraineté du peuple, liberté de conscience, révolution sociale.
Paris, Pagnerre, 1851, in-8, [2] ff. n. ch., 468 pp., demi-veau aubergine, dos lisse orné de guirlandes, filets et fleuron dorés, tranches mouchetées de vert (reliure de l'époque). Rousseurs.
Unique édition. Paul de Flotte (1817-1860) avait d'abord entamé une brillante carrière d'officier de marine, avant de se reconvertir dans le socialisme brouillon de 1848 : influencé par la pensée de Fourier, après l'abdication de Louis-Philippe, en février 1848, il se mit à prendre la parole dans des clubs révolutionnaires où son éloquence faisait merveille. Lors de l'insurrection de juin 1848, il se montra aux côtés des insurgés, ce qui lui valut d'être déporté à Belle-Île en septembre de la même année. En mars 1850, lors d'une élection complémentaire, il fut élu député socialiste de la Seine à l'Assemblée législative, et enfin expulsé du pays après le coup d'État de décembre 1851. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT