Périgueux, Pierre Fanlac, 1946, 1 volume, in-8, relié, 79 p.. Edition à tirage limité à 300 exemplaires, tous numérotés, celui-ci n° 134, un des 75 sur Vélin d'Angoûmois, second papier après 75 sur parchemin d'Auvergne. 6Eaux-fortes originales de Julien Saraben, lettrines couleur. Reliure d'époque, demi chagrin bronze à coins, dos lisse avec titre doré, couvertures conservées.
Le second chiffre du numéro de l'exemplaire est illisible, sa déduction a été faite à partir du type de papier utilisé. /// Fait partie des Trois contes de Flaubert, parus en original en 1877, La légende de Saint Julien l'Hospitalier fut ébauchée à partir de 1844, l'auteur mit trente ans à écrire ces trois textes. Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Gründ, 1941, 1 volume petit in-4, relié, 402 p.. Premier volume de la collection "Mazarine". Edition à tirage limité à 3250 exemplaires, tous numérotés, celui-ci n°179, un des 3000 sur vélin alfa des Papeteries Navarre. Illustrations de Pierre Noël, en noir in texte, en couleur pour les hors texte. Reliure d'époque, demi chagrin rouge à coins, dos à nerfs avec titre doré.
Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
sl, le Castor Astral, 1988, 1 volume, in-12, cartonnage souple éditeur, 92 p.. N° 1 de la collection "les Inattendus".
Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Aubier 1980, 1 volume, in-24, cartonnage souple éditeur, 157 p. Frontispice et lettrines par André Beaudin. Pliure à la page 7 sinon exemplaire neuf, non coupé.
Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
[LITTERATURE] - FLAUBERT (Gustave), FRANKLIN-FLAUBERT (Caroline) -
Reference : 201109781
Paris, Eugène Fasquelle éditeur, 1923; grand in-8, 273 pp., broché (pliures sur le dos et restaurations). Bon état - petites rousseurs - illustrations d'après les aquarelles et croquis de CAROLINE FRANKLIN-FLAUBERT.
Bon état - petites rousseurs - illustrations d'après les aquarelles et croquis de CAROLINE FRANKLIN-FLAUBERT.
Paris 9 mai 1877, 13,5x20,5cm, 2 pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à Léon Cladel. Enveloppe jointe. Quelques soulignements et corrections manuscrites de l'auteur. Minuscules taches d'eau. Trois petites restaurations à l'aide d'adhésif sur la seconde page ainsi que deux traces de pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier. Amusante lettre dans laquelle Gustave Flaubert, dont la renommée littéraire n'est plus à faire, apporte son soutien à son ami Léon Cladel qui peine à faire publier l'un de ses ouvrages. Le « maître » - c'est ainsi que Léon Cladel nomme son confrère - démarre cette lettre avec enthousiasme: « J'ai commencé votre bouquin hier à 11 heures il était lu, ce matin à 9 ! ». Le « bouquin » dont il est ici question est L'Homme de la Croix-aux-Bufs que Flaubert avait accepté de relire pour son ami le 30 avril; il en avait d'ailleurs réclamé le manuscrit déposé chez l'éditeur Georges Charpentier à ce dernier: « Cladel m'a écrit pr me dire qu'il désirait que je lusse (pardon du subjonctif) le roman en feuilles qui est chez vous. Donc envoyez-le-moi, ou apportez-le-moi. » (Lettre du 3 mai 1877). Léon Cladel, très proche de Gustave Flaubert, semble lui avoir fait part des craintes de l'éditeur édouard Dentu quant à la publication de son ouvrage: « Et d'abord il faut que Dentu soit fou, pr avoir peur de l'im le publier. » En familier aguerri de l'impitoyable monde de l'édition, Flaubert se place en professionnel et déclare : « Rien n'y est répréhensible soit comme politique, soit comme morale. Ce qu'il vous a dit est un prétexte ? » Cette question de la répréhension morale n'est pas sans faire écho au célèbre procès intenté à l'auteur de Madame Bovary. Tel un critique littéraire dithyrambique, Flaubert complimente son confrère : « Je trouve votre livre, un vrai livre. C'est très bien fait, très soigné, très mâle. & je m'y connais mon bon. » Lecteur scrupuleux, il se permet néanmoins quelques remarques sur le manuscrit de Cladel (« J'ai deux ou trois petites critiques à vous faire (des niaiseries) - ou plutôt des avis à vous soumettre.») avant de se raviser : «Qqfois, il y a des prétentions à l'archaïsme et à la naïveté. C'est l'excès du bien. » L'attitude de Flaubert est ici quasi paternelle et en tout cas bienveillante: conscient des capacités de son ami il souhaite l'encourager et voir la publication de son ouvrage aboutir : « Mais encore une fois, soyez content & dormez sur vos deux oreilles - ou plutôt ne dormez pas - et faites souvent des uvres pareilles.» L'écrivain bienveillant évoque également dans cette missive un autre éditeur, Georges Charpentier : « Quant à Charpentier (auquel je remettrai vos feuilles vendredi - jour où je dîne chez lui) je vais lui chauffer le coco violemment, & en toute conscience, sans exagération & sans menterie. » Charpentier qui édite Flaubert depuis 1874 est devenu un proche ami de l'écrivain avec lequel il entretient une riche correspondance. En ce mois de mai 1877, il vient juste de publier Trois contes qui fut pour Cladel l'occasion d'une émouvante célébration de son maître ès Lettres : « Où diable avez-vous pris ce rutilant pinceau dont vous brossez vos toiles, les petites comme les grandes, et cette sobriété que certains latins vous envieraient ? Être à la fois Chateaubriand et Stendhal, et de plus Flaubert ». Cette admiration est réciproque et Flaubert éprouve pour ce «véritable artiste» une estime non feinte : «La fin est simplement sublime! - & du plus gd effet.» Il réitèrera, quelques semaines plus tard ses compliments : «C'est travaillé, ciselé, creusé. L'observation, chez vous, n'enlève rien à la poésie ; au contraire, elle la fait ressortir.» En effet, Cladel s'affirmera comme le véritable héritier du style flaubertien, bien plus que Zola qui lui reprochera justement de «travaille[r] sa prose avec acharnement » et de « s'efforce[r] de rendre parfaite chaque phrase qu'il écrit». C'est finalement Edouard Dentu qui publiera le manuscrit de L'Homme de la Croix-aux-Bufs ; Cladel en offrira d'ailleurs un exemplaire enrichi d'un bel envoi autographe à son estimé ami : « À mon cher maître Gustave Flaubert, 7 mai 1878. Léon Cladel. » - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[De la bibliothèque de Gustave FLAUBERT] - FEYDEAU (Ernest).
Reference : 26617
(1869)
Paris, Michel Lévy Frères / à la Librairie nouvelle, 1869. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 2 ff. n.fol., 422 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné glacé olive, double filet vertical à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets en noir, filet en pointillés dorés sur les nerfs, filets stylisés dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tête dorée.
Edition originale. Exemplaire agrémenté en tête du faux-titre d'un envoi d'Ernest Feydeau : ''à mon cher Gustave Flaubert / [signature]''. Les exemplaires avec envois provenant de la bibliothèque de Flaubert sont très rares : 241 volumes recensés. ''Au début de l’année 1857, lorsque Ernest Feydeau et Gustave Flaubert se rencontrent pour la première fois, Flaubert commence tout juste à faire parler de lui grâce à la parution dans la presse de Madame Bovary, tandis que Feydeau connaît un succès d’estime comme historien de l’antiquité pour son Histoire des usages funèbres et des sépultures des peuples anciens, dont le premier tome parut en 1856. Le premier fascicule, consacré à l’Egypte ancienne, lui valut un article élogieux de Théophile Gautier, qui sollicita ensuite ses connaissances pour la rédaction de son Roman de la momie. Auréolé de l’importance et du sérieux de ses recherches, pourvu d’un caractère naturellement affable et d’un verbe haut qui n’est pas sans rappeler la faconde de Gautier ou de Flaubert, Feydeau se lie sans difficulté avec les deux hommes, d’abord Gautier, puis Flaubert, dont il devient rapidement et pour plusieurs années l’un des plus proches amis. Au début de leur correspondance, Feydeau semble bénéficier d’un certain prestige aux yeux de Flaubert, mais très vite leur relation évolue et Flaubert s’affirme comme un modèle, mi-censeur, mi-protecteur, face à son destinataire.'' (Catherine Ripault Thomas. ””À maître Flaubert, l’élève E. Feydeau, avec une bonne accolade ”: distribution des rôles dans la correspondance entre Flaubert et Ernest Feydeau”. Travaux de Littéra- ture. Vol. XXX. Correspondance et magistère, XXX, Droz, pp.87-97, 2017, (Travaux de littérature), 979-1-090-45505-4. hal-02569940). Dos passé. Coiffe de tête élimée. Légers frottements affectant par ailleurs la reliure. Quelques claires rousseurs dans le texte. Du reste, très belle condition.
S.l.n.d. La Nouvelle Revue, 1880-1881. Trois volumes in-8 tomés 7, 8 & 9 et comptant un peu moins de 900 pages chacun. Demi-chagrin noir de l'époque, dos à nerfs, titre au dos: La Nouvelle Revue. Parfait état.
Edition pré-originale de Bouvard et Pécuchet, oeuvre posthume complète de Gustave Flaubert, parue en six livraisons, du 15 décembre 1880 au 1er mars 1881. La Nouvelle Revue, bimensuelle, avait été créée par Juliette Adam (rare femme à avoir dirigé une revue) en 1879. Cette même année, signant encore Juliette Lamber, elle avait envoyé à Flaubert, plongé dans Bouvard et Pécuchet, un exemplaire dédicacé de Grecque. Dans sa dernière lettre (à ce jour publiée) à Juliette Adam, datée du 16 avril 1880, Flaubert terminait par ces mots: "Vous recevrez ma visite avant un mois, et comme mon abominable bouquin se termine, nous aurons à causer sérieusement." Flaubert meurt subitement le 8 mai 1880. La Nouvelle Revue commencera la publication de Bouvard et Pécuchet le 15 décembre suivant et continuera les 1er et 15 janvier 1881, 1er et 15 février et 1er mars, mois de la parution du roman en volume chez Lemerre. Flaubert, mort le 8 mai 1880 et ayant laissé l'ouvrage inachevé, sa nièce Caroline Commanville, se chargea de le faire éditer en y faisant les dernières corrections avec l'aide des relations de son oncle. Bel exemplaire très frais de cette pré-originale qui contient un bel hommage posthume de Maupassant à son maître dans le second volume pages 142 à 147.
s.d. (1846), 19,5x35,5cm, une feuille.
| «Aimer, c'est vivre!/ C'est incarner le rêve, et sentir les transports / Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! » |<br>* Poème manuscrit autographe signé de Louise Colet, intitulé «Le Vrai Beau», 38 vers alexandrins à l'encre noire sur un feuillet de papier cartonné satiné de format oblong, plié en deux endroits. Une petite tache au verso vierge. Publié en 1852 sous le titre «L'Art et l'Amour», daté de 1846, dans Ce qui est dans le cur des femmes: Poésies nouvelles. Cette version manuscrite, au titre différent, présente un vers et quelques mots inédits. *** Superbe cri du cur de Louise Colet qui met en vers les conceptions - de la vie, de l'amour, de l'art - qui l'opposent à son amant Gustave Flaubert, témoignant des premiers émois de leur relation tumultueuse. Ecrit peu de temps après leur rencontre le 29 juillet 1846, le poème est une réponse enflammée à une lettre de Flaubert du 2 septembre «Oh ! va, aime plutôt l'Art que moi» à laquelle son premier vers fait explicitement référence : «Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour [...] Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète». Après avoir accordé à Louise Colet quelques rares nuits passionnées à la suite de leur rencontre dans l'atelier de James Pradier, le bien nommé ermite de Croisset avait gardé ses distances pour se consacrer à l'écriture, tout en proclamant son amour pour elle. Cetteréponse poétique de Louise Colet aux échanges épistolaires de Flaubert est d'autant plus importante que ses lettres ont été détruites par l'écrivain en 1879. Les alexandrins interpellent Flaubert à la deuxième personne, dans ce manifeste théorique et lyriqueadressé à son amant de onze ans son cadet, de la main d'unepoétesse déjà reconnue de ses pairs, qui captiva d'abord le philosophe Victor Cousin, et plus tard Musset et Vigny. Elle met en forme leurs dialogues sous le prise du Romantisme, qu'elle incarne, et du Réalisme auquel Flaubert s'attache farouchement. Au-delà du rôle d'amoureuse exaspérante qu'on lui a souvent prêté, Colet revendique les élans de son cur que Flaubert ignore en lui-même; et argue que les transports du réel surpasseront toujours ceux de l'Art condamné à les imiter: «Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles ?» Rare vestige rescapé de la censure de Flaubert, restituant la voix de Louise Colet au sein de leur dialogue amoureux. Le poème de Louise Colet prend à la fois la forme de discussion sur l'esthétique et de tendre déclaration d'amourà Flaubert ; leurs destins de littérateurs étant inextricablement liés à leur vie intime. Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour ; Tout sentiment s'altère et doit périr un jour ! Pour que le cur devienne une immortelle chose, Il faut qu'en poésie il se métamorphose, Et que chaque pensée en sorte incessamment, En parant sa beauté d'un divin vêtement. Sentir, c'est aspirer!... c'est encor la souffrance ; Mais créer, c'est jouir,! c'est prouver sa puissance ; C'est faire triompher de la mort, de l'oubli, Toutes les passions dont l'âme a tressailli! Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète ; Concevoir le désir, goûter la passion, Nous fait dédaigner l'art et sa création ; Formuler les pensers dont notre esprit s'enivre, Ce n'est que simuler la vie : aimer, c'est vivre ;! C'est incarner le rêve, et sentir les transports Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles? Corrége et le Poussin, Titien et Raphaël, Rubens, dont la palette est prise à l'arc-en-ciel, Éblouissant nos yeux, ont groupé sur leurs toiles Des visages divins et de beaux corps sans voiles ! Mais hier, quand soudain à nos regards charmés Ces tableaux immortels se trouvaient animés, Lorsqu'au lieu de la chair que la couleur imite, Nous avons admiré cette chair qui palpite, Où le sang, à travers l'épiderme soyeux, Circule en répandant des reflets lumineux ; Lorsque nous avons vu d'exquises créatures, Dont les beaux torses nus, les bras aux lignes pures, Le sein ferme et mouvant, le visage inspiré, Faisaient vivre à nos yeux quelque groupe sacré, Oh ! n'as-tu pas senti quelle impuissante envie C'est de vouloir dans l'art inoculer la vie Et ne t'es-tu pas dit, du réel t'enivrant : La beauté seule est belle, et l'amour seul est grand ! - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Louis Conard In Octavo broché de 451 pages, portrait frontispice de l'auteur, bel exemplaire , frais en sa pagination et en ses plats.
Le texte de cette édition est conforme à celui de l'édition originale en dehors des lettres et fragments inédits signalés à la table des matières.Le classement des lettres a été modifié autant que les faits cités dans chacune d'elles indiquait un ordre différent de celui primitivement adopté.Cette présente Edition tirée par l'imprimerie Nationale en vertu d'une autorisation de Mr.Le Garde des Sceaux en date du 30 Janvier 1902. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Nohant 6 mars 1876, 13,2x20,7cm, deux pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Gustave Flaubert. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle lettre rédigée par George Sand quelques mois avant sa mort et adressée à son ami de toujours, Gustave Flaubert. L'écrivaine souhaite offrir à son ami une place pour qu'il assiste à la reprise de sa pièceLe Mariage de Victorine: "Je t'écris en courant ce matin parce que je viens de recevoir de Mr Perrin avis de la 1ère représentation de la reprise du Mariage de Victorine une pièce de moi au théâtre français. Je n'ai ni le temps d'y aller ni l'envie de partir comme cela au pied levé, mais j'aurais voulu y envoyer quelques amis et il ne m'offre pas une seule place. Je lui écris une lettre qu'il recevra demain et je le prie de t'envoyer au moins un orchestre." Les lettres issues de la correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert sont fameuses et très recherchées. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. (Paris) s.d. [5 ou 12 janvier 1860], 13,6x21cm, deux pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à l'archéologue Charles-Ernest Beulé. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Le destinataire de cette lettre a apposé neuf lignes manuscrites, brouillon de sa future réponse, à la suite de la lettre de Flaubert. Cette lettre a été retranscrite et reproduite sur le site internet du Centre Flaubert de l'Université de Rouen. Le transcripteur de cette missive précise: «Les lignes écrites sous la signature sont-elles de Beulé ou de Flaubert-lui-même ? L'écriture ressemble à la sienne. Stéphanie Dord-Crouslé suggère que Flaubert a pu aller voir Beulé et écrire sous sa dictée ces éléments qui répondent aux questions posées.» Cette hypothèse nous semble peu probable dans la mesure où l'on connaît la réponse de Charles-Ernest Beulé à ce courrierelle-même numérisée par le Centre Flaubert et datée du 10 février 1860. Cette réponse ne nous paraît pas induire une visite de Flaubert chez Beulé. Il nous semble plus vraisemblable que Beulé ait inscrit sous la lettre de Flaubert un brouillon de sa future réponse du 10 février 1860 qui ne sera qu'une reformulation élégante de ses notes. Beau et important témoignage des recherches colossales qu'entreprit Flaubert pour la rédaction deSalammbô. «Commencé en 1857, le roman paraît en 1862, période où l'Antiquité revient à la mode et où Carthage est « au goût du jour » grâce aux fouilles récentes de Charles-Etienne Beulé à Byrsa (1859) et dans les ports puniques.» (Vanessa Padioleau, «Flaubert et Carthage : Salammbô, roman polymorphe» in Revue Flaubert, n° 9, 2009) C'est donc à l'un des spécialistes de la question que Flaubert adresse ses questions, commentant sa récente lecture d'Ammien Marcel: «J'ai appris, dans ce même Ammien, que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte [...] Qu'est-ce que cela veut dire? Ce passage est, je crois, peu connu?» La tâche de Flaubert n'est pas mince: on ne connaît à l'époque rien ou presque sur la période de la Révolte des Mercenaires qui s'étendit sur deux années, de 240 à 238 av. J.-C. Il entame alors un travail de fourmi, appuyant ses recherches sur les textes des grands historiens de l'Antiquité qu'il lit en latin dans le texte. La lettre que nous proposons en montre d'ailleurs sa grande maîtrise : « J'ai appris, dans ce même Ammien que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte, livr[e] xvii, ch. iv. "Hanc inter exordia pandentis se late Carthaginis, improviso excursu duces oppressere Poenorum" [« À l'époque où Carthage commençait sa large expansion, les généraux des Phéniciens vainquirent celle-ci par une attaque à l'improviste »]. » Malgré ces recherches des plus approfondies, la porte de Carthage ne connaîtra qu'une très brève description dans la version finale deSalammbô. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rouen, Alinéa "Points de vues", Elisabeth Brunet, 2007. 3 volumes sous étui imprimé (18,5 x 12 cm). Deux volumes de 490 pages pour le roman : "Madame Bovary : Moeurs de province" (fac-simile de l'édition-témoin dans laquelle Flaubert, "désireux d'éterniser la bêtise du Censeur", reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés) + "La censure et l'oeuvre", 63 pages (Cette plaquette contient : Madame Bovary, l'exemplaire témoin par Yvan Leclerc (A propos de l'exemplaire personnel annoté de Gustave Flaubert) - Lettres. Notes inédites de Gustave Flaubert - Le réquisitoire de Maître Pinard - La plaidoirie de Maître Sénard - Le jugement.).- Complet des trois volumes sous étui. Très bon état.
Paris, Conard, 1910. 46 cahiers numérotés de 8 pages au format in-8 (le 45 ème est manquant), seul le recto est imprimé (verso vierge). Rousseurs sur les premiers cahiers, nombreuses corrections à l'encre. En feuille (64 x 50 cm) repliées.
L'édition originale de cette correspondance était parue en 1906. Une nouvelle version de ces lettres reçues de son oncle Flaubert, totalisant 392 lettres sur une durée de 24 années, est publiée en 1910 chez Conard, toujours par Caroline Commanville (alors Caroline Groult). Nous avons ici les épreuves abondamment corrigées et annotées de la main même de Caroline dont l'écriture très reconnaissable a été authentifiée par Yvan Leclerc. La première lettre date du 25 avril 1856, la dernière du 2 mai 1880. Dans une lettre préfaçant une nouvelle édition de la correspondance de Flaubert, Caroline écrivait: " Vers 1885, quelques années après la mort de mon oncle, j'appris par M. E. Fasquelle que Mme Bissieu lui proposait de publier les lettres de Gustave Flaubert à sa mère Mme Louise Colet. En éditeur respectueux des droits de chacun et en ami dévoué il avait refusé et croyait devoir m'en avertir. Ce fait me prouvait que des correspondances ignorées de moi allaient peut être surgir et j'y voyais un danger ; alors ma résolution fut arrêtée : je devais prendre l'initiative, recueillir les lettres écrites par Gustave Flaubert et, s'il y avait lieu, les faire connaître au public. Qui pouvait mieux que moi, sa fille adoptive, accomplir cette tâche délicate et discerner, sinon par l'intelligence, du moins par mon amour filial si complet, ce qu'il convenait d'éditer ?".
Paris s.d. (circa 26 Mai 1874), 13,5x21cm, une page.
Lettre autographe datée et signée de Gustave Flaubert, 16 lignes à l'encre noire, à propos de la création de sa pièce "Le sexe faible" au théâtre de l'Odéon qui a pris du retard "... je vous assure qu'elle est honorable. Si nous échouons à l'Odéon c'est une affaire flambée..." En plein désarroi, Gustave Flaubert s'inquiète du peu d'intérêt que témoigne Félix Duquesnel, directeur du théâtre de l'Odéon, pour la mise en place de sa pièce Le sexe faible : "Duquesnel, malgré sa promesse de le lire promptement, n'a pu en huit jours que parcourir les deux premiers actes...", c'est pourquoi il demande à son correspondant, Philippe de Chennevières, si monsieur Victor Arthur Rousseau de Beauplan ne pourrait intercéder en sa faveur : "Ne serait-pas utile pour le bien de la cause que Mr de Beauplan lui recommandât ladite oeuvre ? " Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le sexe faible est la pièce de théâtre laissée inachevée par Louis Bouilhet, le grand ami de Gustave Flaubert, ce dernier l'ayant réécrite en 1872-1873 avant que d'essuyer le refus de plusieurs directeurs des théâtres parisiens pour la mettre en scène. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Charpentier, Paris 1880, 12x19cm, relié.
Édition définitive, en partie originale, un des 100 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 chine. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait gravé sur chine de Gustave Flaubert. Il s'agit de la toute dernière version de Madame Bovary, entièrement revue et corrigée par Gustave Flaubert un an avant sa disparition pour laquelle il apporta 1200 corrections. A la suite du tete, des pages387 à 470, sont présentes les pièces du procès intenté à Gustave Flaubert en 1857 intitulées Réquisitoire, Plaidoirie et Jugement du procès intenté à l'auteur devant le Tribunal correctionnel de Paris, audiences des 31 janvier et 7 février 1857. Reliure en plein maroquin vert sapin, dos à cinq nerfs comportant quelques restaurations, sertis de pointillés dorés et orné de caissons richement décorés, dentelle dorée en queue, roulette dorée sur les coiffes (quelques petits accrocs sur celle de tête), plats estampés d'une large dentelle dorée, double filet doré sur les coupes (un petit accident sans manque sur celle du plat supérieur), gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, gardes suivantes de papier à la cuve, toutes tranches marbrées et dorées, élégante reliure signéePetit et Trimoullier successeur de Simier. Une tache claire au dos d'une garde de papier à la cuve avec claire décharge sur la page en regard. Très bel exemplaire de l'édition définitive de l'un des textes les plus importants de la seconde moitié du XIXème siècle établi dans une magnifique reliure de Petit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Edition du Centenaire.Paris, Librairie de France, 1923 ; 9 volumes in-4, demie-basane prune, dos lisse, titre doré, dos décoré de roses et rinceaux dorés, tête dorée ; vol.1 : (4) ff. (2 bl., faux-titre , titre), 462 pp., (1) f. (bl.) ; vol.2 : (4) ff. (bl., faux-titre, titre, note), 287 pp., 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.3 : (5) ff. (2 bl., faux-titre, titre, n° partie), 515 pp., (1) f. (bl.), 19 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.4 : (5) ff. (2 bl., faux-titre, titre, dédicace), 457 pp., (1) f. (achevé d'imprimer), 14 illustrations hors-texte ; vol.5 : (4) ff. (2 bl., faux-titre, titre), 404 pp., (3) ff. (table, 2 bl.), 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.6 : (3) ff. (table, 2 bl.), 425 pp., (4) ff. (table, 3 bl.), 18 illustrations hors-texte dont une en frontispice ; vol.7 : (4) ff. (bl., faux-titre, titre, dédicace), 398 pp., (2) ff. (table, bl.), 17 illustrations hors-texte ; vol.8 : (4) ff. (2 bl., faux-titre, titre), 460 pp., (3) ff. (table, 2 bl.), 9 illustrations hors-texte ; vol.9 : (6) ff., (3 bl), faux-titre, frontispice, titre), XXXV pp. (note liminaire, souvenirs intimes), 507 pp., (3) ff. (table, achevé d'imprimer, bl.), 8 portraits gravés hors-texte dont un en frontispice ;
RAY P
Club de l'Honnête Homme Reliure d'éditeur 1973 In-8 (14 x 21.5 cm), reliure d'éditeur, dos lisse avec titre et auteur dorés, tête dorée, tome 10 seul, 614 pages, édition nouvelle établie d'après les manuscrits inédits de Flaubert par la Société des Etudes littéraires françaises, contenant les scénarios et plans des divers romans, la collection complète des Carnets, les notes et documents de Flaubert, avec des notices historiques et critiques et illustrée d'images contemporaines, iconographie en noir hors-texte ; coiffes, coins et coupes légèrement frottés, très bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Lévy, 1872. In-8 de 20 pages. Edition originale. Excellent état intérieur. Joint: - une carte postale avec nouveau timbre à l'effigie de Flaubert (1952) - la réimpression de la publication publiée par le Centre d'art contemporain de Rouen en 1995, à petit tirage. Broché, couvertures beiges imprimées dans un encadrement à coins ornés.
Après la mort de son ami Bouilhet, Flaubert publia ses dernières chansons, et forma un comité pour élever à Rouen un monument à sa mémoire. La majorité de la municipalité refusa l'édification gratuite d'une fontaine ornée du buste de l'écrivain. Flaubert répond à ce refus par ce pamphlet d'une violence inouïe contre la bourgeoisie rouennaise " illettrée et stupide". "Conservateurs qui ne conservez rien...Vous ne savez tenir ni une plume, ni un fusil !... Avec tous vos capitaux et votre sagesse, vous ne pouvez faire une association équivalente à l'Internationale ! Tout votre effort intellectuel consiste à trembler devant l'avenir. Imaginez autre chose ! Hâtez-vous ! Ou bien la France s'abîmera de plus en plus entre une démagogie hideuse et une bourgeoisie stupide." Dumesnil 206; Carteret I, 268; Vicaire III, 728.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 2 volumes in-12 (18,5 x 12 cm) brochés de 240 et 264 pages sur papier Centaure 90 g. et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 3 volumes sous emboîtage cartonné.
Epuisé. Tirage à 2 000 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.
Rouen, Alinéa, Elisabeth Brunet, Point de vues, libraires-éditeurs, 2007, 1 fort volume in-12 (18,5 x 12 cm) broché, imprimé sur papier vergé de Rives, et une plaquette de 64 pages sur le même papier : Notice dYvan Leclerc, lettres de Flaubert, note inédite de Flaubert à Maître Senard, reproductions de pages manuscrites, extraits du réquisitoire, de la plaidoirie et des arrêtés du jugement. L'ensemble des 2 volumes sous emboîtage cartonné.
Tirage de tête, l'un des 150 exemplaires du fac-similé de lexemplaire de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris annoté et corrigé par Gustave Flaubert, Madame Bovary, moeurs de province. Du 1er octobre au 15 décembre 1856, la Revue de Paris publie dans six numéros consécutifs un roman inédit, Madame Bovary. Elle a exigé de son auteur des coupes et censuré certaines scènes. Sen sont suivis un procès pour outrage aux bonnes moeurs et à la morale publique et religieuse puis un acquittement. Dès quil reçoit lun des volumes de lédition originale en avril 1857, Flaubert, désireux déterniser la bêtise du Censeur, reporte une par une les corrections exigées et commente la suppression imposée de quelques scènes-clés : la noce, les comices, le fiacre, le pied-bot. Il procède très minutieusement. Au crayon dabord, il met les passages concernés entre crochets ; il barre dun trait horizontal les fragments courts, dune croix de saint-André les plus longs. Puis, à lencre, il encadre presque toujours le morceau visé et, quelquefois, il repasse à la plume sur les rayures au crayon.Paradoxe de la rature, ce qui immédiatement saute aux yeux, cest la violence de la mutilation : parce que le Censeur transforme le mot raturé en trait saillant, lui donnant une force quil navait pas nécessairement dans le corps du texte. Et cest presque une autre Madame Bovary que lon découvre, une Bovary décolorée, aseptisée, une Bovary de bon goût, enfin acceptable, privée de son "immoralité" supposée : immoralité de mot - tout ce qui touche à la chair, à la physiologie est épinglé par le Censeur - immoralité de situation, comique de caractère atténué. Premier écrivain sans doute dans lhistoire littéraire à inscrire rétrospectivement dans le corps même du livre lun des moments douloureux de sa genèse, Flaubert montrait volontiers cet exemplaire-témoin à ses amis. Cent cinquante ans plus tard, grâce à ce fac-similé, son objectif est désormais atteint : faire sortir la censure du cadre privé du manuscrit afin que la postérité puisse juger.
Michel Lévy, Paris 1863, 15x23cm, relié.
Édition originale sur papier courant. Reliure en demi chagrin sapin, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur une garde, reliure de l'époque. Quelques légères rousseurs sans gravité. Rare envoi autographe signé de Gustave Flaubert à (Louis) de Carné, journaliste et historien dont Flaubert possédait plusieurs ouvrages référencés dans l'inventaire de sa bibliothèque. L'intérêt que portait Flaubert à l'uvre de Carné n'était toutefois pas toujours bienveillant. On retrouve en effet des notes critiques sur ses articles dans les dossiers de Bouvard et Pécuchet. D'autre part, la parution de Salammbô coïncide avec l'élection controversée de Louis de Carné à l'Académie Française, qualifiée de coup d'état clérical par une partie de l'opinion publique. Elle était en effet le résultat de la fronde organisée par Mgr Dupanloup contre l'autre candidat, Emile Littré, auteur d'une définition matérialiste de l'homme qui déchaîna la fureur des partis religieux et Orléanistes. Flaubert évoque le scandale de cette élection dans une lettre aux Goncourt du 6 mai 1863: «Avez-vous suffisamment vitupéré Sainte-Beuve et engueulé l'Académie à propos de la nomination Carné?» Bien qu'il précède sans doute légèrement cette élection, cet envoi de Flaubert à Carné est un curieux hommage d'un écrivain accusé naguère «d'offense à la morale publique et à la religion» à un futur représentant du pouvoir religieux au sein même de la prestigieuse Académie. Précieux exemplaire comportant un envoi autographe et agréablement établi en reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Ferroud, 1895. In-8, portrait de Flaubert en frontispice, dessiné par l'auteure et gravé par Champollion, plusieurs vignettes et riches encadrements du texte avec des paysages Flaubertiens (Croisset, Hôtel-Dieu, bibliothèque de Flaubert). Exemplaire sur vélin Broché, couverture illustrée, non coupé, parfait état.
Très bel exemplaire de cette première édition tirée à part, le texte de la nièce de Flaubert étant déjà paru en préface de la Correspondance de 1887.
S.D. …Voulez-vous que nous allions ensemble chez Me [Mme] de Grigneuseville, Samedi prochain à 8h 1/2 du soir. Jirais vous chercher au theatre. Si vous ne pouviez Samedi, ce serait pour Dimanche. Mais je prefère Samedi. Et si vous me promettez, serez-vous exact ?...Flaubert en 1855 (lannée de lécriture de la dernière partie de Madame Bovary) sinstallait au 42 BOULEVARD DU TEMPLE, adresse quil quittera en 1869, devenue trop onéreuse, pour le numéro 4 rue Murillo (plus modeste, situé au quatrième étage, avec vue sur le parc Monceau). On ne connaît quasiment rien de MADAME AUGUSTA RAMPAL, COMTESSE DE GRIGNEUSEVILLE, sinon quelle était musicienne et habitait (entre autres) le château de Grigneuseville, près de Rouen. Gustave Flaubert lui envoya une cinquantaine de lettres qui sont à ce jour demeurées introuvables. Jean Bruneau remarque au sujet de Mme de Grigneuseville dans la Correspondance de Flaubert (Pléiade, volume II, note 1 page 1233), note dune lettre de Louise Colet à Flaubert du 6 janvier 1854 « Le comte de Toulouse-Lautrec prépare un ouvrage sur cette figure de femme très curieuse et très attachante… », quil na trouvé nulle part trace de cet ouvrage.
Paris,Librairie de France 1922 (4bl), couverture conservée, 12 dessin originaux sur papier monté, faux titre, frontispice, titre, 515pp, illustré de nombreuses compositions in et hors texte. Grand in-8, en demi box noir à coins (reliure signée Georges Cretté), tranche de tête dorée, couverture et dos conservées, emboîtage.
Édition dite du Centenaire des oeuvres complètes de Flaubert.Illustrations de André Dunoyer de Segonzac. Exemplaire enrichi de douze dessins à la plume originaux signés de Dunoyer de Segonzac.inédits, non retenus pour édition, tous signés de Dunoyer de Segonzac, avec la mention "Pour l'éducation sentimentale" Cette édition dite du centenaire fut inclue dans les oeuvres complètes de Gustave FLAUBERT publiées par la librairie de France en 1922. Les oeuvres originales de Dunoyer de Segonzac peintes à l'encre de chine sur feuilles volantes ont été montées sur papier d'arche et placées en début de volume. Ces dessins placés en début de volume, suivent l'ordre dans lesquels ils devaient s'insérer dans l'ouvrage Les dessin à la plume sont d'un style volontairement libre, presque stylisés, et correspondent magnifiquement à l'esprit de l'éducation sentimentale. L'illustration de l'oeuvre de Gustave Flaubert par Dunoyer de Segonzac est une de ses plus belles réussites. Il est particulièrement intéressant de voir ici la recherche que l'artiste a effectué sur le texte au travers de ces diverses propositions non retenues.