Calmann-Lévy, 1968, in-8°, 320 pp, une carte, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Les grandes vagues révolutionnaires)
"Reprenant la thèse exposée par André Siegfried, selon laquelle aucune transformation profonde ne se produit en Chine qui n’ait obtenu la double caution des lettrés et des paysans, les « deux roues essentielles de la carriole chinoise », le professeur Charles Patrick FitzGerald se livre à une analyse pénétrante des fluctuations de cette alliance fondamentale et de leurs conséquences, depuis la chute de la dynastie mandchoue (1911) jusqu’à l’époque actuelle. Les espoirs qu’avaient fait naître chez les intellectuels comme chez les manuels, la première République puis le Kouomintang, ayant été déçus, le communisme s’est trouvé favorisé. Un communisme chinois, distinct du modèle russe, tirant les leçons des erreurs soviétiques ; plus occupé du ralliement des non-sympathisants que d’épuration, plus soucieux de nationalisme que d’Internationale et de récupération du sol ancestral que de conquête de terres étrangères, plaçant la sécurité avant l’aventure. Il ne s’agit pas là que de mots. Le professeur FitzGerald étaye son propos de raisonnements et d’exemples qui donnent à réfléchir. Tout bien considéré, ces divers éléments devraient permettre à l’Occident de repenser objectivement sa position vis-à-vis du phénomène chinois."
Couverture souple. Broché. 318 pages.
Livre. Editions Calmann-Lévy (Collection : Les grandes vagues révolutionnaires), 1968.