Paris, Edition de « La Revue », sans date (1911). In-12, sans faux-titre, 141[dont dédicace et titre)-(1) pp.-(1)f.[Collection/Revue], bradel cartonnage de papier chagriné crème, titre de collection en noir, sur le dos, titre en sanguine sur le plat supérieur, motif végétal au centre du second (reliure de l’éditeur ; bel exemplaire). Troisième édition de cet opuscule qui en compta, au moins neuf en cette année. De la « Collection Vérité ».
Né en Pologne (à Varsovie ou à Pinczow, en 1858), Jean Finckelhaus émigra en France avec sa famille ; journaliste et sociologue, naturalisé en 1897, il est connu pour ses positions antiracistes, anti-alcooliques et pro-féministes (il était pour le droit de vote des femmes), le tout teinté de spiritualité. Dédicace imprimée au grand journaliste anglais William Thomas STEAD (1849-1912 ; dont Finot était, en quelque sorte, l’alter ego. Ce manifeste antiraciste s’achève sur une perspective idéaliste ; « la fausse conception du mot race (…) et les conséquences fâcheuses qui en découlent dans les relations entre peuples et citoyens auraient dû, depuis longtemps rejoindre tant d’autres superstitions, dont la place est marquée dans le cimetière moral et intellectuel du passé », autrement dit, dans la poubelle de l’histoire. Utopie ! hélas. BUR (I5/4)