A Paris, chez Grégoire, libraire, rue du Coq-St-Honoré, n° 135, et chez Touvenin, libraire, quai des Augustins, n°44, An XI de la République (1803), 1 volume in-8 de 205x130x5 mm environ, 1f.blanc, iv-130 pages, 2ff.blancs, demi-basane vert foncé, titres dorés sur dos lisse. Cuir décoloré et frotté avec début de fente sur les mors, coins émoussés, mors interne fendu mais structure solide, manque de papier dans la marge d'une page, notes manuscrites anciennes sur la première garde, rares petites rousseurs et légers défauts de marge.
Jean-Baptiste Fiard (1736-1818). Jésuite. Auteur d'ouvrages sur la magie et célèbre démonologue. Notre exemplaire est une réédition des Lettres magiques ou Lettres sur le Diable, parues en 1791. C'est une critique de la magie et du magnétisme. A la fin se trouve LA REQUETE DU PARLEMENT, par laquelle il demande au roi de laisser libre cours à la justice pour tout ce qui regarde les accusés de Magie et de Sortilèges (Caillet V-65). "Cet ouvrage est un document précieux de l'histoire de la magie et de la sorcellerie en France, (Caillet, 3889). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
A Paris, chez Grégoire et chez Thouvenin, An XI de la République française (1803). Imprimé à Dijon, de l'Imprimerie de Carion.Un volume broché (14 x 21 cm) de 1 ff. - iv et 130 pages. Couverture salie, titre à l'encre sur la page de couvrure, bords des pages poussiéreux.Jean-Baptiste Fiard (1736-1818). Jésuite. Auteur d'ouvrages sur la magie et démonologue. Cet exemplaire est une réédition des Lettres magiques ou lettres sur le diable parues anonymement en 1791. C'est une critique de la magie et du magnétisme. A la fin se trouve La requete du Parlement de Rouen au roi, par laquelle il demande au roi de laisser libre cours à la justice pour tout ce qui regarde les accusés de Magie et de Sortilèges (Caillet V-65).À partir de 1775 J.-B. Fiard (1736-1818) dénonce dans ses écrits lexistence en France dune secte de sorciers. De son obsession dun complot des « démonolâtres » contre la religion il trouve confirmation, à la fin du siècle, dans les prodiges de Mesmer et des somnambules magnétiques, comme dans les événements de la Révolution. Son affirmation de la réalité de la sorcellerie se situe dans le contexte dune branche « démoniaque » de linterprétation de la Révolution comme complot antireligieux, branche qui continuera de croître sous la Restauration.