FER - Attribué à Ferogio, François-Fortuné-Antoine (Marseille, 02–04–1805 - Paris, en 1888)
Reference : 25139
Planche coloriée n° 311 du journal La Caricature n°149 du 12 septembre 1833,pli horizontal,Lithographie. 220 x 275. . bon état,plis en coins
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 12 septembre 1833 (Planche n°311)Marques, inscriptions, poinçons:Inscription - Titre en bas au centre : « Obélisque de Luxe-nez » ; légende plus bas au centre : « Pyramide nasicale du juste milieu. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°149. », en ht à dte : « Pl. 311. »Inscription - Dans la lettre : « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « F. F. » [François-Fortuné-Antoine Ferogio, dessinateur ?]Description iconographique:Sur la place de la Concorde, dont on aperçoit les chevaux de Marly, ainsi que le palais des Tuileries à l’arrière-plan, est érigé un obélisque « pour faire pendant au grand obélisque de Luxor » (in explication). En 1831, le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali, offrit à la France les deux obélisques qui marquent alors l'entrée du Temple de Louxor à Thèbes. Seul le premier d'entre eux fut transporté vers la France et arriva à Paris le 21 décembre 1833. La pl. se saisit de cette actualité pour créer l’image d’un obélisque revu et corrigé à la lumière du contexte politique de l’époque. Il s’agit du nez de d’Argout qui est pris pour cible et qui constitue l’obélisque. Le reste du visage du ministre constitue la base du monument, lequel porte à son faîte une petite poire à figure humaine. Il est gravé de hiéroglyphes, lesquels « résumeraient les faits principaux du régime-citoyen » (in explication) de ht en bas : un essaim de petites poires en chérubins, un coq gaulois, une poignée de mains surmontant une inscription illisible en partie (sont seulement lisibles les 3e et 4e lignes : « PONT D’ARCOLE » // « ETAT DE SIEGE »), une représentation de la chambre des députés surmontée d’une inscription (« CHAMBRE [ ?] »), une forteresse entourée de l’inscription « PAIX A TOUT PRIX » et deux canons se faisant face autour d’un tas de boulets de canons, censés évoquer les emprisonnement (« EMBASTILLEMENT »). Plus bas, une représentation de la charte en deux volets, entourée du visage de Louis-Philippe en poire et de Marie-Amélie. Puis suivent deux petits pistolets « philantropes [philanthropes] » (in explication), un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. Une seringue à clystère et un parapluie entrecroisés, deux sacs d’écus, une clé, des insignes de la légion d’honneur, des sergents de ville, et enfin deux hommes portant la main sur le sommet d’une poire portée par des canards. « On sait que dans la langue hiéroglyphique, la poire est le symbole de l’astuce, et le canard celui de la duperie » (in explication). Le monument est entouré d’une barrière dont les pilones sont en forme de sacs d’argent. L’obélisque rassemble ainsi une grande partie des symboles satiriques rencontrés dans "La Caricature" afin de dénoncer les travers du régime de Juillet.Personne / Personnage représenté:Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Françaisportrait charge, Louis-Philippe, ministre, obélisque Description: Obélisque faisant office de nez à un visage. Référence à l'obélisque de Louxor érigé sur la place de la Concorde en 1836 sous la Monarchie de Juillet. Au sommet de l'obélisque, le pyramidon doré est remplacé par une tête en forme de poire, caricature de Louis-Philippe. Fait référence à Victor de Persigny
Attribué à Ferogio, François-Fortuné-Antoine (Marseille, 02–04–1805 - Paris, en 1888), dessinateur
Reference : 26266
(1834)
1834 Lithographie parue dans le La Caricature (Journal) N°176.- Pl. 370,pli central - Hauteur: 35.5cmx Largeur: 27cmDimensions - Image:: Hauteur: 21.5cmx Largeur: 17cm - Titre en bas au centre : « LES TROIS PARQUES » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°176. », en ht à dte : « Pl. 370. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Benard » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « F. F. » Inscription - Sur l’extrêmité des manches de la robe de Louis-Philippe : « VALMY » et « […] mmapes [Jemmapes] », en référence aux combats révolutionnaires dans lesquels le roi dit s’être illustré en 1792. Ses pieds reposent sur le socle de la « Pensée // immuable ». Le trône est décoré de deux parapluies entrecroisés, d’un chapeau portant une cocarde tricolore et d’une petite poire. Cette scène se déroule au « BUREAU Central de l’Arbitraire » de la « 37e POLICE secrète »
C’est le destin de la presse d’opposition qui est mis en image dans cette pl., par le biais de la mythologie gréco-romaine. Il s’agit des Trois Parques, présidant traditionnellement au destin des hommes. Elles sont représentées ici en train de décider du sort des journaux contestant le régime. D’abord, à gche, Louis-Philippe, incarnant la Parque la moins âgée, (Clotho, ou Nona) fabrique le fil de la censure sur sa quenouille. Les réserves de fil sont contenues dans des paniers portant des inscriptions : il s’agit du fil de la « CENSURE », des « SAISIES », du […] ort [fort] St Michel », des « Procès », de l’ « interdiction », des « AMENDES » et de la « condamnation ». Ensuite Ferogio, au lieu de montrer une Parque déroulant le fil de la vie (Lachésis, ou Decima), et une troisième (Atropos, ou Morta) coupant ce dernier pour signifier la mort, a représenté Persil, armé d’une grande paire de ciseaux avec laquelle il s’apprête à découper un exemplaire du National, aidé par d’Argout. D’Argout appuie sa main gche sur un exemplaire du « […] RIVAR [CHARIVARI] » et du « POPULAIRE ». Les trois hommes politiques sont travestis en femmes. De nombreuses liasses de journaux d’opposition sont posées à dte, au premier plan. Ce sont des liasses des journaux La « CARICATURE », le « CHARIVARI », la « TRIBUNE », le « CORSAIRE ». Deux longues pl. sont déroulées sur le bureau, mais ne sont pas reconnaissables (l’une pourrait être la pl. 362-363 du numéro 172 de "La Caricature"). La pl. souligne la mise à mort souhaitée des journaux de l’opposition, et par conséquent, de la liberté d’expression, par le régime de juillet. Personnages représentés: Persil, Jean-Charles; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Ferogio, François-Fortuné-Antoine (Marseille, 02–04–1805 - Paris, en 1888),
Reference : 25269
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°364) ;- Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 27cm - Image : Hauteur: 25.8cm Largeur: 19.7cm - Titre en bas au centre : « Ascension du Constitutionnel. » ; légende plus bas au centre : « Bienheureux les pauvres d’esprit, le Royaume des cieux leur appartient. // (Evangile Selon St. Etienne, ou St. Bailleul, ou St. Chevassut) » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N°173. », en haut à dte : « Pl. 364. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Benard. » [imprimeur] ; attribution : François-Fortuné-Antoine Ferogio, dessinateur ?Inscription - Le phylactère enroulé autour du bâton tenu par un des anges et surmonté d’une croix d’honneur porte l’inscription : « Au constitutionnel les désabonnés [ ?] ».Description iconographique:Dans les cieux, représentation de l’ascension du journal "Le Constitutionnel", sous la forme d’un homme assez gros, vêtu d’une redingote, portant la croix d’honneur, un bonnet sur lequel se lit « St // […] onstitutionnel [Constitutionnel] » : le Constitutionnel est mort et est devenu saint. Une auréole flotte au-dessus de sa tête. Il lève sa main dte vers le ciel, tandis qu’il s’appuie de l’autre sur la « LISTE // de // désabonnés ». C’est précisément cette succession de désabonnements qui a causé la perte du journal. Tandis que "La Caricature" a déjà célébré dans plusieurs pl. la mort et l’enterrement du Constitutionnel, c’est son ascension qui est ici mise en image. L’explication précise que l’âme du Constitutionnel met du temps à monter au ciel (cinquante jours après sa mort), contrairement à « l’âme du vulgaire, qui est un pur esprit » (in explication) qui monte au ciel très rapidement. Autour de lui, un groupe d’anges le portant et permettant son ascension. Tandis que les séraphins, chérubins et archanges ne souhaitent pas assister à l’ascension du journal, ce sont des « anges des ténèbres » (in explication) qui s’en chargent, c'est-à-dire des députés favorables au gouvernement de Juillet : Fruchard, soutenant le bras du Constitutionnel. Se trouvent également Lefèvre, Jollivet. Prunelle soutient le pied, Viennet, accompagné de sa lyre, soutient l’autre pied et porte la main sur la liste des désabonnés. Etienne (le pls à dte) et Tissot, enfin, sont présents. Le titre reprend la phrase « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux » qu’aurait prononcée le Christ selon saint Matthieu dans ses béatitudes (Evangile selon saint Matthieu) en insinuant que si les pauvres d’esprit peuvent aller facilement au ciel, alors le Constitutionnel n’aura aucune peine à y parvenir. La pl. semble assez largement inspirée par L’Assomption de la vierge de Nicolas Poussin (1650 ; Paris, musée du Louvre).Personne / Personnage représenté:Viennet, Jean Pons Guillaume; Etienne, Charles Guillaume; Jollivet, Adolphe
iconographie: Dans les cieux, représentation de l’ascension du journal "Le Constitutionnel", sous la forme d’un homme assez gros, vêtu d’une redingote, portant la croix d’honneur, un bonnet sur lequel se lit « St // […] onstitutionnel [Constitutionnel] » : le Constitutionnel est mort et est devenu saint. Une auréole flotte au-dessus de sa tête. Il lève sa main dte vers le ciel, tandis qu’il s’appuie de l’autre sur la « LISTE // de // désabonnés ». C’est précisément cette succession de désabonnements qui a causé la perte du journal. Tandis que "La Caricature" a déjà célébré dans plusieurs pl. la mort et l’enterrement du Constitutionnel, c’est son ascension qui est ici mise en image. L’explication précise que l’âme du Constitutionnel met du temps à monter au ciel (cinquante jours après sa mort), contrairement à « l’âme du vulgaire, qui est un pur esprit » (in explication) qui monte au ciel très rapidement. Autour de lui, un groupe d’anges le portant et permettant son ascension. Tandis que les séraphins, chérubins et archanges ne souhaitent pas assister à l’ascension du journal, ce sont des « anges des ténèbres » (in explication) qui s’en chargent, c'est-à-dire des députés favorables au gouvernement de Juillet : Fruchard, soutenant le bras du Constitutionnel. Se trouvent également Lefèvre, Jollivet. Prunelle soutient le pied, Viennet, accompagné de sa lyre, soutient l’autre pied et porte la main sur la liste des désabonnés. Etienne (le pls à droite) et Tissot, enfin, sont présents. Le titre reprend la phrase « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux » qu’aurait prononcée le Christ selon saint Matthieu dans ses béatitudes (Evangile selon saint Matthieu) en insinuant que si les pauvres d’esprit peuvent aller facilement au ciel, alors le Constitutionnel n’aura aucune peine à y parvenir. La pl. semble assez largement inspirée par L’Assomption de la vierge de Nicolas Poussin (1650 ; Paris, musée du Louvre).Personnages représentés:Viennet, Jean Pons Guillaume; Etienne, Charles Guillaume; Jollivet, Adolphe
Couverture rigide. Cartonnage rouge légèrement défraîchi. 401 pages. Rousseurs. Traces de crayons de couleurs sur quelques vignettes.
Livre. Illustré de 41 vignettes par Ferogio. Librairie Hachette, 1862.
Paris, Gihaut Frères, (1841).
13 planches lithographiées en couleurs par Férogio, d'après Lagarrique, dont un titre gravé. Complet. Labarère, I, N° 564 : "Peu commun. Recherché." - Relié en tête : PINGRET. Costumes des Pyrénnées. Paris, Gihaut frères, (1834). Titre et 25 planches (sur les 40 parues) lithographiées en couleurs. Quelques mouillures claires et une restauration à une planche. /// In-folio de Demi-basane brune, dos orné. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
CURMER, BELLANGER, CHARLET, DAUBIGNY, DAUZATS, DELACROIX, H. EMY, FEROGIO, GAVARNI, GENIOLE, JACQUE, JEANRON, LOUBON, MEISSONIER, PAUQUET, R. PELEZ, O. PENGUILLY, TRIMOLET
Reference : 024480
(1841)
Paris L. CURMER 1841 un volume in-4°, broché, couverture verte titrée noir, [2]ff. (faux-titre, titre) VIII 396 pp. [4]ff. (table des illustrations). (dos renforcé à l'adhésif, couvertures salies et marquées, présence de rousseurs sur plusieurs feuillets de texte, les planches sont propres). Ouvrage orné de nombreuses gravures dont cinquante hors-texte en noir.
CURMER, BELLANGER, CHARLET, DAUBIGNY, DAUZATS, DELACROIX, H. EMY, FEROGIO, GAVARNI, GENIOLE, JACQUE, JEANRON, LOUBON, MEISSONIER, PAUQUET, R. PELEZ, O. PENGUILLY, TRIMOLET
Reference : 024777
(1841)
Paris L. CURMER 1841 un volume in-4°, broché, couverture verte titrée noir, [4] ff. (frontispice, faux-titre, titre, planche I) 392 pp. [4] ff. (table des illustrations). (dos renforcé à l'adhésif, couvertures salies et marquées, présence de brunissures marginales et de rares rousseurs sur plusieurs feuillets de texte, les planches sont propres en majorité). Ouvrage orné de nombreuses gravures en noir dont cinquante hors-texte (avec le frontispice). Tome II SEUL.
in 12 à l’italienne cartonnage éditeur vert dos demi-toile plats façon cuir avec titre et décor doré à la rocaille sur le premier plat,24 jolies lithographies de FERROGIO dont 13 avec pour chaque un dessin à terminer avec le modèle en regard sans lieu ni date,vers 1860