P., Ernest Thorin, 1880, gr. in-8°, (4)-222 pp, notes, catalogue des antiquités prénestines, broché, bon état (Bibliothèque des Écoles d’Athènes et de Rome 17)
A l'époque où Rome était gouvernée par ses premiers rois, Préneste tenait déjà une place importante dans la confédération latine. Plus tard, elle prit part à de longues luttes contre Rome et obtint d'elle le titre de ville alliée, qu'elle garda jusqu'à la guerre sociale. Emmanuel Fernique, membre de l’École française de Rome de 1876 à 1878, est un des pionniers de la recherche archéologique de terrain au sein de cette institution. Lors de son séjour romain, il a pu s’intéresser tour à tour aux antiquités de Capoue, du pays des Marses et de Préneste en ayant à cœur de prendre en compte à chaque fois l’ensemble de la documentation disponible et de recueillir les plus infimes indices auprès des populations locales. Les membres de l’École sont invités à consulter et à ramener le plus de données possible, en particulier des inscriptions que l’on considère alors comme la clé de compréhension de tous les vestiges. E. Fernique va donc parcourir dans ce but le Latium, la Campanie et les Abruzzes et consacrer à ses découvertes des mémoires remis à l’Institut, ainsi que ses thèses, latine et française. Depuis longtemps, les vestiges de Préneste avaient attiré l’attention. Les ruines du sanctuaire de Fortuna Primigenia étaient d’ailleurs toujours restées partiellement en vue, même si le village de Palestrina, le Palais Barberini et divers jardins en recouvraient une partie. L’exploration des nécropoles commence en 1738, avec la découverte de la ciste Ficoroni, et les premiers objets mis au jour enrichissent les collections du prince Barberini ou sont revendus par les propriétaires des terrains et inondent tous les musées européens. Les découvertes de la tombe Barberini en 1855, puis de la tombe Castellani en 1861 et de la tombe Bernardini en 1876 ne font que renforcer la frénésie des propriétaires. Ces fouilles, plus ou moins contrôlées, se poursuivent durant tout le 19e siècle. Entre novembre 1877 et janvier 1878, Fiorentini découvre encore 125 à 130 sarcophages à la Colombella, ainsi que 25 inscriptions et plusieurs cistes. Fernique choisit alors de rendre compte des travaux les plus récents et l’École française de Rome lui confie en outre le soin d’effectuer à son tour une campagne de fouille dans la nécropole. De retour à Paris, tout en enseignant au Collège Stanislas et en participant à plusieurs grandes entreprises éditoriales, Fernique continue de suivre les dossiers qu’il avait ouverts lors de son séjour romain, tout en prenant part activement aux grands débats scientifiques de son temps, jusqu’à sa disparition précoce le 22 juin 1885, à l’âge de 31 ans. (Stéphane Bourdin)
Paris, Ernest Thorin, 1880 in-8, 222 pp., 1 carte dépl., 3 pl., broché. Petit manque de papier à la couv. et rousseurs.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ernest Thorin éditeur, 1880. In-8 broché, 222pp, édition originale, catalogue des antiquités prénestiennes, table des matières. (BEFAR 17)
A L'époque où Rome était gouvernée par ses premiers rois, Préneste prenait déjà une place importante dans la confédération latine. Plus tard, elle prit part à de longues luttes contre Rome et obtint d'elle, le titre de ville alliée, qu'elle garda jusqu'à la guerre sociale. Dos lég. passé, intérieur propre, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Ernest Thorin éditeur, 1880. In-8 broché, 222pp, édition originale, catalogue des antiquités prénestiennes, table des matières. (BEFAR 17)
A L'époque où Rome était gouvernée par ses premiers rois, Présente renait déjà une place importante dans la confédération latine. Plus tard, elle prit part à de longues luttes contre Rome et obtint d'elle, le titre de ville alliée, qu'elle garda jusqu'à la guerre sociale. Dos éclairci, intérieur très frais, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)