La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A. Emile, Paris s.d. (ca 1900), 6x17,2cm, une photographie au format carte de visite.
Rare portrait photographique de Fernand Destouches (1865-1932), père de Louis-Ferdinand Céline, tirage d'époque au format carte de visite sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio A. Émile. Deux petits adhésifs en marge basse du cliché présentant également deux infimes manques aux coins supérieurs. Légende manuscrite au dos. Un des protagonistes principaux de Mort à crédit, le petit-bourgeois Fernand Destouches originaire du Havre est transformé par son fils en un formidable personnage éructant et irascible?: «?Mon père Auguste, il tripotait, sacrait, jurait, déglinguait chaque fois la douille et le manchon. C'était un gros blond, mon père, furieux pour des riens, avec un nez comme un bébé tout rond, au-dessus de moustaches énormes. Il roulait des yeux féroces quand la colère lui montait. Il se souvenait que des contrariétés. Il en avait eu des centaines. Au bureau des Assurances, il gagnait cent dix francs par mois.?» (Mort à Crédit, Denoël & Steele, 1936) Céline maintint sa vie durant une atmosphère de fiction romanesque autour de la vie de son père et prétendit qu'il était titulaire du baccalauréat et d'une licence ès lettres. Les échecs financiers de la famille ainsi que les ambitions avortées de son père, amplifiés par Céline en sordides drames prolétaires, servirent de pierre d'angle pour Mort à crédit, dont il interdit la lecture à sa mère. De toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. 1955, 14x10,5cm, une feuille.
Rare faire-part de décès de Fernand Léger, disparu le 17 Août 1955.. La famille du peintre, le Parti Communiste Français, le Conseil National du Mouvement de la Paix et ses amis se joignant à la douleur de la veuve de Fernand Léger pour convier lespersonnes prévenues que les obsèques et l'inhumation du peintre auront lieu le samedi 20 Août 1955 à Gif-sur-Yvette. Enveloppe jointe à l'adresse de Charles Dobzynski probablement rédigée par Nadia Petrova Léger. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Albert Messein, Paris 1929, 14,5x19,5cm, broché.
Troisième édition, un des 30 exemplaires numérotés sur Arches, seuls grands papiers. Ouvrage illustré d'un bois gravé original de Fernand Pinal. Envoi autographe signé de Léon Bocquet au peintre Fernand Pinal : "peintre ordinaire du poète, en admirative amitié..." Notre exemplaire est enrichi d'une carte postale autographe signée de Léon Bocquet au dos de laquelle il a inscrit quelques mots à Fernand Pinal à propos de prisonniers de la Grande Guerre récemment libérés. Quelques piqûres affectant principalement les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[s.d.] circa 1948, 14,6x19cm, 2 pages sur un feuillet sous chemise.
| «?Votre "swing" m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?»| * Magnifique lettre autographe signée et inédite de Fernand Léger sur le jazz américain et les couleurs, adressée à Gaston Criel, auteur d'un essai pionnier sur le «?Swing?». Le peintre se remémore son exil aux États-Unis de 1940 à 1945, parle de Louis Armstrong et de sa captivante découverte du jazz expérimental à New York, en compagnie des peintres afro-américains de la Harlem Renaissance. 29 lignes à l'encre noire, rédigées sur un feuillet. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motifs stylisés, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Léger répond à Georges Criel et le félicite de son essai sur le jazz américain?: «?Votre «?swing?» m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?». Criel avait en effet adopté dans son essai, intitulé Swing, le style très rythmé du «?bebop?» que Léger avait eu l'occasion d'entendre à New York. Cette première étude sur le jazz en langue française fut unanimement saluée, de Sartre à Stravinsky en passant par Gide, Senghor, ou Poulenc. La lettre, non-datée, fut écrite en 1948, l'année de publication de l'essai de Criel. Après un long exil aux Etats-Unis entre 1940 et 1945, Léger était reparti pour la France et avait pris sa carte au parti communiste. Installé à Paris, il réouvre à la même période son académie de peinture dans un nouveau local boulevard de Clichy, qui lui vaudra un afflux d'étudiants américains, anciens GI démobilisés, comme Sam Francis ou Kenneth Noland. Dès 1924, Léger avait fait la rencontre simultanée du jazz et de l'Amérique par son film expérimental Ballet mécanique, tourné par les Américains Dudley Murphy et Man Ray, sur des musiques de Duke Ellington et George Antheil. Trois séjours à New York entre 1931 et 1939, pleins de projets et de rencontres - avec l'écrivain Dos Passos notamment - avaient familiarisé Léger avec cette métropole emblématique de la modernité. Mais c'est son exil durant la guerre qui l'introduisit réellement à l'Amérique et à la musique jazz?: «?J'ai pu pendant 5 ans d'Amérique réagir pour ou contre cette expression nègre?». En 1941, il découvrit le pays lors d'une traversée en bus vers l'Ouest, donna des conférences en Californie et fit projeter son Ballet Mécanique à la célèbre université expérimentale de Black Mountain en Caroline du Nord. C'est également aux Etats-Unis qu'il inventa en 1942 un nouvel usage de la couleur, en s'inspirant du jeu des projecteurs publicitaires balayant les façades de Times Square?: la couleur se trouve désormais dissociée du dessin, et donne naissance à sa toile Starfish (Solomon R. Guggenheim Museum), sa série des «?Cyclistes?» (Biot, Musée national Fernand Léger) et des «?Plongeurs?», dont il réalise un exemplaire monumental en 1943 pour la maison de l'architecte de Rockefeller, Wallace K. Harrison, à Long Island. Le jazz, synonyme de modernité et de libération, fut également l'occasion d'explorer la couleur. Léger donne une saisissante description synesthésique de ses expériences sonores?: «?J'ai souvent pensé en les écoutant à des équivalences colorées possibles. Les sardanes espagnols par exemple c'est de la couleur pure. Jaune bleu rouge. Le Jazz comporterait souvent des nuances?». Il assista dans les clubs new-yorkais à la naissance du bebop, nouvelle forme de jazz au rythme effréné et à la virtuosité époustouflante, dont les innovations harmoniques et rythmiques marquèrent le peintre dans ses compositions. Le peintre se remémore la découverte de ce jazz furieux des années 1940?: «?La confusion du départ m'intéressait surtout. Leur côté animal instinctif s'y donnant à plein; des cris sourd aigus. Des bruits incontrolable [sic] ayant une valeur spontanée étonnante, ensuite la domestication de cette jolie sauvagerie s'établissait en bon ou en mal.?» Les cuivres brillants aux «?cris aigus?», rappellent les formes et les sons des machines si chères au peintre, qu'il emploie depuis sa «?période mécanique?» des années 1920. Il achève sa lettre sur un vibrant hommage à Louis Armstrong, faisant en même temps ressurgir son passé de soldat?: «?Armstrong lui ça va plus loin, c'est de l'acier sous la lumière. La magie d'une culasse de 75 ouverte en plein soleil. Éblouissant?». En quête permanente de modernité, Léger s'était immergé dans la vie de bohème de Greenwich Village et fit la découverte de la culture afro-américaine new-yorkaise, alors en pleine effervescence dans les années 1940?: «?Mes camaraderies de jeunes peintres noirs m'ont permis d'assister à des «?entrainements?» pour des recherches de jazzs nouveaux.?». Son contact avec l'avant-garde artistique noire se poursuivit après son départ des Etats-Unis dans son académie de peinture parisienne, où il enseigna au peintre John Wilson, membre éminent du mouvement de la Harlem Renaissance, à Robert Colescott, et au jamaïcain Karl Parboosingh. C'est aussi à ce moment, vers 1948, que le jeune Ellsworth Kelly, grande figure du minimalisme, vint solliciter ses conseils. Par ailleurs, le style et la philosophie moderniste de Léger laissèrent une empreinte immortelle dans le paysage artistique américain en tant que précurseur de l'esthétique du Pop Art. Témoignage rare et inédit des expériences new-yorkaises de Fernand Léger et de l'impact sensoriel du jazz sur sa peinture. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] 1985, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait de l'écrivain Fernand Braudel, légendé au feutre en bas à gauche. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions Fournier, Paris 1946, 11,5x18,5cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Couverture illustrée et frontispice orné d'un dessin d'Albert Dubout. Avant-propos de Jean Gabin. Dos légèrement insolé, un petit manque de papier sur le second plat, une claire mouillure en angle inférieur droit du premier plat. Envoi autographe signé de Fernand Trignol à son ami Carlo Rim. Carlo Rim a inscrit son nom en dessous de l'envoi et a collé un bout d'un article de presse dans lequel Fernand Trignol pose en Grand Chambellan de la cour de Varsovie dans le film Tarass-Boulba en compagnie de Charles David et Carlo Rim, dialoguiste, avec Jacques Natanson, de ce film d'Alexis Granowsky sorti en 1936. Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Les films Fernand Rivers, Paris 1957, 14x19 cm, broché.
Edition originale, un des 300 exemplaires numérotés sur alfa et réservés au service de presse. Dos ridé, sinon agréable exemplaire. Préface de Henri Jeanson, iconographie. Envoi autographe signé de Fernand Rivers à Marcel Achard. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions de la Sirène, Paris 1920, 11,5x14,5cm, broché.
Edition originale de l'adaptation réalisée par Fernand Fleuret. Ouvrage illustré d'un frontispice de Raoul Dufy repris sur la couverture. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. [Paris] 1983, 24x30,5cm, une feuille.
Photographie originale. Tirage gélatino-argentique d'époque en noir et blanc.Epreuve d'artiste signée au verso. Portrait de l'écrivain Fernand Braudel. En 1983 débute pour Bruno de Monès une collaboration régulière avec Le Magazine littéraire qui va perdurer jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions de L'esprit nouveau, Paris Janvier--Février 1924, 17x25cm, broché.
Edition originale. Taches brunes en marges du premier plat, trois petites déchirures avec manques en pied du dos. Contributions de Le Corbusier et Ozenfant, Jean Lurçat : "Les vrais indépendants", Paul Dermée : "Lautréamont", Robert Aron : "A la recherche de la tradition", Le Corbusier : "Pérennité", Amédée Ozenfant : "Destinée de la peinture" ... Numéro orné de 70 illustrations dont 10 hors-texte en noir et 1 hors-texte en couleurs d'un tableau de Fernand Léger. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Editions Mornay, Paris 1925, 15,5x20,5cm, broché.
Edition illustrée de bois originaux de Fernand Siméon, un des 895 exemplaires numérotés sur papier de rives. Petites rousseurs sur les gardes, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lucien Vogel, Paris s.d. (1922), 12,5x25cm, broché.
Edition originale hors commerce imprimée pour les amis de l'auteur à 60 exemplaires numérotés sur hollande et justifiés au crayon de papier par George Barbier. Ouvrage illustré de bois gravés de Fernand Siméon. Agréable et rare exemplaire malgré de claires rousseurs en pieds des feuillets. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Décembre) 1898, sujet : 25x31,5cm, planche : 40,8x55cm, une feuille et une serpente.
Rare lithographie originale en nuances de gris et sépia, exécutée par Fernand Cormon pour L'Estampe Moderne, série numéro 20 publiée en décembre 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, papier vélin contrecollé sur Japon, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, et d'un extrait d'oeuvre. Lithographie inspirée d'un extrait de Vamireh, roman des temps primitifsde Joseph-Henri Rosny, reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Époque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Décembre) 1898, sujet : 25x31,5cm, planche : 40,8x55cm, une feuille.
Rare lithographie originale, exécutée par Fernand Cormon pour L'Estampe Moderne, série numéro 20 publiée en décembre 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, quelques rousseurs. Lithographie inspirée d'un extrait de Vamireh, roman des temps primitifsde Joseph-Henri Rosny. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Marcel Seheur, Paris 1929, 11,5x17,5cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Fernand Chaffiol-Debillemont à Henri Béraud. Ouvrage illustré de bois d'André Deslignières. Dos légèrement décoloré et insolé, quelques petites rousseurs affectant principalement les gardes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Debresse, Paris 1954, 14x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Ouvrage illustré d'un dessin hors-texte de Fernand Léger. Précieux envoi autographe signé de Luc Bérimont : "Pour Colette de Jouvenel, avec l'affectueuse pensée du grand viager 1958." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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APOLLINAIRE Guillaume & CENDRARS Blaise & JACOB Max & ROCH GREY Hélène baronne d'Oettingen sous le pseudonyme de LEGER Fernand & VLAMINCK Maurice de
Reference : 81606
(1914)
Les soirées de Paris, Paris Juillet & Août 1914, 17x26,5cm, agrafé.
Edition originale. Contributions de Guillaume Apollinaire "Idéogrammes lyriques" , Blaise Cendrars "Trois poèmes", Max Jacob "Ecrit pour la S.A.F.", Alberto Savinio "Les chants de la mi-mort", Léopold Survage "Le rythme coloré"... Numéro illustré de 13 reproductions d'oeuvres de Maurice de Vlaminck, Fernand Léger, Marius de Zayas. Un petit manque en pied du dos, une annotation manuscrite au stylo bille bleu en angle supérieur droit du premier plat, agréable état intérieur. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie O. Dousset, Paris 1933, 14,5x22,5cm, broché.
Edition originale imprimée à petit nombre sur alfa. Ouvrage illustré de bois originaux de Fernand Pinal. Préface d'Albert Acremant, président des Rosati. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris 1937, 15x21,5cm, broché.
Edition originale illustrée de 3 dessins originaux de Fernand Léger et imprimée à 150 exemplaires numérotés sur vergé de Rives. Rare et bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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J.B. Ferreyrol, Paris 1891, 11x18cm, relié.
Nouvelle édition, un des 25 exemplaires numérotés et justifiés par l'éditeur sur Japon, seuls grands papiers. Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq fins nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés agrémentés de filets ondulés dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures illustrées conservées, reliure de l'époque. Ouvrage orné d'illustrations de Fernand Fau. Bel exemplaire agréablement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Grasset, Paris s.d. (1947), 12x19cm, broché.
Edition originale. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé d'un responsable de l'association des amis de Fernand de Brinon à Alfred Fabre-Luce : "... ce dernier effort de l'auteur qui n'est plus pour se faire entendre vivant." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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BLUMNER Rudolf KANDINSKY Wassily & ARCHIPENKO Alexander & MARC Franz & CHAGALL Marc & KLEE Paul & LEGER Fernand & HEEMSKERCK Jacoba van(inventor) & MOLZAHN Johannes & WALDEN Nell & BAUER Rudolf & GLEIZES Albert & GOERING Reinhard
Reference : 74198
(1915)
Jacques Povolozky & Cie & Der Sturm, Paris & Berlin s.d. (circa 1915), 25x34,5cm, en feuilles reliées par deux noeuds tressés.
Très rare édition originale du numéro de cette revue porte-parole de l'expressionnisme allemand fondée par Herwarth Walden en 1910. Texte de Rudolf Blümmer. Une déchirure en pied du dos, une autre en tête, piqûre et pâle mouillure angulaire sur les plats marginalement décolorés, le feuillet de texte tend à se désolidariser, ensemble fragile maintenu par deux ficelles. Catalogue illustré de 15 reproductions en couleurs d'oeuvres, montées sur papier fort noir, de Marc Chagall (3 oeuvres), Wassily Kandinsky (2 ), Alexander Archipenko (1), Rudolf Bauer (1), Albert Gleizes (1), Reinhard Goering (1), Jacoba von Heemskerck (1), Paul Klee (1), Fernand Léger (1), Franz Marc (1), Johannes Molzahn (1) et Nell Walden (1). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Galerie Louis Carré, Paris 1956, 17x26,5cm, broché.
Edition originale de ce catalogue, imprimé à 750 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches et prévu pour l'exposition des oeuvres de Léger organisée à la galerie Louis Carré du 19 novembre au 31 décembre 1954, et qui ne paraîtra que deux ans après la rétrospective. Ouvrage illustré de lithographies originales de Fernand Léger :6 hors-texte couleurs dont deux à double page, 5 hors-texte en noir et 10 dans le texte. Bel exemplaire malgré de légers frottements aux coiffes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Léon Pichon, Paris 1927, 16,5x23cm, en feuilles.
Edition illustrée de 17 vignettes gravées sur bois de Fernand Siméon, un des 25 exemplaires numérotés sur Japon Shidzuoka, tirage de tête après 15 Japon à la forme. Agréable exemplaire comlpet, comme il l'est mentionné à la justification du tirage, de la suite sur Chine des bois gravés. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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