1933 1933 FORT IN-8 BROCHE DE 532 PAGES + 1 FEUILLET, COUVERTURE JAUNE, TITRE IMPRIME EN NOIR. EDITION ORIGINALE. EXEMPLAIRE DU SERVICE DE PRESSE AVEC BEL ENVOI AUTOGRAPHE SIGNE DE L'AUTEUR : "A MON CHER HENRI, SON VIEUX FRERE. FERNAND GREGH."
BON EXEMPLAIRE.
« Montaigne s’appuie sur ‘le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais’, histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser des parties dans ses ‘Essais’ ». Anvers, Jehan Steelsius à l’escu de Bourgogne, 1554. Petit in-8 de (4) ff., 211 ff. Veau havane, double encadrement de filets à froid sur les plats avec fleurons d’angles, dos à nerfs orné de même, tranches dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée. Petit successeur de Simier. 151 x 92 mm.
Seconde édition de la traduction française par Nicolas de Grouchy, parue un an seulement après celle donnée par Michel de Vascosan. Borba de Moraes, I, p. 142 ; Sabin n°11388. Not in the John Carter Brown Library Catalogue. This volume contains the first book of Lopes de Castanheda in which the author gives an account of the voyage of Pedro Alvarez Cabral in India in 1500, in the course of which Brazil was discovered. This first book comprises the account of Cabral's discovery of Brazil. It is worthy of note that the English translation of this first book by Nicholas Lichfield was not published in London till 1582. Pedro Alvarez Cabral est un navigateur portugais né vers 1467 à Belmonte (Portugal), mort probablement vers 1520 peut-être à Santarém (Portugal). Fils de Fernão Cabral et d'Isabel de Gouveia, Pedro Álvares Cabral naît dans une famille noble riche d'une longue tradition au service de la couronne de Portugal. Le jeune homme est très estimé du roi Manuel Ier. Cabral est nommé amiral et prend le commandement d'une escadre de 13 caravelles qui quitte Lisbonne en mars 1500 à destination des Indes. Son objectif est de suivre la route ouverte par Vasco de Gama en 1497 afin de consolider les liens commerciaux établis en Orient et de poursuivre la conquête de nouveaux territoires entamée par son prédécesseur. Cabral suit à la lettre les instructions de Vasco de Gama et fait cap au sud-ouest pour profiter des alizés. Des vents favorables entraînent Cabral si loin vers l'ouest qu'il découvre le 22 avril 1500 ce qu'il prend pour une île et baptise Terre de la Vraie Croix (Vera Cruz). Renommé Santa Cruz (terre de la Sainte Croix) par le roi, ce territoire prendra finalement son nom actuel, Brésil, en référence au bois de brasil, un bois de teinture « couleur de braise » que l'on trouve en abondance. D'après les rapports, Cabral s'efforce de se montrer affable avec les indigènes, qu'il reçoit à bord de sa caravelle. Il prend néanmoins possession des nouvelles terres, qui reviennent de droit au Portugal conformément au traité de Tordesillas (1494), et renvoie l'un de ses navires au Portugal pour en informer le roi. Dorénavant, les cartes de la région montrent une vaste étendue de terre aux frontières mal définies sous domination portugaise, et où font escale les navires partant d'Europe pour rejoindre le cap de Bonne-Espérance et l'océan Indien. Cabral ne reste que quelques jours au Brésil, avant de repartir vers les Indes, mais la deuxième partie de son voyage est marquée par une série d'événements malheureux. Le 29 mai, alors que la flotte double le cap de Bonne-Espérance, quatre caravelles disparaissent. Plusieurs hommes trouvent la mort dans ce naufrage, dont Bartolomeu Dias, le navigateur portugais découvreur du cap en 1488. Le reste de la flotte atteint les Indes et jette l'ancre dans le port de Calicut le 13 septembre 1500. Le zamorin (chef local) lui fait bon accueil et lui permet d'établir un comptoir fortifié. Des disputes ne tardent pourtant pas à éclater avec les marchands arabes, et le comptoir est attaqué le 17 décembre par une importante force armée. La plupart des défenseurs portugais sont tués avant que les renforts n'aient le temps d'arriver. Cabral riposte en bombardant la ville et en capturant dix vaisseaux maures dont il exécute les hommes d'équipage. Il met ensuite cap au sud jusqu'au port de Cochin, où les chefs locaux lui réservent un accueil chaleureux et l'autorisent à faire commerce des précieuses épices, dont il charge les six caravelles qu'il lui reste. Après deux autres escales sur le même littoral, pour compléter son chargement, Cabral prend le chemin du retour le 16 janvier 1501. Il perd encore deux caravelles en route, et c'est à la tête de quatre vaisseaux qu'il rejoint finalement l'embouchure du Tage le 23 juin 1501. "The expedition remained on the coast eight days. The General ordered a high stone cross to be erected here, and named the country. ' La Tierra de Santa Cruz,' or the Land of the Holy Cross, which name will be found on the earliest maps of the Eastern portion of the continent of South America. From here Cabral sent home a caravel, with letters to the King, giving an account of his voyage hitherto, and stating that he had left two exiles here to examine the country; and particularly to ascertain if it were a continent, as it appeared to be from the length of the coast he had passed. He likewise sent one of the natives to show what kind of people inhabited the country." Bartlett, Vol. I, pp. 263-4. « ‘Historia de descobrimento e conquista da india por los Portogueses, por Fernando Lopez de Castaneda. Coïmbre, 1552-1554, 8 vol. in-folio. Cet ouvrage a été entièrement traduit en italien sous le titre suivant : ‘Istoria dell’Indie orientali, scoperte e conquistate de Portughesi… Venise, 1578, 2 volumes in-4. Cet ouvrage est très rare et très recherché, parce que c’est l’histoire la plus complète de la conquête des Indes par les Portugais. Une partie seulement de cette histoire a été réimprimée à Anvers en 1554. Le premier livre aussi seulement a été traduit en français sous le titre suivant : ‘Le Premier livre de l’Histoire de l’Inde, contenant comment l’Inde a été découverte par le commandement du roi Emmanuel’… Paris, 1553, in-4. » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808). « L’Ouvrage de Castaneda porte pour Titre ‘Histoire de la Decouverte & de la Conquete des Indes Orientales par les Portugais. Il a été traduit de leur langue en Français, en Italien & en Anglois. Le But de cet historien a été de conserver la Mémoire des Evénemens dont il parle, qui seraient infailliblement tombés dans l’oubli ; puisque, de son temps, il n’y avait plus que quatre Personnes qui eussent quelque Connoissance de ce qui s’étoit passé dans cette Découverte. On ne doutera pas, qu’il ne fût en état d’écrire cette Histoire, si l’on fait attention, qu’ayant demeuré aux Indes Orientales, il s’y étoit uniquement attaché à recueillir des Mémoires, & avoit vécu familierement avec quantité d’Officiers & autres Gens d’Honneur, qui avoient eu Part à la conquête par leurs Actions ou par leurs Ordres. D’ailleurs il s’était procuré la communication d’un grand nombre de Lettres & de papiers d’importance ; &, à son retour en Portugal, il avait voyagé dans toutes les parties du Royaume, pour découvrir des Acteurs ou des Témoins. Enfin, ce ne fut qu’après avoir passé la plus grande partie de sa vie à rassembler des matériaux, qu’il composa son Histoire. Aussi Faria y Sousa lui donne-t-il le premier rang pour l’exactitude & la Fidélité. » (Bibliothèque britannique ou histoire des ouvrages des savants, t. 24, 1746). « Montaigne a lu l’ouvrage de Castaneda ‘Histoire de la découverte et de la conquête des Indes par les Portugais ». Nous savions déjà que sa bibliothèque contenait une traduction en Castillan du premier des huit livres de Castaneda ; mais il ne lisait pas l’Espagnol. C’est donc très probablement dans l’abrégé français que Goulard donna que Montaigne a pu connaitre l’histoire de Castaneda… Voici trois coutumes et une anecdote qui me paraissent en venir : Montaigne Et au quartier par où les Portugais escornerent les Indes, ils trouverent des estats avec cette loy universelle et inviolable, que tout ennemy vaincu par le roy en presence ou par son lieutenant est hors de composition de rançon et de mercy. (I, 16, t. I, p. 94) En une nation, le soldat qui, en un ou divers combats, est arrivé à présenter à son roy sept testes d’ennemis est faict noble. (I, 23, t. 1, p. 158). Castaneda Cachil disoit la coustume inviolable estre qu’en toutes les batailles esquelles les Roys ou leurs lieutenans se trouvoyent, on faisoit mourir sans aucune remission tous les ennemis qui avoyent attendu le combat ou l’assaut. (L. 14, ch. 15, f. 416). Correa sçeut que quiconque en ces isles peut porter à son Roy à diverses fois sept testes d’ennemis tuez en guerre, il est fait chevalier et gentil homme qu’ils appellent Mandarin ». (L. 14, ch. 15, f. 416). […] Pour le Portugal, Montaigne s’appuie sur « le premier livre de la conquête des Indes par les Portugais », histoire écrite en espagnol par Lopez de Castaneda et dont nous avons vu Montaigne utiliser d’autres parties dans ses ‘Essais’ ». (P. Villey, Les Livres d’histoire moderne utilisés par Montaigne, 1972, p. 105). Précieux exemplaire de ce rare récit de voyage en Inde et au Brésil conservé dans sa reliure signée de Petit successeur de Simier.
1928 A LILLE. CHEZ EMILE RAOUST, LIBRAIRE. 1928. PETIT IN-4 EN FEUILLES (21,5 X 28 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 44 ET (3) PAGES, COUVERTURE CREME REMPLIEE ILLUSTREE, TITRE IMPRIME EN NOIR, SOUS CHEMISE ET ETUI CARTONNES DE L'EDITEUR. ILLUSTRE DE 23 EAUX-FORTES EN NOIR : LA COUVERTURE, 6 PLANCHES HORS TEXTE SIGNEES PAR L'ARTISTE ET 16 VIGNETTES, AINSI QUE DE LETTRINES, ORNEMENTS ET VIGNETTES GRAVES SUR BOIS. EDITION ORIGINALE ET PREMIER TIRAGE LIMITE A 125 EXEMPLAIRES NUMEROTES, CELUI-CI HORS COMMERCE SUR VELIN DE RIVES A LA CUVE, COMPRENANT LES EAUX-FORTES IN ET HORS-TEXTE AVEC REMARQUES. BEL ENVOI SIGNE DE L'ARTISTE SOUS LA JUSTIFICATION. EXEMPLAIRE "TRUFFE" D'UNE CARTE GRAVEE A L'EAU-FORTE AVEC CORRESPONDANCE DE L'ARTISTE AU DOS. (CARTERET. IV. 68).
PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS AUCUNE GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE.
Grand format, dos cuir, plats cartonnés.239 pages. 28 cartes dont 24 en couleurs. 595 reproductions photographiques n/b. 32 dessins. Bon état. Une expédition par Mondial Relay pourra vous être proposée Larousse
format moyen, couverture cartonne. Rhodoïd. 364 pages; carte pliée en fin d'ouvrage. Bon état. Une expédition par Mondial Relay pourra vous être proposée 1959 arthème Fayard. Le temps et les destins
format moyen, couverture souple.jaquette.367 pages. Illustrations n/b et couleurs. Bon état. Une expédition par Mondial Relay pourra vous être proposée 1986 Arthaud / Flammarion
petit format couverture souple.283 pages. Bon état 1947 Aubier
format moyen; cartonné. Jaquette.476 pages. Une décirure sur la jaquette intérieur en Bon état.une expédition par Mondial Relay pourra vous être proposée 1986 le grand livre du mois
Format d'un livre de poche.206 pages. Illustrations n/b dans un cahier central. Bon etat 1984 Denoel. Mediations
ALBI. IMPRIMERIE COOPERATIVE DU SUD-OUEST. 1926. IN-8 BROCHE (16,5 X 25 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE 408 + (1) PAGES, COUVERTURE BEIGE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN NOIR. OUVRAGE COURONNE PAR L’ACADEMIE FRANCAISE, PRIX MARCELLIN GUERIN, 1927. ETIQUETTE DE SURCHARGE SUR LA MENTION D’EDITEUR : « EDITIONS DE LA PENSEE LATINE, PARIS (13°) ». EDITION ORIGINALE TRES PEU COURANTE. BON EXEMPLAIRE.
NANCY. PONCELET. RIGAUD. 1924 IN-12 BROCHE (12 X 19 CENTIMETRES ENVIRON) DE XII + 191 PAGES, COUVERTURE OCRE ILLUSTREE D'UNE VIGNETTE EN NOIR, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN NOIR. COMPLETE PAR UN GLOSSAIRE. EX-LIBRIS MANUSCRIT SUR LA COUVERTURE. BON EXEMPLAIRE.
Format moyen, couverture souple. 253 pages. Pli sur le dos. Papier jauni 1935 renaissance du livre
TOULOUSE. IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE A. LOUBENS ET A. TRINCHANT. 1895. PETIT IN-8 BROCHE (13 X 19 X 1,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 292 PAGES, COUVERTURE JAUNE, TITRE IMPRIME EN NOIR. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
WIDAL FERNAND, (1826-1894), TEISSIER JOSEPH (1851-1926) ET ROQUE G.
Reference : 1933
(1909)
PARIS. LIBRAIRIE J.-B. BAILLIERE ET FILS. 1909. IN-8 BROCHE (17 X 25 X 1,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 164 PAGES ET 12 PAGES DE CATALOGUE, COUVERTURE VERTE, TITRE IMPRIME EN BLEU. FORME LE VOLUME VIII DU «NOUVEAU TRAITE DE MEDECINE ET DE THERAPEUTIQUE» PAR BROUARDEL ET GILBERT, PUBLIE EN FASCICULES SOUS LA DIRECTION DE MM. A. GILBERT ET L. THOINOT. BON EXEMPLAIRE.
AUBERT MARCEL, PRESENTE PAR (1884-1962), AVEC LA COLLABORATION DE GEORGES GAILLARD, MICHEL DE BOUARD, RENE CROZET, MARCEL DURLIAT, MARC THIBOUT, JEAN VALLERY-RADOT, FERNAND BENOIT.
Reference : 2386
(1964)
PARIS. FLAMMARION. 1964. IN-8 (19,5 X 25 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE XVI + 465 PAGES, RELIURE DE L'EDITEUR A LA BRADEL PLEINE PERCALINE GRISEE, TITRE DORE SUR DOS LISSE, SOUS JAQUETTE RHODOID . ILLUSTRE DE TRES NOMBREUSES PHOTOGRAPHIES IN ET HORS TEXTE. COMPLETE PAR UN INDEX DES NOMS DE LIEUX. BEL EXEMPLAIRE.
[Marc Chagall] - CAIN (Julien) - MOURLOT (Fernand) - SORLIER (Charles) - MARC CHAGALL.
Reference : 2235
(1960)
André Sauret Editeur, Paris, Monte-Carlo [1960-1986]. 6 volumes in-4 (32,5 x 25,5 cm), 180 à 224 p., reliés, cartonnages toilés, jaquettes illustrées en couleurs, rhodoïds. LE CATALOGUE RAISONNÉ COMPLET DES LITHOGRAPHIES, réalisées de 1922 à 1985. Ensemble des 6 volumes de ce monumental ouvrage de référence proposant le catalogue raisonné complet des lithographies de Marc CHAGALL (1887-1985). AVEC 28 LITHOGRAPHIES ORIGINALES À PLEINE PAGE DONT 21 EN COULEURS DE MARC CHAGALL. L’ensemble est ainsi composé : - CAIN (Julien). Chagall lithographe I. Avant-propos de Marc Chagall. Notices de Fernand Mourlot. [1960]. Comprend 12 lithographies originales à pleine page dont 10 en couleurs y compris la couverture et 2 en noir. Texte en français. Sous étui. - MOURLOT (Fernand). Chagall lithographe II. 1957-1962. [1963]. Comprend 12 lithographies originales à pleine page, 7 en couleurs dont la couverture et 5 en noir. Texte en français. Sous étui. - CAIN (Julien). Chagall lithographe III. 1962-1968. Catalogue et notices Fernand Mourlot, Charles Sorlier. [1969]. Comprend 2 lithographies originales en couleurs. Texte en français. Sous étui. - SORLIER (Charles). Chagall lithographe IV. 1969-1973. Catalogue et notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1974]. Comprend 2 lithographies originales en couleurs. Texte en français. - SORLIER (Charles). Chagall lithographe V. 1974-1979. Catalogue et notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1984]. Texte en français. - SORLIER (Charles). Chagall lithographe VI. 1980-1985. Catalogue et notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1986]. Texte en français. - Catalogue et notices par Fernand Mourlot et Charles Sorlier. Préfaces de Julien Cain. Les lithographies décrites sont toutes reproduites, la plupart en couleurs. Édition originale, texte en français. Tirage des lithographies originales chez Mourlot. Exemplaires parfaitement conservés sous étui général pour les trois premiers volumes, d'état excellent à neuf. - ENGLISH : Mourlot & Sorlier : "CHAGALL LITHOGRAPHE" I à VI. COMPLETE with 28 ORIGINAL LITHOGRAPHS BY MARC CHAGALL, mostly in color. Monte-Carlo, André Sauret, (1960-1986). 6 volumes quarto (32,5 x 25,5 cm), original cloth volumes, original dust jackets and glassine. Original first edition of volumes I to VI of Chagall's catalogue raisonné. COMPLETE with the 28 original lithographs, including the dust jackets for each volumes. Notes and catalogue by Fernand Mourlot and Charles Sorlier. All volumes in beautiful condition under slipcase. (French language issues). - CAIN (Julian). Chagall lithographs I. Foreword by Marc Chagall. Notes by Fernand Mourlot. [1960]. Includes 12 ORIGINAL FULL-PAGE LITHOGRAPHS including 10 in color including the dust cover and 2 in black. Text in French. Slipcase. - MOURLOT (Fernand). Chagall lithographs II. 1957-1962. [1963]. Includes 12 ORIGINAL FULL-PAGE LITHOGRAPHS including 7 in color including the dust cover and 5 in black. Text in French. Slipcase. - CAIN (Julian). Chagall lithographs III. 1962-1968. Catalog and notices Fernand Mourlot, Charles Sorlier. [1969]. Includes 2 ORIGINAL FULL-PAGE LITHOGRAPHS including the dust cover and the frontispiece. Text in French. Slipcase. - SORLIER (Charles). Chagall lithographs IV. 1969-1973. Catalog and notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1974]. Includes 2 ORIGINAL FULL-PAGE LITHOGRAPHS including the dust cover and the frontispiece. Text in French. - SORLIER (Charles). Chagall lithographs V. 1974-1979. Catalog and notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1984]. Text in French. - SORLIER (Charles). Chagall lithographs VI. 1980-1985. Catalog and notices Charles Sorlier, Fernand Mourlot. [1986]. Text in French.
Exemplaires parfaitement conservés sous étui, d'état excellent à neuf. All volumes in beautiful condition under slipcase.(French language issues).
Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.
Reference : 10457
(1903)
Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 relié de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Sobre reliure demi chagrin avec plats papier. Dos à 4 nerfs avec fleurons et titre dorés et petits frottis aux nerfs et en haut et en bas. Pages de garde en papier marbré. Couvertures illustrées par Abel Truchet conservées. Petit manque angulaire et fentes restaurées au coin inférieur droit du 1er plat. Bords et coins des plats avec petits frottements. Intérieur frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell à l'artiste Fernand Lacoste.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
CORRESPONDANCE EN LIEN AVEC LA FONDATION VICTOR HUGO :Fernand Gregh envoie, dans cette lettre, sa cotisation pour devenir membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo : …Excusez mon retard, et veuillez trouver dans ce mot un chèque barré de 200 francs pour ma souscription de membre perpétuel à la Fondation Victor Hugo. Jai essayé depuis un mois de vous avoir deux ou trois fois au téléphone, le n° nétait jamais libre. Vous avez du être très ému de la mort de M. Lapie. Je me suis inscrit mais nai pas pu aller aux obsèques, étant ce jour-là en Belgique pour une conférence… Comme en témoignent ces trois courriers, Fernand Gregh porte un intérêt tout particulier à Victor Hugo. Il sest en effet consacré, au cours de sa vie universitaire à lauteur, et a publié plusieurs études sur son œuvre. Dans le billet daté du 6 mai 1949, Fernand Gregh sadresse à un ami : …Non, mon cher ami, je ne pourrai pas venir le 22 au tombeau de Victor Hugo, et je vous prie de men excuser. La Présidence me prend beaucoup de mon temps et de mes forces et je pars tous les samedis matin passer deux jours à By...Fernand Gregh, qui a connu son premier succès à lâge de 22 ans grâce à un court poème, est Président de la Société de Gens de Lettres de 1949 à 1950. La Société des Gens de Lettres créée en 1838 par Louis Desnoyers sur une idée de Balzac permet à cette époque à lauteur dêtre reconnu et son œuvre protégée. Dans le second billet, Fernand Gregh adresse sa candidature au Recteur de lAcadémie de Paris : ...Jai lhonneur de poser ma candidature à la chaire Victor Hugo...Une photographie datée du 2 février 1926 et conservée dans les Archives de la Bibliothèque Nationale de France montre Fernand Gregh inaugurant la Chaire de Victor Hugo à la Sorbonne et permet de situer cette lettre non datée.
Flammarion, 1969, in-4 rel. pleine toile beige (22x28), 177 p., 1ère édition, introduction et présentation de Félix Benoit, neuf compositions de Dunoyer de Segonzac, couverture comportant des traces de mouillure au dos et sur le plat inf., intérieur parfaitement propre, assez bon état.
Cet ouvrage contient 200 recettes, des gravures et un livre d’or, patrimoine de la cuisine française. Les recettes de Fernand Point, telles que le "gratin de queues d’écrevisses", le "filet de sole" ou le "loup en feuilleté", restent encore à ce jour à la carte des plus grandes tables du monde. Sommaire : La personnalité de Fernand Point - Un humour sans cesse en action - Le royaume de la Pyramide - La sagesse de Fernand Point - Le restaurant de la Pyramide à Vienne - Les origines (Vienne la Romaine et sa pyramide - L'évolution du restaurant Point - Et maintenant...) - L'accueil, la table et le service au restaurant de la pyramide - La cave - Quelques grands menus servis à la pyramide : Déjeuner de l'Académie du vin de France (25 novembre 1935) - Le diner parisien de Sacha Guitry (27 mai 1937) - Diner du XIXe congrès Rhodania (5 août 1937) - Diner du Président de la République (30 juillet 1938) - Le diner des cinquante ans de Fernand Point (25 février 1947) - Les diners intimes de l'Aga Khan III - Le petit livre crème de Fernand Point - Le Livre d'Or de Fernand Point - Les recettes de Fernand Point (pp. 73-169). Voir le sommaire sur photos jointes.
Paris Tériade éditeur, 1959. Un album in-plano (66 x 50 cm), en feuilles, sous emboîtage recouvert de toile grège avec le titre sérigraphié en noir sur le premier plat (70,5 x 54,4 cm) . 29 LITHOGRAPHIES ORIGINALES EN COULEURS, CHACUNE NUMÉROTÉE 102/180 AU CRAYON ET SIGNÉE DU CACHET À L'ENCRE DE LA SIGNATURE DE FERNAND LÉGER. Tirage à 200 exemplaires (180 + 20 HC), celui-ci porte le n° 102 au colophon. Note historique et bibliographique : L'artiste, décédé avant la parution de l'album, n'a pu signer les épreuves. Son épouse, Nadia Léger a suivi l'achèvement des tirages et a signé les "bons à tirer". Les épreuves originales de l'édition portent le cachet officiel de la signature de F. Léger. Impression : Mourlot, Paris 1959. Bibliographie : Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm). Bi-feuillets de titre, préface de Tériade, justificatif numéroté et achevé d'imprimer. Plus d'images sur demande. Paris Tériade editor, 1959. A large folio album, in sheets, in a slipcase covered with greige canvas with the title screen-printed in black on the front cover. 29 ORIGINAL COLOR LITHOGRAPHS, EACH NUMBERED 102/180 AND SIGNED WITH THE INK STAMP OF FERNAND LÉGER. Edition of 200 copies (180 + 20 HC), this one bears the number 102 in the colophon. Description : The album "LA VILLE" (The City) is a suite of 29 lithograph in color by Fernand Leger featuring scenes of people, life and emotions of Paris. The artist started the project in 1954 but unfortunately passed away in the summer of 1955. His wife, Nadia Leger, along with Fernand Mourlot and the publisher Teriade completed the project and it was printed and edited in 1959, four years after the artist's death. The edition is composed of 180 numbered proofs with the signature stamp on the below right of each plate. This one is numbered 102/180 in pencil and signed with the official stamp. Title page, text and numbered justification page. Sheet : 66 x 50 cm - Overall : 70,5 x 54,4 cm. Ref: L. Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. The album is complete with the 29 lithographs, these in perfect condition, never exhibited or framed, title page, text and numbered justification page. More pictures of the album on request.
L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm).
Catalogue d'exposition du Musée National Fernand Léger.
Reference : 25860
ISBN : 9782711874279
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">La première édition de la trilogie d'expositions « Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis », a été présentée au musée national Fernand Léger de Biot en 2017, la seconde en 2018.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Le dernier volet, est accompagné de la publication de cet ouvrage, reprenant l'ensemble des artistes présentés lors des trois manifestations. Richement illustré, il est organisé selon un plan chronologique et thématique, et rythmé par des « focus » sur les amitiés majeures pour Fernand Léger, que ce soit dans le monde des arts plastiques ou du spectacle. Ainsi, pour chaque décennie, des années 1900 aux années 1950, des œuvres de Juan Gris, Albert Marquet, Constantin Brancusi, Pablo Picasso, Alexander Calder, Georges Braque, Henri Matisse, et de vingt autres artistes-amis dialogueront avec les œuvres de Fernand Léger.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Des photographies historiques et documentaires illustres les principaux événements et enjeux artistiques entre 1900 et 1950. À l'image de l'esprit ouvert et pluridisciplinaire de l'artiste, l'ouvrage est ludique, moderne, coloré et lumineux.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Destiné à un large public, il constitue tout autant un catalogue d'exposition reflétant l'atmosphère joyeuse et créative des trois expositions successives, qu'un ouvrage de référence mettant en valeur les collections du musée en les enrichissant de l'apport des autres artistes.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Exposition au musée national Fernand Léger, Biot, du 1er juin au 23 septembre 2019</span><br data-mce-fragment="1"> Paris, 2019 RMN 192 p., nombreuses illustrations couleur, broché avec rabats. 21 x 23
Neuf
Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.
Reference : 26152
(1931)
Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 broché de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Couvertures illustrées par Abel Truchet. Dos recollé, insolé, avec manque en haut. Bords des plats un peu brunis avec infimes manques. Intérieur assez frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Assez bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1861 ; petit in-4, broché, couverture jaune illustrée. 2 ff., frontispice gravé, 34 pp., 1 f. avec la marque au caducée - Titre en rouge et noir - Impr. à Alençon.éressantes précisions sur ce livre. Malassis se débattait en 1861 dans toutes sortes de difficultés et ne put donner suite à la proposition de Duranty. Il ne publia donc que le prologue. Le livre de Duranty, qui par ses proportions représentait une considérable affaire d’édition paraîtra un an plus tard, chez un autre éditeur.L’argument du prologue de Desnoyers est le suivant: Polichinelle, ayant reçu de Pierrot le conseil de monter un théâtre, se procure les fonds en détroussant Cassandéressantes précisions sur ce livre. Malassis se débattait en 1861 dans toutes sortes de difficultés et ne put donner suite à la proposition de Duranty. Il ne publia donc que le prologue. Le livre de Duranty, qui par ses proportions représentait une considérable affaire d’édition paraîtra un an plus tard, chez un autre éditeur.L’argument du prologue de Desnoyers est le suivant: Polichinelle, ayant reçu de Pierrot le conseil de monter un théâtre, se procure les fonds en détroussant Cassandre puis engage ses acteurs, l’apothicaire, le pâtissier, le commissaire, le gendarme, la mère Gigogne, Arlequin, Scapin, Fracasse, la Mort, etc.Selon Crouzet l’eau-forte est rare et ne se trouve pas dans tous les exemplaires. Elle manque dans le celui de la Bibliothèque nationale de France.Les marionnettes avaient suscité l’intérêt de nombreux membres du cercle réaliste. C’était une distraction populaire très en vogue à Paris durant les années 1840 et 1850. Cependant lorsqu’en 1860 Duranty obtint l’autorisation d’ouvrir son théâtre aux Tuileries, on cria au scandale devant un acte interprété comme “un attentat à la dignité des lieux”. Pour la séance inaugurale on attendait un scénario de Champfleury et des décors de Courbet et pour les suivantes des arguments de Baudelaire, Banville et autres. La première représentation eut finalement lieu le 19 mai 1861, mais juste avant cette date Duranty reçut l’interdiction d’en informer le public.Exemplaire sur papier de l’édition, bien complet du frontispice.DESNOYERS (Fernand)Cette intéressante figure de la bohème littéraire est née à Paris en 1828. Il était l’ami de Roger de Beauvoir, de Murger et de Charles Baudelaire dont il avait salué le talent avant la parution des Fleurs du Mal. A ce titre MM. Pichois et Ziegler lui consacrent une notice à la page 302 de leur bibliographie de Baudelaire. Firmin Maillard évoque également F. Desnoyers dans les Derniers Bohèmes p. 217 et le décrit comme un de ces paons qui font la roue pour se mirer dans ses propres plumes : « retenez mon nom, disait Fernand, et il avait raison, c’est celui d’un poète, d’un vrai poète ; cette personnalité cassante et vaniteuse qu’il promenait bruyamment au milieu de nous, était bien à lui (…). Comme ses confrères, Desnoyers disait volontiers ses vers… mais il choisissait son endroit, son heure et son public, un public peu nombreux, bien qu’assez mêlé et dans lequel le lettré et la fille dominaient… Il est bien peu de cabarets à la mode dont les murs n’aient entendu, vers les 3 heures du matin les Assassins du Vin, le Mariage dans les blés… Quant au grand public, au public composé de tout le monde, Desnoyers le haïssait, le méprisait, il n’avait jamais assez d’invectives pour le conspuer :Bête à têtes de veau, de lapin et d’aspic,Nombre lâche, gros tas, qu’on appelle PublicD’îlotes, de bourgeois, pions et journalistes,Ecoute-moi ! Depuis le temps que tu m’attristesJ’ai bien acquis le droit de poète indignéDe te jeter un peu de mes vers par le nez.Mais on ne vieillit pas à faire des vers comme ceux-là, et surtout à les réciter régulièrement de 3 à 4 heures du matin à quelques fous. Fernand Desnoyers mourut jeune. C’est le dimanche 7 novembre 1869, que nous l’enterrâmes, au cimetière Montparnasse ». Il avait 41 ans.Fernand Desnoyers est tombé dans les oubliettes de l’histoire littéraire et rares sont les anthologies qui lui consacrent quelques pages.Il a publié peu de livres : un pantomime intitulée Le Bras Noir, ornée d’un frontispice de Courbet (1856), une autre pantomime chez Malassis en 1861, le Salon des refusés (1863) ; Une j heures du matin à quelques fous. Fernand Desnoyers mourut jeune. C’est le dimanche 7 novembre 1869, que nous l’enterrâmes, au cimetière Montparnasse ». Il avait 41 ans.Fernand Desnoyers est tombé dans les oubliettes de l’histoire littéraire et rares sont les anthologies qui lui consacrent quelques pages.Il a publié peu de livres : un pantomime intitulée Le Bras Noir, ornée d’un frontispice de Courbet (1856), une autre pantomime chez Malassis en 1861, le Salon des refusés (1863) ; Une journée de Pick de l’Isère (1864), deux recueils de vers : Les Chansons parisiennes (1865), Le Vin, vers fantasques (1869). Il fut aussi l’éditeur de l’Almanach parisien (entre 1860 et 1870), soit 9 numéros où collaborèrent Gautier, Banville, Murger, Baudelaire, Champfleury, Castagnary, H. Castille, Monselet, Duranty, Scholl, tous poulains de l’écurie Malassis. Ce fut également lui qui eut l’idée, avec A. Luchet, de constituer le fameux recueil collectif Fontainebleau, paysages, légendes…