Sous farde imprimé, 24 planches calligraphiées (22,5 x 15,5 cm) originales, encre de chine, signées de caractères créés par la calligraphe Fernand Sévrin. Chaque planche contient tout l'alphabet et des exemples de mots choisis. Joints : le travail préparatoire à la création d'un ex-libris de la Société belge d'études et d'expansion à Liège, signé par F. Sevrin 1959.Contrecollé sur la farde l'ex-libris de l'artiste.
Fernand Sévrin était un dessinateur, héraldiste et calligraphe.
Paris, Louis Enlart, 1932. Un volume broché (15 x 19,5 cm) de 19 pages. Couverture légèrement et salie et insolée, sinon bon exemplaire. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés sur Arches. Cet ouvrage tente de répondre à cette question "Qu'est ce qu'un beau livre?"
Fernand Vandérem (né Fernand-Henri Vanderheym le 24 juin 1864 à Paris 16e et mort le 11 mars 1939 à Paris 8e) est un auteur dramatique, romancier, critique littéraire français et bibliophile.
1 En feuillets, sous chemise et étui de l'éditeur (l'étui est légèrement enfoncé). In-folio, 38,5 x 28 cm, 178pp.-[46]. Paris, Les Éditeurs Français Réunis, 1960. Edition originale
Édition originale ornée de 27 lithographies originales hors-texte de Fernand Léger, dont 3 en noir à double page, 14 en noir à pleine page et 10 en couleurs (impr. Mourlot). Tirage à 291 exemplaires, un des 250 numérotés sur vélin d'Arches. Très bon état
Dinant, Imprimerie L. Bourdeaux-Capelle, [1967]. 21,5 x 16 cm, 411 et 371 pp. plus deux feuillets d'errata et sept pages volantes supplémentaires. Deux volumes brochés, bons exemplaires. Fernand Crombette né à Loos-lès-Lille le 24/9/1880, décédé à Froidmont (Belgique) le 13/11/1970. En 1967, il fait publier, à compte dauteur, sous le pseudonyme de « Un catholique Français » son ouvrage sur « lAffaire Galilée », impression offset de son manuscrit par Bourdeaux-Capelle à Dinant.
21 x 16 cm, 414 pp. Broché, couverture légèrement salie sinon bon exemplaire. Nombreuses illustrations en couleurs et ne noir. Textes de Léger, Guérin, Cassou, Beauquier. Biographie de l'artiste et bibliographie des articles et ouvrages qui lui sont consacrés depuis 1913. 222 oeuvres décrites, certaines commentées.
Paris, Louis Carré Éditeur, 1952. 27 x 19,5 cm, non paginé. Broché, couverture rempliée sous cristal imprimé. Catalogue de l'exposition La figure dans l’œuvre de Léger qui a eu lieu du 6 juin au 12 juillet 1952. Volume composé de Mon ami Léger par André Maurois et Comment je conçois la figure par Fernand Léger accompagné de 8 planches en couleurs dont deux à double page, 8 illustrations pleine page en noir et blanc et 5 illustrations in texte. Complet de la liste des œuvres exposées. Malgré les inévitables décharges des lithographies sur les pages de texte et un léger accroc en haut du dos, très bel exemplaire lithographié par Mourlot Frères et tiré à 1000 exemplaires sur Vélin d'Arches. Insérée, carte autographe signée de l'éditeur Louis Carré à Robert Massin.
Chez Emile Raoust, libraire à Lille, 1928.Un volume en feuilles (21,5 x 27,8 cm) de 44 pages de texte et 23 eaux-fortes d'Omer Bochery. Les eaux fortes hors texte sont toutes numérotées et signées par Bouchery. Sous couverture illustrée rempliée, sous emboîtage, sous étui.Exemplaire signé par l'artiste; l'un des 80 sur vélin de Rives. Tirage total à 125 exemplaires. Étui et emboîtage légèrement usés sinon bel exemplaire.Omer Bouchery, né à Lille le 6 août 1882 et décédé en 1962, entre en 1896 à l'école des beaux-arts de Lille où il s'initie à la gravure. Premier second prix de Rome en 1912, il est médaillé d'or au Salon des artistes français de 1914. Outre les illustrations telles que dans le présent ouvrage, on le retrouvera comme graveur pour d'autres «illustrateurs» et artistes dans de nombreux ouvrages. Émile Raoust, libraire et éditeur lillois, réalisera avec l'artiste plusieurs ouvrages, à la fois luxueux et de grand intérêt bibliophilique
Antwerpen, Tavernier, 1924.Un volume broché (25,5 x 33 cm) de 114 pages. Couverture rempliée imprimée. Couverture salie et légèrement usée, sinon bel exemplaire, intérieur en parfait état. Exemplaire non coupé.Un des 25 exemplaires sur papier de Hollande N°A.
A.C. Mazo et Cie, Paris, 1972.Un volume relié (26 x 33 cm) de 231 pages. Reliure pleine toile d'éditeur sous jaquette illustrée (lithographie de Miro) sous rhodoïd. Exemplaire en parfait état.Ouvrage illustré de 11 lithographies originales de Joan Miro, plus la jaquette lithographiée.
1963 André Sauret Éditeur, Monte Carlo, 1963. Un volume relié ( 25 x 32,5 cm) de 209 pp. Reliure pleine toile d'éditeur sous jaquette illustrée d'une lithographie de Chagall. Deux manques au rhodoïd de protection sinon ouvrage en très bon état.Édition originale. 185 notices de Fernand Mourlot décrivant les lithographies exécutées par Chagall entre 1957 et 1962. 11 LITHOGRAPHIES ORIGINALES in-texte dont 6 en couleurs, la jaquette de couvrure est aussi une lithographie originale.
1 Reliure reptilienne, dos à faux nerfs (passé) avec pièce de titre, couvertures et dos conservés, mors, coupes et coins frottés. Reliure signée M. Angenot. 19 x 12,5 cm, 214 p. Bruxelles, Renaissance du livre, 1925. Edition originale
Édition originale, exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé et daté de l'auteur à Victor Rossel et de 48 dessins originaux en couleurs pour la plupart (encre et aquarelle) du peintre Max Moreau, signés, en marge et parfois sur toute la page (en respectant le texte). Bon etat
1 Broché, couverture illustrée en couleurs rempliée d'édition. Quasi sans défaut à l'exception de quelques fines piqûres. 28,5 x 22,5 cm, 80-[8] p. + 12 planches à pleine page en noir, 1 f. de colophon. Monte-Carlo, Editions du livre, 1962.
Première parution de ces dessins de Dubout, en sanguine et in-texte dans la première partie de l'ouvrage, en noir et à pleine page dans la seconde partie. Très bon état
Guy Pieters Gallery, sans date. 38 x 30 cm, non paginé. Broché, couverture illustrée. Bel exemplaire.
Guy Pieters Gallery, 1991. 38 x 30 cm, non paginé. Broché, couverture illustrée. Bel exemplaire.
La Wallonie, 1887. 20 x 13,5 cm, 41 pp. Une plaquette brochée, bon exemplaire. Pour le sommaire voir photo.
Canon Editeur, 1965 et 1967. 20 x 14,5 cm, 301 et 309 pp. Deux volumes brochés en bon état.
A Paris, Chez l'éditeur Léon Vanier, 1889. 25,5 x 19,2 cm, un frontispice, 71 pp. et 2 pp. de table. Relié demi-chagrin noir à coins, dos lisse, auteur et titre dorés, date en pied, couvertures conservées, sous étui bordé de cuir noir. Couvertures légèrement salies, une restauration angulaire au coin de la page de titre, sinon bel exemplaire dans une reliure contemporaine. Édition originale, tirage limité à 200 exemplaires, un des 169 ex. num. sur papier de Hollande Van Gelder.
Paris, Aux Éditions de la Sirène, 1921. 16,5 x 13,5 cm, 154 pp. Relié plein maroquin jaune or, dos à nerfs, auteur, titre et date dorés, double filet doré sur les coupes et les coiffes, contreplats bordés de même sur les 4 côtés avec un double filet à encadrement de 2 filets dorés maigres et un gras, toutes tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui gainé et bordé de même (reliure signée de Vladimir Tchékéroul). Dos insolé, sinon bon exemplaire. Édition originale. Un des 25 exemplaires numérotés sur Hollande (après 5 ex. sur Japon). Ex-libris contrecollé sur la page de garde, du docteur van Bastelaer.
Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.
Reference : 10457
(1903)
Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 relié de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Sobre reliure demi chagrin avec plats papier. Dos à 4 nerfs avec fleurons et titre dorés et petits frottis aux nerfs et en haut et en bas. Pages de garde en papier marbré. Couvertures illustrées par Abel Truchet conservées. Petit manque angulaire et fentes restaurées au coin inférieur droit du 1er plat. Bords et coins des plats avec petits frottements. Intérieur frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell à l'artiste Fernand Lacoste.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
CORRESPONDANCE EN LIEN AVEC LA FONDATION VICTOR HUGO :Fernand Gregh envoie, dans cette lettre, sa cotisation pour devenir membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo : …Excusez mon retard, et veuillez trouver dans ce mot un chèque barré de 200 francs pour ma souscription de membre perpétuel à la Fondation Victor Hugo. Jai essayé depuis un mois de vous avoir deux ou trois fois au téléphone, le n° nétait jamais libre. Vous avez du être très ému de la mort de M. Lapie. Je me suis inscrit mais nai pas pu aller aux obsèques, étant ce jour-là en Belgique pour une conférence… Comme en témoignent ces trois courriers, Fernand Gregh porte un intérêt tout particulier à Victor Hugo. Il sest en effet consacré, au cours de sa vie universitaire à lauteur, et a publié plusieurs études sur son œuvre. Dans le billet daté du 6 mai 1949, Fernand Gregh sadresse à un ami : …Non, mon cher ami, je ne pourrai pas venir le 22 au tombeau de Victor Hugo, et je vous prie de men excuser. La Présidence me prend beaucoup de mon temps et de mes forces et je pars tous les samedis matin passer deux jours à By...Fernand Gregh, qui a connu son premier succès à lâge de 22 ans grâce à un court poème, est Président de la Société de Gens de Lettres de 1949 à 1950. La Société des Gens de Lettres créée en 1838 par Louis Desnoyers sur une idée de Balzac permet à cette époque à lauteur dêtre reconnu et son œuvre protégée. Dans le second billet, Fernand Gregh adresse sa candidature au Recteur de lAcadémie de Paris : ...Jai lhonneur de poser ma candidature à la chaire Victor Hugo...Une photographie datée du 2 février 1926 et conservée dans les Archives de la Bibliothèque Nationale de France montre Fernand Gregh inaugurant la Chaire de Victor Hugo à la Sorbonne et permet de situer cette lettre non datée.
Flammarion, 1969, in-4 rel. pleine toile beige (22x28), 177 p., 1ère édition, introduction et présentation de Félix Benoit, neuf compositions de Dunoyer de Segonzac, couverture comportant des traces de mouillure au dos et sur le plat inf., intérieur parfaitement propre, assez bon état.
Cet ouvrage contient 200 recettes, des gravures et un livre d’or, patrimoine de la cuisine française. Les recettes de Fernand Point, telles que le "gratin de queues d’écrevisses", le "filet de sole" ou le "loup en feuilleté", restent encore à ce jour à la carte des plus grandes tables du monde. Sommaire : La personnalité de Fernand Point - Un humour sans cesse en action - Le royaume de la Pyramide - La sagesse de Fernand Point - Le restaurant de la Pyramide à Vienne - Les origines (Vienne la Romaine et sa pyramide - L'évolution du restaurant Point - Et maintenant...) - L'accueil, la table et le service au restaurant de la pyramide - La cave - Quelques grands menus servis à la pyramide : Déjeuner de l'Académie du vin de France (25 novembre 1935) - Le diner parisien de Sacha Guitry (27 mai 1937) - Diner du XIXe congrès Rhodania (5 août 1937) - Diner du Président de la République (30 juillet 1938) - Le diner des cinquante ans de Fernand Point (25 février 1947) - Les diners intimes de l'Aga Khan III - Le petit livre crème de Fernand Point - Le Livre d'Or de Fernand Point - Les recettes de Fernand Point (pp. 73-169). Voir le sommaire sur photos jointes.
Paris Tériade éditeur, 1959. Un album in-plano (66 x 50 cm), en feuilles, sous emboîtage recouvert de toile grège avec le titre sérigraphié en noir sur le premier plat (70,5 x 54,4 cm) . 29 LITHOGRAPHIES ORIGINALES EN COULEURS, CHACUNE NUMÉROTÉE 102/180 AU CRAYON ET SIGNÉE DU CACHET À L'ENCRE DE LA SIGNATURE DE FERNAND LÉGER. Tirage à 200 exemplaires (180 + 20 HC), celui-ci porte le n° 102 au colophon. Note historique et bibliographique : L'artiste, décédé avant la parution de l'album, n'a pu signer les épreuves. Son épouse, Nadia Léger a suivi l'achèvement des tirages et a signé les "bons à tirer". Les épreuves originales de l'édition portent le cachet officiel de la signature de F. Léger. Impression : Mourlot, Paris 1959. Bibliographie : Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm). Bi-feuillets de titre, préface de Tériade, justificatif numéroté et achevé d'imprimer. Plus d'images sur demande. Paris Tériade editor, 1959. A large folio album, in sheets, in a slipcase covered with greige canvas with the title screen-printed in black on the front cover. 29 ORIGINAL COLOR LITHOGRAPHS, EACH NUMBERED 102/180 AND SIGNED WITH THE INK STAMP OF FERNAND LÉGER. Edition of 200 copies (180 + 20 HC), this one bears the number 102 in the colophon. Description : The album "LA VILLE" (The City) is a suite of 29 lithograph in color by Fernand Leger featuring scenes of people, life and emotions of Paris. The artist started the project in 1954 but unfortunately passed away in the summer of 1955. His wife, Nadia Leger, along with Fernand Mourlot and the publisher Teriade completed the project and it was printed and edited in 1959, four years after the artist's death. The edition is composed of 180 numbered proofs with the signature stamp on the below right of each plate. This one is numbered 102/180 in pencil and signed with the official stamp. Title page, text and numbered justification page. Sheet : 66 x 50 cm - Overall : 70,5 x 54,4 cm. Ref: L. Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. The album is complete with the 29 lithographs, these in perfect condition, never exhibited or framed, title page, text and numbered justification page. More pictures of the album on request.
L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm).
Catalogue d'exposition du Musée National Fernand Léger.
Reference : 25860
ISBN : 9782711874279
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">La première édition de la trilogie d'expositions « Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis », a été présentée au musée national Fernand Léger de Biot en 2017, la seconde en 2018.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Le dernier volet, est accompagné de la publication de cet ouvrage, reprenant l'ensemble des artistes présentés lors des trois manifestations. Richement illustré, il est organisé selon un plan chronologique et thématique, et rythmé par des « focus » sur les amitiés majeures pour Fernand Léger, que ce soit dans le monde des arts plastiques ou du spectacle. Ainsi, pour chaque décennie, des années 1900 aux années 1950, des œuvres de Juan Gris, Albert Marquet, Constantin Brancusi, Pablo Picasso, Alexander Calder, Georges Braque, Henri Matisse, et de vingt autres artistes-amis dialogueront avec les œuvres de Fernand Léger.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Des photographies historiques et documentaires illustres les principaux événements et enjeux artistiques entre 1900 et 1950. À l'image de l'esprit ouvert et pluridisciplinaire de l'artiste, l'ouvrage est ludique, moderne, coloré et lumineux.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Destiné à un large public, il constitue tout autant un catalogue d'exposition reflétant l'atmosphère joyeuse et créative des trois expositions successives, qu'un ouvrage de référence mettant en valeur les collections du musée en les enrichissant de l'apport des autres artistes.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Exposition au musée national Fernand Léger, Biot, du 1er juin au 23 septembre 2019</span><br data-mce-fragment="1"> Paris, 2019 RMN 192 p., nombreuses illustrations couleur, broché avec rabats. 21 x 23
Neuf
Fernand Moineau sous le pseudonyme de Fernand Chezell - Abel Truchet.
Reference : 26152
(1931)
Paris, Editions Georges Ondet sans date ( 1903 ). In-12 broché de 262 pages au format 19 x 12,5 cm. Couvertures illustrées par Abel Truchet. Dos recollé, insolé, avec manque en haut. Bords des plats un peu brunis avec infimes manques. Intérieur assez frais.Fernand Chézell est le pseudonyme de Fernand. Moineau, chansonnier, compositeur, goguettier, comédien et figure du Montmartre de la Belle Époque. Assez bel état général. Rare édition originale enrichi d'une dédicace autographe, signée et datée de Fernand Chezell.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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