Fermat (Pierre) - Paul Tannery, traduction - R. Rashed, Ch. Houzel et G. Christol, eds. - John Wallis, William Brouncker, Kenelm Digby, Bernard Frenicle de Bessy
Reference : 100789
(1999)
Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1999 Book condition, Etat : Très Bon relié, cartonnage éditeur, pleine toile bleu imprimée fort et grand In-8 1 vol. - 513 pages
1 portrait de Pierre Fermat en frontispice 1ere édition de cette édition, 1999 "Contents, Chapitres : Table, préface, avertissement, xi, Texte, 502 pages - 1. Introduction : Fermat et les débuts modernes de l'analyse diophantienne, les recherches en théorie des nombres à partir des années 1636-1640 - Les méthodes de Fermat en analyse diophantienne (Méthodes algébriques - Méthodes arithmétiques) - L'Inventum Novum - Les observations sur Diophante - Le Commercium Epistolicum (Lettres de John Wallis à Brouncker, à Digby) - Appendice à propos du texte : Pour servir de supplément à l'écrit latin de monsieur Frenicle - Conspectus (120 pages de présentation - 2. Textes de Fermat en théorie des nombres : Observations de Diophante - L'Inventum Novum - Commercium Epistolicum de Wallis traduit par P. Tannery, lettres de Willis, Frenicle, Brouncker, Digby - Deux lettres retrouvées par J.E. Hofmann - Errata - Index des noms propres - En 1640, dans une lettre adressée à Bernard Frénicle de Bessy, Pierre de Fermat énonce son petit théorème et commente : « Et cette proposition est généralement vraie en toutes progressions et en tous nombres premiers ; de quoi je vous envoierois la démonstration, si je n'appréhendois d'être trop long. » Ce théorème lui permet d'étudier les nombres portant maintenant son nom. Dans cette même lettre, il émet la conjecture que ces nombres sont tous premiers mais reconnaît : « je n'ai pu encore démontrer nécessairement la vérité de cette proposition ». Cette hypothèse le fascine ; deux mois plus tard, dans une lettre à Marin Mersenne, il écrit : « Si je puis une fois tenir la raison fondamentale que 3, 5, 17, etc. sont nombres premiers, il me semble que je trouverai de très belles choses en cette matière, car j'ai déjà trouvé des choses merveilleuses dont je vous ferai part. » Il écrit encore à Blaise Pascal : « je ne vous demanderais pas de travailler à cette question si j'avais pu la résoudre moi-même ». Dans une lettre à Kenelm Digby, non datée mais envoyée par Digby à John Wallis le 16 juin 1658, Fermat donne encore sa conjecture comme non démontrée. Toutefois, dans une lettre de 1659 à Pierre de Carcavi6, il s'exprime en des termes qui, selon certains auteurs, impliquent qu'il estime avoir trouvé une démonstration7. Si Fermat a soumis cette conjecture à ses principaux correspondants, elle est par contre absente des Arithmétiques de Diophante rééditées en 1670, où son fils retranscrivit les quarante-sept autres conjectures qui furent plus tard prouvées. C'est la seule conjecture erronée de Fermat. (source : Wikipedia)" Bel exemplaire, frais et propre, du tome 1 seul des Oeuvres de Pierre Fermat, consacré à la Théorie des nombres, cette édition de référence est agrémentée d'une introduction de 120 pages, on y trouve la correspondance échangée à l'époque entre les savants anglais et français, John Wallis, Brouncker, Digby et Frénicle.