Précieux exemplaire revêtu d’une élégante reliure en maroquin rouge de l’époque. A Paris, chez Antoine Chrétien, 1603 [pour 1703]. In-8 de (5) ff., 363 pages, (1) p., 5 planches dépliantes, (23) ff. de tables, (1)f.bl. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure de l’époque. 160 x 93 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/FELIBIEN1.mp4"][/video] Edition originale fort rare illustrée de 5 planches dépliantes. Jean-François Félibien, sieur des Avaux, né en 1658 à Chartres et mort le 23 juin 1733 à Paris, est un architecte comme son père André Félibien, considéré comme le fondateur de l’histoire française de l’art, et également trésorier de l'Académie des inscriptions et belles lettres, historiographe du roi et secrétaire de l'Académie royale d'architecture en 1718. L’étude de la peinture, de la sculpture et de l’architecture l’enthousiasmait et lui permit de publier plusieurs ouvrages dont cette description très claire du château de Versailles sous Louis XIV. Les différentes étapes de la construction du château y sont donc portées. Sa Description sommaire de Versailles s’inscrit dans la lignée des écrits de son père, qui avait, dès 1674, fait paraître une Description sommaire du chasteau de Versailles (rééditée deux ans plus tard), et constitue une référence majeure pour la connaissance du dernier Versailles de Louis XIV. Jean-François Félibien poursuivra son œuvre en 1711 en publiant une Description de la chapelle du chasteau de Versailles et des ouvrages de sculpture et de peinture. L’ouvrage est orné d’une vignette allégorique en tête avec une vue générale du château et de 5 planches dépliantes : - Plan de Versailles pour l’ancienne description, - Plan de Versailles pour la Nouvelle description, - Vues anciennes et nouvelles du chasteau de Versailles du costé de la ville, - Vue de la Grande galerie, - Vues anciennes et Nouvelles du chasteau de Versailles du costé des jardins. Précieux exemplaire revêtu d’une élégante reliure en maroquin rouge de l’époque.
1705 Couverture rigide A Londres, chez David. Mortier, 1705, 1707. 3 volumes in-12 (16 x 10,5 cm), reliure plein veau marbré, dos à 5 nerfs orné, titre doré, filet à froid d'encadrement sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées, papier à la cuve aux contreplats, quelques frottements aux plats et aux coiffes, charnière inférieure du deuxième volume fendue en tête sur 4 cm. Cet ensemble réunit tout ce qui est paru de cette édition collective. Volume 1 (contenant les tomes 1 et 2 des Entretiens) : frontispice, 34 pages non chiffrées (page de titre, épitre, préface), 248 pages, 8 p.n.ch de tables, 297 pages, 7 p.g.n.ch de tables ; Volume 2 (contenant les tomes 3 et 4 des Entretiens) : 418 pages, 4 planches gravées hors-texte, 6 pages non chiffrées de tables, 371 pages, 5 p.n.ch de tables ; Volume 3 : frontispice, 12 pages non chiffrées, 195 pages, 15 p.g.n.ch de tables (Recueil historique de la vie et des ouvrages des plus célèbres architectes), 30 pages non chiffrées, 112 pages (Conférences de l'Academie royale de peinture et de sculpture), 127 pages, 7 planches gravées dont 6 dépliantes, 12 p.n.ch (Les Plans et les descriptions de deux des plus belles maisons de campagne de Pline le consul, 1707), 85 pages (L'idée du peintre parfait), 7 p.n.ch de publicité de l'éditeur, David Mortier, libraire dans le Strand. Intérieur frais, rares marques de brûlure à la cire. André Félibien, né en mai 1619 à Chartres et décédé le 11 juin 1695 à Paris, sieur des Avaux et de Javercy est un architecte et historiographe français. Critique d'art, Félibien (1619-1695) élabore, de 1666 à 1688, la théorie classique de la peinture, et fonde, en France, l'histoire de l'art, à la suite de Pline et de Vasari. Proche du pouvoir, ce familier de Colbert et de Le Brun livre un point de vue privilégié sur le Grand Siècle et les hommes qui ont fait cette véritable "révolution culturelle" des premières années du règne de Louis XIV. Dans les Entretiens, publiés en 1666, il y est question des fondements de l'esthétique classique, de la beauté, de la grâce et de la peinture de ses origines antiques jusqu'à Raphaël. Théoricien expert et précis, Félibien est aussi un écrivain remarquable à la prose limpide et familière (texte de présentation des Belles lettres). Sa devise était : "Bene facere et vera dicere" (Faire le bien, dire le vrai). Bon exemplaire.
Très bon
1687 " Chez La Veuve De Sebastien Mabre-Cramoisy., Paris., 1687."Edition originale : 1687 . reliure plein veau parfait état . 248 pages+ table
Ray vitrine galerie *
Édition originale in-12 de la « Description des Invalides ». Le merveilleux exemplaire de Madame de Bure, relié en maroquin rouge de l’époque. Paris, J. Quillau, 1706. 2 volumes in-12 de : I/ 1 frontispice, (1) f., 168 pp., 1 plan, (2) ff., (1) f. d’extrait de privilège, 11 pp., 26 pl. dépl. hors-texte, 14 pl. à pleine page; II/ (1) f., 317 pp., (5) pp. Relié en maroquin rouge, filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure de l'époque. 145 x 77 mm.
Édition originale de format in-12 imprimée dans un grand caractère qui la rend d’une lecture confortable. Brunet, II, 1203 ; Katalog Berlin 2487 ; Morgand et Fatout, 6712 ; Bourgeois & André, Les sources de l’histoire de France, 6765. L’ouvrage donne une description détaillée des Invalides, dont la construction venait d'être achevée. La seconde partie passe en revue les tableaux qui décorent ce monument. « Operetta benissimo stampata con molte diligenti tavole in fine, e comoda, e ristretta per chi voglia esaminare quel belissimo stabilimento. » Cicognara, 4287. Au XVIIe siècle, alors qu'aucune structure n'existait pour abriter les soldats invalides, malgré les souhaits précurseurs de Philippe Auguste et surtout d’Henri IV, Louis XIV décide par l'ordonnance de 1670 et complétée par l'édit d'avril 1674 de faire construire : « un hostel royal pour y loger tous les officiers et soldats tant estropiés que vieux et caduques ». Après rachat d'un terrain sur la plaine de Grenelle par le roi, sur sa cassette personnelle, le marquis de Louvois, ministre de la Guerre est chargé de la réalisation du projet. Libéral Bruant est lui choisi pour en être l'architecte. En octobre 1674, dès la fin des travaux, les premiers invalides, la plupart rescapés de la Guerre de trente ans, rentrent dans leur hôtel. Dans son édit de fondation de l'hôtel des invalides, en 1670, Louis XIV estimait « qu'il était bien raisonnable que ceux qui ont exposé librement leur vie et prodigué leur sang pour la défense et le soutien de notre Monarchie..., jouissent du repos qu'ils ont assuré à nos autres sujets et passent le reste de leurs jours en tranquillité ». La pose de la première pierre a lieu le 30 novembre 1671. En trois ans, Libéral Bruant construit les grands bâtiments qui accueillent aussitôt les invalides (1673), mais l'architecte ne parvient pas à obtenir un projet cohérent pour la construction des deux églises, celle des soldats et l'église royale. Remercié en 1676 par Louvois qui s'occupe de l'hôtel, c'est Jules Hardouin-Mansart qui achève les deux églises qu'il couronne d'un dôme dont la coupole intérieure est peinte par Charles de La Fosse. Il y a plus de trois cents ans, le 28 août 1706, Louis XIV inaugurait l'église royale des Invalides. C'est la dernière visite que le Roi-Soleil fera aux Invalides. Voici ce qu'écrivait Madame de Maintenon à son amie la princesse des Ursins, le lendemain de la visite du roi à l'église royale des Invalides : « Le Roy alla hier aux Invalides, sans autre dessein que de faire plaisir à M. Mansart qui a fini cet ouvrage. Cependant, ce fut un beau spectacle : le Roi suivi de la famille royale et de toute la cour, entrant dans le plus beau lieu du monde au milieu de tous les soldats, une musique mêlée de trompettes et de cimbales, M. le Cardinal de Noailles disant la messe. Je n'ai pas la peine de croire que cela était très beau, car vous croyez bien, madame, que je n'y étais pas ». Tranquillité n'est pas oisiveté : la vie de l'hôtel est parfaitement codifiée, des tâches nombreuses sont confiées aux pensionnaires, des ateliers s'organisent, les relations avec la ville sont encadrées. Sous le règne de Louis XIV, le succès de l'hôtel s'affirme, près de six mille invalides seront admis entre 1676 et 1690. Pour les soigner, l'infirmerie qui emploie des médecins et chirurgiens prestigieux préfigure le premier hôpital moderne où les règles d'hygiène sont rigoureuses, la recherche clinique active. Ainsi se définissent d'emblée les missions dont l'institution est aujourd'hui héritière après plus de trois siècles d'existence. Cet hôtel, où la vie spirituelle occupe une part importante, s'enrichit en 1678 par la construction de l'église des soldats, devenue Saint-Louis, puis par celle du dôme, ou église royale, œuvre de Jules-Hardouin Mansart, en 1706. Le présent ouvrage est orné d’un frontispice, d’un plan et de 40 planches dont 26 dépliantes. Superbe et précieux exemplaire conservé dans son élégant maroquin rouge de l’époque. Il provient de la bibliothèque formée à partir de 1780 par Mme de Bure, l'épouse du libraire et bibliophile Guillaume de Bure (1732-5782), le rédacteur du catalogue du duc de La Vallière (1783). Femme de goût et d'esprit connaissant parfaitement bien l'espagnol, elle possédait un cabinet avec des livres précieux dans cette langue. À sa mort, ses livres passèrent chez son fils aîné, Jean-Jacques de Bure (1765-1853). Il porte la mention manuscrite « C[abinet].d[e].m[a].m[ère]. 815 » sur la première garde blanche. Provenance : Mme Guillaume de Bure née Saugrain Jean-Jacques de Bure (Cat. 1853, n°402).
In-12, pleine basane de l'époque, dos à nerfs orné (reliure frottée, mors et coiffes usées), (1) f. de titre, (10), 189, (23) p., 4 planches (sur 7) dont 2 dépliantes (3 déreliées). Paris, Florentin & Pierre Delaulne, 1699.
Edition originale.
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Jean-François Félibien des Avaux, Les plans et les descriptions des deux plus belles maisons de campagne de Pline le Consul. Avec des remarques sur tous ses bâtiments, et une dissertation touchant l'architecture antique & l'architecture gothique. Paris, Florentin & Pierre Delaulne [imprimerie d'Antoine Lambin], 1699. In-12, [12]-189-[22]p. Edition originale [il y a une seconde édition en 1706] de cet intéressant ouvrage contenant 7 belles planches gravées dont 5 dépliantes (dont une très grande - 26.5*45cm). Seule la 4e planches est signées (gravées par Le Pautre, p.78). Petite déchire au niveau de l'onglet des deux plus grandes planches, un pli de la plus grande planche affaibli (planche mal pliée, la partie est restée à l'extérieur) avec petites déchirures (sans manque). Plein maroquin janséniste rouge de l'époque, dans le goût des reliures de Boyet (ce qui n'est pas le cas de la notre), roulette sur les coupes et en bordure des contreplats, tranches dorées sur marbrures. Dos légèrement passé, petits frottis sur la reliure, quelques rousseurs, une planche abîmée au niveau d'un pli avec petits manques (papier jauni). Bel exemplaire, édition peu commune rarement aussi bien reliée.
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