Henri Plon Paris 1871 In-8 broché ( 240x150 mm ) de 467 pages.Journée du 4 Septembre - Entrevue de Ferrières - Organisation de la Défense - Délégation de Tours - Journée du 31 Octobre.
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs sur les premiers et derniers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que le pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai le maître. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention des catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siège ; Nomination d'un ambassadeur à Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des évêques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des Affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des Affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siège, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-percaline bordeaux à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue (rel. de l'époque), pt trace de mouillure au coin des 10 premiers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que Je pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai je maitre. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention dus catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siége ; Nomination d'un ambassadeur a Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des éveques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siége, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Paris Imprimerie de E. Brière 1860 in 8 (21,5x14) 1 volume reliure demi chagrin noir de l'époque, dos à nerfs soulignés de filets à froid, 45 pages. Envoi autographe signé de l'auteur: à Monsieur le Président Petit. Barreau de Paris (imprimé aux frais de l'ordre. Relié à la suite du même: ALLOCUTION PRONONCÉE PAR Me JULES FAVRE (Paris 1861, imprimerie de E. Brière), 46 pages. Relié à la suite du même: ALLOCUTION PRONONCÉE PAR Me JULES FAVRE (Paris 1862, imprimerie de E. Brière), 24 pages. Favre Jules-Gabriel, 1809-1880, avocat républicain. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Signé par l'auteur
Jules Favre recommande chaleureusement Mademoiselle Montpellier auprès d'un ministre ...Je suis heureux de pouvoir donner à Mademoiselle Montpellier un témoignage spécial de l'intérêt que je lui porte en vous disant par ces quelques lignes qu'elle appartient à une honorable famille qu'elle soutient par son travail, elle est aussi distinguée par son talent que recommandable par son caractère, elle a déjà obtenu des travaux du département des beaux-arts, aujourd'hui elle vous serait très reconnaissante si en lui en accordant vous pouviez l'envoyer en Italie...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.(*) Jules Favre fait peut-être référence à l'artiste peintre Albertine Montpellier qui exposa des portraits au Salon de Paris en 1868 et 1870.
Jules Favre explique pourquoi il n'a pu rendre visite à son ami ...J'attendais, j'attends encore d'être officiellement relevé de la fonction de plus en plus pénible où me laisse mon colonel. Il me promet que ce sera demain, alors je serai sorti de la position fausse où je suis retenu. [...] Mais je ne veux pas tarder à vous dire combien je vous suis reconnaissant d'être resté au ministère - vous y êtes en croix, et moi grâce à dieu je suis au tombeau... Jules Favre revient ensuite sur le contexte politique ...Je pousserai la gauche à provoquer une solution dans le sens que vous connaissez, nous avons déjà trop attendu. L'humanité, le droit et l'intérêt crient ensemble, restés sourds serait manquer de conscience et de bons sens... Il ajoute ensuite ...une vieille amie à moi m'a apporté dimanche de beaux vers, de très beaux vers, faits par un vieil ami à elle. Elle voudrait les lire à la cérémonie du 6, car il parait qu'il y a un festival pour ce jour-là, ces vers sont une attaque véhémente à la commune ! (...) dites moi donc si vendredi dans la matinée ou dans l'après-midi, Madame Nelly (Marie Dupuy) pourrait aller vous faire cette lecture qui durera 10 minutes et vous fera certainement plaisir...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de la Défense Nationale, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules FAVRE prie le maire de ...vouloir bien vous trouver aujourd'hui 20 janvier à deux heures au ministère des affaires étrangères pour affaires urgentes...Deux jours avant la date de ce courrier, dans la galerie des Glaces au château de Versailles, le roi de Prusse est proclamé empereur des Allemands. Le 20 janvier, le gouvernement se résout à demander un armistice qui sera finalement signé une semaine plus tard. C'est sans doute pour cette réunion que Jules Favre convoque son correspondant. Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux cotés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
S.l.n.d. : ...Nous avons lu votre remarquable consultation et nous venons vous remercier d'avoir donné la formule légale des répugnances que ressent et qu'exprime si justement la population Parisienne contre la mutilation d'un jardin qui ne choque pas moins les convenances municipales que les principes de notre droit public...11 janvier 1871 : Jules Favre vient de recevoir une communication d'Angleterre qui l'oblige à prendre immédiatement un parti. Il demande à jules Simon ...Je vous prie donc d'en venir délibérer avec moi aujourd'hui à 6 heures au Ministère des Affaires Etrangères... Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre accuse réception des renseignements adressés par son correspondant ...sur le département de l'Oise et les demandes de mutations de différents Maires et Adjoints de ce dept... Il en a donné connaissance au Commissaire du gouvernement près de ce département. Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de la Défense Nationale, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre informe son ami ...J'ai été très souffrant cette nuit et le suis encore, on me défend de sortir cependant j'irai je l'espère ce soir au conseil. Mais je serais bien aise de causer avec quelques instants avec vous. Si cela ne vous dérange pas, je vous propose de me tenir voir à 5 h. J'avertis Emmanuel et Picard...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851. Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre propose une invitation à son ami ...Si vous êtes libre aujourd'hui à une heure après midi, je vous serais très reconnaissant de venir me voir, je voudrais causer quelques instants. Vous touverez Picard...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut ardent opposant à l'Empire. Aux cotés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre fait le point avec son ami quant à leur prochain rendez-vous ...Ferry et Arago viennent chez moi entre onze heures et midi. J'écris à Garnier Pagès, Picard est prévenu. Si vous pouviez amener Pelletan dont j'ignore l'adresse le gouvernement serai au complet moins le général qui est retenu par son service...Après la capitulation de Napoléon III en septembre 1870 et l'abolition de l'empire, le gouvernement provisoire de défense nationale poursuit la guerre en ce mois de janvier 1871, Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre retourne à son ami ...le programme que vous nous avez apporté. Combien je vous suis reconnaissant de nous avoir aidés dans notre oeuvre de conciliation et quelle joie sincère je ressens du succès de cette oeuvre...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décebre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Il l'informe : ...nous nous réunissons de soir à 5 h. chez le gouverneur voulez-vous bien prévenir Pelletan, Magnin et Dorian nos autres collègues étaient présents hier soir lorsque le général nous a donné ce rendez-vous...Après la capitulation de Napoléon III en septembre 1870 et l'abolition de l'empire, le gouvernement provisoire de défense nationale poursuit la guerre en ce mois de janvier 1871. C'est Pierre Frédéric Dorian qui fut chargé, avec Jules Favre, d'ouvrir des négociations avec Bismarck relative à la capitulation de Paris.Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre recommande Monsieur Hyppolite Peut qui souhaite obtenir un poste dans le département de l'Yonne : ...Je connais M. Peut de l'enfance. Je sais qu'il n'y a pas d'homme plus honnête, plus ferme, plus généreux, plus passionné pour la cause qui vient de triompher, il mérite votre appui, et je serais bien heureux que cet appui en fit l'un des missionnaires de notre république...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Paris : J. Hetzel, (1880),In-18, XL-385 p.,reliure demi basane,qques rousseurs,
19/08/1869 Belle lettre amicale de Jules Favre à Jules Simon.…Si jétais Jules Simon et que jeusse à mécrire, je dirais mon cher ami, et je ny ajouterais rien dillustre, estimant que ces beaux sentimens najoutent rien aux sentimens affectueux les seuls précieux en ce monde. Mais je suis peut-être très hardi en le prenant ainsi avec un grand philosophe qui ne se laisse, et il a raison, mener que par lui-même aussi je lui demande humblement pardon, et le prie de ne retenir de cette inopportune remontrance quune nouvelle de mon désir dêtre aimé… Il ajoute, sur le même ton daffectueuses plaisanterie : …Et maintenant, vous navez plus besoin (…), de me recommander St Denis il vous a nommé cest tout dire et pour être sincère je dois avouer que sil avait eu le mauvais gout de ne le pas faire je lui en voudrais à mort, mais je plaiderais pour lui avec le même dévouement… Pour finir, il sollicite son avis et ses conseils : …Je vais la semaine prochaine plaider à Alger (…) ce sera dans un pays bien modeste, bien arriéré mais dont les habitant me sont déjà chers bien que nos relations ne datent point encore de 5 ans. Je mintéresse à leurs écoles et voudrais leur donner un commencement de bibliothèque mais quels livres ! où les prendre pour les mieux choisir nul ne peut me le dire, plus surement que vous qui avez consacré tant dintelligence et de zèle à cette question...
26/12/1874 Jules Favre, ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement Thiers, a démissionné assez vite. C'est ici la dernière campagne anti-bonapartiste qui l'occupe et à ce sujet, il a ...jeté à la hâte sur ce papier quelques réflexions sur la dernière campagne contre les bonapartistes. Elles sont là pour autoriser une concession dangereuse sur une question de principes. J'essaye de rétablir ce que je crois être le droit. Si vous trouvez ma lettre utile donnez-lui l'hospitalité et croyez à tous mes sentiments de cordiale estime...
LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE. 25 JAN 1879. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 693 à 716. Lecture en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue des cours littéraires. Sommaire : HISTOIRE DU PEUPLE SUISSE PAR JULES FAVRE, LA LITTERATURE ARABE PAR MARCEL DEVIC, LA QUESTION D'ORIENT AU XVIIIe SIECLE PAR VAN DEN BERG, UNE QUESTION DE PROCEDURE A PROPOS DE'OTHELLO PAR LEOPOLD THEZARD, LES CRISES COMMERCIALES PAR PAUL LAFFITTE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris, Plon, 1872.un volume in-8, demi-basane dos lisses et ornés de filets dorés et à froid, 530 pages. Pièces justificatives à la fin du volume. II partie seule:. Du 31 octobre 1870 au 28 janvier1871 : Bataille de Champigny. - Bataille de Bourget. Conférence de Londres. - Bataille de Buzenval. - Insurrection du 22 janvier 1871. - Armistice. -
cachet bibliotheque privée,rousseurs éparses,
Paris, Arthur Rousseau [Imprimerie E. Capiomont et V. Renault], 1882 in-8, [2] ff. n. ch., 546 pp., un f. n. ch. de table, avec un portrait-frontispice gravé par Eugène Champollion, sous serpente, et un fac-similé en dépliant, demi-veau blond, dos à nerfs orné de pointillés et filets dorés, pièces de titre cerise et bouteille, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Mors inférieur abîmé, dos un peu passé, avec petits manques de cuir sur les nerfs.
Unique édition collective, dans laquelle on notera la plaidoirie en faveur d'Orsini (1866). Jules Favre venait de mourir le 19 janvier 1880.Quant à l'éditeur, l'avocat Paul Maritain (1841-1904), c'était le gendre de Favre (il avait épousé sa fille Geneviève, 1855-1943), et surtout le père du philosophe néo-thomiste Jacques Maritain. Comme quoi les chiens peuvent parfois faire des chats.Vignette ex-libris de l'avocat Léon Lambert. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
FAVRE, Jules Gabriel Claude Favre - Lyon, 21 mars 1809, Versailles, 19 janvier 1880 - Avocat et homme politique. Appartient à cette génération d'hommes qui a traversé le XIXe siècle. Cumula dans sa vie diverses activités dans le corps législatif, au barreau ou encore à la plume. Ecrivit dans des journaux de la Monarchie de Juillet comme "Le précurseur" et est l'un des membres fondateurs de "L'électeur libre". Dans son ouvrage "Le Gouvernement de la Défense nationale", édité en 3 volumes de 1871-1875, il expliqua son rôle en 1870-1871.
Reference : 24019
PARIS, E. Plon et Cie, 1871, 1872 & 1875 - E.O. - Complet en 3 volumes In-8 - .1/2 Reliure chagrin cerise - Dos à nerfs orné - 467, 530 & 597 pages + Errata - Très bon exemplaire - envoi rapide et soigné
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[Paris], Imprimerie nationale, s.d. (novembre 1870) placard in-folio (70 x 54 cm), en feuille. Bords très ébarbés.
Du 2 novembre 1870.Sur le double vote de novembre 1870 : sur le maintien ou non du Gouvernement de la Défense nationale ; sur l'élection des maires et adjoints des vingt arrondissements de Paris. À cet égard, il faut relever cette phrase importante : "Le Gouvernement persiste à se prononcer contre la constitution de la Commune , qui ne peut que créer des conflits et des rivalités de pouvoir".Jules Favre (1809-1880) était alors vice-président et ministre des Affaires étrangères sous la présidence du général Trochu, mais il assurait un bref intérim du ministère de l'intérieur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Henri Plon, 1871 in-8, [4]-467 pp., broché. Mouillure marginale sur les premiers feuillets, dos bruni et fragile.
L'avocat républicain Jules Favre (1809-1880) fut l'un des acteurs malheureux de l'éphémère Gouvernement de la Défense Nationale, né de l'effondrement de l'Empire, et c'est comme ministre des Affaires étrangères improvisé qu'il dut négocier avec Bismarck. A Ferrières, à Versailles ou à Francfort, il dut finalement tout céder aux exigences du chancelier.Deux autres volumes seront publiés par la suite.Palat, p. 140. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
17/05/1878 ...Voici mon cher batônnier les 1200 fr pour les dépenses de mon élection. Je ne sais comment remercier tes aimables enfans dans toutes les peines qu'ils se sont données pour arriver au succès. Ils avaient en vue le bien de leur pays, et c'est pourquoi j'honore leur jeune dévouement. J'ai cependant la faiblesse de croire qu'un peu de l'amitié que veut bien me porter leur père se mêmait au sentiment qui les faisait agir. J'en suis reconnaissant et touché et je te prie de le dire avec effusion de ma part... Signé ...Tout à toi...