Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs sur les premiers et derniers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que le pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai le maître. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention des catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siège ; Nomination d'un ambassadeur à Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des évêques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des Affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des Affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siège, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-percaline bordeaux à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue (rel. de l'époque), pt trace de mouillure au coin des 10 premiers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que Je pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai je maitre. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention dus catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siége ; Nomination d'un ambassadeur a Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des éveques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siége, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Arthaud-Montalba, 1984, gr. in-12, 429 pp, présentation de Robert Favre (59 pages), 60 gravures sur bois, broché, couv. illustrée, rhodoïd, bon état (Coll. Bibliothèque bleue, dirigée par Daniel Roche)
"Après avoir réédité différents textes de la Bibliothèque bleue en recueils thématiques, les éditions Montalba publient ici un ensemble de livrets de colportage sur la mort. Il s'agit de dix ouvrages qui rendent assez bien compte des variations du genre puisqu'on trouve à la fois un texte fondateur, “La grande danse macabre des hommes et des femmes”, des classiques de la méditation spirituelle comme “Les Quatre Fins dernières” et des facéties funèbres. La préface de R. F. permet d'abord de tirer de l'anonymat certaines de ces œuvres et surtout de les juger à la lumière d'une production qu'il connaît bien : l'ensemble des sermons et arts de mourir qui paraissent aux 17e et 18e siècles. Dans cette perspective, la condamnation des richesses par exemple qui revient comme un leitmotiv, ne paraît pas réservée à la seule littérature populaire. R. F. souligne d'autre part le pessimisme des textes mais sans vouloir les réduire à une « pastorale de la terreur », il rappelle que de nombreux arts de mourir tentent de faire de la mort un véritable acte de désir. Insistons pour conclure sur la beauté des gravures in-texte accompagnant ces rééditions (très proches de l'inspiration des incunables) et sur le caractère joyeusement provocateur des pièces burlesques, qui, à la fin du recueil, célèbrent à leur façon, l'amour de la vie." (Lise Andries, Dix-Huitième Siècle, 1986)
Grasset, 1939, in-12, 307 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 larges nerfs, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état
"Lucienne Favre met en figuration romanesque des faits historiques. Les émeutes anti-juives de 1898 (juif / Français chrétien) et de 1934 (juif / musulman) et leurs empreintes sur la mémoire juive, c'est ainsi que la vieille juive Rosa, dans Le bain juif, cultive des sentiments de rancœur et de méfiance vis-à-vis des deux autres communautés, française chrétienne et algérienne musulmane..." (Messaouda Yahiaoui, Regards sur les littératures coloniales, 2000) — Par Lucienne Favre (1894-1958). Mariée en 1923 avec maître Gaillard, avocat à la cour d'appel d'Alger, elle entame une carrière littéraire. Par sa beauté, son élégance peu courante, elle est très remarquée dans les milieux algérois. On reçoit beaucoup chez maître Gaillard, dans le quartier du Palais de justice. Les familiers sont le couple Léveilley, Marie-Josèphe et Charles Plâtrier, Edmond Brua et son épouse. Le jeune Camus et Max-Pol Fouchet fréquentent aussi ce cercle. Lucienne, souvent accompagnée par Le Corbusier, se rend à la Casbah où la vie des femmes la fascine. Ses premières oeuvres en sont inspirés.
Bruxelles, Culture et civilisation, 1979, in-8°, vii-498 pp, 6 gravures et un plan de Niort vers la fin du XIIIe s. hors texte, reliure simili-cuir brun de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (réimpression de l'édition de Niort, 1880)
"L'histoire d'une ville, qui n'a pas été capitale d'une province, est d'habitude assez insignifiante et assez monotone. Il n'en est pas ainsi pour Niort, qui possède des annales dramatiques d'un haut intérêt. Dans les temps les plus anciens, nous trouvons les premiers habitants des bourgades destinées à devenir la ville de Niort, adonnés à la pêche. Puis vient la culture des vignes, très répandue aux environs de Niort pendant le moyen âge. Enfin, la population se consacre au commerce ; la ville devient le grand entrepôt de l'Ouest ; par la Sèvre, elle touche à la mer, et la navigation prend une extension qui lui donne l'importance d'un port maritime. Le commerce l'avait enrichie, et l'avait mise en contact avec ces populations libres et indépendantes des Flandres. Elle en avait pris le caractère remuant et énergique, aussi était-elle très attachée à ses privilèges municipaux. C'est Aliénor qui a donné à notre ville la première charte municipale ; mais longtemps avant cette reine, Niort jouissait de droits précieux qui lui ont laissé ce fier sentiment de liberté que nous voyons subsister à travers les siècles... En écrivant l'histoire de Niort, nous avons essayé de retracer les événements dont cette ville a été le théâtre, et de montrer sa transformation à travers les siècles. Nous avons aussi cherché à reproduire le caractère de la population, les divers sentiments qui l'ont animée, les passions politiques et religieuses qui l'ont si profondément agitée. Nous avons aussi tenu à enregistrer ou à analyser tous les documents de l'Hôtel-de-ville qui offraient un certain intérêt. Nous avons pu ainsi reconstituer, en quelque sorte, la vie communale de notre cité. C'est principalement vers ce but que nos efforts ont tendu..." (Introduction). — Un ouvrage indispensable et passionnant pour connaître l'histoire de la ville et de la commune de Niort. Léopold Favre (1817-1891), historien, membre de la Société des Antiquaires de France, a publié de nombreux ouvrages historiques ainsi qu'un Glossaire du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.
Plon, 1871-1872, 2 vol. gr. in-8°, 467 et 530 pp, pièces justificatives, reliures demi-chagin vert, dos à 5 nerfs filetés soulignés à froid, titres dorés, têtes pennées (rel. de l'époque), bon état
L'auteur, 62 ans en 1871, n'est plus membre du Gouvernement de la Défense nationale, mais ministre de Thiers quand éclate la Commune. Des "Trois Jules", Favre est le plus acharné adversaire du mouvement insurrectionnel ; son discours du 21 mars devant l'Assemblée nationale laisse pressentir la férocité de la répression contre "ces hommes qui ont usurpé le pouvoir que par la violence, l'assassinat et le vol..." (Le Quillec II, 1741). Un troisième volume, assez rare, a été publié en 1875.
Paris, Didier, 1870. In-8 de III-475 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. De 1849 à 1862. Louis Favre fur le secrétaire de Pasquier. Il a rédigé plutôt la biographie de ce dernier que des souvenirs personnels. Ex-libris « Bibliothèque du Franc-Port ». Des rousseurs mais bon exemplaire. Bertier, 396.
Plon, 1881, 4 vol. gr. in-8°, xvi-536, 614, 841 et 604 pp, un portrait gravé en frontispice, brochés, qqs rousseurs éparses, état correct
I. De 1848 à 1861. - II. De 1860 à 1865. - III. 1865 - 1870 (3 septembre). IV. 1870 (4 septembre) - 1879.
P., Louis Babeuf, 1834, in-8°, 156 pp, broché, couv. imprimée, qqs rousseurs, cachet sur la page de titre, état correct. Edition originale. Peu courant.
Célèbre manifeste républicain où Jules Favre exprime, en style romantique chargé de symboles, son dégoût de la société de ce temps, de sa corruption, de l'oppression où elle tient le peuple. Ce texte a été écrit à la suite de ses expériences d'avocat chargé de la défense des ouvriers en soie lyonnais prévenus du délit de coalition (août 1833).
P., J. Hetzel, s.d. (1880), in-12, xl-384 pp, reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, titres dorés, couv. conservées, bon état, envoi a.s. de la veuve de Jules Favre à Madame Ernest Picard daté de 1880.
Genève, Imprimerie Atar, 1940. In-8 broché de 40 pages, couverture imprimée.
Portrait de Guillaume Favre en frontispice. "Guillaume Favre (1770-1851) s'est adonné successivement à l'étude de la minéralogie et de l'antiquité. Durant quelques années, il fréquenta le cercle de Coppet sans abandonner pour cela son domicile à Genève. Bibliophile, Guillaume Favre a constitué une bibliothèque pour laquelle il fit construire une aile à la Ville La Grange, propriété familiale. Cette belle collection est aujourd'hui administrée par la Bibliothèque de Genève" [Bibliothèque de Genève].
Jules Favre recommande chaleureusement Mademoiselle Montpellier auprès d'un ministre ...Je suis heureux de pouvoir donner à Mademoiselle Montpellier un témoignage spécial de l'intérêt que je lui porte en vous disant par ces quelques lignes qu'elle appartient à une honorable famille qu'elle soutient par son travail, elle est aussi distinguée par son talent que recommandable par son caractère, elle a déjà obtenu des travaux du département des beaux-arts, aujourd'hui elle vous serait très reconnaissante si en lui en accordant vous pouviez l'envoyer en Italie...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.(*) Jules Favre fait peut-être référence à l'artiste peintre Albertine Montpellier qui exposa des portraits au Salon de Paris en 1868 et 1870.
Jules Favre explique pourquoi il n'a pu rendre visite à son ami ...J'attendais, j'attends encore d'être officiellement relevé de la fonction de plus en plus pénible où me laisse mon colonel. Il me promet que ce sera demain, alors je serai sorti de la position fausse où je suis retenu. [...] Mais je ne veux pas tarder à vous dire combien je vous suis reconnaissant d'être resté au ministère - vous y êtes en croix, et moi grâce à dieu je suis au tombeau... Jules Favre revient ensuite sur le contexte politique ...Je pousserai la gauche à provoquer une solution dans le sens que vous connaissez, nous avons déjà trop attendu. L'humanité, le droit et l'intérêt crient ensemble, restés sourds serait manquer de conscience et de bons sens... Il ajoute ensuite ...une vieille amie à moi m'a apporté dimanche de beaux vers, de très beaux vers, faits par un vieil ami à elle. Elle voudrait les lire à la cérémonie du 6, car il parait qu'il y a un festival pour ce jour-là, ces vers sont une attaque véhémente à la commune ! (...) dites moi donc si vendredi dans la matinée ou dans l'après-midi, Madame Nelly (Marie Dupuy) pourrait aller vous faire cette lecture qui durera 10 minutes et vous fera certainement plaisir...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de la Défense Nationale, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules FAVRE prie le maire de ...vouloir bien vous trouver aujourd'hui 20 janvier à deux heures au ministère des affaires étrangères pour affaires urgentes...Deux jours avant la date de ce courrier, dans la galerie des Glaces au château de Versailles, le roi de Prusse est proclamé empereur des Allemands. Le 20 janvier, le gouvernement se résout à demander un armistice qui sera finalement signé une semaine plus tard. C'est sans doute pour cette réunion que Jules Favre convoque son correspondant. Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux cotés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Paris ; Niort, Allouard et Kaeppelin ; Robin, [1854]. In-8 de (6)-368-(2) pp., toile verte, décor à froid sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. 8 gravures hors-texte sur acier par Rouargue. Quelques rousseurs mais très bon exemplaire.
(Paris), De l'Imprimerie de P. de Lormel, s.d. (1789), in-8, 61 pp., dérelié.
Voie dissonnante dans la Révolution bourgeoise de 1789, l'abbé de Favre prend la défense du peuple laborieux, dénonce les injustices dont sont victimes les ouvriers et propose une solution inédité : que les ouvriers invalides bénéficient de l'oblat, vieux droit dont bénéficiait les soldats estropiés d'être accueillis dans les abbayes et prieurés.On peut reconnaitre dans les idées de l'abbé de Favre les débuts d'un véritable catholicisme social, que l'on peut d'ailleurs rattaché à une tradition plus ancienne, mais qui est relativement isolé en ces débuts de Révolution.Ce texte a été réimprimé par les éditions EDHIS, ce qui est en soi un signe de l'importance et de la rareté du document. M. & W., 13253. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Jules Favre accuse réception des renseignements adressés par son correspondant ...sur le département de l'Oise et les demandes de mutations de différents Maires et Adjoints de ce dept... Il en a donné connaissance au Commissaire du gouvernement près de ce département. Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de la Défense Nationale, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre informe son ami ...J'ai été très souffrant cette nuit et le suis encore, on me défend de sortir cependant j'irai je l'espère ce soir au conseil. Mais je serais bien aise de causer avec quelques instants avec vous. Si cela ne vous dérange pas, je vous propose de me tenir voir à 5 h. J'avertis Emmanuel et Picard...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851. Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre propose une invitation à son ami ...Si vous êtes libre aujourd'hui à une heure après midi, je vous serais très reconnaissant de venir me voir, je voudrais causer quelques instants. Vous touverez Picard...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut ardent opposant à l'Empire. Aux cotés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre fait le point avec son ami quant à leur prochain rendez-vous ...Ferry et Arago viennent chez moi entre onze heures et midi. J'écris à Garnier Pagès, Picard est prévenu. Si vous pouviez amener Pelletan dont j'ignore l'adresse le gouvernement serai au complet moins le général qui est retenu par son service...Après la capitulation de Napoléon III en septembre 1870 et l'abolition de l'empire, le gouvernement provisoire de défense nationale poursuit la guerre en ce mois de janvier 1871, Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Jules Favre retourne à son ami ...le programme que vous nous avez apporté. Combien je vous suis reconnaissant de nous avoir aidés dans notre oeuvre de conciliation et quelle joie sincère je ressens du succès de cette oeuvre...Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décebre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
Il l'informe : ...nous nous réunissons de soir à 5 h. chez le gouverneur voulez-vous bien prévenir Pelletan, Magnin et Dorian nos autres collègues étaient présents hier soir lorsque le général nous a donné ce rendez-vous...Après la capitulation de Napoléon III en septembre 1870 et l'abolition de l'empire, le gouvernement provisoire de défense nationale poursuit la guerre en ce mois de janvier 1871. C'est Pierre Frédéric Dorian qui fut chargé, avec Jules Favre, d'ouvrir des négociations avec Bismarck relative à la capitulation de Paris.Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.
S.l.n.d. : ...Nous avons lu votre remarquable consultation et nous venons vous remercier d'avoir donné la formule légale des répugnances que ressent et qu'exprime si justement la population Parisienne contre la mutilation d'un jardin qui ne choque pas moins les convenances municipales que les principes de notre droit public...11 janvier 1871 : Jules Favre vient de recevoir une communication d'Angleterre qui l'oblige à prendre immédiatement un parti. Il demande à jules Simon ...Je vous prie donc d'en venir délibérer avec moi aujourd'hui à 6 heures au Ministère des Affaires Etrangères... Député Républicain de Paris de 1848 à 1851, Jules FAVRE fut un ardent opposant à l'Empire. Aux côtés de Victor HUGO, il tenta également, en vain, d'organiser la résistance au coup d'état du 21 décembre 1851. Il devint chef du parti républicain en 1863.