, , 1834 ca. Manuscrit in-4 (20 x 26 cm) à l'encre brune de (6)-257 pp. à 36 lignes par page, titre dans un encadrement, maroquin vert à grains longs, dos lisse orné, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, fleurons d'angle et au centre des plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Manuscrit définitif accompagné d'un avant-propos et de notes de l'auteur inédits, remaniés pour l'édition originale publiée en 1834. Épopée en vers commencée en 1789, tandis que l'ancien conseiller au Parlement de Paris Edmond de Favières (1755-1837) se lançait dans la carrière dramatique et créait durant la décennie révolutionnaire les pièces Paul et Virginie, comédie en trois actes et en prose (1791) Les Espiègleries de garnison, comédie en trois actes (1792) Lisbeth, drame lyrique en trois actes et en prose (1797) Elisca ou l'Amour maternel, drame lyrique en trois actes (1799) Fanny Morna, ou l’Écossaise, drame lyrique en trois actes (1799) etc. Dans l'avant-propos qui ne fut pas conservé dans l'édition, le dramaturge devenu sur le tard maire de Banthelu (Val d'Oise) livre la confession émouvante d'un oublié de la République des Lettres - il meurt en 1837, trois ans après la publication de Monfort : Je n'ai ni la soif de la gloire ni celle de la fortune. Je suis très obscur et je ne cherche point du tout à occuper de moi ni le siècle présent ni les siècles futurs, je voulais employer les immenses loisirs auxquels la Révolution m'a condamnés depuis 1789 ayant perdu mon état et presque toute ma fortune (…) l'excellent Bernardin de St Pierre que je n'ai rencontré qu'une fois en société mais avec qui j'aurai voulu vivre (…) je me sentais entraîné vers cet aimable vieillard, je lui devais de la reconnaissance, car c'est à lui que j'ai dû mon premier succès de théâtre. J'avais osé mettre en scène un de ses plus jolis ouvrages Paul et Virginie, son nom m'a porté bonheur, je lui ai dû toute ma gloire avant de recevoir de lui une lettre charmante que je laisse à mes enfants comme mon plus beau titre (…) mes chers amis, vous à qui j'offrirai ma nouvelle soyez aussi indulgent que l'admirable auteur des Études la Nature, ce sera pour moi la plus douce des récompenses. Coiffes et coins frottés. Joint :Monfort, ou Comme on aimait jadis ! nouvelle en 12 chants, en vers, par Ed. de Favières. 1789, Mantes, A.-L. Forcade, 1834. In-8 broché de (4)-II-VII-314-(1) pp., couverture imprimée. Édition originale rehaussée d'un envoi autographe signé de l'auteur à sa très aimable et très spirituelle voisine Clara de Bovy… avec quelques corrections autographes et renvois en bas de page, Exemplaire défraîchi, dos fendu avec perte de papier.Gay, III, 274 ; Bourquelot, III, 474 pour la deuxième édition de 1836, supputant par erreur la date de 1789 pour l'édition originale.
1834 Mantes, Forcade, 1834. In-8 en plein veau glacé havane,, dos lisse orne dorés et à froids, de roulettes et de filets dorés. Plats ornés d'un décor romantique à froid avec un médaillon au centre encadré d'un filet doré, coupes filetées. Roulettes dorées sur les chasses. Toutes tranches dorées. VII, 344 pp, 1 ff d'erratum. Edition originaleCoins un peu frotté. Rousseurs claires. un tout petit manque en queue du dos
édition originale (cioranescu 28411) de cette nouvelle qui est aussi un pamphlet contre la féodalitén et par exemple le droit de jambage
Mantes, Forcade, 1834. In-8 en plein veau, dos lisse décorés de motif fleuronnés dorés et à froids, de roulettes et de filets dorés. Plats ornés d'un décor romantique à froid avec un médaillon au centre encadré d'un filet doré, coupes filetées. Roulettes dorées sur les chasses. Toutes tranches dorées. Vii, 344 pp, 1 ff d'erratum. Edition originale avec une dédicace de l'auteur à la comtesse de Courtaille et avec des corrections dans le texte de l'auteur. Mors fendu sur 10 cm sur le 1er plat. Coins un peu frotté. Rousseurs claires.