Plon, 1933, in-12, 292 pp, broché, papier jauni, bon état (Coll. Choses vues)
"M. Bernard Faÿ est aujourd'hui, avec MM. Siegfried et Charles Cestre, un de nos meilleurs américanistes, un de ceux qui ont su – ils sont rares – pénétrer les secrets de la mentalité américaine, de cette Amérique anglo-saxonne, à bien des titres, différente de notre Europe. De cette connaissance, son livre témoigne surabondamment : il est pour, un Français, un véritable régal ; il a surtout le mérite d'expliquer à nos compatriotes les mystères de l'attitude de l'Amérique à notre égard, en ce moment ; le mystère n'est qu'apparent. Les Etats-Unis, nous dit-il, création de l'Europe – on l'oublie trop – se désintéressent actuellement de l'Europe, parce que trop occupés chez eux. A quelle besogne ? A une besogne gigantesque : la refonte de toute leur organisation politique et économique, et cela à la faveur d'une crise, en utilisant même cette crise comme instrument de transformation. Entreprise audacieuse, à coup sûr aux conséquences difficilement, mesurables actuellement, mais qui est, en tous cas, le fait d'un homme, et cet homme c'est Franklin Roosevelt. M. Faÿ s'applique à montrer l'abîme qui le sépare de ses prédécesseurs immédiats, qui, tous, se sont enlisés dans des méthodes routinières. En regard d'un Harding, jouet des hommes d'affaires ; d'un Coolidge, incapable d'une initiative hardie ; d'un Hoover, sans contact avec le peuple, M. Faÿ,nous brosse un portrait séduisant du nouveau président, dont la politique s'avère à la fois révolutionnaire et prudente, consciente en toutes circonstances de ses buts et de ses moyens d'action, soucieuse, en tout cas, de rester en étroit contact avec les masses populaires ; figure attrayante et fascinante, à coup sûr. Le livre de M. Faÿ constituera pour beaucoup une véritable révélation sur les actuels Etats-Unis. Nous n'en saurions conseiller trop vivement, la lecture." (La Revue du Pacifique, 1933) — "Sous le titre: Roosevelt et son Amérique, M. Bernard Faÿ décrit les hommes de la crise américaine actuelle et de ses origines. M. Faÿ ne se présente d'ailleurs nullement comme un voyageur; il ne raconte pas ce qu'il a vu, il résume ce qu'il a lu sur le président actuel, sur les hommes qui l'entourent et sur leurs plus éminents prédécesseurs. Il a su d'ailleurs rédiger son exposé d'une façon pittoresque, mettant en vive lumière les traits caractéristiques, les contrastes et les contradictions..." (Mercure de France, 1933) — "M. Bernard Faÿ vient de publier un ouvrage intitulé Roosevelt et son Amérique, d'une grande habileté, ce qui ne peut surprendre de la part du jeune professeur au Collège de France. Avec une verve qui rappelle celle de son maître, M. André Tardieu, qui, lui aussi, il y a quelques années, publia des Notes sur les Etais-Unis, il s'efforce de nous faire pénétrer dans ce vaste univers que sont les Etats-Unis. En choisissant des anecdotes, en brossant quelques portraits, il espère nous faire comprendre l'évolution de la république et de la crise américaine..." (Europe, 1933)
La Table Ronde, 1981, in-8°, 378 pp, préface de Ghislain de Diesbach, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Le malheur de Louis XVI fut d'accéder au trône à une époque où il était impossible de l'occuper sans faire exactement l'inverse de ce que réclamaient les Français, tant il est vrai que ce que le peuple demande est rarement ce qu'il veut. Les Français étaient grisés du mot de " liberté", mais chaque liberté réelle que Louis XVI leur accordait cessait de leur plaire dès qu'ils en jouissaient et le joug, dont ils avaient tout loisir de se plaindre, leur devenait d'autant plus intolérable qu'il s'allégeait. "Sous ses prédécesseurs", remarquait Soulavie, un de ses sujets tardivement repentis, "le monarque était l'objet du culte des Français ; sous Louis XVI, les Français devinrent l'objet du culte du monarque." Ainsi l'amour, en changeant de camp, avait-il préludé au divorce entre le Roi et la nation. "Livre de justice et de réparation", écrivit Bernard Faÿ lorsque, voilà plus de vingt ans, il me dédicaça un exemplaire de Louis XVI ou la fin d'un monde que les Editions de la Table ronde ont l'excellente idée de rééditer. La modestie de Bernard Faÿ l'empêchait d'ajouter : "le meilleur livre sur Louis XVI". Il m'appartient de le dire aujourd'hui." (Ghislain de Diesbach, préface)
Perrin, 1978, in-8°, 289 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état, envoi a.s.
"Fils d'un aubergiste, mais prince de la polémique, habile prosateur, mais contempteur de Voltaire et de Beaumarchais, contre-révolutionnaire ardent mais critique sans complaisance de l'Emigration, tel nous apparaît, dans le beau livre de M. Bernard Fay, Antoine de Rivarol. Ce personnage multiple, salonnard – au beau sens du mot –, causeur raffiné et conseiller tardif du roi Louis XVI, ne laisse semble-t-il aucune œuvre achevée. L'œuvre de ce « blanc » du Midi s'avère, en fait, considérable. Aussi faut-il se plaindre qu'aucun éditeur, respectueux et sage, ne se soit mis en devoir d'ordonner les diverses manifestations de ce puissant génie. Le Discours sur l'universalité de la langue française octroie à son auteur le prix de l'Académie de Berlin et sa traduction de l'Enfer de Dante remporte un succès mérité. Sa Lettre à la noblesse française donne une dimension plus politique à ses écrits et sert de leçon de savoir-vivre au grossier Marat, à l'insane Hébert et au plat Brissot. Après les travaux de MM. Louis Latzarus et Ernst Junger, la présente biographie complète et illustre à merveille les actes du dernier fleuron de l'Ancien Régime." (Eric Vatré, Revue des Deux Mondes)
Perrin, 1971, in-8°, 413 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, sources et preuves, reliure skivertex carmin de l'éditeur, gardes illustrées, bon état
"J'affirmerai que Beaumarchais m'enchante par son génie, me ravit par ses aventures, m'agace par ses prêches, me déçoit par ses maladresses, me répugne par ses astuces éhontées, mais que tout cela n'est rien, car ce qui importe, c'est le rythme endiablé de sa vie, l'étonnant brio de son existence et l'éclat qu'il sait mettre à tout ce qu'il fait, tout ce qu'il dit, tout ce qu'il touche. Jusqu'au bout, il a joué sa vie avec le même génie qu'il mit à faire jouer ses pièces après les avoir écrites et vécues." (Bernard Faÿ, préface)
Le Livre Contemporain, 1959, in-8°, 476 pp, sources et preuves, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
"On voudrait bien oublier quelles étaient les occupations de M. Bernard Fay dans la France occupée. Son livre même nous invite à nous les remémorer. Selon l'éditeur, dans sa prière d'insérer, quarante années de recherches hors de France auraient mis M, Fay en mesure de donner « de la Révolution une image plus complète et plus profonde ». « Pour la première fois, ce grand événement, qui a transformé entièrement la France, n'apparaît plus comme un raz de marée subit et confus, mais comme une série d'actions et de réactions nettement définies ». Actions et réactions de masses humaines ? De groupes ? De classes sociales ? Que non ! M. Fay s'intéresse à certains hommes seulement ! il chérit les personnages qui ont de la naissance et les intrigants. Sociétés secrètes et complots sont les outres où il prétend renfermer la matière même de l'histoire. Ainsi M. Fay se meut à l'aise parmi les noirs desseins des Jansénistes, des Protestants et des Francs-Maçons ; il n'ignore aucun des projets les plus cachés de Choiseul, de Necker ou du duc d'Orléans. Au-dessous des accusations portées contre Choiseul, rival de son maitre Louis XV, et le trahissant ou peu s'en faut, il n'y a pas la moindre référence. M. Fay estime qu'on doit le croire sur parole : ici, où il apporterait quelque chose de neuf si les sources qu'il a utilisées, traitées selon une saine critique, l'autorisaient vraiment à porter ces accusations, comme ailleurs, où il se borne à suivre les pamphlétaires contre-révolutionnaires et les auteurs des chroniques indiscrètes les moins dignes de confiance. Malgré le renfort des archives étrangères, des rapports des espions de Londres, de Vienne et des autres cours, qui collectionnaient à plaisir les potins de Paris, quelle question importante est vraiment éclairée par M. Fay ? Accumuler les ragots contre le duc d'Orléans, dont l'ambition est certaine, ne suffit pas à le transformer en démiurge de la Révolution. Par suite d'on ne sait quel malentendu d'édition, M. Fay ne remplit pas tout son programme. Parvenu au 9 thermidor, il expédie les vingt dernières années en un épilogue de quelques pages. Sa plume est quelquefois légère, sa bibliographie résolument désinvolte..." (Jean Dautry, Annales historiques de la Révolution française, 1960)
Cluny, Paris, 1935. In-16 gr., brossura editoriale (timbro di appartenenza al piatto anteriore), pp. 286. Esempl. ben conservato.
Paris Librairie Ancienne Edouard Champion 1925 In-8 (h. 25 cm.) 378 pp. broché. Déchirure en bas du dos et au mors sur 5 cm., intérieur en très bon état (exemplaire non coupé)
Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, Amiot-Dumont, 1955 in-8, 396 pp., biblio., demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs, couv. cons. (reliure moderne). Très bon exemplaire.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Clermont-Ferrand, Sorlot, 1943, in-12, 91 pp, 19 gravures et portraits, un fac-similé et un plan de Longwood sur 15 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Le Livre Contemporain, 1961, in-8°, 501 pp, reliure cartonnée brique de l'éditeur, sans la jaquette, bon état
"Le malheur de Louis XVI fut d'accéder au trône à une époque où il était impossible de l'occuper sans faire exactement l'inverse de ce que réclamaient les Français, tant il est vrai que ce que le peuple demande est rarement ce qu'il veut. Les Français étaient grisés du mot de " liberté", mais chaque liberté réelle que Louis XVI leur accordait cessait de leur plaire dès qu'ils en jouissaient et le joug, dont ils avaient tout loisir de se plaindre, leur devenait d'autant plus intolérable qu'il s'allégeait. "Sous ses prédécesseurs", remarquait Soulavie, un de ses sujets tardivement repentis, "le monarque était l'objet du culte des Français ; sous Louis XVI, les Français devinrent l'objet du culte du monarque." Ainsi l'amour, en changeant de camp, avait-il préludé au divorce entre le Roi et la nation."
Perrin, 1974, in-8°, 395 pp, 28 gravures sur 16 pl. hors texte, sources et preuves, reliure skivertex éditeur, rhodoïd, bon état
Perrin, 1972, in-8°, 378 pp, 8 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex bordeaux de l'éditeur, bon état
"Le malheur de Louis XVI fut d'accéder au trône à une époque où il était impossible de l'occuper sans faire exactement l'inverse de ce que réclamaient les Français, tant il est vrai que ce que le peuple demande est rarement ce qu'il veut. Les Français étaient grisés du mot de " liberté", mais chaque liberté réelle que Louis XVI leur accordait cessait de leur plaire dès qu'ils en jouissaient et le joug, dont ils avaient tout loisir de se plaindre, leur devenait d'autant plus intolérable qu'il s'allégeait. "Sous ses prédécesseurs", remarquait Soulavie, un de ses sujets tardivement repentis, "le monarque était l'objet du culte des Français ; sous Louis XVI, les Français devinrent l'objet du culte du monarque." Ainsi l'amour, en changeant de camp, avait-il préludé au divorce entre le Roi et la nation."
Paris, Librairie Académique Perrin, 1966. In-8, reliure skivertex de l’éditeur, 377 pages. Envoi autographe couvrant tout le faux-titre au Camelot du roi André Prud’homme: «au courage soli- / taire, le plus beau, / le plus dur, / de tout cœur» Usures aux charnières. Ex-libris manuscrit.
LIVRE DEDICACE
1 vol. in-8° rel. plein cartonnage contemporain sous jaquette illlustrée, 378 p. + 1 cahier central d'illustrations noir et blanc, ÉTAT NEUF.
Phone number : 06.31.29.75.65