LAURENT Maurice F. Commentaires dessinés par Jean Reschofsky.
Reference : 88753
(1958)
Couverture souple. Broché. 222 pages. Rousseurs sur la tranche.
Livre. Commentaires dessinés par Jean Reschofsky. Editions Hachette, 1958.
Paris, Hachette (" L"Humour contemporain "), 1963. in-12, 253 pages, broche, couverture illustree.
Bon etat. [NV-27]
Hachette. 1959. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Non coupé. 225 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc en bandeaux, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Hachette. 1958. In-12. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos plié, Intérieur frais. 222 pp. commentaires dessinés par Jean Reschotsky.. . . . Classification Dewey : 847-Satire, humour
Classification Dewey : 847-Satire, humour
HACHETTE L'Humour contemporain. 1959. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos frotté, Rousseurs. 225 pages, illustrées de dessins noir et blanc dans le texte de Jean Reschofsky.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
HACHETTE L'humour contemporain. 1968. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Intérieur frais. 219 pages. Couverture illustrée par Jacques Poirier.. . . . Classification Dewey : 847-Satire, humour
Classification Dewey : 847-Satire, humour
HACHETTE L'Humour contemporain. 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos frotté, Intérieur frais. 253 pages. Illustrations noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 847-Satire, humour
Classification Dewey : 847-Satire, humour
HACHETTE. 1958. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 222 pages. Illustrations de Jean Reschofsky.. . . . Classification Dewey : 847-Satire, humour
Classification Dewey : 847-Satire, humour
HACHETTE. 1958. In-12. Relié. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 222 pages. Nombreuses dessins en noir et blanc, dans le texte. 1er plat de couverture brochée, conservé. Reliure de bibliothèque : code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Commentaires dessinés par Jean Reschotsky. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
HACHETTE. 1963. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 253 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte et hors texte. Ancien ouvrage de bibliothèque: tampons sur la page de titre, notes au stylo et pochette sur la quatrième de couverture, étiquette sur le dos. Plats brochés conservés.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Hachette. 1963. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 253 pages - 1er plat illustré en couleur - nombreux dessins en noir et blanc dans et hors texte - tâches brunes sur le dos et sur le 2ème plat.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Commentaires dessinés par Jean Reschofsky. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
1963 Paris, Hachette, Collection "L'Humour Contemporain", 1963, in 8 br., 253 pp., bel ex.
Éd. orig. avec un bel envoi autographe de l'auteur.
Editions Hachette, 1959, commentaires dessinés par Jean RESCHOFSKY, broché, 226pp. bon état, 195x127 . (p2)
Ouvrage avec dédicace manuscrite de l'Auteur .
Phone number : 33 05 49 26 70 36
Mirambeau - Henon Paris 1934 In-8 carré ( 250 X 185 mm ) de 18 pages, broché sous couverture "art déco" illustrée en couleurs. MESDAMES MESSIEURS, voici.... quelques réflexions et recettes de Paul REBOUX, "Premier Picon" par Maurice MAGRE. Une opinion médicale par le docteur LAURENT et quelques vers de Jacques RICHEPIN. Illustrations en couleurs et en noir par MAUZAN. Bel exemplaire de cette rare et élégante plaquette.
T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.
Reference : 79375
(1888)
Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud.
[REVUE] Antoine Adam, Jean Aicard, Marc Alyn, Jean Babelon, Yvette Barre-Barteaux, Camille Barthélémy, Jacques Baudou, Pierre Béarn, Camille Belliard, Louise Bellocq, Luc Bérimont, Charles Bertin, Jeannette Besançon-Flot, Paul Bialais, Jean Biès, Maurice Blin, Françoise Blond, Georges Bouillon, Maurice Bourg, Charles Braibant, Benoit Braun, Thomas Braun, André Breton, Suzanne Briet, Carlo Bronne, Roger Brucher, Charles Bruneau, Jean-Paul Brunet, Pierre Brunon, Roger Caminade, Albert Caquot, Jules Carrez, Carzou, Jean Cazenobe, Robert Cecconello, Elise Champagne, J. Charlet, Suzette Clément-Bodart, (Colette), Hubert Collin, Colonel Compagnon, Pierre Congar, Yves Congar, René Constant, Roger Cordier, Raymond Creuze, (Vera Cuningham), André Danjon, (Dante), Marcel Dardoise, Paul Dauchy, René Daumal, L.R. Dauven, Gabriel Delattre, Marie Delcourt, Bernard Delmas-Payer, Paul Denis, Victor Demanet, Patrick Demouy, Marcel Derwa, André Dhôtel, Marie-Thérèse Donnay, Gustave Doré, Michel Doury, Paul Dresse, Blaise Druart, Henri Druart, René Druart, Jean Ducasse, (Charles Duits), André Dulière, René Dumesnil, René Dürrbach, M. Failly, Lionello Fiumi, (Flaubert), Yves Florennes, Jean Follain, Paul Fort, Maud Frère, Raymond Gailly, André Galland, Yves Gandon, Jean-Pierre Gehin, Maurice Genevoix, Pierre Gentil, Gabriel Germain, Giacomelli, Yves Gibeau, R. Gillard, Michel Gillet, Willy Gilson, (Godefroy de Bouillon), Robert Goffin, E. Golfouse, Armand Got, Grandville, (Grévisse), Henri Guillemin, Guillevic, Paul Guth, François Héber-Suffrin, Jean Héber-Suffrin, Maurice Henry, (François de Herain), Jean Héraux, Dominique Hoizey, Robert Hossein, Houdon, Marie Howet, Lucien Hubert, Georges Jacquemin, Adrien Jans, Raymond Jubert, Hubert Juin, Anne-Marie Kegels, Frédéric Kiesel, Françoise Korganov, Maurice Kunel, Elisabeth de La Mauvinière, Henry de La Tour, Denise Laborde, Marcel Lallemand, Armand Lanoux, Georges Laurent, Jean L'Herbault, France Lambert, Armand Lanoux, Georges Laurent, Paul Leclers, Camille Lecrique, Suzette Lefèvre, Jean Leflon, Fernand Léger, Jeannine Lelièvre, Jules Leroux, Jean Levy, Jacques-Gérard Linze, J.K. Longuet, Gérard Macé, (André Malraux), Pierre Manil, Jean Marchal, Maugis, André Maurois, Jean Mazeraud, Mehul, P. Michel, (Albert Mockel), Arsène Muzerelle, (Agnès Nanquette), Général Nerot, Alphonse de Neuville, Etienne Noiret, Général Noiret, (Marcel Noppeney), Pierre Nothomb, Christine Orbey, Michel Pakenham, (Paul Palgen) (Georges Paulet), Jean Paulhan, Joséphin Péladan, Louis Pergaud, Patrick Perin, Régine Pernoud, Pierre Petitfils, Pierre-Luc Petitjean, André Pézard, Jean Piaubert, Gaston Picard, Michel Picard, Marie-Pierre Pinard, Maurice Piron, Charles Plisnier, Henri Pourrat, J.-M. Poussart, Michel Prince, Jean Renac, Paul Renaudin, Patrick Reumaux, Graham Reynolds, Pierre Richard, Arthur Rimbaud, René Robinet, Jeanne Roge, Jean Rogissart, Pierre Rogissart, Elyane Ronnet, Félicien Rops, Elisabeth Rouy, Noël Ruet, Christophe Ryelandt, Saint-Pol-Roux, Jacques Saunier, Michel-Paul Sécheret, Pierre Seghers, Jean Servais, Arsène Soreil, Michel Taillandier, Roger Taillardant, Stéphane Taute, André Theuriet, Marcel Thiry, Charles Thomas, Jacques Thomas, Eva Thomé, Gaston Titaux, Suzanne Tourte, Marc-Edo Tralbaut, Noël Tuot, Jacques Vadon, (Roger Vailland), Jean-Paul Vaillant, Philippe Vaillant, Edmond Vandercammen, Jacques Vaucherot, (Verlaine), Max Vilain, Y. Vineuil, René Violaines, Robert Vivier, Patrick Vloebergh, Jean-Claude Vuaroqueaux, Louise Weiss, Elie Willaime.
Reference : 5194
LA GRIVE, 1958-1972. 33 fascicules in-8, agrafés ou brochés.
Manquent les numéros 101-106, 108, 127, 130, 133-137, 139, 143, 146, 154. [5194]
Roger Nimier, Maurice Pons, Maurice Martin du Gard, Jacques Audiberti, Raymond Guérin, Marcel Aymé, André Fraigneau, James Lord, André Parinaud, Jacques Laurent.
Reference : 43621
Paris, directeur Jacques Laurent. Un volume (14,3x22,6 cm) sous couverture illustrée d'un dessin de Cocteau en médaillon, (120) pages. Bon état. Textes de Roger Nimier, Maurice Pons, Maurice Martin du Gard, Jacques Audiberti, Raymond Guérin, Marcel Aymé, André Fraigneau, James Lord, André Parinaud, Jacques Laurent, etc. Oeuvres poétiques complètes de Roger Nimier.
Créée par Jacques Laurent en 1953, cette revue donnera voix notamment aux Hussards mais aussi à de jeunes écrivains et poètes, et comptera 52 numéros jusqu'en avril 1958.
Stephania Rocca Clotilde De Bayser Guillaume Gallienne Laurent Grevill Maurice Benichou Niels Arestrup Stephania Rocca Clotilde De Bayser
Reference : 68214
(2010)
ISBN : 3700173223318
Lancaster 2010 19x14x2cm. 2010. DVD. Chaque maison cache un secret les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein comme un docteur fiévreux pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel dans la Creuse la maison de famille du narrateur en a si gros sur le c?ur et tant à dire qu'on va la confesser pièce après pièce l'écouter se raconter souvenirs dérangés vérités arrangées les choses et les gens tels qu'ils furent les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui lui avait choisi de se taire
french édition - zone 2 Europe -en bon état. Envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis France
Bureaux du journal. 10 décembre 1951. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 23 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Jean Colonna, patron d'un bar de la rue Fontaine, accusé du meurtre de Maurice le Trafiquant, ajoute un chapitre aux nuit rouges de Montmartre par Maurice Laurent, A Bruay sur Escaut, un infernal client profane et tue Augustine Jorion, commerçante septuagénaire par Ch. Isabel et J. Renaux Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Pierre Vidal-Naquet - Préface de Laurent Schwartz - Comité Maurice Audin
Reference : 47409
(1958)
1958 Les Éditions de Minuit, collection "documents - 1958 - 1 ère édition - In-12 - Broché - Préface de Laurent Schwartz - Portrait en frontispice - 1 Plan H.T. - 100 pages - bon exemplaireComité Maurice Audin - 1961 - In-12, carré -E.O. - couverture illustrée - illustrations en texte -20 pages
Présentation de l'éditeur: Le 11 juin 1957, Maurice Audin, mathématicien, assistant à la faculté des sciences dAlger, membre du Parti communiste, était arrêté par les parachutistes du 1er R.C.P. Le 21 juin, selon ses gardiens, il se serait évadé. Nul ne la plus revu vivant et Henri Alleg, lauteur de La Question, fut un des derniers à lavoir vu pendant sa détention, alors quil venait dêtre torturé. Jusquà la fin de la guerre dAlgérie et au-delà, face à la justice, les auteurs de ce rapt maintinrent, général Massu en tête, quAudin sétait effectivement évadé. Un comité Audin se constitua à Paris et décida de faire une enquête. En mai 1958, Pierre Vidal-Naquet, dont ce fut le premier travail historique, publiait, aux Éditions de Minuit, LAffaire Audin. Il y démontrait que lévasion était une imposture et émettait lhypothèse quune comédie avait, effectivement, été jouée, dans laquelle un officier de parachutistes avait joué le rôle principal. Quant à Maurice Audin, il était mort au cours dune séance de tortures. Il nétait pas un musulman que lon pouvait passer par profits et pertes, il fallut bien camoufler sa mort.Lenquête judiciaire, menée dabord à Alger, fut transférée à Rennes, où fut jadis jugée laffaire Dreyfus, et se prolongea jusquen 1962. Jeudi 13 septembre 2018, il est un peu plus de 13 heures. Le président de la République, Emmanuel Macron, arrive à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et frappe à la porte de madame Josette Audin, 87 ans, veuve de Maurice Audin, mathématicien disparu le 21 juin 1957 à Alger.A cette vieille dame parvenue au bout dune vie elle mourra cinq mois plus tard tout entière consacrée au combat pour la mémoire de son mari, militant communiste anticolonialiste, le chef de lEtat vient dire ce quelle attendait depuis soixante et un ans. En substance : Maurice Audin est bien mort après avoir été torturé par des militaires français. Les travaux de nombreux historiens lont établi. Pour ce jeune président de 40 ans, le premier né après la guerre dAlgérie, il est temps que lEtat le reconnaisse et que sa parole concorde avec la vérité historique. Laquelle ne souffre aucun doute. Les paroles du chef de lEtat qui demande pardon à la veuve sont on ne peut plus claires. (Le Monde, Yves Bordenave - 2020) - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
REBOUX (Paul) & MAGRE (Maurice) & LAURENT (Docteur Jacques) & RICHEPIN (Jacques).
Reference : L9462
Paris, Mirambeau, 1934. In-8 agrafé. Dessin couleurs de Mauzan en frontispice. Textes célébrant le Pikina et l'Amer Picon. Quelques réflexions et quelques recettes de Paul Reboux, souvenirs de Maurice Magre, opinion médicale par le Docteur Laurent et quelques vers de Jacques Richepin. Illustrations de Mauzan. E.O.
Gallimard , Leurs Figures Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1949 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur, illustrée d'un portrait de Lavoisier en noir In-8 1 vol. - 261 pages
nouvelle édition de 1949 Contents, Chapitres : Introduction - Les arcanes de la rue Jacob - Signabilque viam flammis - La nymphose d'un grand bourgeois - Ce nouveau Paracelse - L'Europe savante - Trois chimistes en concurrence - Serviteur du roi - Promotion Lavoisier - Les grandes heures d'une promotion - Le destin d'une promotion - Les anciens serviteurs du roi - D'autres hommes viennent - Bibliographie (8 pages) - Maurice Daumas (Béziers, le 19 décembre 1910 Paris, le 18 mars 1984) est un chimiste et historien français, l'un des pionniers de l'histoire des techniques en France. Il consacra une partie essentielle de son travail à l'archéologie des techniques et au patrimoine industriel français. (source : Wikipedia) couverture propre avec d'infimes traces de pliures aux coins es plats, petites taches discretes sur le plat supérieur, infime déchirure sans manque au bas du mors du plat supérieur, intérieur sinon frais et propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire de cette étude de vulgarisation sur Antoine-Laurent Lavoisier, par un éminent historien des sciences, Maurice Daumas, 1910-1984 et chimiste lui-même
Librairie Plon, 1917. In-12 br. Chroniques parisiennes précédées d'un poème d'Henri de Régnier. Année de l'E.O. Envoi autographe de Maurice Demaison à Laurent Tailhade.
Jacques Laurent, Salvador Dali, James Lord, Maurice Martin du Gard, Jacques Audiberti, Raymond Guérin, Marcel Aymé.
Reference : 43623
Paris, directeur Jacques Laurent. Un volume (14,3x22,6 cm) sous couverture illustrée d'un dessin de Cocteau en médaillon, (120) pages. Couverture légèrement défraichie sinon bon état. Textes de Jacques Laurent, Salvador Dali, james Lord, Maurice Martin du Gard, Jacques Audiberti, Raymond Guérin, Marcel Aymé, etc.
Créée par Jacques Laurent en 1953, cette revue donnera voix notamment aux Hussards mais aussi à de jeunes écrivains et poètes, et comptera 52 numéros jusqu'en avril 1958.