Librairie Plon, Plon-Nourrit et Cie, Imprimeurs-Editeurs à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1910 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte fort et grand In-8 1 vol. - 456 pages
1 portrait en héliogravure de Thomas W. Evans (complet) 3eme édition, 1910 "Contents, Chapitres : Note, préface de Edward A. Crane, iv, Texte, 451 pages - Thomas Wiltberger Evans, né à Philadelphie le 23 décembre 1823, mort à Paris le 14 novembre 1897, est un dentiste et un médecin américain du XIXe siècle. - Employé comme conseiller officieux par Napoléon III (qui l'envoya en mission diplomatique auprès du Président Lincoln et du secrétaire d'État Seward en 1864), Evans contribua à dissuader l'empereur d'intervenir en faveur du Sud dans la Guerre de Sécession. Personnalité influente du Second Empire, Evans resta fidèle à la famille impériale après Sedan et la proclamation de la République. Ainsi, il protégea l'impératrice déchue lors de sa fuite de Paris vers l'Angleterre (4-8 septembre 1870), avant d'aller rendre visite à Napoléon III captif au château de Wilhelmshöhe (octobre 1870). Il accepta également de prendre sous sa protection un fils naturel de l'empereur, Arthur Hugenschmidt, qui deviendra son associé puis son successeur. Membre du comité international de la Croix-Rouge, il organisa et finança une « ambulance américaine » lors du siège de Paris (1870). - Dentiste des têtes couronnées d'Europe, il eut l'occasion de toutes les soigner, à l'exception du Sultan, de la reine Victoria et des Habsbourg. Il prolongea ainsi de 90 jours la vie de l'empereur Frédéric III d'Allemagne en pratiquant sur lui une trachéotomie. N'hésitant pas à innover il fut l'un des premiers dentistes à utiliser le protoxyde d'azote lors d'une opération (1860 ou 1866), ainsi que du caoutchouc vulcanisé pour la réalisation de prothèses dentaires (1865). Il a également utilisé de la pyroxiline pour fabriquer des dentiers, et on lui attribue l'invention de l'occluseur rectificateur destiné à améliorer l'articulation des dentiers doubles. D'autres innovations d'Evans sont plus discutables, comme ses amalgames en alliage d'étain et de cadmium (1848). - Membre notable de la communauté américaine de Paris, Evans créa pour elle un hebdomadaire anglophone, l'American Register (1868), et participa largement au financement de la construction de l'église américaine de l'avenue de l'Alma (n°23 avenue George-V). Très riche - il aurait amassé une fortune de 35 millions de dollars - il se fit construire un luxueux palais dans le XVIe arrondissement au 43 de l'avenue du Bois-de-Boulogne, à l'angle de l'avenue de Malakoff, appelé « Bella Rosa ». Doté d'un grand escalier en marbre conçu par Garnier, l'édifice contenait notamment son importante collection d'uvres d'art, qui comprenait des tableaux de Manet. Utilisée en 1900 pour y loger des souverains étrangers en visite à l'exposition universelle, la demeure fut démolie six ans plus tard. Evans eut pour maîtresse Anne-Rose Louviot, dite Méry Laurent (1849-1900), qui l'avait été auparavant du général Canrobert, gouverneur de Nancy; celle-ci interrompit sa carrière d'actrice de comédies légères et devint la muse de nombreux artistes, dont Édouard Manet dont elle devint l'amie, et le modèle, dès 1876 (source : Wikipedia)" dos de la couverture à peine bruni, plats sinon tres propre, la couverture reste en très bon état, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, exemplaire en grande partie non coupé, bien complet du portrait photographique de Thomas W. Evans, très légère odeur d'ancien sans gravité