Plon, 1910, in-8°, iv-451 pp, traduits par E. Philippi, un portrait en héliogravure en frontispice, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec titres dorés, couv. conservées, bon état
On sait que l'art dentaire est une chasse gardée des Etats-Unis, où l'esprit pratique des Américains combiné au 'Keep Smiling' exigé par la société démocratique a fait merveille. Dentiste donc américain, Evans (1824-1897) s'installe à Paris en 1847... — "Le docteur Thomas W. Evans, dentiste américain, né en 1824, mort en 1897, s’installa à Paris en 1847, entra dès l’année suivante en relations avec le Prince Président, et fut un des familiers des Tuileries pendant toute la durée du second Empire. Il a laissé des mémoires qui comprennent deux parties. La première, rédigée en 1884, contient un « aperçu de la situation politique et militaire de la France et de l’Allemagne immédiatement avant la guerre franco-allemande » ; cet aperçu est suivi d'une relation de la fuite de l'impératrice Eugénie en septembre 1870 et de l’établissement de la famille impériale à Chislehurst. La deuxième partie, écrite en 1896, se compose de notes rangées sans ordre sur les personnages qu’Evans avait connus et sur les événements auxquels il avait assisté ou participé. Les chapitres X a XIV en particulier racontent des événements dans lesquels Evans a joué un rôle de premier plan : la fuite de l'Impératrice, son embarquement à Deauville, son arrivée en Angleterre. Le chapitre IV fournit sur les relations de la France et des Etats-Unis pendant la guerre de Sécession quelques indications utiles..." (Pierre Caron, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1911) — "Témoignage de premier ordre sur la personnalité de Napoléon III, la Cour impériale, le développement industriel de la France, la guerre franco-allemande et la fin du régime impérial." (Bourachot, 156)
Plon, 1910, in-8°, iv-451 pp, traduits par E. Philippi, un portrait en héliogravure en frontispice, reliure demi-chagrin acajou, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titres et filets dorés, couv. et dos (piqués) conservés (rel. de l'époque), bon état
On sait que l'art dentaire est une chasse gardée des Etats-Unis, où l'esprit pratique des Américains combiné au 'Keep Smiling' exigé par la société démocratique a fait merveille. Dentiste donc américain, Evans (1824-1897) s'installe à Paris en 1847... — "Le docteur Thomas W. Evans, dentiste américain, né en 1824, mort en 1897, s’installa à Paris en 1847, entra dès l’année suivante en relations avec le Prince Président, et fut un des familiers des Tuileries pendant toute la durée du second Empire. Il a laissé des mémoires qui comprennent deux parties. La première, rédigée en 1884, contient un « aperçu de la situation politique et rnilitaire de la France et de l’Allemagne immédiatement avant la guerre franco-allemande » ; cet aperçu est suivi d'une relation de la fuite de l'impératrice Eugénie en septembre 1870 et de l’établissement de la famille impériale à Chislehurst. La deuxième partie, écrite en 1896, se compose de notes rangées sans ordre sur les personnages qu’Evans avait connus et sur les événements auxquels il avait assisté ou participé. Les chapitres X a XIV en particulier racontent des événements dans lesquels Evans a joué un rôle de premier plan : la futte de l'Impératrice, son embarquement à Deauville, son arrivée en Angleterre. Le chapitre IV fournit sur les relations de la France et des Etats-Unis pendant la guerre de Sécession quelques indications utiles..." (Pierre Caron, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1911) — "Témoignage de premier ordre sur la personnalité de Napoléon III, la Cour impériale, le développement industriel de la France, la guerre franco-allemande et la fin du régime impérial." (Bourachot, 156)