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‎La Plante et ses applications ornmentales. Sous la direction de M. Eugène Grasset.‎

‎Paris, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Paris, Librairie Centrale des Beaux-Artss.d. [1898] ; album in folio , Sous chemise de percaline rouge fermée par trois attaches. PREMIER TIRAGE des 48 planches en couleurs réunies sous leur portefeuille d’éditeur portant en lettres dorées sur le premier plat « La Plante 48 planches ». Rarissime publication Art Nouveau de planches d’inspiration florale publiées sous les auspices du peintre suisse Eugène Grasset (1841-1917). Cette publication fait suite à un premier ouvrage du même titre paru en 1896 et comportant 72 planches. Toutes les planches sont nouvelles. Le principe en est le même: tous les modèles de décoration ou de mobilier sont appuyées d’une planche de botanique dessinée d’après nature avec la plus rigoureuse exactitude. Chacun pouvant, en comparant l’étude et l’interprétation, tenter de créer son propre modèle. Pour Grasset, considéré comme un des pionniers du décor Art Nouveau, « l’art décoratif loin de chercher le trompe-l’œil doit interpréter la nature pour en faire un ornement. Cette interprétation varie suivant les ressources offertes par la matière employée. » (Paul Berthon). Sont ainsi interprétés vigne, navet, butome, gui, soleil, sorbier, ricin, persil, ronce, céleri, pommier, groseiller, poireau, chèvrefeuille, bryone et vigne vierge. La majorité des planches sont signées par Maurice Pillard Verneuil (19). Les autres sont l’œuvre de J. Milesi, E. Hervegh, Georges Bourgeot (peintre verrier et céramiste élève de Grasset), Anna Martin, Marcelle Gaudin, Ch. Dozoul et Gorain. Quelques rousseurs pâles, petites décolorations sur la chemise. Bel exemplaire.‎

‎Le Rabelais de poche, avec un dictionnaire Pantagruélique tiré des Œuvres de F. Rabelais. ‎

‎Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, Alençon, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, broché, couverture verte impr. en rouge et noir datée de 1860. 1f. blanc, 1 f. de titre gravé à l'eau-forte, 248 pp. (lmpr. à Alençon). EDITION ORIGINALE. « Il était assez difficile de publier un Rabelais de poche à l'usage de tous. On l'a essayé pourtant, mais le lecteur ne doit pas oublier que Rabelais, quoiqu'on fasse, sera toujours Rabelais, et que l'on ne tirera jamais de ses œuvres un livre pour l'éducation des demoiselles. Aussi n'est-ce pas ce que l'on a tenté ici. Nous avons en vue surtout de remettre en lumière, dans ces fragments, la belle langue de nos pères ... ». L'ouvrage a été tiré à 1500 exemplaires. Le titre-frontispice est intéressant. Il fut réalisé par le peintre lillois CAROLUS-DURAN, un ami de Malassis. C'est un beau cadre historié dans le genre baroque, gravé à l'eau-forte dans l'atelier Delâtre à Paris. Carolus-Duran a peu gravé. Le Fonds Français ne signale de lui que 6 pièces, dont celle-ci (tome IV p. 110 n° 1). - Launay 126 - C.P.M. p. 49 - Vicaire VI, 200 - C.E.B.A. 195. Eugène Noël étaît fils d'un tisserand de Rouen qui avait fondé une petite usine de toile de coton. Né en 1816 il fit ses études au collège de sa ville puis entama des années de droit que sa mauvaise santé l'obligea d'interrompre. En 1842 il alla respirer l'air de la campagne chez papa qui dirigeait alors un moulin de bois de teinture. Il correspondit avec Béranger et Michelet qui essayèrent de le pousser à l'Assemblée de 1848, honneur qu'il déclina avec modestie. En 1861 il quitta l'entreprise paternelle et se fixa de nouveau à Rouen. Passionné des problèmes agricoles il publia sur ce sujet de nombreux articles dans divers journaux locaux. Noël dirigea le Journal de Rouen et collabora également à d'importants périodiques nationaux. Son œuvre imprimée est foisonnante. On y trouve des ouvrages sur Voltaire, Béranger, Molière, des traités de vie rustique, des almanachs, etc. À 47 ans il devint conservateur de la bibliothèque de Rouen, poste qu'il occupa de 1879 à 1898. Eugène Noël s'éteignit à 83 ans le 28 septembre 1899. Il fut enterré au cimetière de Boiguillaume-Iès-Rouen.‎

‎Le Rabelais de poche, avec un dictionnaire Pantagruélique tiré des Œuvres de F. Rabelais.‎

‎Alençon, Poulet-Malassis et de Broise, Alençon, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, cartonnage d’éditeur vert impr. en rouge et noir et datée de 1860 identique à la couverture des exemplaires brochés. 1f. blanc, 1 f. de titre gravé à l'eau-forte, 248 pp. (lmpr. à Alençon). EDITION ORIGINALE. « Il était assez difficile de publier un Rabelais de poche à l'usage de tous. On l'a essayé pourtant, mais le lecteur ne doit pas oublier que Rabelais, quoiqu'on fasse, sera toujours Rabelais, et que l'on ne tirera jamais de ses œuvres un livre pour l'éducation des demoiselles. Aussi n'est-ce pas ce que l'on a tenté ici. Nous avons en vue surtout de remettre en lumière, dans ces fragments, la belle langue de nos pères ... ». L'ouvrage a été tiré à 1500 exemplaires. Le titre-frontispice est intéressant. Il fut réalisé par le peintre lillois CAROLUS-DURAN, un ami de Malassis. C'est un beau cadre historié dans le genre baroque, gravé à l'eau-forte dans l'atelier Delâtre à Paris. Carolus-Duran a peu gravé. Le Fonds Français ne signale de lui que 6 pièces, dont celle-ci (tome IV p. 110 n° 1). - Launay 126 - C.P.M. p. 49 - Vicaire VI, 200 - C.E.B.A. 195. Eugène Noël étaît fils d'un tisserand de Rouen qui avait fondé une petite usine de toile de coton. Né en 1816 il fit ses études au collège de sa ville puis entama des années de droit que sa mauvaise santé l'obligea d'interrompre. En 1842 il alla respirer l'air de la campagne chez papa qui dirigeait alors un moulin de bois de teinture. Il correspondit avec Béranger et Michelet qui essayèrent de le pousser à l'Assemblée de 1848, honneur qu'il déclina avec modestie. En 1861 il quitta l'entreprise paternelle et se fixa de nouveau à Rouen. Passionné des problèmes agricoles il publia sur ce sujet de nombreux articles dans divers journaux locaux. Noël dirigea le Journal de Rouen et collabora également à d'importants périodiques nationaux. Son œuvre imprimée est foisonnante. On y trouve des ouvrages sur Voltaire, Béranger, Molière, des traités de vie rustique, des almanachs, etc. À 47 ans il devint conservateur de la bibliothèque de Rouen, poste qu'il occupa de 1879 à 1898. Eugène Noël s'éteignit à 83 ans le 28 septembre 1899. Il fut enterré au cimetière de Boiguillaume-Iès-Rouen.‎

‎Rouen, promenades et causeries.‎

‎Rouen, Schneider, Rouen, Schneider1872 ; in-12, broché, couverture bleue impriée. 2 ff., 216 pp., 1 f.EDITION ORIGINALE. Promenades historiques, littéraires, pittoresques dans Rouen et ses faubourgs: vieilles maisons, tavernes, hôtelleries, vieux marché, quais, halles, enseignes, jardins publics, foires, anecdotes sur Molière, Corneille, Math. Régnier, Rotrou, etc. 28 pages de préface adressées au docteur F.A. Pouchet. Eugène Noël étaît fils d'un tisserand de Rouen qui avait fondé une petite usine de toile de coton. Né en 1816 il fit ses études au collège de sa ville puis entama des années de droit que sa mauvaise santé l'obligea d'interrompre. En 1842 il alla respirer l'air de la campagne chez papa qui dirigeait alors un moulin de bois de teinture. Il correspondit avec Béranger et Michelet qui essayèrent de le pousser à l'Assemblée de 1848, honneur qu'il déclina avec modestie. En 1861 il quitta l'entreprise paternelle et se fixa de nouveau à Rouen. Passionné des problèmes agricoles il publia sur ce sujet de nombreux articles dans divers journaux locaux. Noël dirigea le Journal de Rouen et collabora également à d'importants périodiques nationaux. Son œuvre imprimée est foisonnante. On y trouve des ouvrages sur Voltaire, Béranger, Molière, des traités de vie rustique, des almanachs, etc. À 47 ans il devint conservateur de la bibliothèque de Rouen, poste qu'il occupa de 1879 à 1898. Eugène Noël s'éteignit à 83 ans le 28 septembre 1899. Il fut enterré au cimetière de Boiguillaume-Iès-Rouen.‎

‎LE MONUMENT D'EUGÈNE NOËL. Rouen 1905.‎

‎Rouen, impr. Lecerf, Rouen, impr. Lecerf1906 ; grand in-8, broché, couverture verte imprimée. 1 f. blanc, 188 pp., 1 f. errata, 1 f. n. ch., 1 f. blanc, 3 planches hors-texte. -1 f. volante.Ouvrage collectif publié à l'occasion de l'érection au Jardin des Plantes de Rouen d'un monument à E. Noël. Après quelques discours officiels on trouve une longue étude sur la vie et l'œuvre d'Eugène Noël par Narcisse Beaurain.‎

‎La cathédrale romane d’Orléans.‎

‎Caen, Delesques, Caen, Delesques1905 ; in-8, demi-chagrin outremer, tête dorée. (Reliure de l’époque). 66 pp., 10 planches h-t, 4 planches dépliantes et figures in-texte.ÉDITION ORIGINALE. Rare tiré à part du Bulletin Monumental.‎

‎L’Album chemineau. Teintes du Nord.‎

‎Paris, Éd. de la Revue d’art dramatique, Paris, Éd. de la Revue d’art dramatique1903 ; in-8 à l’italienne, broché, couverture illustrée. ÉDITION ORIGINALE tirée à 300 exemplaires. Ce sont des impressions de voyage en Norvège, Îles Lofoten, Suède de juin à août 1902, du poète, dramaturge et bibliothécaire Eugène Morel (Paris 1869 - Meudon 1934). 9 illustrations sur bois (paysages, fjords...) Couverture défraîchie.‎

‎Histoire des trois journées de Février 1848.‎

‎ In-8 (210 x 132 mm), demi-chagrin vert bronze de l'époque, dos à 4 nerfs soulignés de filets à froid, orné d'un fer aldin doré répété entre nerfs, (6), 184 p. Paris, Louis Colas, 1848.‎

‎Édition originale. Très actif durant les journées insurrectionnelles de février 1848, proche de Lamartine, Eugène Pelletan (1813-1884) se rendit avec lui à l'Hôtel de ville, mais refusa le poste de ministre des Affaires étrangères qui lui fut offert. Témoin direct de la révolution, il livre un précieux témoignage, au jour le jour, sur les événements et les hommes.Quelques rousseurs.Bon exemplaire, bien relié à l'époque. ‎

‎La Fleur des gasconnades, ou le nouveau gasconiana, hâbleries, fanfaronnades, etc. Suivi d’anecdotes normandes et parisiennes.‎

‎Paris, Passard, Paris, Passard1854 ; in-16, broché, couv. jaune imprimée. 2 ff., 176 pp.Eugène Le Gai, ou Hilaire Le Gai sont des pseudonymes de Pierre-Alexandre Gratet Duplessis (Janville (Eure-et-Loir) 1792 - Paris 1853), un polygraphe qui a enseigné dans divers collèges avant de devenir recteur des Académies de Caen et de Douai. On lui doit la Bibliographie parémiologique (1847), plusieurs réimpressions de textes anciens rares, et une série de petits livres du genre ana qu’il publiait sous le pseudonyme Hilaire Le Gai.Exemplaire provenant de la bibliothèque de Pierre-Samuel DU PONT (1870 - 1954) le célèbre entrepreneur, homme d’affaires et philanthrope américain, petit-fils de P. S. du Pont de Nemours, émigré aux États-Unis qui fonda la Société Dupont, une des plus florissantes dynasties industrielles américaines. Son impressionnant ex-libris gravé montre sa propriété de Longwood près de Kennett Square en Pennsylvanie.‎

‎1- SIMONNET (Jules). Le président Fauchet. Sa vie et ses ouvrages. Paris, Auguste Durand, 1864. 52 p. Extrait de la Revue historique de droit français et étranger , septembre-octobre 1863.2- SIMONNET (Jules). De l'utilité d'une histoire raisonnée et d'une philosophie du droit pénal. Paris, Cotillon, 1860. 32 p. Envoi de l'auteur.3- TISSOT (Joseph). Notice sur l'établissement et les statuts de l'inquisition en Franche-Comté, influence de cette institution sur les lois et la jurisprudence du pays. [Paris], Imprimerie impériale, 1866. 42 p., (1) f. blanc.4- CARDOT (Victor-Philippe-Eugène). Cour d'appel de Dijon. Audience solennelle de rentrée du vendredi 3 novembre 1876. Bernard-Hector Pouffier, conseiller-doyen au parlement de Bourgogne. Discours prononcé par M. Cardot. Dijon, Imprimerie Darantière, 1876. 37 p. et (3) p. blanches.5- MIGNARD (Prosper). Eloge de Jean Frantin. Dijon, Lamarche, 1864. 31, (1) p.6- LOMBARD (Adolphe). Etude sur Joubert. Discours de réception. Nancy, Imprimerie de Ve Raybois, 1863. 24 p. Extrait des Mémoires de l'Académie Stanislas, 1863.7- ROUSSET (Gustave). Commentaire-traité de la loi sur l'instruction des flagrants délits (20 mai 1863). Paris, Cotillon, 1863. 31 p.8- ROUSSET (Gustave). De la création des chambres correctionnelles d'un seul juge à l'effet d'abréger la détention préventive. Paris, Cotillon, 1862. 27 p.9- CHAUFFARD (Dr). De la loi actuelle sur les enfants-trouvés et de la nécessité de rétablir les tours. Avignon, Aubanel frères, 1861. 19 p. 10- GIRAUD (Ch.). Des libertés de l'église gallicane. Paris, Videcoq, 1845. 54 p. et (1) f. blanc. 11- MARGERIE (Amédée de). La philosophie négative de la philosophie chrétienne. Nancy, chez tous les libraires, 1864. (2) f.,56 p.12- MEAUNE (E.). Du droit de réduction par le Conseil d'Etat des libéralités faites aux corps moraux publics. Paris, Cosse et Marchal, 1863. 55 p. Envoi de l'auteur.13- Affaire Lesurques. Réquisitoire de M. le procureur général Delangle. Audience du 11 décembre 1868. Paris, Imprimerie Ch. Lahure, 1869. 71 p., non coupé.14- ROYER (de). Sénat - Session de 1863. Pétitions des polonais (N° 38 et 219). Rapport et discours de M. le premier Président de Royer. Question préjudicielle relative à l'exercice du droit de pétition par les étrangers. Extraits des procès-verbaux des séances des 17 mars, 28 avril et 1er mai. Paris, Typographie Ch. Lahure, 1863. 61, (3) p. 15- DUPIN. Sénat. Affaires de Pologne. Discours prononcé par M. le procureur général Dupin. Séance du 18 décembre 1863. Paris, Typographie Ch. Lahure, 1863. 20 p.‎

‎ Ensemble de 15 textes reliés en un fort volume in-8, demi-veau tabac de l'époque, dos lisse orné de jeux de filets dorés, titre doré, palette en pied, tranches mouchetées. ‎

‎Bel exemplaire, très frais, très bien relié. ‎

‎Petit théâtre bouffon. Choix des plus jolies pièces comiques jouées sur les différentes théâtres de Paris, recueillis par Eugène Le Gai.‎

‎Paris, Passard, Paris, Passard1859 ; in-18, demi-chagrin rouge à nerfs. 2 ff., 490 pp., 1 f. table - 8 ff. (catal. Passard de 1859)Le pseudonyme de Le Gai cache François-Lubin Passard (né à Champrond-en-Gâtine en 1817, mort à Paris en 1883). Fils d’un laboureur, breveté libraire à Paris en 1843, il exerçait comme éditeur dès 1840. Ce joyeux personnage a publié sous pseudonymes divers recueils de calembours, quolibets, gasconnades et autres joyeusetés. Ici il propose des pièces comiques de Desforges, Melesville, Théaulon et choquart, Laurencin : Le Sourd ou l’Auberge pleine, Sbogar, Le Bourgmestre de Sardam, Monsieur Jolival, Ma Femme et mon parapluie, La Vie de Napoléon, La Sœur de Jocrissse. Bel exemplaire bien relié avec le catalogue de la librairie et maison d’édition Passard, qui se trouvait au 7 rue des Grands-Augustins à Paris.‎

‎Documents relatifs à la question monétaire.‎

‎ 1858 In-4, demi-chagrin rouge de l'époque, dos à nerfs, titre doré, xlix, 153 p. dont tableaux et importants relevés statistiques en annexes. Paris, Imprimerie Impériale, 1858.‎

‎Edition originale et unique édition du compte rendu de la commission chargée d'étudier la situation monétaire en 1858, nommée par Pierre Magne, ministre des Finances, commission au nombre de laquelle on retrouve les principales autorités financières de lépoque: Eugène Schneider (1805-1875) président, Félix Esquirou de Parieu, le comte dArgout gouverneur de la Banque de France, Vuillefroy, Boinvilliers, A. Leroux, Elie de Beaumont, Michel Chevalier, Gréterin, Pelouze et Ernest André. La commission recherche les causes du renchérissement des denrées alimentaires et les moyens dy remédier. Mais surtout, elle se penche sur les questions de la fuite de largent métal, de la mise en place du système de l'étalon-or et de la réduction de largent au rôle de monnaie divisionnaire.(Voir C. F. von Hock & A. F. Legentil, L'administration financière de la France, p. 20 et s. et Guy Thuillier, La monnaie en France.., passim).Bon exemplaire, intérieur très frais. ‎

‎Comédies. Poésies.‎

‎Paris, Librairies-Imprimeries Réunies, Paris, Librairies-Imprimeries Réunies(1896) ; in-8, broché, couv. impr. ornée. 227 pp., (1 p.)ÉDITION ORIGINALE. Né à Laval en 1858, fils d’un tisserand, Eugène Alberge était un typographe-poète. En 1919 il se présenta comme candidat radical socialiste aux élections municipales de l’Haÿ-les-Roses. Il n’entra au conseil municipal qu’en 1925. (Maitron Notice de Claude Pennetier). La première partie du volume, dédiée à J. Leitner de la Comédie Française, contient un Souper chez Ninon, Suzanne, 2 comédies en 1 acte en vers. Suivent (p. 85) 3 cycles de poèmes : Visions et souvenirs, Pensées fugitives et Marivaudages. Le 1er poème Laval est une évocation d’enfance dans sa ville natale, tout comme Pays natal, Le Moulin de la Roche, évocations aux accents lamartiniens. Les Pensées fugitives et Marivaudages rassemblent des poèmes dédiés à diverses dames, des pièces de circonstance, des vers d’albums amicorum. Le volume s’achève avec Dépit d’amour, livret d’un opéra comique et Cœur d’or une saynète écrite en collaboration avec Gabriel Ricome.ENVOI AUTOGRAPHE amical au chansonnier Alphonse Coutard.‎

‎Pages intimes. Poésies.‎

‎Paris, Calmann-Lévy, Paris, Calmann-Lévy1883 ; in-12, vélin, tête dorée, non rogné. (Reliure de l’époque) 3 ff., 244 pp. Portrait de l’auteur par Léopold Flameng.Septième édition d’un recueil qui avait d’abord paru en 1866. C’est le premier volume de vers du poète Eugène Manuel (1823 - 1901). Proche des milieux ouvriers républicains en 1848, il s’engagea en politique en 1849. En 1870, E. Manuel devint chef de cabinet de Jules Simon. Son œuvre poétique s’apparente à l’école naturaliste, mais Manuel se revendiquait du Parnasse. De nombreux poèmes témoignent de son engagement en faveur des déshérités.ENVOI AUTOGRAPHE À Madame Camille Doucet, respectueux hommage. Ex-libris de Camille Doucet. Le poète et auteur dramatique Camille Doucet (Paris 1812 - 1895) a dirigé l’administration des théâtres sous le Second Empire.‎

‎Théâtre II. L’impromptu de l’Alma - Tueur sans gages - Le nouveau locataire - L’Avenir est dans les œufs - Le Maître - La jeune fille à marier.‎

‎Paris, Gallimard, Paris, Gallimard1958 ; in-12, broché. ÉDITION ORIGINALE. ENVOI AUTOGRAPHE À Wallace Fooly, toute mon amitié et dans l’attente de le revoir. Eugène Ionesco oct. 1958 Paris. Wallace Fowlie (mal orthographié par Ionesco volontairement ?) (1908 - 1998) était un écrivain américain. Il enseignait la littérature française à la Duke University (Caroline du Nord). Il a entretenu des correspondances avec Henry Miller, René Char, Gide, Cocteau, Genêt. Ses traductions de Rimbaud ont influencé la jeune génération, en particulier Jim Morrison et Patti Smith. En 1960 il a publié Dionysus in Paris, un guide du théâtre français contemporain. On lui doit un grand nombre d’études sur Gide, Claudel, Proust, Psichari, Cocteau, Lautréamont, Mallarmé, Stendhal...‎

‎Doctrine de Saint-Simon. Exposition. Première année. 1828 -1829.‎

‎ In-8, broché, couverture papier bleu moderne, tranches jaspées, 432 p. faux-titre et titre compris. Paris, Au Bureau de l'Organisateur, 1831.‎

‎Troisième édition revue et augmentée, la dernière et l'édition de référence. Le texte fondamental pour l'histoire de l'école saint-simonienne, élaboré par ses principaux membres: B.-P. Enfantin, Saint-Amand Bazard, Hippolyte Carnot, Henri Fournel et Charles Duveyrier, Eugène Rodrigues, Laurent e l'Ardèche et Hippolyte Margerin."Le point de départ et loeuvre-clé des saint-simoniens. Cette 'Doctrine de Saint-Simon. Exposition', organisée sous forme de conférences orales et publiées en 1829 et en 1830 () est une sorte de déclaration dindépendance adressée par le groupe à Saint-Simon son maître défunt. Elle connut un succès surprenant surtout après la Révolution de Juillet, et fut éditée pas moins de trois fois" (Nina Bodenheimer, 'Saint-simonisme: Utopie technicienne du XIXe siècle').(Fournel, p. 64). Bon exemplaire. ‎

‎Souvenirs autobiographiques d'un émigré. 1790-1800. Publiés avec une introduction, des notes, et un index des noms par Eugène Forgues.‎

‎ In-8, broché, xxxix, 255 p., portrait frontispice. Paris, Emile-Paul Frères, 1924.‎

‎La salamandre.‎

‎ 2 tomes reliés en un volume in-16, demi-veau de l'époque, dos lisse orné de roulettes dorées en place des nerfs, titre doré (petits accrocs aux coiffes), 133 p. et 140 p. Bruxelles, Alph. Lebègue et Sacré fils, 1845.‎

‎Publié dans les Oeuvres, "Une fabuleuse aventure maritime signée Eugène Sue". ‎

‎Rien, rien, rien, ou l'Entier du Tiers, par Eugène O'Ddoul.‎

‎ In-8, demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs orné (dos frotté), viii, 263 p. Paris, chez tous les libraires et chez Ch. Joubert, 1851.‎

‎Edition originale de ce pamphlet contre Thiers par Charles-Joseph-Nicolas Robin, journaliste, historien de la Révolution de 1848 et biographe de Lamartine. Envoi de l'auteur à "Pierre André" signé de son pseudonyme "O'Ddoul". ‎

‎La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Texte avec commentaire par Eugène Blum. Préface de Gabriel Compayré.‎

‎ In-8, broché, couverture imprimée, xxxvi, 398 p. Paris, Alcan - Montpellier, Gustave Firmin et Montane, 1902.‎

‎Edition originale et unique.Dos renforcé. Quelques minimes accrocs à la couverture, sinon bon exemplaire, intérieur très frais. ‎

‎Poésies intimes.‎

‎Rennes, Typographie Marteville et Oberthur, Rennes, Typographie Marteville et Oberthur1857 ; in-8, demi-chagrin noir, nerfs. (Reliure de l’époque) 3 ff. (faux-titre, titre illustré, titre impr.), 134 pp.ÉDITION ORIGINALE extrêmement rare d’un recueil qui ne fut tiré qu’à 50 exemplaires, pour les amis de l’auteur.Il s’ouvre sur un poème d’Edouard TURQUETY encourageant Eugène Goubert à publier ses poèmes. “Cédant à l’appel de M. Turquety, exprimé d’une manière si gracieuse et si poétique, je livre ma nacelle à l’inconstance des vents et des flots, heureux si elle n’aborde qu’à des rivages amis” répond M. Goubert pour justifier cette confidentielle publication. Poèmes aux accents lamartiniens écrits entre 1825 et 1851, dédiés à Turquety (natif de Rennes comme l’était sans doute Goubert), à A. Brizeux (un poème Marie, comme il se devait), à diverses dames et demoiselles : beaucoup de lacs, de délicieux bocages, de fronts candides, de frais vallons, d’anges aux cheveux blonds, de sourires et de larmes... 1857 est l’année des Fleurs du Mal. Ici on se promène dans un parterre de Fleurs du Bien, à l’heure de la prière...ENVOI AUTOGRAPHE du poète “À Madame Pauline Louchet, témoignage de respectueux attachements”. Le douzième poème du recueil (pp. 34-35) est dédié à la même dame Louchet. On y apprend qu’elle a une “âme bonne et belle” et qu’elle aime “des forêts l’harmonieux murmure”.‎

‎Un poète breton confidentiel‎

‎9 lettres autographes signées, datées de Paris (Passy) et de Cannes entre 1866 et 1901 ; ensemble 18 pages in-8.‎

‎ Né à Parisd en 1823 dans une famille juive, E. Manuel obtint l’agrégation des lettres en 1847. Il enseigna à Dijon, Grenoble, Tours et Paris. En 1871 Jules Simon, ministre de l’instruction publique, le prend comme chef de cabinet, poste grâce auquel il jouera un rôle important dans la politique scolaire de la IIIe République. Comme poète, il collabora au Parnasse Contemporain. Il est l’auteur de 2 pièces de théâtre, les Ouvriers et l’Absent que joua Sarah Bernhart. Il mourut en 1901. Une des lettres (18 juin 1866) est adressée au grand rabbin de Belgique, célèbre Elie-Aristide Astruc (Bordeaux, 12 décembre 1831 – Bruxelles, 23 février 1905) pour le féliciter de sa nomination à Bruxelles : “Nul ne sent plus vivement que moi ce que perd en vous le Rabbinat français ! ... ce qui me console un peu, bien peu, c’est que l’Alliance ne vous perdra pas tout à fait, et je compte bien que, dans cette belle communauté où vous serez le premier par le talent et l’influence, vous saurez amener à vous beaucoup d’adeptes.”Une autre lettre est adressée à l’écrivain breton Anatole LE BRAZ (10 janvier 1901) : “ J’aurais eu plaisir à vous voir, à vous complimenter pour tous ces vivants tableaux du pays breton, où vous êtes maître. Cette vieillesse dont vous me parlez, j’en, pour la première fois, senti enfin les pénibles atteintes... Je voudrais pourtant tirer parti encore de bien des notes, conserver ou détruire, ranger, classer, trier ! C’est un dernier travail qu’il est sage de faire soi-même”.Une lettre de condoléances est adressée au “cher et admiré Detaille” à l’occasion d’un deuil (16 fevrier 1901). Il se plaint de sa mauvaise santé qui l’empêche de quitter sa chambre. E. Manuel devait mourir quelques mois plus tard. Nous joignons une plaquette de L. Roger-Milès. Les poètes français contemporains. Eugène Manuel. Paris, 1885, in-4 broché de 49 pp. avec un portrait à l’eau-forte par Léopold Flameng.‎

‎1- TELEKI (Cte Ladislas). La Hongrie aux peuples civilisés. Manifeste publié au nom du gouvernement hongrois. Paris, chez les Marchands de nouveautés, décembre 1848. (2), 77 p.2- POUILLET (Claude Servais Mathias). Le conservatoire des Arts et Métiers. Paris, Garnier Frères, 1849. 39 p. et 1 plan gravé dépliant.3- CHATENET (Gustave). Le Roi de Naples devant l'opinion publique, suite au procès commencé par M. Gladstone dans ses lettres à Lord Aberdeen. Paris, Librairie Nouvelle, 1851. 56 p.4- BONNEMERE (Eugène). Les paysans au XIXème siècle. Nantes, Imp. de la Vve Camille Mellinet, 1847. vi, [7]- 50 p.,1 f. bl.5- CARNOT (Hippolyte). Le ministère de l'Instruction publique et des Cultes depuis le 24 février jusqu'au 5 juillet 1848. Paris, Pagnerre, 1848. 68 p.‎

‎ Recueil de 5 ouvrages reliés en un volume in-8, demi chagrin vert de l'époque, dos à nerfs soulignés de filets estampés à froid, titre doré, initiales du possesseur en pied (L.R.).. ‎

‎1- Edition originale de ce manifeste publié au lendemain de l'insurrection hongroise contre l'Empire autrichien. Teleki fut alors chargé de se rendre à Paris pour obtenir du gouvernement républicain des secours efficaces. Mais, malgré ses appels à l'opinion publique (cette brochure), sa démarche resta vaine.2- Edition originale. Pouillet fut nommé administrateur en 1831 du conservatoire des Arts et Métiers où il était également titulaire de la chaire de Physique appliquée. 3- Edition originale. 4- Edition originale.5- Edition originale.Bon exemplaire, très bien relié. ‎

‎L’année rustique en Périgord. Préface de M. Yvon Delbos Dessins de Maurice Albe.‎

‎Montignac, Imprimerie de la Vézère, Montignac, Imprimerie de la Vézère1927 ; in-12, broché, couv. illustrée. 158 pp., 1 f. de tableBelle édition publiée “à la mémoire vénérée d’Eugène Le Roy”. La préface de Y. Delbos retrace la carrière de l’auteur du célèbre Jacquou le Croquant. Illustrations in et hors-texte en noir de Maurice Albe, un artiste sarladais. Tirage sur beau papier Lafuma.‎

‎Le Nègre qui chante. Chansons traduites et introduction par Eugène Jolas.‎

‎Paris, , Editions des Cahiers libres, , Paris, , Editions des Cahiers libres, 1928 ; in 8° , broché. EDITION ORIGINALE. Blues et gospels traduits en français dont certains très célèbres tels “sometimes I feel like a motherless child”... 1/500 exemplaires numérotés sur Outhenin-Chalandre. ‎