Eugène FOURNIERE - [Paris 1857 - 1914] - Ecrivain et Homme politique français
Reference : 35011
1 page in8 - bon état - En tête: Chambre des Députés -
Il le remercie de l'envoi de "Clairière" puisque, pris tous les soirs il n'a pu aller la voir - Sa lecture l'a réconforté - Ses personnages si humains au sens complet du mot, nous disent quelle tâche longue et pénible nous attend - "Ils justifient d'une part mon modérantisme et d'autre part mon ferme propos de faire dans le socialisme une place moins grande à la politique et une plus grande à l'éducation et à l'action spontanée - non hors les lois, cependant, mais par les lois de liberté" -
Eugène FOURNIERE - [Paris 1857 - 1914] - Ecrivain et Homme politique français
Reference : 35010
1 page in8 - bon état - En tête: Ecole des Hautes Etudes Sociales - On joint une carte de visite avec 4 lignes autographes -
Il ira le voir jeudi, ayant quelque chose d'intéressant à delander pour leur Ecole des Hautes Etudes Sociales -
Eugène FOURNIERE - [Paris 1857 - 1914] - Ecrivain et Homme politique français
Reference : 35012
1 page 1/3 in8 - bon état - En tête: Revue Socialiste -
Son article l'a décidé à piocher dans les chiffres de la Direction du Travail sur les salaires et le cout de la vie - De 1830 à 1900, la richesse publique est passée de 1,916 à 7,775 - Dans la même période, les salaires sont passés de 50 à 100 - Donc, quand le salaire n'augmentait que de 100%, la richesse publique augmentait de 300% - "Pour le cout de la vie, j'ai voulu montrer les tableaux de la Dirction du Travail à ma femme - Elle m'a opposé son livre de compte depuis 10 ans - Et je suis persuadé que les statisticiens ... se sont mis le crayon dans l'oeil" -
Eugène FOURNIERE - [Paris 1857 - 1914] - Ecrivain et Homme politique français
Reference : 35013
1 page in8 - bon état - En tête: Ville de Paris - Conseil Municipal -
Il a lu La Cage - "Je comprends les cris de fureur qui ont salué votre courageux ouvrage" - "D'un mot, vous avez jugé et condamné l'action individuelle comme l'ont comprise les anarchistes" - Il doit prendre garde: il déclare inutile l'héroisme de Vaillant et fait dire à Albert et Madeleine "La maraude y subviendra" à propos de leurs "maigres besoins" - Qu'elle est sa conclusion?: "Songez qu'à manier une arme empoisonnée, le combattant court plus de péril que l'ennemi qu'il veut frapper?" - Il voudrait en causer avec lui mais il est pris par des tâches qui tendent au même but par d'autres moyens, "lents", "mesquins parfois", mais utiles "comme les obscures besognes de cuisine rendent supportables les aliments" -