À Paris, chez Charon [et] chez Jean, s.d. (1820) 29 x 40 cm au trait carré, en feuille. Quelques rousseurs, trace de pliure centrale, cernes clairs.
Aquatinte."Ce guerrier qui, à l'exemple de Bayard mérita de nos jours le glorieux surnom de guerrier sans peur et sans reproche, combattit souvent à la tête de ses troupes (...) pour la défense de sa patrie. Mais ce qui le distingue surtout, c'est qu'il sut toujours allier au courage une douce humanité cette vertu si touchante, qui, de tous temps, fut le plus bel apanage des héros. Plus d'une fois on l'a vu affronter les plus grands dangers pour sauver la vie au moindre de ses soldats (...). En 1814, il commandait en chef l'armée d'Italie, ses troupes, qui défendaient un pont fortifié, furent attaquées vivement par les Napolitains, sous les ordres de Murat (...). Pendant l'action, Eugène aperçoit un de ses chasseurs à cheval qui était grièvement blessé et qui perdait tout son sang. Il s'avance et demande pourquoi ce militaire reste privé de tout secours. On lui répond que le linge manque pour le pansement. Aussitôt il ouvre son porte-manteau, en tire son propre linge et le donne pour soigner le blessé auquel il laissa sa bourse en le quittant". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT