A Paris, Mamert Patisson, 1579 ; in-8 ; maroquin vert foncé, dos à nerfs décoré et doré aux petits fers, triple filet sur les plats, large dentelle intérieure, double filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure (Amand) ; (32) dont le titre, l’Epistre au Roy et la Préface, 295, (1) pp. (à,è 8, A - S 8, T 3 absence du dernier feuillet blanc).
EDITION ORIGINALE de cet ouvrage qui connut un très grand succès à sa parution. Exemplaire avec l’ex-libris gravé "Ex-musaeo Elz. Pin" qui représente un livre ouvert avec le chiffre EP à gauche et les armes à droite. Cet ouvrage, commandé à Estienne par le Roi Henri III est le troisième consacré par l’auteur à la défense de la langue française, qu’il jugeait supérieure à toutes les autres. Rédigé en trois mois, De la Précellence du langage français faisait partie d’un plus vaste projet, d’où le titre de Project de livre, qui ne fut pas mené à son terme (Renouard, 181 ; "En français dans le texte", 62). Mamert Patisson, qui était le beau-frère par alliance de Henri II Estienne, imprimait dans l’atelier familial, l’ouvrage sort des presses des Estienne. Très bel exemplaire, absolument frais, dans une luxueuse reliure fort bien établie.
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MEDICIS (Catherine de) - ESTIENNE (Henri), BEZE (Théodore de), SERRES (Jean de)], CONTI (Louise-Marguerite de Lorraine princesse de), AUBIGNE (Théodore Agrippa d'),
Reference : 32448
Ensemble de 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (126 x 70 mm) , plein parchemin ivoire de l'époque.
Ce recueil rassemble les pamphlets majeurs qui ont contribué à façonner la légende noire du machiavélisme et du despotisme de Catherine de Médicis dans l'imaginaire collectif. Cette perception a perduré durant des siècles avant d'être largement remise en cause à partir de la seconde moitié du XXe siècle.1- Attribué par ses contemporains à Henri Estienne, ce pamphlet pourrait également avoir pour auteur Jean de Serres, Théodore de Bèze ou Innocent Gentillet."Pamphlet très violent, écrit pendant la régence de 1574 contre la tyrannie et les vices de Catherine de Médicis, histoire des guerres de religion où les responsabilités sont rejetées sur la reine. L'auteur, qui se donne comme un catholique modéré, semble être un huguenot apparenté au Parti des Politiques" (Sources de l'Histoire de France, n°2240). (Cf. Renouard, Estienne, 142-143, n°8. Brunet, II, 751).2- Recueil de pamphlets visant aussi bien Henri III quHenri IV. Contient :I. "Journal du règne de Henry III" [par Servin, avocat général au parlement de Paris].II. "L'Alcandre, ou les amours du Roy Henry le Grand" [Chronique scandaleuse attribuée à la Princesse de Conti].III. "Le Divorce satyrique, ou les amours de Reine Marguerite de Valois" [Pamphlet extrêmement virulent contre Marguerite de Valois, attribué à P.-V. Palma Cayet].IV. "La confession de M. de Sancy" par L.S.D.A., auteur du Baron de Feneste [Théodore Agrippa d'Aubigné].L. Brouillant (dans 'Pierre du Marteau', p. 179) précise que ce dernier recueil, publié sous une fausse adresse à Cologne, aurait en réalité été imprimé à La Haye par Adrian Vlacq, comme le précédent. (Brunet, IV, 1146).Bon exemplaire, relié à l'époque.
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A Paris, Par Robert Estienne, 1569. In-8 de (36)-171 pp. (sign. *8, *10, a-k , l ), maroquin La Vallière, dos orné à nerfs, encadrement de trois filets à froid sur les plats, ornement central et fleurons dorés, dentelle intérieure, tranches dorées (Capé).
Deuxième édition fort augmentée du grand traité d'Henri Estienne pour la défense de la langue française, premier ouvrage qu'il écrivit en français. Son propos est de montrer la supériorité du français sur toutes les autres langues, le grec mis à part. Henri Estienne n'en excepte même pas le latin qu'il juge moins riche et moins souple que le français ; il a sur ce point une véritable doctrine qu'il a ramenée à un syllogisme rigoureux : 1° il n'y a pas eu et il n'y aura jamais de plus belle langue que le grec, 2° or, le français est de toutes les autres langues celle qui se rapproche le plus du grec, 3° donc, le français est supérieur à toute les langues modernes.Provenance : Ambroise Firmin-Didot ; Catalogue des livres précieux de Ambroise Firmin-Didot (1883), n°212 : « Très bel exemplaire » ; ex-libris "Raoul Baguenault de Puchesse" (1876-1945).Brunet II, 1075 ; Renouard, 171/4 ; En français dans le texte, 62 (pour l'édition originale) ; Schreiber, 240.
La Haye, Henri Scheurleer, 1735 2 tomes en 3 volumes in-12 de (25) ff., XXXVI, XLVIII, 200 pp., (1) f. - (2) ff., 200 à 624 pp. - (4) ff., 434 pp., maroquin vert à grain long, encadrement de filets dorés et d'une roulette aux palmettes sur les plats avec fleurons d'angle, dos lisses ornés de treillages dorés, coupes et bordures décorées, doublures de tabis ivoire, gardes de peau de vélin, tranches dorées (Rel. p. Bozerian).
"La meilleure édition du ""best-seller"" de l'imprimeur et humaniste Henri Estienne (1528-1598). Parue à Genève en 1566, censurée à la demande de Calvin, l'Apologie pour Hérodote reste ""Henri Estienne's most popular vernacular work, one of the monuments of 16th century French prose, and a masterpiece of the satirical genre"" (Fred Schreiber). ""La richesse, la profondeur et la diversité des réflexions d'Henri Estienne dans l'Apologie pour Hérodote attestent que son livre est bien autre chose qu'un brûlot protestant. […] Tout en voulant apporter son soutien au camp calviniste, il défend, avec Hérodote, une liberté de penser que Sébastien Castellion n'aurait pas désavouée"" (Bénédicte Boudou, Mars et les Muses dans l'Aopologie pour Hérodote, Droz, 2000, p. 504). Magnifiques reliures de Jean-Claude Bozerian réalisées pour Renouard. À la fois relieur, éditeur, libraire et bibliophile, Bozerian commença son activité aux premiers moments de la Révolution. Cette période troublée n'était guère favorable à la reliure décorée, liée au commerce de luxe. Pourtant, grâce à une technique sans faille et un sens commercial aiguisé, il sera le plus grand relieur de son époque, auquel on doit la diffusion des ornements caractéristiques du Directoire et de l'Empire. Provenances : Antoine-Augustin Renouard avec son ex-libris ainsi que les gardes de vélin, caractéristiques de sa collection (cat. 1854, n° 2279). Ex-libris J. Debonne avec sa signature autographe et une mention précisant qu’il a acquis l’ouvrage 45 francs à la ""vente Renouard à Paris 1854"". Laurent Veydt, à Bruxelles, avec son timbre sec. Ex-libris Michel Wittock (cat. 2013, cinquième partie, n° 10). Fred Schreiber, The Estiennes, n° 161 (pour l'édition de 1566)."
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Paris, Mamert Patisson, 1579. In-8 de (32)-295 pp. 1 f.bl., basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure XVIIIe siècle).
Édition originale rare sortie des presses de Mamert Patisson avec la marque typographique de Robert Estienne sur le titre dont Patisson utilisait l'officine et le matériel depuis qu'il avait épousé sa veuve cinq ans auparavant. Troisième et dernier traité pour l'établissement de la langue française après la Conformité du langage français (1565) et les Deux dialogues (1578), De la Precellence est le volet philologique du projet de Henri Estienne II (1528?-1598) précédé d'une épître adressée à son commanditaire le roi Henri III suivie de la préface au lecteur, l'une et l'autre de l'auteur "et fort longues" (Renouard). « Son amour pour l'antiquité gréco-latine ne l'empêche d'ailleurs nullement de se jeter dans la bataille pour la défense de la langue vulgaire. Il consacre l'essentiel de son activité en langue française à publier trois ouvrages sous forme de tryptique (qui) illustre bien l'ambition d'Estienne de défendre et de mettre en valeur le français dans le Paris de Catherine de Médicis où règne un jargon mêlé de français, d'italien et de latin. Dans la Conformité du langage français, il démontre que le français possède les qualités indispensables pour devenir aussi une langue savante et littéraire. Si la Conformité reste l'ouvrage de l'humaniste philologue, Estienne exercera sa verve et polémique dans les Deux dialogues du nouveau langage français destinés à tous ces courtisans qui prenaient plaisir à parler italien en français. Si le Projet du livre intitulé De la précellence du langage françois s'adresse en premier lieu aux Italiens qui proclament la supériorité de leur langue et de leur littérature, il ne s'en prend pas moins aux latinistes qui condamnaient la langue vulgaire comme inapte à la fonction de la langue littéraire » (En français dans le texte). Reliure discrètement restaurée. Feuillets liminaires dont le titre réparés en marge.Renouard, 181, 3 ; Schreiber 250 ; En français dans le texte, 62.
1885 PARIS, A. Lemerre, 1885 - Complet en 2 volumes in 8° - Brochés - Couverture rempliée - Tirage limité à 400 exemplaires numérotés, Ex. N° 276 - Exemplaire non rogné - XXXI-378 et 337 pages - Bel exemplaire - Envoi autographe signé de P. Ristelhuber sur le tome I - Réf. 48223.
"Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait" H.E. - Considéré par Nodier comme "le premier et le plus national de nos prosateurs du seizième siècle, après Rabelais et Montaigne", Henri Estienne (1528-1598) est l'auteur de trois ouvrages de défense et de glorification de la langue française, parus de 1565 à 1579; celui-ci, le deuxième, est une condamnation de l'usage qui s'était répandu à la Cour de France - sous l'influence de Catherine de Médicis - d'employer des expressions italiennes qui dénaturaient la forme originale du français. Il contient par ailleurs d'intéressants détails sur la vie à la cour de Henri III et une réimpression à petit nombre en fut donnée en 1883. La publication dans ce volume de certains passages modifiés après la présentation de l'ouvrage au Conseil de Genève, fut à l'origine d'une convocation de l'auteur devant cette instance; craignant d'être persécuté, Estienne prit la fuite pour Paris où il resta 18 mois sans imprimer. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Sur les Hasles, Montbéliard, Jacques Foillet, 1607. In-8 de (32)-546-(30) pp., vélin à rabats, nom de l’auteur manuscrit sur le dos, traces de lacet (reliure de l'époque).
Rare édition montbéliardaise établie par Jacques Foillet du chef-d'oeuvre satirique d'Henri Estienne publié une première fois en 1566.« Cette édition serait la quatorzième (mention manuscrite de 12° sur le titre à l'encre du temps ndlr) et ne contient pas plus que les précédentes les passages supprimés par ordre du Conseil de Genève à l’apparition de l’édition originale en 1566, passages où se trouvaient des propos vilains et parlant trop évidemment des princes en mal ». La tradition veut que ce livre qui dénonçait les contresens et les déformations que les traducteurs avaient introduits dans les Histoires d'Hérodote et partant les travers contemporains, ait valu à son auteur d'être brûlé en effigie à Paris, sur la place de Grève.Marque au cerf sur le titre gravée ici pour la deuxième fois depuis 1603, de l'imprimeur Jacques Foillet qui introduisit - après la tentative avortée de François Estienne - la typographie à Montbéliard en 1586 ; l'Apologie pour Hérodote offre cette particularité de porter sur le titre comme lieu d'impression les seuls mots Sur les Hasles lieu d'impression attribué à Foillet, où il ouvrit également une librairie. « Cette ville (Montbéliard) fut lors des guerres de la Réforme, un des plus vastes ateliers de la typographie protestante ; ce fut à la suite du célèbre colloque qui eut lieu entre Théodore de Bèze, le prince de Wurtemberg, Jacques André en mai 1586, à Montbéliard que l'imprimerie fut introduite dans cette ville. Les Actes de ce colloque furent publiés en 1588 ; ils étaient imprimés par un typographe qui depuis acquit une juste célébrité : c'était Jacques Foillet (ou Foyllet), natif de Tarare ville du Lyonnais, et frère d'un imprimeur de Paris, nommé Robert ; de 1587 à 1618, on pourrait citer une immense quantité de livres de polémique religieuse, de sciences et de belles-lettres sortis de cette importante officine dont plusieurs traductions latines de traités de Machiavel » (Deschamps).Ex-libris manuscrit ancien sur le titre "Fronquier". Rousseurs parfois fortes, petite galerie de ver dans le texte entre les pages 170 et 220, traces de salissure sur la reliure.Brunet II, 1076 pour l’originale ; Deschamps, Dictionnaire de géographie, 874 ; Albert Roux, Catalogue des Impressions montbéliardaises de 1587 à 1793, n°97.
1567 2 in-folio Complet, tel que décrit par Brunet. Le 1er volume commence avec 4 ff. préliminaires (titre, épitre dédicatoire d’H. Estienne et préface de J.P. Crassus). On trouve ensuite : 1°) Aretaeus, 346 col. Suivies de 6 ff. séparés pour l’index d’Alexander Trallianus et la préface d’Aegineta ; 2°) P. Aegineta, col. 347 à 768 ; 3°) Actuarius, 846 col. ; 4°) Celcius, 434 col. Le 2e volume présente les 3 parties restantes: 5°) Oribasisus, 697 col. ; 6°) Aetius, 866 col. ; 7°) Le volume se termine par 54 ff. non chiffrés, qui contiennent l’index et des notes sur Hippocrate ; l’errata se trouve sur le 54e et dernier feuillet.
Edition rare et estimée, publiée par Henri Estienne, de ce recueil ou collection médicale de textes latins des principaux médecins de l’antiquité et du Moyen-Age.Estienne a ainsi réuni les textes d’Aretee de Capadoce, Rufus d’Ephese, Alexandre de Tralles, Paul d’Egine, Oribase, Aetius d’Amide, Théophile Protospathaire, Joannes Actuarius, Celse, Scribonus Largus, Empiricus Marcellus et Serenus.L’édition comporte 1 figure sur bois gravé dans le texte de la col. 50 de l’Aegineta dans le tome I et 43 figures sur bois gravé dans le texte illustrant les traités De Laqueis et De machinamentis d’Oribase, dans les col. 154 à 198 de l’Oribasius (tome II).Basane brune, dos à nerfs ornés, tranches rouges, reliure du XVIIIe frottée, restaurations aux coins, aux mors et aux coiffes. Quelques mouillures et épidermures.Table manuscrite (encre noire) au verso de la première garde (sans doute de la main de Raussin, qui a écrit une note relative à Estienne au bas du titre du tome I).Provenance : Ex-libris gravé et armorié, collé sur les premiers contreplats, de Louis-Jérôme Raussin (1721-1798), docteur régent de la Faculté de Médecine de Reims entre 1756 et 1781. L’exemplaire présente d’autres ex-libris manuscrits, à l’encre, sur les pages de titre : Charles du Castel, médecin (XVIe) ; Pierre le Pescheur, doyen de la faculté de Médecine de Reims (fin XVIIe) ; Nicolas de Mailly, de la Faculté de Reims (XVIIIe) ; René-Marie Briau (1810-1886), bibliothécaire de l’Académie de Médecine de Paris ; Edouard-Paul Grimonpont (1913-1995), pharmacien
Paris, Robert Estienne, 1569. 1 vol. in-8. Plein maroquin brun XIXe, titre, lieu, éditeur et date dorés, roulette intérieure, tranches dorées. [HARDY-MENNIL].
Deuxième édition du grand traité d’Henri Estienne pour la défense de la langue française, premier ouvrage qu’il écrivit en français.Cette édition est plus estimée que l’originale bien qu’elle ne comprenne plus les morceaux dirigés contre le pape. Estienne y démontre la supériorité du français sur toutes les autres langues, le grec mis à part. Il n’en exclut pas même le latin qu’il juge moins riche et moins souple. L’édition originale date de 1565.Bel exemplaire dans une reliure signée Hardy-Mennil.Brunet, II, 1075.
1570 (Genève), Excudebat Henricus Stephanus, 1570; in-8 de (4) ff. (titre avec marque d’imprimeur) – 311pp. ; plein veau fauve, double encadrement de triples filets à froid, avec fleurons d’angle et fleuron central dorés, dos à nerfs muet orné de petits fleurons dorés. Impression en latin et grec utilisant des polices de caractères variées.De la bibliothèque de Edme Hermitte avec son ex-libris orné. Inscriptions anciennes manuscrites au titre passées et illisibles, mention manuscrite de l’époque au verso du dernier feuillet blanc de garde « Huius Libir verus est possessor Nicolaus Royer anno domini » (la date n’est pas notée). Inscriptions manuscrites anciennes en marge de la page 142
Anthologie d’Epigrammes grecques, choisies et traduites par Henri Estienne en prose et en vers, auquel il a joint des traductions de Paul Schede (Paulus Melissus Schedius), poète humaniste. Ouvrage remarquable par la multiplicité de traductions qu’Estienne donne de certaines épigrammes. Faute d’avoir sollicité la permission d’imprimer le présent ouvrage au Conseil de Genève, Estienne dut faire un séjour en prison. (Renouard.p.134 - 4) Très petite déchirure sans manque pp. 245/246, petit(s) trou (s) de vers en marge interne des feuillets avec atteinte partielle à la première lettre d’une ligne de temps en temps, sans gêne pour la lecture et petit trou en marge inférieure sur la moitié des feuillets sans aucune atteinte, frottements et petites épidermures à la reliure avec décolorations. ( Reu-Bur)
[Genève], [Henri Estienne], 1566. In-12 de (70)-680 pp., vélin, titre manuscrit sur le dos, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Édition originale de troisième tirage.Juste avant la parution de l'ouvrage, Henri Estiene fut sévérement blamé pour cette publication par les magistrats de Genève, raison pour laquelle il dut revoir sa copie et changer quelques passages graveleux et quelques mots jugés grossiers. C'est pourquoi l'édition originale connut trois tirages l'année même de sa publication.Bel exemplaire. Quelques feuillets roussis.Brunet II, 1076 ; Renouard I, 126 ; Schreiber, 161 (pour le deuxième tirage).
[Jacques Foillet], Sur Les Hasles [Montbéliard] 1607, (30) 546pp. (29), relié.
| «L'écrit le plus connu d'Estienne, un monument de la prose française et du genre satirique.» | * Nouvelle édition, après l'originale parue en 1566. Reliure en plein veau brun glacé d'époque. Dos à nerfs orné de caisson à la grotesque. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête et un en queue. Mors supérieur fendu en tête. Papier bruni. 2 feuillets manuscrits in fine restituent les passages censurés et qui ne se trouvent que dans l'édition de 1566. Bon exemplaire. Cet ouvrage, le plus fameux de l'humaniste réformé Henri Estienne est un curieux traité, un sorte de violente satire de la société et de l'église catholique, dans une langue des plus exemplaires ; il y décrit les principaux péchés du temps et les travers des prêtres, abordant le péché de sodomie et de paillardise. "L'ouvrage constitue l'écrit en français le plus connu d'Estienne, un monument de la prose française et du genre satirique. Sous prétexte d'une défense d'Hérodote, le livre est une attaque violente du catholicisme romain et une satire de la société du XVIe siècle". (Renouard I, 127) - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Genève] : Henri Estienne, 1573 In-16, (32)-255 pages. Vélin souple à recouvrements de l'époque.
Première et unique édition de ce recueil de maximes sur les vertus. Elles sont tirées des poètes et philosophes grecs et latins par Henri Estienne. Les maximes grecques sont suivies de leurs traductions latines. Renouard p. 140 ; Adams S-1795.
[Genève], Henri Estienne, 1570. 1 vol. in-folio, vélin souple. Reliure de l'époque salie, traces de lacets, coiffes élimées. Bon exemplaire. (10) ff., 292 pp. mal chiffrées 288, (2) ff., 194 pp., (1) f. blanc. Signatures : *4 A6 A4 [B-+V]6 [X-Y]4 Z6 [Aa-Bb]6 Cc4 [a-l]6 m4 [n-q]6 r4. Rousseurs et mouillures marginales.
Edition originale de cette collection de discours et exhortations extraits des historiens grecs et latins, à l'usage de ceux dont la profession exigeait une certaine éloquence (hommes politiques, avocats etc.) Un index permet de retrouver aisément des exemples appropriés de discours en fonction de la situation (persuasion, défense, accusation, invective, éloge etc.) L'ouvrage est divisé en deux parties. La première comprend des extraits des historiens grecs. Chaque passage, précédé d'un résumé est cité en grec et suivi de la traduction latine d'Henri Estienne lui-même ou de versions déjà existantes de L. Valla, F. Filelfo et de quelques autres. Ces extraits sont tirés des oeuvres de Hérodote, Thucydide, Xénophon, Polybe, Arrien et Hérodien. La seconde partie comprend des extraits des historiens latins (Salluste, Tite Live, Tacite, Quinte Curce, Julien Capitolinus, Aelien et quelques autres) précédés d'un court résumé. Renouard, 133; Schreiber, 176; Adams C2486; Chaix, 74.
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P., Jules Delalain, 1850. In-12, demi chagr. noir, dos lisse orné de fers dorés façon XVIIIème, signet, tranches peignées.
Réédition de l'ouvrage de Henri Estienne parue en 1579. Mors légèrement frottés, sinon, très bel exemplaire.
Paris, Jules Delalain; 1850. In-12, reliure cartonnée demi chagrin vert foncé, plats en percaline vert foncée, 1er plat orné des armoiries dorées du Lycée St Louis, plats ornés de caissons gravés ; titre, caissons, fleurons et filets dorés sur dos à nerfs ; XLIV+400p. Très bon état général, reliure en excellent état, intérieur très frais malgré de très rares petites rousseurs
Paris, Delalain, 1850, 1 br. in-8 de 400 pp. ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris Isidore Liseux, Théophile Belin 1883 2 vol. relié 2 vol. in-8, demi-maroquin bleu-nuit à coins bordés d'un double filet doré, dos à nerfs ornés de fleurons et motifs dorés, têtes dorées, couvertures parcheminées conservées, non rognés (Garidel), XXIII + 319 et (4) + 319 pp., index. Belle édition publiée par Alcide Bonneau sur l'édition originale de 1578, au tirage limité à 350 exemplaires numérotés sur vergé. Ce second texte d'Estienne consacré à la défense de la langue française s'attaque aux italianismes en vogue à l'époque, ce qui lui valut une convocation devant le Conseil de Genève et une saisie d'une partie des exemplaires de l'édition de 1578. En parfaite condition, dans une superbe reliure signée de l'époque.
1572 Anno 1572, excudebat Henr. Stephanus. Cinq tomes en quatre volumes in-folio (225 x 345 mm) paginés comme suit. Tome I : [2]+20+XX pages+ colonnes V-XXIV+colonnes 1-1946 ; Tome II : [4] pages+colonnes V-12+colonnes 1-1700 ; Tome III : [2] pages+colonnes 5-1793 ; Tome IV : [2] pages+colonnes 1-834 ; tome V (appendix) : [2] pages +colonnes 1-1746+colonnes 1-212. Seul le tome I présente un faux-titre et une page de titre avec lolivier des Estienne; les quatre autres nont quun faux-titre. Les quatre volumes sont habillés dune demi-reliure du XIXe siècle en veau vert, avec un dos lisse orné et des tranches marbrées de vert, dont les charnières sont frottées, ainsi que la coiffe du tome I. EDITION ORIGINALE dun «ouvrage fort estimé » (Brunet II, 1078) de lillustre imprimeur et helléniste que fut Henri Estienne.
1566 Sans lieu [Genève, Estienne], l'an 1566, au mois de novembre. In-12 (114 X 177 mm) basane fauve granitée, encadrement de filet noir sur les plats, dos à cinq nerfs, caissons dorés ornés, tranches mouchetées en rouge (Reliure ancienne) ; (36) ff., 680 pages. Feuillets roussis, petite épidermure au premier plat, cerne de mouillure claire en marge des premiers feuillets. Ex-libris manuscrit ancien en marge du feuillet de titre, qui a été rogné par le couteau du relieur.
ÉDITION ORIGINALE de troisième tirage, imprimé en plus gros caractères, de cet écrit qui est « le tableau satirique le plus vivant, le plus coloré, le plus complet de la société du XVIe siècle » (Dorbon). C'est la seule édition (avec celle de 1607) parmi les éditions du XVIe et XVIIe siècle à posséder le chapitre 21 intitulé "De la lubricité et paillardise des gens d'église". Renouard soutient que dans le deuxième et troisième tirage, un long passage du chapitre 21 a été remplacé par un autre récit. « Dans cet ouvrage poursuivi à la fois par les catholiques et les huguenots, Henri ESTIENNE (1528-1598) trace le tableau de la société de son époque et il en signale les erreurs, les bizarreries et les monstruosités qu'il compare aux récits d'Hérodote. La peinture en termes peu retenus de ces débordements, les anecdotes et l'histoire scandaleuse, les traits satiriques dirigés contre toute la société et surtout contre le clergé, excitèrent vivement la curiosité publique. » (Renouard). SÉDUISANT EXEMPLAIRE, en reliure ancienne probablement réalisée à la fin du XVIIe ou au tout début du XVIIIe, en bel état. (Renouard I, 126 - Schreiber, 161 et 231 pour notre tirage : « one of the monuments of 16th-century French prose, and a master-piece of the satirical genre » - Caillet, II, 3692 - Dorbon, 1527 (pour l'édition de 1607) - Brunet II, 1076). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
[Excudebat Henricus Stephanus, illustris viri Huldrichi Fuggeri typographus] - Collectif ; PLUTARQUE ; DIOGENE LAERCE ; [ ESTIENNE, Henri ]
Reference : 65595
(1568)
Cum Latin interpr., 1 vol. in-16 reliure XIXe pleine basane racinée, Excudebat Henricus Stephanus, illustris viri Huldrichi Fuggeri typographus, 1568, 16 ff., 703 pp.
Joli petit exemplaire imprimé sur les presses d'Henri II Estienne. "Il paroît que c'est sur ce volume que, pour la dernière fois, Henri s'intitule Fuggeri ou Fuggerorum Typographus : on a vu plus haut qu'il avait commencé en 1558" (Renouard, 131). Bon état (petits défauts en plats, très bon état par ailleurs) pour cette belle édition avec le texte grec et la traduction latine en regard.
Suivant la Copië Imprimée à la Haië, 1663. in 12, chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné, encadrement de triple filet doré sur les plats, coupes filetées, tranche dorée,ex-libris. 156 pp.
Ouvrage très célèbre publié pour la première fois en 1575. Son attribution à Estienne a été mise en doute par Brunet II, 750 au motif qu'Estienne n'avait pas eu à se plaindre personnellement de la reine. On a proposé également Th. de Bèze, Pithou, Jean de Serres, Innocent Gentillet, ou R. de la Planche. C'est un "Pamphlet très violent, écrit pendant la régence de 1574, contre la tyrannie et les vices de Catherine. C'est une sorte d'histoire des guerres de religion où toutes les responsabilités sont rejetées sur la reine. L'auteur, qui se donne comme un catholique modéré, semble être un huguenot apparenté au parti des Politiques" (Hauser III, 2240). Agréable exemplaire.
[Genève], Excudebat Henricus Stephanus, 1574. Petit in-4 de [8]-248 pages (mal chiffrées 240), plein maroquin rouge, dos à 5 nerfs orné de filets, roulettes, titre et feuillage dorés, triple filet doré encadrant les plats, simple sur les coupes, roulette intérieure, gardes marbrées. Reliure début XIXe.
Belle marque à l'olivier, avec la devise: "Noli altum sapere". La page de titre est réglée. Première édition d'Apollonius avec le texte et les notes d'Estienne en grec. L'ouvrage est dédié à Gerard Falckenburg, humaniste hollandais. Dos légèrement frotté et passé. Adams, A1316; Chaix, Dufour et Moeckli, p. 80; Renouard/Estienne, 141/1.
Par Guillaume Niergue, Anvers 1583, In 16 (8x12,5cm), (32) 622pp., relié.
L'édition originale a été éditée en 1578 à Genève. Ecoutons Brunet II, 1076, à ce sujet : 'Cet ouvrage piquant a été édité à Genève, en 1578, et non à Paris ; selon plusieurs bibliographes. L'auteur y a prodigué son immense érudition, mais en même temps s'y est permis certaines plaisanteries un peu hardies, qui lui attirèrent une verte semonse du conseil de Genève, par suite de laquelle il jugea prudent de s'absenter... Il en existe deux autres d'Anvers, 1579 et 1583, in 16, qui ne sont guère moins rares que la première, et dont le prix est assez élevé.' Reliure en plein veau milieu XIXe. Dos à nerfs orné, dans le goût d'une reliure du XVIIe. Frottements. Manque le coin bas droit du feuillet 97 avec perte de quelques lettres au dernier mot. Dialogues satiriques, raillant les comportements de cour, les modes vestimentaires et de langages (la mode de prononcer à l'italienne les mots français par exemple, ou les conventions de langage sur les titres). Henri Estienne s'y cache sous le nom de Jean Franchet. La drôlerie et la moquerie sont souvent poussées fort loin, et l'ensemble se lit avec la plus grande délectation. Les deux dialogues sont précédés de poésies adressées aux courtisans non moins drôles et satiriques. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Suivant la Copië Imprimée à La Haië, Amsterdam, Elzevier, 1663. Suivant la Copië Imprimée à La Haië, Amsterdam, Elzevier, 1663. In-12 de 156 pp., demi-maroquin rouge, titre doré en long sur le dos, tête dorée (reliure du XIXe siècle).
« Édition fort jolie qui sort incontestablement des presses elzeviriennes d'Amsterdam » (Willems). Publié pour la première fois en 1575, le Discours merveilleux, violent pamphlet anonyme écrit pendant la régence de 1574 contre la reine mère Catherine de Médicis, fut attribué à Henri Estienne, mais aussi Théodore de Bèze ou Jean de Serres, tous trois amis de longue date.Brunet II 751 ; Hauser, III, 2240 ; Willems, 1305 ; Rahir, 1345 ; Schreiber, 197 ; Renouard p.142 pour l'originale.