Paris Dentu 1893 Paris, Dentu, 1893. 341 pp.. Reliure de l’époque signée Paul Vie. Pleine percaline bleue, pièce de titre, titre doré, deux plats de couvertures conservés, signé. Trace claire sur un plat. ÉDITION ORIGINALE. Tirage courant après 13 ex. sur hollande. Précieux envoi autographe signé à Octave Mirbeau : " à Octave Mirbeau son admirateur Georges d'Esparbès" L'exemplaire, relié pour Mirbeau en pleine percaline signée Paul Vié, comporte cette longue note satirique autographe signée par l'auteur du Jardin des supplices : "Note biographique On avait pu croire, un instant, avec La Légende de L'Aigle, que Georges d'Esparbès deviendrait, peut-être, un jour, un conteur épique, intéressant. Mais, depuis, il n'a fait que remanier avec ennui les mêmes histoires. C'est un esprit borné, brut, envieux, timide, paysan, tout à fait inintelligent. Un jour que, dans une réunion d'amis, on parlait de raffinements de l'amour, d'Esparbès scandalisé s'écria, d'une voix et avec des gestes colères : - Vous êtes tous des salauds ! Eh bien moi, je baise ma femme, tous les jours, debout contre le mur en honnête hommeouitas de cochons, nom de Dieu ! c'était d'ailleurs sa façon habituelle de parler. O.M. " Mirbeau ne portait visiblement pas d'Esparbès dans son coeur. Il l'invoquera pour se railler de l'armée belge dans La 628-E8 : "Le plus comique tout est toujours le plus comique en Belgique , cest larmée belge. Larmée belge est bien plus terrible à voir que larmée allemande, non par le nombre de ses soldats, mais par la chamarrure de ses uniformes. Elle rappelle en beaucoup plus hippodrome les plus splendides moments de lÉpopée napoléonienne. Il ne lui manque que ses guerres et ses victoires, et Monsieur dEsparbès, pour les chanter. Les Belges nont pas osé aller jusque-là" Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur