Ernest Alby (Pierre-François dit) (1809-1869) écrivain, L.A.S., sd [Samedi matin], 1p in-8 (13 lignes). Intéressante lettre d'Alby qui est pris entre deux feux. Scholl aurait adressé des menaces à Andral. Il doit vraisemblablement s'agit de Paul Andral (1828-1889), avocat, haut fonctionnaire, orléaniste, avec qui Scholl entretenait quelques relations. Il y aura eu une dispute politique ayant pris de l'ampleur. Alby se retrouve entre les deux et supplie ici Scholl : « Défendez-vous par la parole, par la plume, mais je vous demande comme un véritable devoir personnel, de vous abstenir de toute provocation et de toutes violences ». Andral étant l'avocat de madame Scholl, cette dispute se répercute dans le procès alors en cours. Le Figaro , dans son article sur la défaite d'Andral, dit que celui-ci « avait fait de ce procès presque une affaire personnelle, danger que savent éviter les avocats véritablement habiles ». Madame Scholl accusait notamment son mari d'être la cause de sa fausse-couche, d'avoir eu des relations adultères sous leur propre toit. Scholl reprochait à sa femme l'influence fâcheuse d'une personne de son entourage. Ils divorceront en 1867. [109]
Ernest Alby (Pierre-François dit) (1809-1869) écrivain, L.A.S., Paris, 1er juillet 1867, 1p In-8 (7 lignes). En-tête de la Société des Gens de Lettres. Il annonce à Scholl l'élection à l'unanimité du baron Du Casse (1813-1893), militaire et écrivain, sur proposition d'Alby. [109]
Ernest Alby (Pierre-François dit) (1809-1869) écrivain, L.A.S., sd, 1p in-8 (13 lignes). Il signale à Scholl la visite de l'avocat Bernard-Gabriel Benoît-Champy (1835-ap.1887) qui venait pour une affaire concernant Scholl. Il doit transmettre des papiers. En attendant, il lui « recommande la plus grande prudence pas un mot surtout [.] du crime qui se prépare » afin de ne pas perdre le procès. Il est malheureusement difficile de savoir ici de quel procès il s'agit, mais cette lettre, écrite en 1866 et 1869, est au début de la carrière de Scholl, au moment où ses articles étaient peut-être le plus virulent. [109]
Ernest Alby (Pierre-François dit) (1809-1869) écrivain, L.A.S., sd, œp in-8 (5 lignes). Lettre pour complimenter la note de Scholl « elle est très bien faite et je ne l'aurais pas rédigée plus sage ! ». [109]
Ernest Alby (Pierre-François dit) (1809-1869) écrivain, L.A.S., sd, 1p in-8 (8 lignes). Il écrit probablement à Edouard Allou (1820-1888) que Paul Andral (1828-1889) lui a communiqué « tout un énorme dossier » et qu'il faut copier une partie. Il n'a pas l'adresse de Scholl pour lui faire parvenir. Maître Allou était l'avocat de Scholl dans l'affaire qui l'opposait à sa femme, défendue par Maître Andral. [109]