Perrin, 1981, in-8°, 287 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 3 tableaux généalogiques hors texte de la postérité de Monsieur (1640-1701), reliure skivertex rouge de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
II est des personnages que l'Histoire semble assigner à une réputation maudite. Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, accumule les médisances. Dès sa naissance, en 1640, les commérages vont leur train : parce qu'il a le sens artistique de ses ancêtres Medicis, on lui reproche sa frivolité ; son goût de la table, du jeu, de la danse passe pour un dilettantisme indigne d'un prince. ses mariages font jaser et même son talent militaire, éclatant pourtant à la bataille de Cassel en 1677, est contesté. Au soleil de Louis XIV, Philippe d'Orléans a été brûlé par la rumeur et la raison d'Etat, réduit au rôle de comploteur systématique et inefficace. Dans cette biographie, nourrie des correspondances et des témoignages du temps, Philippe Erlanger met au jour la véritable personnalité d'un prince si populaire que même Boileau en a célébré la gloire. — "Un historien sérieux, Philippe Erlanger, a consacré un livre à Monsieur, Frère de Louis XIV. C'est la première biographie dont ce personnage fasse l'objet. Epoux déplorable et tendre père, chef de guerre remarquable et prisonnier de ses favoris, tout en lui est contradiction. Ses deux femmes, Henriette d'Angleterre et la Palatine, la frêle Anglaise et la forte Allemande, ne l'ont pas empêché de se tourner vers les jeunes gens les plus séduisants de la cour. Epris de faste, il aime sincèrement les toiles des maîtres, les sculptures de prix, les bibelots rares, et il raffole aussi de se déguiser en femme. Etre contradictoire, victime aussi des intrigues ourdies contre lui et dont son frère aîné tient toujours les fils. Au sein de cette société faisandée, Louis XIV n'apparaît pas grandi. Psychologue avisé, il a facilement compris que l'on règne sur les hommes en sachant exploiter leurs faiblesses. Il n'a pas tardé à faire sentir à son cadet qu'il ne devait porter aucun ombrage à sa majesté et à sa toute-puissance. (...) Monsieur méritera en tout cas d'être considéré comme le grand-père de l'Europe catholique. On compte en effet dans sa descendance directe, par le jeu des alliances avec les différentes cours, des personnages comme Louis XV, Louis XVI, Marie-Antoinette, Louis XVIIl, Charles X, Philippe-Egalité, Louis-Philippe, le duc d'Enghien, Joseph II, Marie-Louise, le roi de Rome, François-Joseph, Victor-Emmanuel, les souverains belges à partir de Léopold II, Alphonse XIII, Ferdinand de Bulgarie, d'autres encore... Pour ce Philippe d'Orléans "dont le goût n'était pas celui des femmes", ce n'est pas si mal ! Un tableau sobre et dépouillé de toute complaisance." (Roger Duhamel, L'Action Universitaire (Montréal), 1954)
A. Fayard Mayenne impr. Floch Broché D'occasion état correct 01/01/1965 687 pages
A. Fayard Mayenne impr. Floch Broché D'occasion état correct 01/01/1965 687 pages
A. Fayard Mayenne impr. Floch Broché D'occasion état correct 01/01/1965 687 pages
1958 1958. Philippe Erlanger - La Vie Quotidienne sous Henri IV / Hachette 1958
Presses Pocket Sans date. Presses Pocket/ Philippe Erlanger: L'étrange mort de Henri IV . état correct
Etat correct
...Avec mes remerciements anticipés, cher ami, pour tout ce que vous voudriez bien faire en faveur de mon dernier-né...Fils du compositeur Camille ERLANGER, Philippe ERLANGER fut nommé chef de service des Echanges artistiques au Ministère des Affaires Etrangères en 1946. Il s'attacha alors avec ardeur à faire rayonner l'art français et organisa, notamment, de célèbres tournées théâtrales avec Louis JOUVET, Jean VILAR et Jean-Louis BARAULT. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages (Le Régent, 1938, une importante biographie de PHILIPPE D'ORLEANS).
Perrin, 1978, in-8°, 592 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex carmin de l'éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
Avant d'être le Roi-Soleil, Louis XIV fut un enfant humilié, souffrant du froid, de la faim et des horreurs de la guerre civile. Un jeune homme ombrageux, convaincu du caractère sacré de sa mission. Un souverain intraitable – mais aussi un malade harcelé par les médecins. Pour Philippe Erlanger, c'était l'occasion de tracer un portrait nuancé, souvent inattendu, de ce personnage longtemps considéré comme un caractère monolithique. Il s'est efforcé d'éclairer le règne de Louis XIV à la lumière des événements de notre temps. Marcel Pagnol a écrit de Philippe Erlanger qu'il était « le Simenon de l'Histoire » et Jean Cocteau que « non content d'instruire, il savait faire rêver ».
Paris, Gallimard 1955, 372p., 4 tableaux généalogiques hors texte, bibliographie, in-12, broché,bon etat,
Grasset/Paris-Match, 1968, fort in-8°, 659 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale
Aristocrate et anarchiste, despote et révolutionnaire, Georges Clemenceau fut généralement considéré comme une contradiction vivante. En fait, il fut toujours passionnément fidèle aux deux principes qui le guidèrent : le culte de la patrie poussé jusqu'au sublime, le culte de la République poussé jusqu'au fanatisme. Jamais il n'oublia l'intolérable blessure causée par la défaite de 1870, ni les leçons de son père, fervent de Robespierre et des "grands ancêtres" de la Convention. Pendant un demi-siècle, Clemenceau exerça une influence considérable sur la vie politique française et sur le destin du monde ; il combattit pour ses idées avec l'énergie féroce, la sauvage indépendance qui lui valurent d'être surnommé le Tigre. Il eut la joie, après des luttes homériques, de voir triompher la République de ses rêves, il connut, au soir de son existence, la gloire suprême de sauver son pays au bord de l'abîme, de lui rendre une place privilégiée dans le concert des nations. L'homme politique exécré, vilipendé, objet des accusations les plus infamantes, devint alors le Père la Victoire, symbole de la renaissance de son pays. Il ne manqua pas à son auréole cette ingratitude réservée par les peuples à leurs plus grands serviteurs. Clemenceau a connu la haine et l'idolâtrie, il a eu sa légende noire et sa légende épique. Il en fut de même pour Philippe le Bel, pour Louis XI, pour Henri IV, pour Richelieu, pour Louis XIV , pour Napoléon, ces bâtisseurs de l'histoire de France. Philippe Erlanger, cette fois, a choisi son sujet tout près de notre époque. Sa lucidité, son talent aigu, son extraordinaire don d'évocation nous rendent claire une longue suite de malentendus et de violences historiques. Il y a plus, il a su nous rendre sensible le duel prodigieux que Clemenceau mena toute sa vie contre la fatalité. Si bien qu'ayant lu cette épopée, le lecteur en sort bouleversé comme au sortir d'une tragédie grecque.
Paris, Perrin, 1978. In-8, cartonnage éditeur sous jaquette et rhodoïd, 399p. 1 généalogie de la maison d'Autriche,1 généalogie de la maison de France.t.b.e.
Gallimard, 1968, in-8°, 356 pp, un tableau de généalogies dépliant hors texte, sources, index des personnages cités, broché, un portrait du Régent en médaillon au 1er plat, bon état (Coll. Leurs figures)
Le Régent (1938) est une attachante biographie de Philippe d'Orléans (1674-1723), comme homme d'Etat et dans sa vie intime. Montrant que la Régence (1715-1723) n'est pas une période de décadence mais bien de renouveau, Erlanger met en valeur le courant de liberté qui accompagne la fin du règne de Louis XIV de France. Sans pour autant se complaire dans l'histoire grivoise et les gauloiseries, il évoque avec brio la culture licencieuse associée à la Régence et sa figure emblématique Marie Louise Elisabeth d'Orléans, duchesse de Berry...
Librairie Académique Perrin Broché D'occasion bon état 01/11/1977 150 pages
Paris Gallimard Relié D'occasion état correct 01/01/1951 150 pages
Paris Gallimard Relié D'occasion bon état 01/01/1951 150 pages
Calmann-Lévy Broché D'occasion bon état 01/01/1962 100 pages
1932 1932. Éditions Emile-Paul 1932
Paris, Librairie Académique Perrin, 1976. In-8, reliure skivertex rouge de l'éditeur, 312 pp. Plus ff. des tableaux généalogiques.
Planches hors-texte. Photos sur demande.
France Loisirs, 1974, in-8°, 311 pp, armoiries en frontispice, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure skivertex havane de l'éditeur avec titres dorés au 1er plat et au dos, rhodoïd, bon état
Philippe Erlanger privilégie l'hypothèse de l'assassinat téléguidé par un trio formé de Jean-Louis Nogaret de la Vallette, duc d'Epernon, Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil et mère de deux enfants naturels d'Henri IV, Charlotte du Tillet, amie d'Henriette, et ancienne maîtresse du duc d'Epernon.