Belle photo du compositeur le représentant assis sur une chaise.
Très intéressante lettre à propos de « Lélia », roman de George Sand paru en 1833. Le compositeur, voulant tirer de cette œuvre un drame lyrique, est inquiet du silence de ses interlocuteurs. Il exprime son mécontentement et l’informe de la situation « Madame Maurice Sand m’a écrit, il y a 6 semaines, pour me prier de demander à Monsieur Roger de nous convoquer pour la régularisation du Traité, nous autorisant à tirer de Lélia, un drame lyrique. Je n’ai reçu aucune nouvelle de Monsieur Roger, ni de Mme Sand, ni même de vous ».Je ne sais ce qu’il faut penser d’un tel mutisme ».
- Musique - compositeur - Lélia - George Sand - drame lyrique
Très belle lettre concernant la collaboration des deux hommes pour « Le fils de l’Etoile » [drame musical en 5 actes], qui semble être remise en question par le poète pour des incompréhensions. Le musicien tente de le rassurer en lui renouvelant ses explications. « Votre lettre me fait énormément de peine ! En effet, je ne vois pas pourquoi après vous avoir déclaré pour la seconde fois que je n’avais jamais renoncé ni ne renoncerai jamais au Fils de l’Etoile. Vous me parlez de rompre notre collaboration ? C’est mon procédé de travail qui semble faire obstacle mais je ne crois pas qu’il y ait un musicien au monde capable d’écrire sa musique concurremment avec le poète écrivant ses vers […] et bien j’aurai le plaisir de vous convaincre mercredi prochain en vous apportant mon manuscrit. Il est très difficile de s’expliquer ainsi. Nous nous entendrons je l’espère, j’en suis sûr même verbalement et surtout qu’il ne soit plus question de renoncement à une collaboration à laquelle je tiens ardemment ».
Belle lettre à propos de la reprise à l’Opéra-comique de son dernier ouvrage « Le Juif polonais ». Il le remercie chaleureusement pour ses mots et espère sa présence lors de la prochaine représentation. « Au banquet Colonne vous m’avez fait tant de plaisir en reparlant de ma partition, que je viens vous prier de mettre le comble à votre bienveillance, en honorant de votre présence la prochaine représentation qui aura lieu mardi prochain ».
Belle lettre. Il exprime son enchantement de retour de « Bayreuth », où il a été absolument enthousiasmé d’avoir assisté à l’œuvre de Wagner « Parsifal », qui pour lui, a « atteint les dernières limites du Beau et du Grand ». Il ajoute qu’il attend, tout comme leur éditeur, la suite du « poème » pour pouvoir avancer le travail. En post-scriptum, il lui demande de bien vouloir lui adresser 2 places pour « Tabarin » qu’il n’a pas encore vu.