A Amsterdam, chez François L'Honoré, 1745. In-8°, [24]-340-[20] pages. Reliure plein veau caillouté, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de tiotre marron, triple filet doré encadrant les plats, tranches rouges.
Illustré de 75 gravures sur bois dans le texte, à mi-page (par P. LS. d'après Holbein) et de 6 planches dépliantes gravées en taille-douce. Un ex-dono tardif (novembre 1960) en page de garde, sinon très bel exemplaire.
Basileæ (Basel), typis G. Haas, ex officina J.J. Thurneisen, 1780, in-8°, 1 Frontispiz-Porträt von Erasmus (gestochen von S. Gränicher nach Hans Holbein) + XVI + 355 S., illustriert mit 83 Textholzschnitten von Heinrich Heitz nach Hans Holbein, vereinzelt leicht gebräunt, breitrandiges Exemplar seitlich und unten unbeschnitten , Front. und Anfangsblätter mit leichten Feuchtspuren an den unbeschnitt. Rändern, vereinzelt unbedeut. fleckig, einige Blätter leicht gebräunt, reliure en d.-cuir rouge du XIXème. Coiffe tirée.
Gut illustrierte Neuausgabe. Das «Lob der Torheit» ist das bekannteste Werk des Erasmus. Die satirischen Kupfer geben Holbeins Randzeichnungen in seinem Exemplar der Froben-Ausgabe von 1515 wieder, nachgestochen von Heinrich Heitz.“Ces dessins (de Hans Holbein), faits à la plume, se trouvent sur les marges d'un exemplaire de l'Eloge de la folie, conservé au Musée de Bâle, et auprès duquel des amateurs de tous les pays viennent chaque jour en pèlerinage.” (Notiz in der französischen Ausgabe von 1870).Van der Haeghen I/127; Brunet II/1037. Image disp.
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Amsterdam, Chez François l’Honoré, 1745, in-8vo, 12 ff. + 340 p. + 10 ff. de table, illustré de 75 gravures sur bois (par P. LS. d’après Holbein) + 6 planches gravées en taille-douce dépl., çà et là quelques rousseurs, taches ou faiblesses du papier, reliure en basane d’époque, coiffe tirée avec manque, charnières faibles et part. fendues, corps du livre légèrement courbe.
Edition populaire bien illustrée. Il s’agit d’une fiction burlesque et allégorique. Erasme y fait parler la déesse de la Folie et lui prête une critique virulente des diverses professions et catégories sociales, notamment les théologiens, les maîtres, les moines et le haut clergé, mais aussi les courtisans dont nous avons une satire mordante. Cet auteur a excellé dans le genre satirique. Ainsi, il est l’auteur des Colloques : une satire piquante des mœurs de son époque qui souligne son esprit indépendant. Mais dans l’Eloge de la Folie, la satire s’élargit et dépasse l’époque de son auteur pour atteindre la société humaine en général. Cohen, 348 (éd. de 1731). Image disp.
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