ALMANACH DU COMMERCE DE PARIS, des départements, de l'Empire français, et des principales villes du monde;
Reference : LCS-18198
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Paris, chez J. de la Tynna, Propriétaire-Rédacteur, rue J. J. Rousseau, n° 20. In-8 de 1039 pp. Plein maroquin rouge, encadrement de filets et roulette dorés autour des plats, armoiries de l’Empereur Napoléon Ier au centre des plats, dos lisse richement orné, coupes décorées, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 211 x 129 mm.
L’Almanach du Commerce pour l’année 1812 relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Il présente le « Tableau abrégé des principales productions et des principaux objets d’industrie de l’Empire français ; son étendue, sa population, etc. Paris : les manufacturiers, banquiers, négocians, marchands de tous états, agens de change, courtiers de commerce, libraires, journaux et feuilles périodiques, notaires, avocats, avoués, huissiers, etc., etc.; les Ministres, les grandes administrations, les tribunaux, la Banque de France, l’administration des postes, et les jours de départ des lettres pour la France et l’Étranger ; les messageries ; une liste particulière des principaux habitans de Paris ; enfin, les renseignemens les plus étendus dont la connaissance peut être utile au commerce, à l’industrie, aux arts et aux affaires. Départemens de l’Empire Français : l’étendue, les productions, la population, la désignation des préfectures, sous-préfectures, tribunaux, conservation des hypothèques ; les grandes routes, rivières et canaux navigables ; les manufacturiers, banquiers, négocians, libraires, agens de change, courtiers de commerce, principaux marchands, notaires, avoués et huissiers ; les chambres et bourses de commerce ; les chambres consultatives de manufactures, fabriques, arts et métiers ; les consuls et les vice-consuls des puissances étrangères ; les foires principales, etc. Les principales auberges ; les principaux cafés ; les curiosités des grandes villes les édifices publics remarquables par leur antiquité ou leur architecture ; les salles de spectacles, promenades , etc. Principaux états et principales ville du monde : l’étendue, les principales productions, la population, l’industrie, les principaux négocians et banquiers, etc., etc. Liste des brevets d’invention accordés pendant l’année 1811. Les journaux, ouvrages et feuilles périodiques. Annonces de livres nouveaux relatifs au commerce, à la banque, à l’industrie et aux arts. Une table générale et détaillée, contenant, par ordre alphabétique, tous les noms des villes et tous les principaux articles compris dans l’ouvrage. » On y apprend par exemple que l’Empire de la Chine « occupe une superficie de près de 830,000 lieues carrées », que « sa Population est évaluée à 100,000,000 d’habitants, dont 30,000,000 appartiendraient au Thibet, à la Corée, et aux autres contrées du Nord et de l’Ouest, réunies maintenant à cet empire ». Que ses productions principales sont le Riz, le froment, le millet, les légumes, les fruits, la soie, le coton, la laine, le thé, le miel, la cire, le tabac, la rhubarbe, la camphre, le musc, l’ambre, l’or, le cuivre, le fer, l’acier, l’étain, le bois d’aigle, le bois de fer, le bambou, etc. Concernant le commerce de la Chine : « le commerce intérieur est très florissant ; mais à l’exception du seul port de Canton, ou du seul article du thé le commerce extérieur, quoique assez étendu, n’est pas proportionné à la population de l’empire et à la richesse de ses productions. Le commerce avec Batavia et les Manilles a quelque activité ; celui avec le Japon n’est que toléré. Les Anglais et les Américains sont à peu près les seuls peuples occidentaux qui fassent maintenant le commerce avec la Chine. On y porte de l’argent en piastres et en barres, des draps d’Europe, des vins, des dents d’éléphant, des ouvrages d’horlogerie, etc. On en tire du thé, des étoffes de soie, du coton en bourre ou filé, des toiles de coton et de chanvre, de l’or très fin, du cuivre jaune, de la porcelaine, des ouvrages en vernis, de l’encre, de la gomme lacque, de la soie blanche… et par les caravanes qui traversent les provinces russes, du thé et des étoffes de soie. On consomme annuellement en Europe et aux Etats-Unis, vingt-sept millions de livres de thé, dont plus de la moitié en Angleterre. » Ou encore, qu’aux Etats-Unis d’Amérique, la Population est constituée de : - hommes libres……………..…. 5,156,000 - esclaves…………………...…...1,024,900 - Hommes de couleur, libres…... 131,000 Soit un total de : …………....…6,311,900 habitants, etc. Fort bel exemplaire relié à l’époque aux armes de l’Empire Napoléon Ier. Napoléon Bonaparte, deuxième fils de Charles-Marie et de Marie-Laetitia Ramolino, naquit à Ajaccio le 15 août 1769 ; promu sous-lieutenant en 1785, il monta rapidement en grade et était déjà général de division en 1795 ; le 9 mars 1796, il épousait Marie-Joséphine-Rose Tascher de la Pagerie, veuve du Vicomte de Beauharnais, quelques jours après avoir été nommé commandant en chef de l’armée d’Italie ; ayant renversé le Directoire par le coup d’état du 18 brumaire an viii (9 novembre 1799), il se fit nommer premier consul pour dix ans (24 décembre 1799), puis consul à vie le 2 août 1802 ; il fut proclamé empereur des Français par le sénat en 1804, et fut sacré à Notre‑Dame sous le nom de Napoléon Ier par le pape Pie vii, le 2 décembre de la même année ; en 1805, ayant érigé en royaume la république cisalpine, il se fit couronner roi d’Italie à Milan ; un an après en 1806, il prit le titre de protecteur de la Confédération du Rhin. Les campagnes toujours victorieuses de Napoléon contre les puissances de l’Europe coalisée, valurent à la France un agrandissement exagéré ; les pays voisins étaient gouvernés par des frères de l’empereur qui épousa le 2 avril 1810, l’archiduchesse Marie-Louise-Léopoldine-Françoise-Thérèse-Josèphe-Lucie d’Autriche, fille de l’empereur François Ier, après avoir fait casser pour cause de stérilité son mariage avec l’impératrice Joséphine le 16 décembre 1809. Mais l’ambition de Napoléon causa sa perte et les armées de l’Europe soulevée tout entière contre lui envahirent la France et le forcèrent à abdiquer à Fontainebleau le 11 avril 1814 en faveur de son fils et à accepter l’île d’Elbe en toute souveraineté (3 mai 1814). Les fautes de la Restauration l’incitèrent à rentrer en France (1er mars 1815) ; il reprit le pouvoir après un retour triomphal (20 mars), mais il fut aussitôt mis hors la loi par l’Europe ; battu à Waterloo le 18 juin 1815. Napoléon, après un règne de Cent jours, abdiqua une seconde fois en faveur de son fils le 22 juin 1815, se rendit à Rochefort et chercha un refuge sur le navire anglais « le Bellérophon ». Le cabinet anglais, abusant de la situation, le considéra comme prisonnier et le fit transporter à l'île de Sainte-Hélène (17 octobre 1815) où il mourut le 5 mai 1821.
1745 5 volumes in-8 (214 x 135 mm), plein cartonnage à la Bradel rouge fuchsia marbré, pièces de titre de veau vert bronze (reliure uniforme de l'époque).
Première édition collective donnée par l'Imprimerie impériale, de l'ensemble complet des "cinq Codes de l'Empire Français", tables et annexes. 1- Edition originale in-8° de troisième tirage du Code civil, modifié et rebaptisé "Code Napoléon" par la loi du 3 septembre 1807, pour l'adapter aux institutions du nouveau régime.2- Edition originale in-8° de troisième tirage du premier code de procédure civile instauré par la loi du 14 avril 1806, entré en vigueur le 1er janvier 1807. Il est resté plus d'un siècle sans être retouché pour être finalement définitivement abrogé en 2007.3- Edition originale in-8° de troisième tirage du Code de Commerce accompagné de sa table. Présenté par les juristes Gorneau, Vignon, Legras et Vital-Roux, le Code de Commerce fut adopté le 15 septembre 1807.4- Edition originale in-8° de premier tirage du Code pénal. Promulgué le 22 février 1810, il devait remplacer diverses lois adoptées pendant la Révolution. Ce nouveau code, réintroduit notamment la prison à perpétuité et la marque au fer rouge, qui avaient été abolis par le code pénal de 1791. Il est resté en vigueur en France jusqu'à son remplacement le 1er mars 1994.5- Edition originale in-8° de premier tirage. Mis en application en janvier 1811, après la promulgation du Code pénal, le Code dinstruction criminelle visait à réformer la procédure pénale dans un contexte de renforcement du contrôle social et politique de lépoque. Après plusieurs réformes au cours des siècles, il a été remplacé le 1er mars 1994.Quelques feuillets brunis. Quelques petits accrocs de papier à la reliure.Très bon exemplaire, entièrement non rogné, à toutes marges, dans sa première reliure uniforme, tel que paru.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
, Paris, Impr. impériale 1812, in-8, br. sous couv. d’attente, non rogné, texte frais, 440p.
Phone number : 01 43 29 46 77
, Paris, Impr. impériale 1813, in-8, pl. veau blond moucheté d’époque, dos à nerfs orné de filets dorés, tit. dorés sur pc. havane et verte, tr. mouchetées, bon état hormis des traces de colle sur les gardes et qq. rousseurs. Tableaux dépliants des Dépenses variables ordinaires des Départements pour l’année 1812, XXIV-384p.
Phone number : 01 43 29 46 77
Une feuille de papier vierge in-8° (23,5 x 18,7 cm) au filigrane de Napoléon tête laurée, empereur et roi. Très bel état.
Phone number : 06.31.29.75.65
Eugène GUERNIER et G. FROMENT-GUIEYSSE (sous la direction de ...) Encyclopédie Coloniale et Maritime, Encyclopédie de l'Empire Français
Reference : 4944
(1942)
Paris Encyclopédie Coloniale et Maritime 1942 1 4° Demi-basane et toile à décor de l'éditeur 432 Un fort volume in 4° de 432 pages, nombreuses illustrations et cartes dans le texte. Poids 2kg200 avant emballage, frais d'envoi colissimo 15 . Remise en mains propres possible.
Ouvrage très documenté sur les ressources et revenus du pays qui n'était pas encore indépendant à cette date Coins légèrement heurtés, mais bon état général Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
CHEZ L'AUTEUR. 1856. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Une page, avec 3 tampons de l'époque. Signature du Maire. 35 x 25 cm. Notes à la plume au dos du Passe-port.. . . . Classification : 100-Affiches Publicitaires
Haute-Garonne, Saint-Gaudens. Classification : 100-Affiches Publicitaires
****. 14 mars 1864. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Document de 7 pages, comportant des textes imprimés et des textes manuscrits à la plume. Signé et Daté.. . . . Classification : 0-Affiches Cinéma
Classification : 0-Affiches Cinéma
****. 3 nov. 1860. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Document de 6 pages, comportant des textes imprimés et des textes manuscrits à la plume. Signé et Daté. Tampon-Fiscaux.. . . . Classification : 0-Affiches Cinéma
Classification : 0-Affiches Cinéma
LAPIE, Pierre (1779-1850) & son fils Alexandre-Emile (1809-1850) - Cartographes et graveurs - Publièrent 4 Atlas importants : 1811, Empire français (Alexandre), 1812 Atlas Classique et Universel (Pierre), Atlas Universel de Géographie Ancienne et Moderne (émission commune) & 1848 Atlas Militaire ( Alexandre).
Reference : 23713
(1829)
1829 PARIS, Eymery, Fruger et Cie Editeurs, 1829 - EDITION ORIGINALE - Bien complet des 50 cartes couleurs (certaines fortes traces d'humidité) - In-folio, 52,5 x 37,5 cm - 1/2 Reliure -1 mors fatigué - Dos lisse orné - 4 + 100 pages de texte (mouillures) puis 50 cartes gravées par Lallemand, en double pages montées sur onglet et colorées à la main excepté les 2 premières : systemes Planétaires et Planispheres Célestes qui sont en noir - Envoi rapide et soigné
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris, Editions Saunier, (janvier) 1946. 1 vol. (120 x 190 mm) de 114 pp., 1 et [3] ff. Broché, couverture saumon, liseré rouge. Édition originale sur papier ordinaire.
Contient une extraordinaire description du comportement de Giraud entre décembre 1942 et Mai 1943. Provenance : Salon du Vieux Papier, Porte Champerret, 31 Octobre 2009.
1 volume in-8° sous couverture d'attente, 29 p. couverture usagée au niveau du dos. Très bon état. Rare.
Phone number : 06.31.29.75.65
PROSPECTUS ou Avant-Propos du Tableau de l’Emigration des Royalistes françois contenant un précis historique des causes productrices et des évènements qui ont accéléré la dissolution d l’Empire français.
Reference : 8588
WACQUANT (Général baron de) Maréchal d'Empire (1754-1844) au service de l'Autriche de 1771 à 1844. Le baron de Wacquant, né en 1754 à Briey en Lorraine, fut un des généraux de l'Europe du XIXème siècle, qui a obtenu le plus de décorations, dont plusieurs sur le champ de bataille, où il fut présent. D'abord contre les turcs, ensuite contre les français. Il fut également un remarquable négociateur pour des missions de la plus haute importance auxquelles il prit part, en particulier en 1805, dans le traité avec Bernadotte, en 1807 dans « les affaires » de Braussan, en 1809 à la frontière de Salzbourg et de la haute Autriche, en 1814 dans la démarcation des frontières entre la France et l'Allemagne. Soixante quinze années de sa carrière militaire figurent dans ces 2 ouvrages. Mis en retraite en 1836. Il débute en 1771 sa carrière, dans le corps d'artillerie des Pays-Bas et la terminera comme "Feldzengmestre" en 1836. Tous les Diplômes des Grandes décorations ainsi que son parcours militaire sont présents dans cet important ensemble.
Reference : 114C27
Volume I. Le premier document daté de 1777, est signé de Bruxelles, par le général comte Joseph Jean de Ferraris (1726-1814). Officier général au service de l'Autriche, il fut un cartographe reconnu pour sa carte des Pays-Bas autrichiens, établie à cette date. De Wacquant servit sous ses ordres pendant cette période en particulier pour la « levée » de cette nouvelle carte. Jean de Ferraris sera à plusieurs reprises, l'officier qui validera les compétences du jeune soldat sur plusieurs autres documents. On trouve à la suite également de nombreux certificats signés par un grand nombre d'officiers autrichiens avec pour chacun apposé, le cachet de cire rouge de leurs armes : general major Stanislas Mikovényi de Breznobanya (1728-1802), Johan Graf Benedikt Nobili (1758-1823), Karl Nikolaus von Steinmetz (1719-1788), baron Bydeskuti von Ipp (1751-1799), général Karl von Batschek (1715-1802), Heinrich-Johann de Bellegarde (1757-1845), le comte Joseph Kinsky, (1731-1804) etc. La plupart des documents sont relatifs aux missions, aux conflits et à plusieurs batailles. (Prise de Sabatsch en 1788, action d'éclat à Galgenberg, attaque réussie à Seckenheim, siège de Valenciennes, etc.). Concernant le conflit avec la France, sur un même document deux minutes des lettres du général Chancel (1753-1794) figurent dans ce recueil. L’une est adressée à S.A.S le prince de Cobourg et la seconde à S.A.S Ferdinand duc de Wurtemberg. Ce témoignage historique relate la résistance de Condé. Il est daté du 23 mai 1793, pendant le siège. Le général Chancel rend réponse à l'offre de capitulation proposée par le prince de Cobourg. « Je n'en accepterai jamais que de cette nature. En conséquence, jaloux de mériter l'estime de votre A. S. et celle de mes concitoyens, je déclare que je conserverai jusqu'à la dernière extrémité la forteresse de Condé à la République française [....] Au dessus de tout intérêt personnel j'ai combattu loyalement et je combattrai de même jusqu'a la mort pour soutenir les droits sacrés de l'humanité et pour défendre la souveraineté de ma nation... ». Quant au prince Ferdinand de Würtemberg qui sera le grand vainqueur de Condé, il ajoute : « … S’il est jamais question de capituler, ce qui n’arrivera pas avant que tous mes moyens de défense soient épuisés, ce sera alors une consolation pour moi, et pour ma brave garnison d’avoir à traiter avec un général qui aura appris à nous estimer, et qui connait aussi bien que moi les lois de l’honneur. ». De Schwezingen, le 23 octobre 1797, Charles Louis d’Autriche lui recommandera d’être prudent pour s’emparer des portes de la ville du Wurzbourg afin de ne pas froisser « le Prince Evêque ». (Georg Karl von Fechenbach, 1749-1808). Pièce signée. Un an plus tard, le 21 décembre 1798, il signera l’ordre pour la rectification des limites de Wurzbourg. Pièce signée. Il sera le signataire de plusieurs autres documents, avril 1807, 1810. Faisant suite à la bataille d’Austerlitz, Ferdinand Charles Joseph Victor d’Autriche- Hesse (1781-1850) donnera le 10 décembre 1805, du quartier général de Steken « plein pouvoir » à de Wacquant pour « traiter avec l’officier major des troupes impériales françaises, que désignera à cet effet Monsieur le Maréchal d’Empire Bernadotte afin de déterminer en conformité de l’article 1er de l’armistice conclu le 6 décembre, la ligne de démarcation depuis Tabor jusqu’à Luiz. ». Pièce signée en français. Le 17 décembre suivant, il lui indique que « les prisonniers bavarois faits dans la journée du 5, avaient été mis sur le champ en marche sur Prague ; j’ai écris le 8 que je faisais arrêter cette marche ; le 9 décembre a été conclu, entre Monsieur le général de division Berthier et le lieutenant général Comte de Hohenzollern une convention par laquelle je m’engage à rendre ces prisonniers […] Un engagement pris en mon nom par mon chargé de pouvoirs devait ce me semble suffire à Monsieur le Maréchal… ». Pièce signée en français. 23 décembre 1805, il lui indique la conduite à tenir « il ne faut céder en rien » et le charge d’en informer Bernadotte. « Les nouvelles prétentions que forme le Maréchal Bernadotte et qu’il appuye sur des paroles du prince Jean de Lichtenstein ou sur un ordre du Maréchal Berthier sont entièrement opposés au terme précis de l’armistice, qui détermine d’une manière positive l’Est de la route, comme ligne de démarcation et Mr le Maréchal n’a pas plus le droit d’exiger au-delà de cette ligne, que je n’ai celui de lui céder d’avantage ; la lettre de l’armistice doit être notre règle commune de conduite… ». Pièce signée en français. On trouvera à la suite plusieurs documents signés en allemand par Ferdinand. (Certificats de bonne conduite et recommandations). En 1810, le comte de Vaublanc (1756-1845) alors Préfet de Moselle, adressera une lettre au baron de Wacquant, datée du 23 novembre, pour lui indiquer qu'il a écrit au ministre de l'Intérieur afin de faire annuler l'arrêt prononcé contre lui, pour avoir porté les armes contre la France postérieurement en septembre 1804, et « n'avoir pas profité de l'amnistie ». Lettre signée. Pendant les Cent-Jours, la Suisse étant appelée à veiller à la sureté de ses frontières, le baron d’Andlau (1766-1839) adresse d’Arlesheim, le 23 mars 1815, une lettre au baron de Wacquant, alors commandant général du corps autrichien et gouverneur de la forteresse de Mayence. Il lui exprime en réponse, ses idées dans les circonstances difficiles. « Le cas où nous devons nous trouver dans le plus grand embarras, menace déjà d’approcher. Plusieurs villes du voisinage en France ont arboré le drapeau tricolore et on suspecte le Maréchal Suchet de vouloir suivre l’exemple de son collègue Ney et se déclarer pour Napoléon, qui, d’après les nouvelles qui m’arrivent dans ce moment vient d’entrer à Paris. Comme les troupes Autrichiennes, trop faibles pour résister avec succès, se trouvent exposées par les bouleversements à quelque coup de main qui les fasse prisonnier ou du moins leur coupe la retraite en Allemagne par Basle si la gorge d’Aesch, éloignée de Huningue fut occupée, j’ai engagé Mr le commandant Maleck de se concentrer à Delémont situé à une distance assez considérable des frontières de la France, aussitôt que le danger approcherait… ». Lettre signée. 21 Juillet 1815. Frédéric Xavier de Hohenzollern, (1757-1844) délivrera un « plein pouvoir » au baron, pour traiter avec le général Rapp, alors encore en résistance aux assauts ennemis, après la défaite de Waterloo. Lettre autographe signée. Volume 2. Liste des décorations par ordre chronologique Brevets de sous-lieutenant, lieutenant, et de lieutenant capitaine, signés par le feld maréchal comte Pellegrini (1779, 1785, 1789). Brevet de chambellan du roi de Bavière. Pièce signée par Maximilien (1797). Brevet de colonel. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800). Brevet de l'ordre de Marie-Thérèse. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800), contresignée par Klemens Wenzel von Metternich (Metternich-Winneburg). Brevet de colonel du régiment d'infanterie de Iellachich. Pièce signée par François 1er d'Autriche. Brevet de colonel feldvachneister. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1805), contresignée par Charles Louis d’Autriche. Brevet de général-major-brigadier. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1807). Brevet de lieutenant feldmarschal. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1809) contresignée par le comte de Heinrich- Johann de Bellegarde. Brevet de nomination en tant que colonel du régiment de Iellachich (1810). Décret de chambellan de S. M. Impériale (1812). Brevet de commandeur de l'ordre de Maximilien Joseph de Bavière. Pièce signée par Maximilien 1er de Bavière. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes relatifs au traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814 avec le roi de France, et d'intervenir à la commission de démarcation qui va se réunir en exécution du traité. (Le traité de Paris du 30 mai fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est exilé à l’île d'Elbe) Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 22 septembre 1814, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich,, alors ministre d'Etat. Pièce en français. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes pour délimitation de frontières. Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 8 février 1816, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich, alors ministre d'Etat. Pièce signée par Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) document relatif aux félicitations de l'Empereur pour cette mission. Pièce signée 12 juillet 1816. Brevet de chevalier Grand Croix de l'ordre de St Vladimir, brevet donné pour sa présence près des troupes russes contre les français en 1813 et 1814. Pièce signée par Alexandre 1er de Russie (1819) en russe et en français. Nomination pour la baronne de Wacquant (sa deuxième épouse, née Marie-Anne de Wolff) comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Brevet de confirmation comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Nomination en tant que Président du Conseil supérieur de la guerre (1833). Brevet de Grand croix de l'ordre de Hesse. Pièce signée par Louis II de Hesse. Avis de Brevet de Feldzengmeister (1835). Attestation relative à la bataille d'Arperne. Pièce signée le 14 avril 1836 par le comte de Heinrich-Johann de Bellegarde. (Un des principaux généraux des armées autrichiennes pendant les guerres napoléoniennes. il fut gouverneur de la Galicie et du Milanais. Brevet d'admission à la retraite (1839). Brevet du grade de Feldzengmeister. Pièce signée par l'Empereur Ferdinand 1er. Un précieux recueil d'évènements et témoignages pour l’histoire de l'Autriche.
[Napoléon Ier (1769-1821 ; empereur des Français) ; Empire] LéVY, Arthur
Reference : 109223
(1928)
Paris, Calmann-Lévy, éditeurs, impr. Paul Brodard, à Coulommiers 1928 In-8 20 x 12,5 cm. Reliure plein maroquin vert empire, sous étui rigide jaspé, dos à nerfs ornés de filets dorés et encadrés du chiffre et des emblèmes aigle et abeilles impériaux, plats et contreplats encadrés de grecques écoinçonnées d’abeilles dorées, filets dorés sur les coupes, couvertures et dos conservés, tête dorée, portrait de l’auteur en frontispice, 240 pp., appendice, références des sources bibliographiques, table. édition originale tirée à 50 exemplaires sur papier de Rives. Celui-ci, imprimé spécialement pour Madame Arthur-Lévy. Bel exemplaire élégamment relié, avec infimes frottis et exempt de toute rousseur.
Très bon état d’occasion
[Napoléon Ier (1769-1821 ; empereur des Français) ; Empire] LéVY, Arthur
Reference : 109225
(1902)
Paris, Plon-Nourrit et Cie 1902 In-8 24,5 x 15,5 cm. Reliure demi-chagrin rouge à coins, filets dorés, dos à nerfs encadrés de fers dorés au chiffre de l’Empereur, tête dorée, couvertures conservées, II-663 pp., notes en bas de page, table des matières. édition originale sur grand papier enrichie d’un envoi autographe de l’auteur. Bon exemplaire légèrement frotté, intérieur très frais, exempt de rousseur.
Bon état d’occasion
HAXO (François-Nicolas-Benoît) Général français de la Révolution et de l’Empire (1774-1838)
Reference : 106C26
Belle lettre. Il prend des nouvelles sur la santé de son correspondant et lui conseille de « prendre moins à cœur les affaires de la chambre et les autres: cette excitation ne vous convient pas et il ne faut pas que la lame use le fourreau... ». Après un long déplacement où se succédèrent de nombreuses visites aux différents bataillons, il lui précise : « J’ai vu Laon, Guise, Combray : à Arras le bastion neuf n’est pas solide. Le régiment de Vaillant est très peu nombreux et je voudrais le lui voir quitter. [...] De Maubeuge, j’ai été visité Charleroi, Namur, Liège, d’où par Spa, j’ai poussé jusqu’à Cologne... ». Il revient sur les événements de Constantine où Ferdinand-Philippe d’Orléans, alors duc d’Orléans ne fût pas permis d’aller au combat aux cotés du général Damrémont, « Je n’ai point été surpris qu’on ne permit pas au duc d’Orléans d’aller à Constantine et je l’avais prédit à son officier d’ordonnance, mais je ne m’attendais pas à voir deux lieutenants généraux envoyés à Damrémont pour ce siège. Valée d’ailleurs est un vieillard comme moi. Les jeunes généraux ne sont-ils plus à la mode ? Lamy se bornera-t-il à faire son inspection ? Tout cela va s’éclaircir sous peu et d’ici à un mois nous aurons le bulletin. Je ne doute pas du succès vu la grandeur des moyens qu’on emploie et la faiblesse de la place. Cependant il pourrait y avoir à l’intérieur de la ville telle résistance qui occasionnerait des pertes : je fais des vœux pour que tout aille bien et que l’Europe nous croye (sic) toujours bons à qqelque chose. Fleury est homme de résolution et mènera bien l’affaire, si on ne le contrarie pas trop... ».
CHARLET (Nicolas Toussaint) peintre et lithographe français, célèbre par ses croquis des types militaires de la Révolution et de l’Empire, il fut un lithographe de talent (1792-1845)
Reference : 35C25
Belle lettre de recommandation en faveur du peintre Jean louis Canon, peintre et lithographe français, entré à l’Ecole des Beaux-arts le 8 avril 1826. Il encourage le directeur d’accepter son élève qui a reçu « une troisième médaille » et « qui a exposé cette année plusieurs portraits en pied et deux tableaux… ».
SAULCY, F (Louis Félicien Joseph Caignart de Saulcy, dit Félicien de Saulcy ou Félix de Saulcy, né à Lille le 19 mars 1807 et mort à Paris le 4 novembre 1880, est un archéologue et numismate français, conservateur de musée et sénateur du Second Empire, considéré comme l'un des fondateurs de l'archéologie biblique).Vicomte de CHATEAUBRIANDPOUJOULAT, Jean-Joseph-François - (La Fare 1808-Paris 1880)
Reference : 9305
(1882)
1882 PARIS, Vve A. Morel & cie -, 1882 - TOURS, Alfred Mame & fils - 1869 - In-4 - 1/2 Reliure - Dos lisse à faux nerfs - Pièce de titre marron, titre doré - I ) 336 pages, illustrations hors-texte à pleine page,protégées par serpente - Bien complet de la carte sur double page - légères rousseurs claires - Bon exemplairePARIS, L.F Hivert 1848 - Complet en 2vol in-8 - 2e édition revue et corrigée - Reliure Percaline rouge (frottée) , Mention "congrégation de notre-Dame Faubourgs Saint-Honoré, 205, entourée d'une couronne de lauriers- Dos orné de caisssons - Toutes tranches dorées - Orné de 2 frontispices gravés sur acier, 1 Grande carte dépliante en couleurs - III-460 & 492 pages - Bon exemplaire
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Vicomte de FLAVIGNY - Maurice Adolphe Charles de Flavigny, (Vienne, Autriche, 0/12/1799, Monnaie (37), 9/10/1873 - Comte de Flavigny, Député français, tour à tour légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Parcourut ainsi les trois familles de la droite française identifiées par l'historien René Rémond. Lors du Second Empire, Siégeait au Corps législatif avec un groupe de députés catholiques et libéraux, ce qui lui fit perdre le soutien du régime à partir des élections de 1863).
Reference : 48484
(1874)
1874
Les gardes du corps du Roi sont réparties en 4 compagnies (1 compagnie écossaise et 3 compagnies françaises). Ils assurent une partie du service intérieur et accompagnent le Roi dans ses déplacements. C'est l'élite de la Maison Militaire du Roi. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
PARTOUNEAUX (Louis, comte) général français de la Révolution et de l’Empire (1770-1835 à Menton)
Reference : 123C21
Superbe lettre de grand intérêt historique, détaillant avec une grande précision le déroulement de ses actions, écrite au moment le plus glorieux de toute sa carrière. Partouneaux vient de pacifier la Calabre, obligeant les anglais à lever précipitamment le Siège de Scylla. Il envisage l’avenir avec prudence, mais détermine qu’il y a grand intérêt de soumettre immédiatement cette région de la Basilicate, considérant que c’est une province dont la situation centrale dans le royaume est extrêmement importante.
MARCHAND (Jean-Gabriel) général français de la Révolution et de l’Empire (1765- 1851)
Reference : 102C21
Superbe lettre écrite dans les derniers jours de la Campagne de France et moins d’un mois avant la première abdication. Il déconseille à Dessaix d’envoyer des pièces de 12 à Chevrier, les chemins sont impraticables et avec le dégel des pièces de 4 ne passeraient pas. « … Il ne fait pas croire que nos troupes s’approchent de Nantua. Le Maréchal Augereau était bien hier à Villefranche, et à dix heures du matin il était vivement attaqué […] Le général Bardet de son côté était contre les faux bourgs de Lyon, et l’ennemi avait poussé des reconnaissances jusqu’au château de la poèpe : ainsi tu vois que nos troupes sont loin d’approcher de Nantua. Tu fais fort bien d’envoyer 5 hommes de la compagnie franche au fort. J’ai placé deux compagnies à Bellegarde, qui ont ordre de le soutenir s’il est attaqué ; je pense que cette manière il est assez bien défendu. Cependant je ne croirais point inutile que tu envoyasses deux autres compagnies sur la rive gauche du Rhône vis-à-vis le fort pour empêcher que l’ennemi ne puisse passer en dessous pour le tourner. Je ne puis pas approuver l’intention que tu as d’envoyer deux bataillons à Bonneville. Cela ne pourrait faire aucune diversion, parce que Genêve n’a rien à craindre de ce côté […] Il faut attendre l’arrivée de nos renforts avant de rien entreprendre ; d’autant mieux que nous sommes toujours menacé par notre flanc gauche. Nous devons attendre les Evènements : c’est là l’esprit d’une lettre que j’ai reçue du ministre cde la guerre. Je ne sais pas du côté de Bellegarde ce qui c’est passé au fort de l’Ecluse. Je n’ai point eu de rapport aussi je pense qu’il n’y a rien d’extraordinaire. ».
GROUCHY (Emmanuel de) général français de la Révolution et maréchal d’Empire (1766-1847)
Reference : 157C19
Il se trouve à la Ferrière, et annonce à Fanny que l’arrivée de ses deux lettres l’ont soulagé car il les attendait avec « une douloureuse impatience », sur l’état de santé de « notre chère enfant ». Noémie Grouchy, fille du maréchal née en 1830 devait succomber à une maladie en 1843. « Toutefois je suis encore tracassé de ce qu’aucune cause ne puisse être assignée à cette fièvre, si forte, si soudaine et qui cesse aussi inopinément, qu’elle est venue ! Comment d’ailleurs n’être pas dans de continuelles anxiétés en voyant le développement prématuré de cette pauvre petite, sa dévorante activité, sa sensibilité nerveuse, la faiblesse de son estomac… ». Faire voyager Noémie, par la malle-poste lui parait peu recommandé. « Le mieux me semblerait donc que je t’allasse te retrouver, la première semaine d’avril : nous passerions à Paris, le reste de ce mois et le deux may ; lendemain de la fête du roy, nous répartirions pour la Ferrière. » Sa santé passée s’améliore et il a pu remonter à cheval sans fatigue, « et avec un vrai plaisir physique mais l’exercice à pied me peine beaucoup et mes jambes sont toujours enflées ». Le printemps est prononcé ajoute-t-il, « tout pousse, pourvu que ces beaux jours ne soient pas suivis de biens vilains, le mois prochain ! ». Il lui demande de lui apporter plusieurs choses, un nouveau serre-bras, du papier et du thé.
GROUCHY (Emmanuel de) général français de la Révolution et maréchal d’Empire (1766-1847)
Reference : 156C19
On ne connaît que peu de chose sur l’activité et sur la postériorité du maréchal après la bataille de Waterloo, épisode tellement controversé, à propos de son rôle dans cette bataille, que l’on accuse communément d’avoir fait perdre, par son inertie. Dans cette copieuse correspondance, on ne peut que constater que ces lettres sont chargées d’un contenu, évoquant une grande tendresse. Elle nous révèle une admiration et un attachement partagé par le couple Grouchy. Il est dans son château de la Ferrière et informe Fanny de toutes les obligations liées à ce domaine et lui retrace ses déplacements à Paris, en particulier d’un dîner chez le père de Fanny en présence de plusieurs convives et des Dupaty (l’auteur et chansonnier Emmanuel Dupaty) dont la soirée se termina avec lui, par une partie d’échecs, après une visite aux Tuileries. « Hier nous fûmes comme des aventuriers aux Tuileries et Mr de Saint Joseph qui vient causer avec nous m’a dit que sa femme était grosse et qu’elle regrettait fort de t’avoir si peu vu à l’époque de son mariage », l’amenant à lui faire part de son observation concernant la multitude de femmes enceintes qu’il rencontrait au hasard de ses promenades. « Je ne sais pas comment seront les bals cet hiver, mais bien surement bon nombre de danseuses n’y seront pas. ». Il lui donne des nouvelles de l’élevage de Chevreuils qui « sont superbes » lui parle de leurs chevaux, des chiens « qui se portent bien », enfin d’une manière générale de la vie dans la ferme du château. La présence de Fanny loin de la Ferrière le désole. « J’y ai trouvé tout en bon ordre mais tu n’y es point : c’est te dire que je ne puis y goûter de satisfaction, ni m’y plaire. C’est pour moi une triste solitude que ce lieu quand je l’habitais sans ma bien aimée […] Me voilà ici depuis hier, ma chère femme : la route de Caen à Villiers est si mauvaise que je me suis bien félicité en la parcourant que tu n’es plus à le faire, dans ton état. Je ne sais en vérité comment tu t’en serais tirée : mes chevaux m’attendaient à Aunay (Aunay sur Odon), et dans les deux heures j’étais à la Ferière (sic). ». Concernant la vente de son bois, les marchands sont venus et ont signé les billets (à ordre), « Voilà une affaire finie », affaire qui le désolera suite au retour de ces billets, « escomptés à notre départ sont revenus protestés et voilà un nouvel embarras pécuniaire ». Cette situation a nécessité une démarche près de leur avocat « pour commencer un procès à ces gueux de marchands de bois…Tu juges combien je suis contrarié de cette anicroche, heureusement que ces marchands là ne sont pas au nombre des acquéreurs des coupes dernièrement vendues. ». Mi-novembre 1829, il est rassuré de la santé de Fanny, la sienne en revanche n’est pas fameuse, son rhumatisme dans la tête le fait encore souffrir ajouté à un mal de gorge. « Sans doute que le temps qui est devenu inopinément très vigoureux contribue principalement à ce mal… ». Il l’informe de ses contrariétés. « j’en éprouve de toutes les couleurs depuis mon arrivée, toujours les mêmes embarras, avec les fermiers de Surlemont : ils ne fournissent ni le bled, ni l’avoine qu’ils doivent : on ne sait comment nourrir les chevaux, il faut tout acheter… ». Le froid et la gelée l’empêcheront de se rendre à l’Hermitage « où mes chiens sont déjà rendus… Si cela dure, adieu la chasse pour cette année. Tu sais que le désir de pouvoir m’occuper de ma lettre aux auteurs du petit poème de Waterloo, entrait au nombre des motifs qui m’amenaient à la Ferière […] J’ai oublié de te donner des nouvelles des paons, et du cygne, ils se portent bien, et les poneys sont grands comme père et mère… ». Il abandonne son idée d’aller à la chasse. « Je ne vois que trop combien tu souffres de mon absence, je vais t’en faire le sacrifice et envoyer en express, dire à mon équipage dès ce soir - la peine que me fait de ma priver d’un plaisir si vif maintenant pour moi sera bien vite passé en songeant à la satisfaction que tu en auras n’est-ce-pas qu’elle sera réelle, ma bien aimée et que cette preuve d’affection te touchera un peu. ». La rejoindre est conditionné à « des rentrées de fonds » qui ne dépendent pas de lui, « sont-ce qui m’arrête ; tu dois bien croire que seul ici, ne pouvant sortir ni chasser, et n’ayant plus d’ouvriers puisqu’ils sont partis aux bois, le séjour de la Ferière, n’a rien qui soit propre à me faire désirer d’y rester ». Il ne voit dans les journaux, « qu’histoires de voleurs » et revient vers des nouvelles plus réjouissantes. « Les 3 paons sont chaque jour sous mes fenêtres, attendant leur petite redevance du matin… Les petits chiens sont gras comme père et mère et aucun n’est malade jusqu’à ce jour… ». Il lui adresse pour l’imprimeur, « deux nouvelles feuilles à envoyer de suite chez Didot (imprimeur, éditeur, Firmin Didot) : fais les y porter immédiatement après les avoir reçues, car ils sont très lents dans cette imprimerie, et je voudrais n’avoir que les épreuves à revoir à mon arrivée ». Il pense la retrouver à Paris, vers le 5 (décembre), et lui demande de faire retenir la malle-poste pour la veille « et m’envoyer un cabriolet à Aunay, le trois, la pensée de se voir enfin, le moment où je te presserai contre mon cœur me fait du bien : elle me fait oublier que je suis encore bien dolent, car le soir presque ridiculement exagéré que j’ai près de ma vieille carcasse, a prévenu une forte attaque de rhumatismes, mais n’a pu suffire pour me désarmer de douleurs vagues, et de cette tristesse provenant du dérangement physique nerveux qui en ce moment m’accable et ne prend assurément pas sa source dans les sentiments des souvenirs qui ne m’occupent pas plus ici qu’ailleurs. D’ailleurs, chère et vertueuse épouse, crois bien qu’ils n’ont de pénible depuis que tu me fais si complètement oublier les amertumes de ma vie, que le chagrins qu’ils te causent : ils sont à mes yeux, l’acquittement d’une dette sauvée : mais non une prolongation de regrets qui soient même à t’affliger ou à te blesser – avec le temps, tu les approuveras mieux que tu ne peux encore le faire. Je vais envoyer à Mr Longchamps surement cette explication pour qu’il tache d’envoyer, ce que tu désires, la non venu de ton mari à Paris… ». Il la remercie pour l’envoi de la brochure du général Gérard, « J’y répondrai, c’est nécessaire, de toutes les manières - Gardes les épreuves de ma lettre…Je les recorrigerai à mon arrivée et avant mon départ je t’expédierai la fin de cette réponse, que j’aurais voulu faire courte mais c’est chose impossible ; J’espère que désormais que tu la trouveras mesurée. Si d’ailleurs elle n’est pas bien, j’y ferai, à Paris, les changements que nous croyons devoir améliorer : il est trop tard pour renvoyer ici les épreuves…».
DIEHL, Charles - Strasbourg, 19 janvier 1859, Paris, 1 novembre 1944 - Historien de l'art français, spécialiste de l'Empire byzantin
Reference : 47201
(1928)
1928 Paris et Bruxelles, Edité par G. van Oest, 1928 -Edition Originale - In-4 - Reliure verte 1/2 toile à coins - couverture conservée - +61 pages + Table - LXIV planches - Très bel exemplaire
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148