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‎Trois lettres manuscrites.‎

‎Valladolid le 16 octobre 1809; Mayence le 20 mars 1813; sans lieu, 1814. Provenance: Librairie Coulet et Faure, puis Abbé Bernard Merlette. ‎

‎- Trois pages in-folio, de Valladolid le 16 octobre 1809; adressée au prince de Wagram Louis-Alexandre Berthier, major général des Armées, signée Kellermann. Le général est commandant de l'armée impériale du nord de l'Espagne et rapporte sommairement au Prince Berthier la victoire d'Alba de Tormès contre le duc Del Parque. - Une page et demie in-folio, de Mayence le 20 mars 1813; adressée au général de division Baron Desbureaux, commandant la Division de Strasbourg et lui demandant d'envoyer de toute urgence à Mayence " tous les objets d'artillerie, fusils et munitions", signée du Duc de Valmy (Le titre de duc de Valmy et de l'Empire a été créé en mai 1808 par Napoléon Ier au profit de François Christophe Kellermann, maréchal d'Empire). - Trois pages in-8 adressées à son homme de confiance qui gère son domaine de Johannisberg sur le Rhin, et lui donne les instructions pour toucher son salaire de Me Vatin, pour éventuellement emménager à Paris " si l'ennemi est repoussé et qu'il n'y a plus d'invasion à craindre, vous irez comme à l'ordinaire à la campagne, dans le cas contraire si la prudence exige de rester à Paris, vous chercherez un petit logement au prix de mille à 1900 par an..." et donne des consignes quant à son grand uniforme et ses cartes '"je laisse mon grand uniforme ici, il faudra bien le soigner contre les vers ainsi que mon chapeau, mes cartes seront emballées...". Enfin, quelques lignes plus concrètes "faire serrer l'avoine, foin et paille et vendre après avoir gardé ce qui est nécessaire pour le petit cheval. Me garder 30 bouteilles de mon vin en réserve". Membre de la Société historique de Compiègne (en 2009), labbé Bernard Merlette, érudit bien connu des médiévistes, notamment pour ses travaux sur les écoles et les bibliothèques de Laon, mais également pour son intime connaissance des manuscrits médiévaux et laide précieuse quil a toujours bien voulu apporter aux chercheurs, a aussi, durant plusieurs décennies, rassemblé une importante bibliothèque de recherche, au gré dune fréquentation assidue des libraires et bouquinistes parisiens. ‎