1840 Paris, Delloye, 1840, 8 volumes (sur 9, le tome 2 manque) in 12 brochés ; couverture muette de l'éditeur ; Tome 3 avec dos cassé et petit manque marginal de papier à la couverture.
Illustré en frontispice de 4 portraits, 2 cartes, un plan et une vue de Ste Hélène. ...................... Photos sur demande ..........................
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Genève, La Palatine, 1949, petit in 8° broché, 271 pages ; 8 illustrations hors-texte ; couverture illustrée.
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Bruxelles, H. Rémy, 1822 [- 1823] & Raynal et Roret, 1824 pour les 2 volumes de la Suite. Dix volumes in-8 (8 pour le Mémorial, 2 pour la Suite), plan replié de la résidence dit "tracé de Longwood" au tome I, grande carte repliée "pour l'intelligence de la Campagne d'Italie" au tome IV, carte dépliante de l'Ile de Ste-Hélène au tome VIII qui se vendait séparément et que l'on ne trouve pas dans tous les exemplaires, table raisonnée occupant les 73 dernières pages. Portrait du comte de Las Cases au premier volume de la suite. Quelques rousseurs. Demi-basane racinée d'époque uniforme pour les 10 volumes, dos lisse orné de filets, pièces de titre et de tomaison rouges et vertes (quelques frottements et coins usés).
Édition belge parue en même temps que l'édition originale française (Paris, 1823), à quelques jours près dit Clouzot et présentant le même texte sans aucune variante. Seuls les deux premiers tomes sont datés 1822. Important journal commencé le 20 juin 1815, reprenant toutes les conversations avec l'ex-empereur, jusqu'à son expulsion de l'ile en novembre 1816. "Rien ne prédisposait le comte de Las Cases, aristocrate émigré à Londres pendant la Révolution, homme sans relief mais fidèle serviteur de l'Empire, à écrire ce qui allait être le plus grand succès de librairie du XIXe siècle...Deux ans après avoir rendu son dernier souffle, le proscrit de 1815 reprenait vie sous la plume de son chambellan qui, pendant un peu plus d'un an...avait recueilli et consigné sur le papier les impériales confidences. On sent que Las Cases, poussé par le grand vent de l'Histoire qui balayait sa frêle personne, en a rajouté. Mais ce Napoléon intime, quotidien, abandonné et la tête encore pleine de ses campagnes, a quelques chose qui inspire presque la compassion. On est pas tenu de le croire sur parole quand il se dresse en défenseur de la liberté des peuples et pourtant, son insistance à se poser en héritier de la Révolution...en ferait presque oublier les excès de son despotisme. C'est d'ailleurs ce Napoléon-là que le Mémorial a ressucité, le monarque déchu redevenu ce qu'il avait été au temps des sans-culottes, l'homme du peuple qui rêvait maintenant dans son exil de courir les spectacles et les cabarets littéraires de Paris et de se régaler pour trente sols d'un dîner au Palais Royal. Las Cases fit beaucoup pour la légende napoléonienne. Une légende à laquelle s'abreuvèrent de Hugo à Nerval, de Stendhal à Musset, tous les enfants du siècle" (Daniel Bermond). Bel exemplaire dans sa reliure d'époque.