P., Pierre Mariette (vers 1650). In 12, demi-vélin ancien, titre manuscrit, plats de papier marbré, tranches rouges.
"Charmante suite gravée comprenant un titre-frontispice encadré de tambours, arcs et carquois, boucliers, agneau ... et 118 planches d'emblèmes, peuplées de petits amours ailés, et autres personnages auréolés. Chacune est accompagnée d'une sentence et d'un verset de l'Écriture en latin et d'un distique en français. Quelques planches portent l'excudit I. Messager : cette édition de Pierre Mariette est donc la remise en vente de celle de Jean Messager (son prédécesseur) qui avait publié ce recueil, en 1631 avec le même nombre de planches. Elle reprend en l'amplifiant de 35 emblèmes nouveaux, le recueil de 83 emblèmes d'amour sacré publié en 1629 par le libraire anversois Gérard Wohlschaeten sous le titre d'Amoris divini et humani antipathia, qui lui même reprenait et complétait une suite de 39 emblèmes gravés en taille-douce par Gillis Van Schoor Philippe de Mallery et publiés par Michael Snijders à Anvers en :1626 sous le titre d'Amoris divini et humal1i effectus. Cette famille d'éditions successives (... ) manifeste non seulement le succès singulier d'un recueil, mais reflète aussi la tendance inhérente à tout livre d'emblèmes à toujours engendrer de nouveaux livres. (Chatelain pp. 166-167). Une 119ème planche non numérotée est présente dans notre exemplaire (signée par Messager). [Praz, 255; Landwehr, 272]."
1701 basane claire, dos à n., pièce de titre en mar. in-12, 408pp. (y compris le faux-titre frontispice), 1 vignette, 100 emblèmes gravés au burin en médaillons. Lyon Vve Claude Chavance & Mathieu Chavance fils, 1701
Chaque médaillon est accompagné de sa devise latine, d'un quatrain en français. La dédicace au Duc de Bourgogne est signée de l'éditeur. Le privilège est de janvier 1699 et l'achevé d'imprimer de mars 1701.
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Iéna, Matth. Birckneri, 1686. In-12, veau, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). [12] ff. - 795-(5) pp.
Nouvelle édition en latin de ce célèbre recueil de 100 symboles, paru pour la première fois à Munich en 1640, ornée d'une page de titre-frontispice à l'adresse de Francfort et Leipzig, et de 103 gravures sur bois dans le texte. (Chatelain, Livres d'emblèmes et de devises, p. 147).Diego Saavedra Fajardo (1594 - Madrid, 1648) était un diplomate espagnol influent du règne de Philippe IV, envoyé à Rome puis à la cour de Bavière. Ex-libris armorié Pamela & Raymond Lister.Traces anciennes de restauration.
Paris 1732 in 12 1 volume reliure pleine basane fauve de l'époque, dos a nerfs orné, pièce de titre, 73 pages, 41 pages, 1 feuillet non chiffré et 82 pages, 12 figures gravées. Bon exemplaire
Bon Couverture rigide
Anvers (Antverpen), George Gallet, 1700, in-4° (26 x 19 cm), 63-(1) pp, y compris la page de titre imprimée en rouge et noir, un frontispice et 42 belles planches hors texte gravées à la riche symbolique d'inspiration baroque d'après Romeyn de Hooghe, réparties en trois groupes de 13 planches avec chacun un frontispice A, B et C, tirées sur vergé fort. L'ouvrage contient également la page de titre de l'édition hollandaise (1694) et 9 planches de texte expliquant les planches en flamand ; Reliure plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, mors fendus, dos abîmé avec mques de cuir, coiffes arasées, intérieur propre et sans rousseurs. – Avec relié à la suite : GOVERTS (Abraham). Een waar Christen op zyn sterfbed (Un vrai Chrétien à son lit de mort), Amsterdam, H. vande Gaete, Voor den Auteur, s.d. (1715), 20 pp non foliotées dont le titre
Bien complet du frontispice et des 42 gravures hors texte à pleine page de Romeyn (ou Romain) de Hooghe (numérotées 1 à 39 et A, B, C). — Adaptation du Miroir de la bonne mort du père espagnol David de La Vigne, d’abord publié en 1646 puis en 1673 avec la reprise des figures allégoriques du peintre graveur Romeyn de Hooghe (1645-1708) regravées pour cette édition. On y trouve l’homme sur son lit de mort, tourmenté par des démons ou entouré d’anges, qui lui présentent des scènes de la vie du Christ pour lui servir d’exemple et d’encouragement. — “Cette ample et grave suite de gravures compose une iconographie originale, et à mon avis assez rare, de la mort des élites dévotes au début du XVIIe siècle. Deux registres sont continuellement mêlés, d’une part la représentation de la Passion, rythmée par un choix de textes évangéliques et figurée dans une succession de tableautins décorant la chambre du malade, appui matériel d’une méditation qui tend à identifier l’histoire individuelle du patient à celle du Christ sauveur ; d’autre part les péripéties de l’homme de qualité en proie à la maladie et à la mort. La double lecture, immédiate, conforte l’expérience spirituelle” (Daniel Roche. « La Mémoire de la Mort » : recherche sur la place des arts de mourir dans la Librairie et la lecture en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. In : Annales ESC, 1976. pp. 76-119).