Importante lettre. Il adresse sa propre candidature au titre de « Maitre de la Chapelle honoraire du Sénat », en s’appuyant et en se valorisant de par son parcours honorable ainsi que les différentes distinctions qu’il en a obtenues qu’il n’hésite pas à lui rappeler. « Ancien élève du célèbre Lesueur, le maître de Chapelle de l’Empereur, et m’étant consacré depuis 30 ans à la composition de la musique religieuse, je prends la liberté de vous demander de m’accorder une haute marque de confiance […] Chevalier de l’Ordre Royal de Charles d’Espagne, Professeur au Conservatoire de Musique depuis 1832, ancien pensionnaire de France à Rome en 1834, compositeur de l’Oratorio Impérial pour les funérailles de Napoléon en 1840 ». En complément de sa demande, il lui dresse la liste des différents corps musicaux « nécessaires pour obtenir une exécution convenable » et lui précise la rémunération mensuelle pour chaque musicien. Il souligne également qu’un de ses anciens élèves, « Monsieur Hocmelle » [Edmond (1824-1895), violoniste, organiste et compositeur français] a d’ores et déjà été nommé « organiste » au sein de l’orchestre du Sénat.
En tête, intitulé « Le paradis n’est pas perdu ! Poésie et Musique A. Elwart ». 4 pp. in-4 oblong. comprenant une page de titre avec la dédicace au Général Soumain, Commandant la Place de Paris, datée de 1869.
ELWART (Antoine), compositeur et musicologue français (1808-1877).
Reference : 40C21
Charmante lettre probablement adressée à un dramaturge. « Ce matin enfin, j’ai vu Monsieur Crosnier. Il m’a dit d’aller vous trouver et de vous assurer de sa part que, si la pièce de vous, qu’il a eu entre les mains lui convient, il me la donnera à mettre en musique avec votre agrément toute fois ».